Feu d’artifice étoilé

En effectif réduit et privés de leur entraineur, expulsé, les Wawas ont explosé à l’Etoile Jupille, 120-76.

A l’Etoile et malgré un effectif réduit à peau de chagrin (Nicolas Gerads, l’entraineur, avait du ré-enfiler son short), les Wawas tenaient le coup pendant dix minutes offensives, 28-23. Waremme perdait ensuite son coach, expulsé par le corps arbitral. Après un coup de sifflet pour une offensive jugée « très limite » par Nicolas Gerads, ce dernier s’est adressé à l’arbitre en lui disant: « Ils (ndlr: les locaux) n’ont pas besoin de ça. » Après une injonction de l’arbitre demandant au coach visiteur de tenir son banc, celui-ci répondait d’un « il ne faut pas hésiter. » « Ce que l’arbitre a fait en me renvoyant au vestiaire. J’ai envoyé un rapport à la commission des arbitres car il y a des choses que je ne peux pas admettre » continue Nico.

Sans leur coach, les Wawas subissaient la déferlante locale et se retrouvaient relégués à 58-40 à la pause. La seconde période était identique à ce deuxième quart, l’Etoile déroulant un basket offensif et chatoyant face à une formation de Waremme dépassée. Score final: 120-76.

Etoile de jupille A – ABC Waremme B : 120-76

Score : 28-23 / 30-17 (58-40) / 31-19 (89-59) / 31-17 (120-76)

Waremme : Lambion 17, Parent 13, Bastin A 18, Germay 4, Bonjean 8, Schwall 10, Corvers 6.

N.B. : l’exlusion de Nicolas Gerads nous a été relatée par lui-même.

« En tant que capitaine, je devais prendre le relais »

En TDM2B, Esneux, pas gâté par l’arbitrage, a alterné le bon et le moins bon à Kontich, leader de la série. Gauthier Liégeois, capitaine des Dragons et contraint de prendre le coaching en main après l’exclusion de Didier Longueville revient sur le revers des siens, 81-68. Entretien.

Gauthier, comment avez-vous débuté ce premier déplacement de l’année à Kontich?

Nous avons mal commencé la partie en laissant les joueurs adverses développer leur jeu. C’était 16-3 après cinq minutes de jeu. Nous nous sommes ensuite réveillés et avons légèrement recollé au score. C’était 20-14 à l’issue du premier quart.

Comment s’est déroulé le second quart-temps?

Kontich a resserré sa défense et les locaux étaient beaucoup plus engagés que nous défensivement avec pas mal de fautes flagrantes niées par l’arbitre flamand. Cela a donné 44-27 à la pause.

La reprise fut-elle spéciale?

Nous avons commencé à défendre en zone et cela a pas mal perturbé Kontich et nous a aidé à rester à quinze longueurs avant que notre coach se fasse exclure pour deux fautes oubliées sur une attaque.

Et c’est toi qui a dû prendre le relais?

Oui, c’est la magie des évènements. C’était ma première en tant que coach D3 car, étant capitaine du groupe, je devais prendre le relais (rires).

Une dizaine de minutes sur le petit banc qui faillirent être couronnées de succès.

Dans le dernier quart, nous avons joué le tout pour le tout avec un zone-press qui a fonctionné. Nous avons grappillé quelques points pour revenir à neuf longueurs de Kontich à trois minutes du terme mais nous avons ensuite malheureusement calé.

Quels enseignements pouvez-vous tirer de cette rencontre?

Nous devons apprendre à être prêts dès le début de la partie malgré un déplacement pénible au niveau kilométrique. Si nous avions été prêts ce samedi, nous aurions eu une chance de l’emporter. Nous pouvons toutefois retenir du positif de ce match de reprise lors duquel nous avions quand même les jambes lourdes après les festivités de fin d’année.

Votre regard peut déjà se projeter vers la prochaine échéance.

Oui, le derby contre Ninane. En cas de victoire, nous nous rapprocherons du maintien.

« L’arrêt burger obligatoire avec les « tardifs » de l’équipe »

Damien Grzesinski se prête au questionnaire du Thé ou Café.

Damien, es-tu davantage passe ou panier?

Alor moi, je suis plutôt passe… Je dirais même rebond! C’est mon gros point fort et le coach me pousse un max dans ce domaine. Je n’ai jamais été un gros marqueur donc j’aide l’équipe autrement.

Plutôt défense qu’attaque alors?

Exact. J’adore ennuyer l’adversaire en défense et prendre des rebonds pour balancer devant. C’est tout aussi satisfaisant que de marquer un panier car, au fond, tout démarre du rebond.

A choisir, Netflix ou cinéma?

J’aime les deux… Je regarde beaucoup Netflix le soir quand ma compagne s’endort avant moi et que je ne trouve pas le sommeil. Quant au cinéma, quand il y a un gros film qui sort, je vais le voir sans hésiter.

Plutôt pizza ou burger?

Plutôt pizza… Quoique ça arrive de manger un burger avec les « tardifs » de l’équipe après certains matchs en déplacement. Petit arrêt obligatoire (rires).

Préfères-tu partir en city-trip ou en vacances à la plage?

City-trip. J’essaie de partir une fois par an durant deux ou trois jours, même si cela fait un an que je ne suis plus parti. Cette année, ce fut Strasbourg entre les fêtes. Par contre, le ski est une obligation chaque année. Et, forcément, vacances d’été aussi mais pas toujours à la plage.

LeBron ou Curry?

LeBron revient bien en puissance cette année, cela promet encore pas mal de choses. Mais un qui m’impressionne depuis le Real de Madrid, c’est Luka Doncic. Il est phénoménal!

Standard ou Anderlecht?

Forcément le Standard! Gros conflit à la maison avec mon père d’ailleurs, c’est un mauve. Les classicos sont toujours bien drôles du coup.

Et enfin, thé ou café?

Les deux. Le café, c’est davantage le matin histoire de me réveiller et le thé c’est plus le soir après un bon repas. C’est toujours agréable.

« Erkenne clutch pour refroidir la salle »

Samedi contrasté pour Pepinster. Alors que la TDM2 a sombré à Courtrai, la P2 a remporté une importante victoire à Prayon.

A Courtrai, Pepinster a sombré, 94-57. « Le score reflète bien la physionomie de ce match sur lequel il n’y a honnêtement pas grand chose à dire » soupire Jordan Maucourant avant de souligner l’absence préjudiciable de Julémont.

Pour la P2 pepine, le résultat fut plus positif avec une victoire 68-74 à Prayon. Les visiteurs ont pu compter sur Rossinfosse qui avait déjà rechaussé ses sneakers en Coupe malgré une cheville gonflée. « Ce n’était pas un bon match de notre part, Prayon a imposé son rythme et nous n’avons pas su « tuer » la rencontre quand il l’aurait fallu » reconnait ce dernier. « Nous avons pris plus de dix points d’avance dans le troisième quart avant d’être repris et de compter six ou sept longueurs de retard sur les locaux.« 

Le groupe de Jerôme Jennes trouvait alors les ressources nécessaires pour inverser la dynamique. « Heureusement, nous avons su réagir et notre changement de défense nous a aidé à piquer des ballons pour aller rapidement conclure devant » poursuit Nicolas. « Chapeau à Max Erkenne qui a été clutch et qui a répondu présent en plantant plusieurs bombes décisives pour refroidir une salle où il ne faisait déjà pas très chaud. »

« De la raclette à la raclée! »

A Gent, Spa a complètement loupé son début de deuxième tour en s’inclinant 104-64. Reportage.

C’est devenu une (très mauvaise) habitude, les Spadois cochonnent souvent leur remise en route. Il en a encore été ainsi, vendredi soir, via une dégelée à Gand se passant quasi de tout commentaire : 104 à 64. Les mirlitons des dernières fêtes étaient rangés après seulement de 5 minutes de match à sens unique (12-0). La suite s’avérait tout aussi compliquée (49-22, à la 18e). Les Ardennais (Franck (dont vous pourrez retrouver l’interview complète ce mardi) 22 points, Vandenbrule 8 rebonds) profitaient alors de la déconcentration locale pour éphémèrement revenir à 69-51, au cap de la demi-heure. Un feu de paille vite éteint par des Flandriens (Foucart, ex-Alost D1, 23 pts et De Clercq, ex-Lions U18, 21) qui allumaient un bouquet final à 35-13 pour terminer à 104-64.

« Quand tu te déplaces à Gand en mode réveillon, tu te réveilles en mode raclée : au travail ! », stigmatise Bruno Dagnely. « Grâce à cette victoire et à cet écart monstrueux, nous dépassons les Spadois au classement. A confirmer, dans huit jours, à Pepinster », prévient l’affable Patrick Gevaert, le manager du Falco.

Michel CHRISTIANE

« Une salle froide et des glissades fréquentes »

A Liers, Saint-Louis a rivalisé offensivement avec le leader Gembloux mais ne s’est pas montré suffisamment hermétique en défense que pour l’emporter.

C’était à Liers que Saint-Louis recevait le leader Gembloux vendredi. « Ce fut assez difficile pour les deux équipes. La salle était très froide et les glissades assez fréquentes » regrette Jason Troisfontaine à l’issue du revers des siens, 82-97. « Offensivement, notre prestation fut plutôt bonne. C’est plutôt défensivement que nous ne fûmes pas assez présents, notamment au rebond défensif, ce qui a offert de nombreuses possessions supplémentaires à notre adversaire. »

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Cela s’est joué sur un coup de dés »

A domicile, Belleflamme a bien failli créer la surprise contre Tongres, ne cédant 75-80 qu’en toute fin de partie. Damien Aussems revient sur la prestation encourageante des Haricots. Interview.

Damien, que retiens-tu de votre prestation contre Tongres?

Nous avons vraiment sorti un gros match au niveau de l’intensité et nous avons eu une bonne réussite. Nous avons mis les Limbourgeois en difficulté dans tous les compartiments du jeu alors que nous n’avons joué qu’avec un seul pivot spécifique pendant quarante minutes.

Que vous a-t-il manqué pour l’emporter et créer la première surprise de ce week-end de reprise?

Cela s’est joué dans les deux dernières minutes, sur un coup de dés. Il n’y a rien d’autre à dire. Pour le même prix, la pièce aurait pu tomber de notre côté.

« Un shoot du milieu de terrain qui nous a assommé »

Malgré un cruel manque de réussite, Sprimont n’est pas passé bien loin de l’emporter à Hasselt. Reportage.

Gaetan Hertay l’avait souligné dans nos colonnes: « Ce match contre Hasselt vient trop tôt après les fêtes même si la trêve a fait énormément de bien pour soigner les bobos. » Pourtant, l’intérieur des Carriers semblait avoir bien digéré les fêtes, à l’inverse de ses coéquipiers. « Hormis Gaëtan, nous avons tous cruellement manqué de réussite aux shoots » reconnaissait Robin Malpas.

En panne d’adresse, Sprimont se reposait sur une défense hermétique afin de rendre la vie dure aux Limbourgeois. « C’était un match serré et nous avons fait jeu égal durant trente-huit minutes » soulignait d’ailleurs Robin à l’issue de la rencontre. « Nous avons alors encaissé un shoot quasiment du milieu du terrain sur une fin de possession. Cela nous a littéralement assommé! » Les Carriers n’allaient pas s’en relever et laissait filer la victoire, 65-55. « Jouer un trois janvier n’était pas l’idéal mais mais c’était pareil pour Hasselt » conclut Robin, beau joueur.

« Cela ne sera pas un match facile »

Ce dimanche, Sainte Walburge et Verviers devront directement être dans le bain pour une confrontation importante dans la lutte au maintien.

« Cette petit trêve a fait du bien et chacun a pu soigner ses petits bobos » nous confie Quentin fassotte avant d’évoquer l’avenir. « Nous devons débuter ce deuxième tour avec la même envie qu’à la fin du premier, c’est-à-dire en nous jettant sur tous les ballons et en essayant de jouer assez haut en défense pour gêner nos adversaires.« 

Et les Sang et Marine devront redémarrer sur les chapeaux de roues avec un match à six points contre Verviers. « Nous savons que cela ne sera pas un match facile. Les Verviétois viendront chez nous pour prendre cette victoire qui les ferait bien remonter au classement » concède le scoreur local. « Nous allons devoir contrôler le rebond malgré notre déficit de taille et ensuite jouer les contre-attaques dès que nous le pourrons. Calmer le jeu dans les moments importants – ce que nous avons encore du mal à faire – sera aussi un facteur décisif de cette rencontre.« 

« La trêve a fait un bien fou! »

Après avoir profité de la trêve pour recharger leurs batteries, Alexandre Aerts et ses coéquipiers de LAAJ retrouveront la compétition avec un déplacement à Ciney.

Alex, la trêve vous a-t-elle fait du bien?

Oui, un bien fou! Même si on ne se le dit pas, le corps était bien fatigué et avait besoin de repos ainsi que de toutes ses capacités pour étudier (rires).

Dans quel état d’esprit allez-vous reprendre le collier?

Nous allons recommencer le deuxième tour avec la même mentalité qu’en début de saison, c’est-à-dire sans nous mettre de pression et avec la volonté de créer quelques surprises et d’empocher le maximum de victoires!

A quel genre de match t’attends-tu à Ciney et que devrez-vous faire pour vous y imposer?

Ciney est une belle équipe et cela risque d’être un match physique. Nous allons devoir imposer notre rythme directement et être concentrés pendant quarante minutes car le danger peut venir de partout dans cette équipe.