Superbe exploit de Stavelot contre Welkenraedt ce dimanche! Les Blancs-Moussis, antépénultièmes de P4A avant ce derby, sont devenus les premiers à faire chuter les leaders de la série, 66-61. Kevin Galle revient sur l’incroyable performance de son équipe.
Kevin, qu’est-ce que cela fait d’être la première équipe à faire chuter Welkenraedt?
C’est incroyable! Nous voulions vraiment prouver au comité et à notre coach que nous sommes capables de créer un exploit, que nous sommes capables de combler notre manque d’expérience par du caractère et que nous avions toujours au fond de la gorge le revers de 100 points là-bas.
Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en votre faveur et vous a permis de vous imposer 66-61?
Nathan Erler a prouvé qu’il était capable de défendre, une phrase que je n’aurais jamais cru dire un jour (rires). Tout le monde a assumé son rôle et chacun a donné ses tripes. Nous n’avons pas tremblé en fin de match, contrairement à ce qui se produisait en début de saison. J’ai dit au gars, à la fin de la rencontre: c’est face à plus fort que nous prouvons que nous avons progressé. Nous avons commencé la saison avec des enfants, nous la finirons avec des guerriers.
En première régionale, Cointe a remporté une superbe et précieuse victoire contre Quaregnon, 86-77. La R2A Dames a elle aussi remporté son derby contre Blegny, 62-48. Vanina Doppée et Robin Cornet et reviennent sur les prestations des Grenouilles face à des concurrents directs.
Dimanche, la R2 Dames de Cointe accueillait Blegny, une équipe possédant une victoire supplémentaire. Ayant récupéré leurs blessés, les locales allaient prendre leur revanche, 62-48. « Notre jeu certainement bien plus lucide a fait la différence. Nous jouions chez nous et nous maitrisons bien mieux notre terrain. Surtout, Alyssa Barache (ex- Pepinster et Lummen) nous avait fait mal au match aller » nous résume Vanina Doppée.
Samedi, la R1 de Cointe recevait Quaregnon, une formation qui possédait le même nombre de victoires, sept. « Nous avons directement pris la rencontre en main et avons fait grimpé l’écart à dix-sept unités après quinze minutes avant de voir les visiteurs revenir à six longueurs à la pause » notre Robin Cornet auteur de six points. « Nous n’avons jamais douté et avons toujours contrôlé le tempo de la partie. L’esprit d’équipe fait la force du groupe actuellement, chaque semaine quelqu’un apporte sa pierre à l’édifice. »
Grâce à leur collectif et à Princen (28 pions), Pierre (22 unités) et Maio (12 points), les Grenouilles l’emportaient 86-77. « Dommage que nous n’avons pas récupéré l’average » note l’intérieur de Cointe. « Difficile de dire s’il s’agit là de la victoire du maintien car, à neuf journées de la fin du championnat, nous ne savons toujours pas combien de descendants il y aura. Nous jouons les matchs les uns après les autres mais c’est évident que nous sommes actuellement dans une très bonne passe. » Et de conclure, à destination de ses voisins de Fléron: « #SOUTIEN A LIEGE BASKET.«
Waremme n’a pas tremblé contre Belleflamme dans le match à six points pour le maintien. Les Wawas ont dominé les Haricots 76-64 et remporté une victoire capitale. Reportage.
« Match importantissime pour les deux équipes vu la proximité au classement et la bataille acharnée que se mènent pas moins de six équipes pour le maintien » contextualise Nicolas Gerads. Le début de rencontre était assez brouillon, puis la partie commençait à s’emballer, grâce à ses intérieurs Authelet et Antoine pour Belleflamme, et via l’adresse extérieure de Lamy et Lambion pour Waremme. Contrairement aux Haricots, de nombreuses rotations avaient lieu chez les Wawas qui creusaient un premier petit écart après dix minutes, 23-16.
Le second quart démarrait parfaitement pour les locaux. Lamy alimentait la marque et Schall dominait le rebond. « Le passage en zone de Belleflamme perturbait mes joueurs qui n’arrivaient plus à trouver l’homme seul » continue Nico. « Heureusement, nous parvenions à limiter la casser derrière. » A la pause, c’était 39-29.
« Au retour des vestiaires, Les Haricots durcissaient le jeu et Clavier essayait de prendre le match à son compte afin de faire revenir ses troupes » poursuit le mentor local. L’écart fluctuait et Belleflamme revenait même à deux unités dans le dernier quart. « Je n’ai toutefois jamais senti mes gars inquiets, ils ont toujours gardé la tête froide et su placer un petit coup d’accélarateur quand cela fut nécessaire. » Une légère frustration gagnait les rangs visiteurs et Waremme l’emportait 76-64.
« Une victoire nécessaire pour la fin du championnat » sourit Nico. « De plus, un accord a été trouvé avec le club afin que je conserve l’équipe B de Waremme en plus de l’équipe A de Bilzen. »
La saison prochaine, Fred Delsaute retrouvera Pascal Horrion et la TDM2 à Pepinster. Entretien.
Fred, qu’est-ce qui t’a décidé de rejoindre Pepinster? La présence de Pascal Horrion comme entraineur fut-elle déterminante dans ton choix?
La possibilité de revenir en TDM2 avec plusieurs bons potes et l’opportunité de rejouer pour Pascal sont les principales raisons de mon choix.
Tu y retrouveras ton poste d’ailier?
Je jouerai toujours en partie sur le poste 4. Cela ne me dérange pas même si j’ai plus d’automatismes sur l’aile, évidemment.
La meilleure manière de quitter Ans serait-elle de gagner les Playoffs de R2?
Nous allons tout faire pour les décrocher et bien y figurer mais cela ne sera pas facile car nous sommes encore pas mal d’équipes à prétendre à la qualification.
A l’instar de la photo-mystère du jour, l’Américaine Welch restera une éternelle énigme pour des Pepines en progrès constant. Sans oublier la fin de semaine de rêve des Cointois dans leur ensemble alors qu’Allemand et Lyon étaient plus présents sur les parquets que Liège Basket. Ce sont les infos d’EMCE.
Tops et flops du week-end
Tops : la P1 de Welkenraedt qui est allée imposer ses vues (60-68) sur le parquet – souvent imprenable – d’Ensival. Peu avant le duel, Bertrand Beckers indiquait : « On doit éviter tout relâchement ». Pas sûr que ses équipiers lui prêtaient une oreille attentive… Bravo, aussi, à la P3 C d’Aywaille qui a renoué enfin avec une (seconde) victoire, cette fois, aux dépens de Modave. Et avec la manière : 74 à 54. Sans oublier le club cointois dans son ensemble dont la R1 hommes qui s’est débarrassée (86-77) de Quaregnon, un rival direct, et à la R2 dames qui est venue à bout (62-46) des Blegnytoises.
Welch : elle se casse de Pepinster… comme de Calais
« On sent que Bozzi a apporté sa patte à l’équipe », me confiait, dimanche après-midi, un fidèle de la « salle du bas ». Et c’est vrai que ces Pepines-là ont réalisé d’énormes progrès depuis leur remontée en D1 dames. Même privées de Crelot, elles ont mené la vie dure (20-12 et 42-38, 23e) à des Boomoises (top 4) ne devant leur salut (72-77) qu’à Starling (30p, 14r). C’était encore 70-73, à 40’’ du gong. Si les Hoëgnardes ont tapé dans le mille avec la Finlandaise Pounds, on ne peut en dire de même avec l’Américaine Welch. Elle n’aurait de toute façon pas pu jouer contre les Anversoises car, toujours en attente de papiers administratifs en provenance de la Région wallonne. « Elle est venue, a démontré d’excellentes dispositions à l’entraînement puis a invoqué de graves problèmes de santé de sa maman pour repartir dare-dare aux Etats-Unis », indique Yves Leemans, le délégué du cru. Coïncidence ou pas : elle avait procédé de manière identique, l’an passé, pour se casser de Calais.
Francos à l’export
Focus sur la Coupe de France féminine où Lyon et Montpellier étaient opposés en demi-finales. Pour y parvenir, l’ASVEL (Allemand 16p, 6a, 26 d’éva) éliminait Roche Vendée (92-73) pendant que BMLA (Williams 18) en faisait de même avec Basket Landes (59-53). Au stade suivant de la compétition, les Rhodaniennes (Allemand 12p, 6r) faisaient la nique (86-74) aux Héraultaises. « Impossible de gagner en étant dominé de la sorte aux rebonds : 43 à 26 », tonnait Thibaut Petit. En Allemagne, Keltern (Mayombo 16) a fait le boulot (92-82) contre Osnabrück. En messieurs, victoire outre-Atlantique de Hartford (Boxus 6) revenu victorieux (67-74) d’Umass Lowell. En Suisse, ça va moyen pour Niksa Bavcevic qui mord à nouveau la poussière (98-71) avec Vevey à Massagno.
Terrains extérieurs : place à un des plus beaux de la province
En fin de semaine dernière, vous avez vite découvert l’inimitable terrain de la ferme Streel, à Othée. A son sujet, l’Aqualien, Michel Sottiaux, me rapportait cette anecdote : « Il faut savoir qu’au tout début, il n’y avait ni buvette, ni vestiaires et je me souviens que l’on devait dès lors se changer dans la… salle de bain des propriétaires des lieux. » Quant à la photo-mystère du jour, elle a été prise là où se situait une des plus belles aires de jeu en extérieur de la province. Ne serait-ce que grâce à son environnement. Force est cependant de constater que les temps ont bien changé… Un indice, quand même ? J’ai évoqué cet endroit dans le « Carnet » de ce week-end.
La télé crève l’écran
Si vous n’êtes pas des adeptes inconditionnels de « La Tribune », RMC Sport programmera son magazine « Buzzer », sur le coup de 21 heures.
Comme Brieuc Lemaire, Ludo Lambermont rempile pour deux ans à Liège Basket.
Il nous avait confié vouloir poursuivre à Liège et son désir est désormais excaucé: Ludo Lambermont rempile, tout comme Brieuc Lemaire, pour deux ans avec le club principautaire. « Voo Liège Basket est heureux d’annoncer la prolongation de Ludo Lambermont pour 2 saisons supplémentaires ! Ludovic est un joueur important dans la construction d’une équipe pour son état d’esprit et sa motivation, c’est un joueur qui n’a pas peur de se mettre au service du groupe ! Il est aussi un gros défenseur! » communique Liège sur sa page Facebook.
Le travail de l’ombre, qui ne se voit pas dans les stats de Ludo, est récompensé avec ce nouveau contrat, gage de la confiance que le staff liégeois place en l’ancien joueur d’Ypres. Une stabilité idéale pour que l’ex-Pepin poursuive son développement en toute sérénité.
Ajay Mitchell est de retour dans notre Plat Pays, à Limburg United. Le fiston de Barry nous explique sa décision de rejoindre le cercle limbourgeois et revient sur ses premiers pas en D1.
Au terme de la saison dernière, Ajay Mitchell avait quitté le CFWB pour rejoindre Nanterre, club français de Jeep Elite. « J’essaie de ne retenir que de bonnes choses. Cela fut une expérience et j’ai beaucoup appris de celle-ci » nous confie le fiston de l’inénarrable Barry. « Maintenant j’essaie d’aller de l’avant et de devenir un meilleur joueur chaque jour. »
Revenu d’outre-Quievrain, Ajay s’est engagé avec Limburg United. « J’ai aussi signé pour l’année prochaine et je suis très excité de jouer pour ce club » s’extasie-t-il. « J’ai décidé de rejoindre Limburg car j’ai eu le coach Lynch en séléction l’été passé et j’ai vraiment bien aimé travailler avec lui. Nous avions déjà discuté à ce moment là pour que je signe là-bas et c’est pour cela qu’une fois rentré en Belgique, je me suis dit que c’était là que je voulais aller. Je sais que les Limbourgeois veulent former des jeunes. Avoir une chance comme celle-là, c’est rare!«
Pas de round d’observation pour le jeune talent qui a déjà fait ses grands débuts vendredi. « C’était incroyable de pouvoir jouer contre Alost. Je suis très reconnaissant d’avoir eu la chance de jouer et j’étais très heureux d’avoir pu décrocher ma première victoire en D1 » conclut-il. Nul doute que pour Ajay, « sky is the limit »!
A Spa, Verlaine a loupé son début de rencontre mais a ensuite pu compter sur d’impressionnants Brouwers (43 points) et Francken (34 points dont 8 triples) pour exploser les Bobelins, 45-113. Reportage.
« Nous avons mal démarré la partie pour nous retrouver menés 15 à 6 » déplore Jérôme Louwette. « Ensuite, les gars se sont réveillés et cela a été beaucoup mieux. » Les futurs champions en titre déroulaient, n’encaissant plus que cinq unités au cours des quinze minutes suivantes pour définitivement faire le break à la pause, 20-57. La suite était du même tonneau, les Spadois ne pouvant rivaliser avec les Verlainois. « Nous avons pu compter sur des Brouwers (43 points) et Franckent (34 points) on fire » conclut le mentor des leaders de P3C.
Ce samedi, Ninane a tenu la dragée haute à Waremme. Les Wawas ont pu compter sur un Gaudoux impressionnant et le renfort salué du jeune Bareel, auteur d’une bonne prestation pour ses débuts en R2. Mike De Keyser débriefe cette rencontre et analyse la situation de sa formation. Interview.
Salut Mike, ce ne fut pas évident contre Ninane ce samedi mais vous êtes parvenus à vous imposer 96-86?
En effet, c’est une belle victoire. Je suis soulagé car cette belle équipe de jeunes de Ninane nous a donné du répondant pendant quarante minutes mais notre expérience et notre physique sous l’anneau ont fait la différence dans le dernier quart.
Maxime Gaudoux fut à nouveau impressionnant avec 32 points.
Oui, il a été déterminant, comme d’habitude. Sacha Massot a mordu sur sa chique pour pouvoir assurer cette victoire et cela fait du bien. Je suis très fier de mes sept joueurs ainsi que du jeune Bareel qui a disputé ses premières minutes avec nous mais a démontré qu’il pouvait être plus qu’une simple rotation. Il va falloir qu’il s’entraine un peu avec le groupe désormais afin de pouvoir attraper rapidement des automatismes.
La fin de saison s’annonce passionnante.
Toutes les semaines, nos matchs vont être compliqués. Le groupe est prêt à se battre chaque week-end pour arriver à notre objectif!
En TDM2A, Pepinster a craqué à Vilvorde malgré l’excellente contribution de Thomas Nyssen. En P2A et en P3A, Christophe Francot a fêté son retour aux affaires par des victoires contre les Liégeois d’Atlas et de Belleflamme.
En TDM2, dimanche, Pepinster se rendait à Nivelles. Jérôme Thelen (3 points) avait prévenu: « Le combat sera rude, Nivelles possède de solides joueurs à tous les postes et il n’est pas facile de gagner là-bas. Nous devrons répondre physiquement en défense et développer un jeu rapide – qui nous convient mieux – en attaque. » Nyssen (22 pions) et ses partenaires tenaient parfaitement le choc, c’était 40-37 à la pause. A la demi-heure, les locaux avaient augmenté leur avantage, 67-58, mais tout semblait encore possible pour Pepinster. Toutefois, les visiteurs calaient complètement dans le dernier quart pour laisser la victoire aux Nivellois, 89-63.
Ce week-end marquait le retour aux affaires de Chris Francot, comme joueur en P2 et comme coach en P3. « Je trépigne d’impatience » nous confiait l’expérimenté shooteur vendredi avant de faire le point sur la situation de sa formation en P2. « C’est loin d’être terminé, la course au titre sera tendue jusqu’au bout. Par contre, Hanus est out pour trois semaines, nous avons la poisse. » Pas de quoi inquiéter les troupes de Jérôme Jennes qui ont livré un match sérieux pour venir aisément à bout d’Atlas, 87-52.
En P3A, la situation des Pepins n’était guère folichone avant de recevoir Belleflamme, deuxième du général en nombre de défaites (avec La Spéciale, La Vaillante et Spa). De Marco et ses potes se devaient d’engranger des points pour éviter de se retrouver trop intimement mêlé à la lutte pour le maintien. A la surprise générale ou presque, Wergifosse et ses partenaires l’ont emporté du courte tête face aux expérimentés Haricots, 70-68.