« Je suis dévasté »

Soupe à la grimace pour Sainte Walburge, défait en R1 et en P1. Un sombre week-end pour Jean-Pierre Darmont, particulièrement touché par le décès inopiné de Kobe Bryant.

Les Sang et Marine ont déjà connu de meilleurs week-ends. En première provinciale, les troupes de Pascal Goffin ont explosé aux Argilières. Incapables de contenir le trident Lamborelle/Lhote/Jacot (64 points en cumulé), De Liamchine (23 unités), Fassotte (17 pions) et leurs coéquipiers étaient déjà largués de trente points après vingt minutes. L’addition finale était salée, 110-66, et prouve l’excellente forme des troupes de Michel Nihon.

En R1, le groupe de Christian Camus s’est loupé contre Vieux Campinaire, 78-83, malgré les 25 points de Jean-Pierre Darmont, particulièrement touché par le tragique décès de Kobe Bryant. « Je suis dévasté, je n’ai pas dormi de la nuit… C’est bizarre de ressentir cela pour une personne que je n’ai jamais rencontrée mais cela prouve à quel point c’était un homme extraordinaire » nous confie-t-il. « A mes yeux, Kobe représentait tout simplement le basket. C’est de lui que j’essaie de m’inspirer depuis toujours. C’était le meilleur, le plus talentueux. Il était au-dessus de tous les autres. Son dernier match à 60 points et son match à 81 points resteront dans les mémoire. Quelle facilité pour scorer!« 

Devenu père de famille et véritable chef de tribu, l’ailier des Sang et Marine pose un regard sensible sur le Black Mamba. « Je l’aime encore plus depuis que j’ai des enfant car même dans sa vie de famille il était un exemple. Je suis bouleversé par sa mort ainsi que par celle de sa fille » termine-t-il, sous le choc.

« Nous n’avons pas réussi à taper la balle dedans »

Contre Gistel, Verviers a calé offensivement et s’est incliné 50-67.

Vendredi, les jeunes du Collège Saint-Michel recevaient les jeunes d’Ostende. Point de feu d’artifice au menu mais une rencontre placée sous le signe de la défense. Et à ce petit jeu, ce sont les visiteurs qui sont parvenus à tirer leur épingle du jeu en s’imposant 50-67. « Comme le score le montre, nous n’avons pas réussi à taper la balle dedans. Il n’y a rien d’autre à dire » résume Tom Malempré que nous avons déjà connu plus loquace.

Avec cinq victoires de retard sur Vilvorde, le maintien semble s’éloigner définitivement pour Verviers.

« Soudés pour aller chercher la montée »

Dimanche, la TDM2 de Pepinster a connu sa première défaite de l’ère Schoonbroodt/Carton mais la P2 locale a digéré son élimination de la Coupe de la Province en remportant une précieuse victoire contre Visé. Reportage.

Après deux victoires aussi belles qu’importantes, Pepinster est quelque peu retombé les pieds sur terre ce dimanche. Face à une équipe de Vilvorde pas franchement réputée pour être imbattable, les Pepins se sont pris les pieds dans le tapis. Pourtant, tout n’avait pas si mal commencé pour Halkin (13 points) et ses potes qui étaient au contact, 17-18, après dix minutes. Le second quart, défensif, permettait aux locaux de recoller à 30 partout.

La seconde période était malheureusement plus délicate pour une équipe de Pepinster en panne d’inspiration offensive. Vilvorde faisait le break à la demi-heure, 41-49, et assurait définitivement son succès dans la dernière ligne droite, 56-72. Avec ce succès, les visiteurs reviennent à la hauteur de leur hôte du jour.

A l’inverse, la P2 locale, a renoué avec la victoire après son élimination en demi-finale de la Coupe de la Province. « Notre coach a réussi à gommer la Coupe de l’esprit et à nous ressouder pour aller chercher cette montée » souligne Chris Francot, encore sous le coup d’une suspension. Face aux redoutables Visétois, les Pepins n’ont pas flanché, 88-78. « Une prestation sérieuse, mes coéquipiers ont assurés. Il ont fait le taf en étant sérieux, appliqués et en prenant du plaisir. » Tous les regards sont désormais tournés vers Tilff, samedi prochain, pour le match au sommet.

« J’ai retrouvé mon équipe en mode machine de guerre »

Tilff a retrouvé le chemin de la victoire avec brio en remportant le derby à Haneffe et Waremme n’a fait qu’une bouchée de Huy. De quoi ravir Quentin Pincemail et Mike De Keyser qui ne peuvent s’empêcher de regarder vers la prochaine confrontation entre Wawas et Porais, assurément le choc de l’année en R2B.

Ce samedi, tant Tilff que Waremme ont remporté leur derby, à Haneffe pour les Porais et contre Huy pour les Wawas. Des succès aussi larges que la saison de ces deux formations est réussie. Avec deux revers – dont un concédé sur leur terrain contre Tilff – au compteur, les troupes de Mike de Keyser sont leaders de R2B et leurs dauphins ne sont autres que celles de Quentin Pincemail. Deux coachs talentueux et victorieux qui ne peuvent déjà s’empêcher de regarder vers le prochain duel, samedi à Tilff, qui sera à coup sûr l’affiche de la saison.

A Haneffe, comme la saison passée, l’attaque de Tilff a fait des merveilles pour l’emporter 58-90. « Un match pas si facile que cela malgré les chiffres » tempère Quentin Pincemail. « Nous avons perdu énormément de ballons (21) mais nous avons su limiter les Templiers à vingt-deux points en première période afin de compter dix points d’avance à la pause. »

La reprise était toutefois en mode mineur pour Vermierdt (19 points) et ses potes. « Comme souvent, nous avons mal recommencé le troisième quart en encaissant deux bombes d’entrée avant que les débats ne s’équilibrent » poursuit le mage des bords de l’Ourthe. « Ensuite, j’ai retrouvé mon équipe en mode machine de guerre avec un jeu collectif quasi parfait dans un dernier quart remporté 10-32. » Et de savourer: « Quand nous jouons dur en défense et ensemble devant, nous prenons beaucoup de plaisir et cette victoire dans ce derby nous fait du bien pour aborder sereinement Waremme en position d’outsider.« 

Guère de suspens au Pôle Ballons avec un match plié à la pause, 52-20, par Gaudoux (25 points), Massot (27 pions) et leurs coéquipiers. La deuxième mi-temps étaient moins pénibles pour les Hutois mais le score restait largement en faveur des locaux qui l’emportaient 94-62. « Nous avons été sérieux, concentrés et dans le bon rythme dès le début de la rencontre, ce qui a étouffé d’emblée les Hutois » résume Mike de Keyser. « De bon augure afin de préparer notre difficile déplacement à Tilff.« 

« Gerarts a passé 40 points en 3 quart-temps »

Aubel a fêté l’arrivée de Roland Delhaes par une large victoire à Bastogne, 68-86. Alexandre Bousmanne revient sur la prestation des Herbagers. Interview et résumé vidéo.

Alexandre, vous souffriez de quelques complications pour vous rendre à Bastogne.

Oui, nous n’étions pas beaucoup pour jouer. Roland Delhaes a ressenti une petit gêne et nous l’avons économisé. Romain Klassen est blessé pour six semaines et Thibaut Remacle sortait d’une semaine sans entrainement à cause de ses examens. Nous n’avions donc pas de meneur spécifique et nous avons dû passer plusieurs minutes avec trois pivots au jeu. Cela ne nous a pas perturbé outre-mesure car nous sommes restés calmes et appliqués pendant que les locaux écopaient de trois ou quatre techniques – et voyaient leur coach se faire exclure – et d’une volontaire.

C’est en seconde période que vous avez fait la différence à Bastogne?

Oui, nous avons joué en mode diesel. Nous avons perdu le premier quart et c’était égalité à la pause avant que la machine ne commence à tourner à plein régime. Nous nous sommes appuyés sur un grand Adrien Gerarts. Après son match à 41 points à Mons, il en a passé 40 en trois quart-temps aux Ardennais. Raph Perin a conclu le travail et, sans trop aller puiser dans nos réserves, nous avons gagné contre une belle équipe accrocheuse qui gagnera certainement des matchs de prestige à domicile. L’accueil des Nuts fut d’ailleurs de qualité, tout comme la prestation des arbitres, cohérents de bout en bout.

Tous les regards sont déjà tournés vers le week-end prochain.

Exact, cap sur Flénu où nous appelons déjà tout Aubel et alentours à être présent pour un duel qui sent la poudre et qui ressemblera à un match de Playoffs.

Le résumé vidéo proposé par TVLux est visible ici.

« La sensation que toute mon enfance s’envole »

La nouvelle de la disparition de Kobe Bryant, de sa fille, et de sept autres personnes dans un accident d’hélicoptère ce dimanche a choqué et attristé le monde entier et de nombreux basketteurs liégeois comme Maxime Clavier. Entretien.

Maxime, que représentait Kobe Bryant pour toi?

Kobe a été un modèle pour moi, c’était mon idole. Ce mec avait une mentalité incroyable, il ne voyait que une chose : la gagne ! Il savait tout faire. Et puis, quelle classe, quel charisme.

Quel est ton plus grand souvenir lié à la légende des Lakers?

Mon plus beau souvenir est évidemment le match à LA auquel j’ai eu la chance d’assister en étant à un mètre du banc des Lakers. C’était contre les Wolves lors de la dernière saison du Black Mamba. Il avait claqué 38 points et les 14 derniers points de son équipe pour remporter la victoire. Les spectateurs présents n’étaient pas venus voir les Purple and Gold, ils venaient voir Kobe. C’était incroyable, j’en avais rêvé et j’ai eu une chance énorme de pouvoir vivre ça.

Sa disparition te touche.

Oui, c’est tellement triste qu’il ait fait autant de sacrifices dans sa vie pour être un exemple au niveau de la discipline de travail pour qu’au final tout s’arrête pour lui à 41 ans alors qu’il avait mérité sa retraite. Quelle triste vie, j’ai la sensation que toute mon enfance s’envole.

Qu’est-ce qui t’a le plus impressionné avec ce jouer?

Le nombre de matchs qu’il a joué blessé. Dans sa tête, il était monstreux!

Et son plus bel exploit?

Ouf, il y en a eu tellement! Mais son match à 81 points était tout de même incroyable.

« Il sera élu meilleur joueur de R1 »

Les contours du futur noyau de Comblain en TDM2 se précisent avec l’arrivée d’un renfort de choix.

Samedi, Ludo Humblet nous confiait ses ambitions pour la prochaine saison avec Comblain. « Viser le plus haut possible, tout simplement. J’ai la chance que Comblain ait validé le projet que j’ai soumis, que le club se donnera les moyens d’atteindre des objectifs élevés en mettant en place une structure hyper « pro » avec deux assistants – Tony Fernez qui sera là à temps plein et Dany Sterkendries qui apportera son côté rassembleur – mais aussi un kiné, un préparateur physique, un scout, un caméraman. Rien ne sera laissé au hasard, tous les petits détails – souvent ceux qui font la différence (ndlr: on parle en cyclisme de gains marginaux) – seront pris en compte » nous expliquait-il avant d’évoquer les contours du futur noyau du Mailleux. « Nous cherchons à compléter le groupe mais la plus grosse fierté que peut avoir Comblain est d’avoir pu confirmer la majorité de ses joueurs. C’est vraiment génial et c’est finalement cela la plus belle campagne de transferts que pouvait réaliser le club. »

Comblain ayant déjà confirmé Rondoz, Goémé, Marien, Roland, Princen et Collard pour la prochaine saison et acté le départ de Chapelle, les retouches se font avec justesse. Ainsi, les Comblinois pourront compter sur un renfort de choix dans leur raquette avec l’arrivée de Charly Bernard en provenance de Gembloux (leader de première régionale). Un poste quatre aussi incisif inside que derrière l’arc. « Pour moi, il sera élu meilleur joueur de R1 » avance même Ludo Humblet pour confirmer la valeur du bonhomme.

Van Roy brille dans son ancien fief

Julien Van Roy n’a pas loupé son retour aux Argilières! Magistral et parfaitement secondé par Laval et Vandersanden, l’expérimenté meneur a mené La Spéciale Aywaille vers une probante victoire sur le terrain de la Vaillante Jupille. Reportage.

Privés de Moreau, les Aqualiens démarraient parfaitement la rencontre grâce à Laval (18 points) et Vanlaar (5 unités). Intransigeants en défense, les visiteurs prenaient rapidement le large pour mener 6-22 après dix minutes. Le début de second quart était à l’identique, Koch (7 pions) et ses partenaires creusant leur avance jusqu’à 10-35. Mais les Jupillois ont une qualité remarquable: ils n’abandonnent jamais! Coemans (24 points) et Remacle (22 pions) ramenaient leurs troupes à 24-38 à la pause.

Dans un vacarme assourdissant, Coemans poursuivait son festival, recevant le soutien de Renard (11 unités). Gouvienne (6 points), Wey (6 pions également) et Vandersanden (11 unités et une défense de haut niveau) permettaient aux visiteurs de laisser passer l’orage. C’était 48-59 à la demi-heure.

Les Jupillois jetaient leurs dernières forces dans la bagarre. L’intensité montait à son paroxysme et la rugosité des deux équipes semblaient tout droit sortie des playgrounds new-yorkais. Le press local portait ses fruits mais Leté (6 points) et ses partenaires allaient intelligemment chercher les fautes. Une bombe de Thirionet faisait passer l’écart sous les dix points sous les vivas des supporters locaux chauffés à blanc. Mais La Spéciale maitrisait son sujet et l’emportait logiquement 72-82 d’un dernier lancer-franc de Julien Van Roy qui signait là un retour tonitruant dans son ancien fief.

Cette victoire – conguguée aux revers surprise de Belleflamme à Theux (84-73) et de Spa contre Blegny (75-80) – permet à La Spéciale de s’emparer de la deuxième place grâce à un average positif sur les autres deuxièmes, Spa, Belleflamme et Jupille. Ayant déjà joué les quatre autres équipes du Top 5, Aywaille devra désormais éviter tout faux-pas face aux équipes moins bien classées – mais tout aussi redoutables comme le démontrent avec force les résultats de ce week-end – pour décrocher son ticket pour le tour final.

Vaillante Jupille B – La Spéciale Aywaille : 72-82

Score : 6-22 / 18-16 / 19-21 / 29-23

Vaillante Jupille : Coemans 24, Gerardy 0, Remacle 22, Henry 5, Didden 7, Drossart 2, Thirionet 3, Medart 0, Renard 11.

La Spéciale Aywaille : Laval 18, Lété 6, Vandersanden 11, Gouvienne 6, Vanlaar 5, Van Roy 23, Koch 7, Philipkin 0, Wey 6.

Nico Goessens ou le basket au second degré

Les Carnets du basketteur saison 3! Tout au long de cette troisième année, notre sémillant chroniqueur vous proposera d’aller à la rencontre de personnages ayant marqué notre basket principautaire. Souvent au travers d’entrevues toujours révélatrices de leur personnalité.

Poursuite de la galerie de portraits de personnages ayant marqué notre basket principautaire. Eternellement flanqué d’Arthur Léonard (l’ancien secrétaire de Belleflamme), Nico Goessens (caricature de Dany Evrard) a autant écumé les terrains que les buvettes. Pour mieux cerner sa très forte personnalité, je me suis référé à l’entretien qu’il avait accordé à Jean-Luc Flagothier (le père de Jérôme) pour le n°4 du 8 janvier 1981 de « Liège Basket Magazine ». Attention, il y a de l’anecdote dans l’air…

« Mon premier club a été l’Union Nautique. Jeune, je jouais sans cesse en réserve puis, subitement, on m’appelé en première. On m’a fait monter en seconde période et j’ai de suite inscrit 19 points. Mais, le dimanche suivant, je me retrouvai en réserve sans trop savoir pourquoi. »

« Toujours à l’Union Nautique, nous sommes allés disputer une rencontre à l’Antwerp, 1er au classement. Nous avons tenu le coup jusqu’à 10 minutes du coup de sifflet puisque le score était de 42 partout. Mais, à la 40e, c’était… 82-42. Nous avions donc encaissé un 40 à 0. Je vous laisse deviner à quel groupe linguistique appartenaient les arbitres… Et ce n’est pas tout car, pour revenir à Liège, nous avons dû payer une caution au commissariat de police pour récupérer Coco Lhonneux qui avait été embarqué par les forces de l’ordre à sa sortie du terrain. »

« Mon deuxième club a été Grivegnée, en P2. Nous avons alors aligné 60 matches de championnat sans défaite qui nous ont permis d’atteindre la 4e Nationale (ndlr : l’équivalent de la R2). Dans l’enfer de Péville, nous avons disputé un duel de coupe de Belgique contre la D1 de Vilvorde devant 400 spectateurs. Et nous l’avons emporté de 2 points dans l’euphorie générale. Par la suite, c’est à Grivegnée que j’ai décidé de m’orienter vers le coaching. »

« Retour à l’Union Nautique où, après l’entraînement du jeudi, nous jouions aux cartes dans un coin de la cafetaria. Juste à côté de nous se trouvait une énorme plante qui se portait d’ailleurs à merveille. Un beau jour, il y a eu des transformations et cette espèce de caoutchouc a été changée de place et elle n’a pas tardé à dépérir. Proper Michel, un de mes équipiers, était agronome. Il fit analyser un prélèvement à Bruxelles. Le diagnostic était formel : la plante était devenue alcoolique. L’explication est simple : quand elle était dans notre coin, elle recevait ce que certains d’entre nous ne parvenaient plus à écluser… »

« Je crois que ma plus grande émotion en basket, je la dois à Belleflamme. Je garde un souvenir inoubliable du jour où mes scolaires ont gagné la coupe de Belgique. L’équipe était alors notamment composée de Méan, Léonard, Dehousse, Gérard, Blistin et Gulickers. C’était la 3e fois que nous disputions la finale et nous avions perdu les deux précédentes. »

« Quand j’ai commencé à entraîner, j’ai pris des petits jeunes qui n’avaient jamais tenu un ballon en mains. Il y avait les Borsu, Lallemand et autre Duray. Mais, ce dont je suis le plusfier avec eux, c’est que j’ai réussi à leur donner l’amour du basket. »

Du Nico tout craché !

Michel CHRISTIANE

Crédit image: Dany Evrard

Princen et Maio sauvent Cointe

Au bout du suspens, Cointe a arraché la victoire contre Andenne, 61-58.

Le match entre Cointe et Andenne valait son pesant de cachuètes, les deux formations étant en lutte pour le maintien en première régionale. Les Grenouilles confirmaient leur bonne dynamique en arrachant la victoire au bout du suspens. A 56 partout, Princen offrait trois points d’avance à ses couleurs mais les visiteurs revenaient ensuite à 59-58. Maio faisait alors parler son expérience et obtenait deux lancers-francs. L’expérimenté shooteur au CV long comme un jour sans pain ne tremblait pas depuis la ligne de réparation pour offrir la victoire aux locaux, 61-58. Bravo