« L’idée du titre fait surface »

Tout va pour le mieux pour Gaetan Remacle à la Vaillante Jupille. Avec la P3, en qualité de joueur, il a participé à l’éclatante victoire contre Pepinster et est solidement accroché à la deuxième place – a égalité avec La Spéciale Aywaille – de la série tandis que comme coach, il a pu célébrer la treizième victoire de rang des Pistols qui semblent bien partis pour coiffer les lauriers de la P4C. Entretien.

Gaetan, avec la P3, vous avez démarré l’année par une éclatante victoire – 80-43! – contre Pepinster. Comment s’est déroulée cette rencontre?

La machine a pris de temps à se lancer pour les deux équipes, jouer un match de reprise si tôt après les fêtes s’avère parfois compliqué. Le premier quart-temps fut une catastrophe des deux côtés au niveau de l’adresse ainsi qu’au niveau du fond de jeu. Le coach adverse s’est très vite pris la tête avec la paire arbitrale, ce qui n’a pas avantagé les Pepins. Je tenais d’ailleurs à souligner la très belle prestation des arbitres lors de cette rencontre!

C’est dans le second quart que vous avez bâti votre succès?

Nous nous sommes en effet réveillés dans le deuxième quart et avons serré les boulons en défense. Je pense que ce fut d’ailleurs l’un de nos meilleurs quart-temps défensifs de la saison. Et nous n’avons encaissé que 43 points sur l’ensemble du match!

De quoi évoluer en roue libre en deuxième période?

Le réveil en deuxième mi-temps de notre éternel capitaine nous fa fait du bien. Il a planté quelques bombes pour réveiller les supporters et creuser encore davantage l’écart. Nous avons géré notre avantage durant ces vingt minutes sans réelle réaction en face.

Qu’est ce qui a fait la différence en notre faveur et qui explique un tel écart?

Notre défense dans le deuxième quart, indéniablement. Il y avait alors cinq lions prêts à se jeter sur tous les ballons qui traînaient, ne laissant aucune chance à Pepinster de construire quelque chose. Nous n’avons pratiquement rien encaissé au cours de ces dix minutes, les remplaçants faisant le même travail. Nous avons vraiment réalisé un super quart-temps défensif et c’est moi qui le dit (rires).

C’est idéal de redémarrer ainsi ?

Clairement ! Surtout que nous avions perdu de trois points à Pepinster lors du 1er match de la saison, alors que nous menions de dix ou quinze points à la pause. De plus, cette victoire nous relance très bien pour le second tour car nous avons déjà un match à l’extérieur très important samedi contre Spa, une équipe qui compte un revers de plus que nous. Le groupe tourne bien, il y a moins de tensions entre-nous et nous rejouons sans nous prendre la tête et en voulant nous amuser sur le terrain. Que demander de mieux en sachant que les troisième mi-temps ne se font pas attendre non plus (rires)!

« L’idée du titre fait surface »

En tant qu’entraineur, avec les Pistols, c’est également une victoire qui est venue clore votre prestation contre Wanze, 51-66.

C’était en fait notre dernier match du premier tour et nous sommes donc invaincus pour ce premier tour! Nous avons appris simultanément les défaites de nos deux concurrents directs – Angleur et Fonds-de-Forêt – qui comptent désormais trois revers de plus que nous et doivent encore s’affronter.

De quoi envisager l’avenir sereinement avec un titre qui semble vous tendre les bras en P4C?

Nous prenons match après match, l’objectif premier est surtout de prendre du plaisir avec ce groupe relativement âgé – mes joueurs vont me faire payer cette dernière assertion (rires) – même si l’idée du titre fait de plus en plus surface. Nous devons gagner tous nos matchs, c’est le seul moyen de coiffer les lauriers en fin de saison. Nous ne devons pas tomber dans la facilité et ne prendre aucun match à la légère car nos matchs « importants » se situent vers la fin du second tour, dont le dernier à Fonds-de-Forêt! A nous de gérer au mieux notre avance pour espérer remporter le titre cette année.

Ces résultats sont aussi la preuve que le groupe vit bien?

Nous sommes très motivés, nombreux à l’entrainement. L’ambiance est bien présente et les apéros du jeudi soir sont toujours aussi savoureux (rires)!

Allemand, n°1 européenne !

C’est le résultat du vote des experts de l’excellent site « Eurobasket.com ». A pointer encore la « perf » d’Ostende en Ligue des Champions et l’éternel retour du « Beau Tony » (ex-Verviers) : ce sont les infos d’EMCE.

Julie, meilleure « distri » continentale selon Eurobasket.com

Le réputé site continental a consulté ses dizaines d’experts pour établir divers classements européens de 2019. Et, excellente surprise, « notre » Julie Allemand a été élue « distributrice européenne n°1 ». L’Alleuroise est juste devancée par l’Américaine, Courtney Vandersloot, évoluant à Ekaterinbourg. Avec un nom pareil, elle doit avoir des origines belges ! Quant à Emma Meesseman, elle a été désignée « meilleure joueuse européenne », toutes catégories confondues. Pendant ce temps, pas mal de journalistes sportifs belges continuent de l’ignorer superbement. Comme en atteste l’attribution du récent « Mérite Sportif » du pays…

Au menu européen

Comment ne pas souligner l’authentique « perf » d’Ostende qui s’est offert le scalp (88-82) de Sassari (Ita), le meneur du groupe en Ligue des Champions ? Pour l’occasion, deux premières : celle (prudente) d’Olivier Troisfontaines (0 pt, 0/2, 5’31) et celle du tout nouveau parquet côtier. Dont coût : 100.000 €. A noter l’excellente rentrée du jeune Buysschaert dans le dernier quart-temps. Le pivot ostendais était bien plus inspiré que le trio arbitral, catastrophique de bout en bout. Ce soir, en Euroligue, les Brainoises (sans Trahan-Davis) mettent le cap (18 h) sur Riga (Let) avant que Lattes/Montpellier ne reçoive (20 h) Gdynia (Pol). Retour à la Ligue des Champions avec la visite (20 h) de l’AEK Athènes à Anvers. En FIBA Europe Cup, enfin, le Spirou (sans Schoepen) offrira l’hospitalité (20 h 30) à Bayreuth. Une formation allemande qui s’appuie notamment sur Nate Linthart, un ancien… Carolo (18/19) et sur le versatile, Lucky Jones, bien connu au Country Hall (15/16).

Le « Beau Tony », directeur sportif à Malines

Le passage de Van den Bosche à Spirale Verviers, cher au président Binet, n’avait laissé personne indifférent. Et, surtout pas, certaines épouses de dirigeants influents… A 67 piges, on croyait le « Beau Tony » rangé des voitures. Que nenni, l’ancien docker vient d’accepter les fonctions de directeur sportif des Kangoeroes de Malines. Là-bas, il s’occupera, entre autres, du recrutement des joueurs. A l’évidence, le cercle du légendaire « Winketkaai » veut aller de l’avant. Comme en témoigne l’engagement, aussi, d’un directeur commercial.

La télé crève l’écran

Après Ostende hier, c’est Anvers qui aura les honneurs (20 h) d’Eleven Sports 2 lors du duel contre Athènes. Au même moment, Monaco en découdra avec Galatasaray, sur RMC Sport 2.

Michel CHRISTIANE

« Nous sommes venus la fleur au fusil »

A Gent, Nicolas Franck et Spa ont coulé, 104-64. Entretien avec l’un des Bobelins les plus en vue.

Nico, comment expliques-tu cette déroute à Gent?

Nous n’étions pas prêts, tout simplement. Les locaux ont attaqué la partie avec l’envie de nous tuer alors que nous nous sommes présentés la fleur au fusil.

Comment s’est déroulée cette rencontre?

Dès l’entame de match, Gent a mis de la pression sur chacune de nos montées de balle et nous n’avons pas su développer notre jeu. Il n’y avait qu’une équipe sur le terrain et nous n’avons que timidement réagi. Notre entame de match nous a mis grandement en difficulté, avec un 12-0 initial. Ensuite, bien que dominés, nous avons limité la casse et stabilisé l’écart jusqu’à la mi-temps.

Que s’est-il passé en seconde période?

Nous avons remporté le troisième quart d’un point mais le score a pris ces proportions énormes dans le quatrième. Falco a provoqué la chance, les locaux ont eu une réussite incroyable mais ils ont forcé cette réussite par leur intensité.

Crédit photo: Charnikon Prod

« Plusieurs joueurs ont tenu l’équipe à bout de bras! »

Grivegnée, à la lutte pour le maintien en P2A, a parfaitement négocié son match de reprise en dictant sa loi à Henri-Chapelle, 94-85. Reportage.

Les Sang et Or savaient que ce match de reprise était capital tant le besoin de points se faisaient sentir. Et des points, les locaux en ont claqué 94 contre des Capellois pourtant réputés pour leur défense. « Nous avons fait un bon match avec plusieurs joueurs qui ont tenu l’équipe à bout de bras!« , s’exclame Nathan Stevens. « Le retour de Christophe Germay a fait du bien, tant sur le terrain que pour la bonne cohésion de l’équipe!« 

Grâce à une attaque prolifique, Grivegnée prenait les commandes de la partie et ne craquaient pas en seconde période. « Chacun a apporté au scoring à des moments différents et nous avons bien joué en équipe » souligne l’ailier de la RJS. « De plus, nous n’avons pas baissé les bras lorsqu’Henri-Chapelle est revenu à quatre points dans le milieu du troisième quart.« 

Grâce à cette deuxième victoire de la saison, Grivegnée revient à trois succès de son adversaire du jour. La route du maintien est encore longue mais l’espoir est bien présent dans les rangs liégeois.

« La défense est la clé de notre réussite »

En première provinciale, Bellaire et Dison ont forgé d’authentiques exploits en venant à bout de Saint-Louis et Ensival alors qu’Alleur l’a emporté contre Spa.

En première provinciale, Alleur l’a emporté d’une courte tête contre Spa, 68-62. Carbonari (21 points) et ses coéquipiers ont forgé ce succès au cours d’un troisième quart parfaitement géré.

Petit écart aussi, mais belle victoire pour Bellaire qui a vaincu Saint-Louis 89-85 après prolongation. Dykmans (26 points) et les Collégiens menaient de six unités à la pause mais voyaient les locaux décrocher la prolongation et se montrer plus efficaces dans celle-ci. « Une super victoire, surtout sans Thomas Michel, Julien Purnelle et Max Deviller. Nous n’avons encaissé que 36 points en seconde période, prolongation incluse, et c’est la clé de notre réussite car nous étions trop permissifs en première période. Une toute bonne victoire pour lancer 2020 » nous résume Gael Colson.

Le plus gros exploit du week-end reste sans nul doute celui de Dison qui a giflé Ensival, 83-67. Avec six joueurs à neuf points ou plus (dont Liégeois qui a compilé 20 pions), les troupes de Gino Fortuna ont impressionné les observateurs. Le match en vidéo commenté sur Vedia est disponible ici.

« Assumer sans rougir notre statut de leader »

En P2A, les ténors n’ont pas flanché. Quentin Remy et Tilff conservent leur leadership grâce à leur revanche sur Theux, 81-66. Interview.

Quentin, que retenir de votre victoire contre Theux?

Nous avons commencé fort et avons mené dès les premières minutes. Nous savions que cela serait un match assez physique, un match de guerriers, et ce fut le cas. Nous avons réussir à partir en contre-attaque assez souvent. Sur jeu placé, nous trouvions l’homme seul et exécutions bien nos systèmes.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Nous étions au complet, pour la première fois de la saison, et cela s’est vu. Tout le monde a apporté du scoring, des passes et du rebond. De plus, nous ne nous sommes pas relâchés et nous sommes restés sereins toute la rencontre.

Il s’agit là d’une victoire importante et d’une belle revanche?

C’est idéal de gagner au deuxième tour contre une équipe qui nous avait fait chuter en début de saison. Cela montre que nous nous sommes améliorés et que nous pouvons assumer notre statut de leader sans rougir, et le conserver.

Le retour de Bojovic!

Liège Basket a trouvé une solution pour Milos Bojovic. L’ancien meilleur marqueur de D1 belge fêtera son retour sur les parquets ce samedi contre Malines.

Depuis le début de la saison, Milos Bojovic, meilleur gâchette du royaume, n’était pas autorisé à fouler les parquets de D1 alors même qu’il était sous contrat avec Liège. Une situation ubuesque qui vient désormais de trouver une conclusion positive. « L’année 2020 s’ouvre sur de bonnes nouvelles pour VOO Liège Basket, la première étant que Milos Bojovic sera sur le parquet à Kangoeroes Basket Mechelen ce samedi 11 janvier. Le Club tient à remercier tous ceux qui ont œuvrés dans l’ombre pour que cette bonne nouvelle arrive. Merci à Hubo Limburg United et principalement son président et Winde Blocken qui ont tout fait pour venir en aide à notre club ! Les Liégeois n’oublieront jamais ce geste qui montre une solidarité et une générosité sans pareil ! Nous comptons sur vous pour être présents le 17 janvier au Country Hall Ethias Liège afin d’y voir jouer Milos mais aussi pour remercier chaleureusement nos amis Limbourgeois !« , peut-on lire sur la page facebook du club principautaire.

Le retour de Bojovic devrait permettre à Liège d’être davantage compétitif et libérer offensivement la jeune escouade liégeoise.

Crédit photo: Philippe Collin

Les flics liégeois, champions de Belgique

Avant de suivre les débuts d’Olivier Troisfontaines avec Ostende, focus sur un couple d’Américains sortant des paniers battus et hommage à David Stern que j’avais eu la chance de rencontrer : ce sont les infos d’EMCE.

Les insolites du mardi

Est-ce un record du genre ? Toujours est-il qu’il y a peu, un couple d’Etasuniens – fou de basket – a fêté ses… 80 ans de mariage. A eux deux, ils totalisent quelques 210 printemps. Inusable, le marié conduit toujours sa voiture. A l’occasion de l’évènement, la boutonnière de son costume arborait un énorme écusson à la gloire des Chicago Bulls. Pour rester en NBA et en « gériatrie », le plus vieux joueur à avoir évolué dans la Ligue est Nat Hickey, toujours compétitif à 45 ans et… 363 jours. Dimanche, Boncourt recevait Vevey en D1 suisse. Sûr que Bavcevic – pas réputé pour son calme olympien – est tombé sur son maître en matière d’énervement. Le sommet était atteint à quelques secondes de la fin quand Vladimir Ruzicic, l’explosif coach serbe des Jurassiens, prenait temps mort. Ils intimaient sans ménagement à ses ouailles de s’assoir sur le banc et entamait, en plein milieu du terrain, un tête-à-tête avec un seul de ses joueurs. Niksa n’en est toujours pas revenu…

La « récap » des fêtes

Même en congé, j’en ai profité pour épingler certains faits ayant émaillé l’« entre-réveillons »… Autant débuter avec une excellente nouvelle : tout comme en 2018, une équipe mixte de policiers liégeois, sous la direction de Kevin Reyserhove (Rebond Neuvillois), est devenue championne de Belgique des forces de l’ordre. Les deux autres marches du podium de Bredene étaient occupées par les flics de Gand (2e) et d’Ostende (3e). James Washington (33 a, 1,82 m) n’a fait qu’une pige de deux mois au Paire. C’était au printemps 2014 mais, le meneur US est toujours actif. Pour preuve, il vient de signer à Split, 3e du championnat croate. L’US Lambusart (TDM2 A avec Spa, Pepinster et Verviers) a perdu son coach durant les fêtes. En effet, Etienne Louvrier a été appelé au chevet de l’Amicale Steinsel, lanterne rouge de la D1 luxembourgeoise. Le Namurois y bénéficie d’un contrat professionnel jusqu’en fin de saison. Au Pays Noir, il est remplacé par son adjoint. L’Anversois, Nick Van den Broeck n’est pas prêt d’oublier son premier vendredi de 2020. Ce soir-là, il avait le périlleux honneur de siffler le choc d’Euroligue opposant Villeurbanne au Real Madrid. Quant à son frangin, Steve, il a décidé d’arrêter de sévir sur nos parquets. Ouf ! Victime d’une hémorragie cérébrale, David Stern s’est éteint en toute fin d’année dernière. Le grand patron de la NBA était présent, en mai 1984, au premier Final Four européen se disputant au Flanders Expo de Gand. Lors d’une réception, j’avais eu le bonheur de lui être présenté et, après une solide poignée de mains, d’échanger quelques mots en sa compagnie. Je n’en serai jamais assez reconnaissant à Léon Wandel…

La télé crève l’écran

Cap aujourd’hui (20 h) sur Eleven Sports 2 qui retransmettra le duel de Ligue des Champions entre Ostende (avec Olivier Troisfontaines) et Sassari (avec Jamel Mc Lean, ex-Ostende en 12/13).

Michel CHRISTIANE

« Il nous a manqué quatre minutes de lucidité »

En R2B, Haneffe a offert une belle résistance à Waremme alors que Tilff s’est fait surprendre par Braine et que Huy s’est incliné contre Kain.

En R2B, Haneffe s’est incliné 65-78 contre Waremme. « Je pense qu’il nous a manqué quatre minutes de lucidité!« , s’exclame Mika Berger. « Durant ces quatre minutes, nous avons fait de mauvais choix offensifs et avons eu des absences défensives qui ont permis à des joueurs comme Piedboeuf de nous mettre trois ou quatre triples alors que nous étions pourtant bien dans le match. » De quoi nourrir quelques regrets mais aussi aborder avec enthousiasme un second tour capital. « Le score est un peu forcé mais cette défaite est logique. Si notre moment de flottement est un peu regrettable, nous gagnerons de nombreux matchs en jouant ainsi lors de cette seconde partie de saison » conclut l’ailier hesbignon.

Huy n’est pas passé bien loin de la victoire contre Kain, 65-68. A la pause, Jaco (17 points) et ses coéquipiers menaient d’une unité mais craquaient dans les tous derniers instants.

Tilff se loupe

La plus grosse surprise (négative) est venue de Tilff (où Niedziolka, non-conservé pour la saison prochaine, a décidé de stopper les frais). Malgré quatre joueurs à plus de dix points et un bon début de rencontre, les locaux – incapables d’alimenter le marquoir – subissaient le deuxième quart et se retrouvaient mené 33-40 à la pause. Malheureusement, le retour des vestiaires n’était pas plus positif pour des Porais relégués à vingt longueurs à la demi-heure. Malgré une réaction dans la dernière ligne droite, c’était insuffisant pour Tilff qui s’inclinait 72-81. « Ce revers s’explique par différents facteurs » commence Quentin Pincemail. « Nous étions hors rythme après les fêtes alors que Braine s’est entrainé et a même disputé un match amical durant la trêve. Cela s’est vu dans la réussite. Ensuite, nous n’avons pas imprimé le rythme nécessaire, notre marque de fabrique, et, sans chercher des excuses, trois de mes gars étaient malades, deux blessés et un absent. »

Néanmoins, l’entraineur des Porais ne se veut pas alarmiste même s’il espère une réaction. « Braine a mérité sa victoire en ne lâchant rien alors que notre dynamique de banc n’était pas idéale. C’était le calme plat, chacun baissait la tête alors que nos adversaires surfaient sur davantage d’enthousiasme. Rien de grave et nous aurons notre gros déplacement à Kain pour nous rattraper de ce non-match » conclut-il.