« Je peux apporter plus »

Auteur de son match référence dans le derby contre Neuville, Kevin Snakers veut remettre le couvert ce samedi à LAAJ et prendre sa revanche sur les Jupillois. Entretien.

Kevin, votre première victoire de l’année contre Neuville vous a-t-elle rassurés?

Non, elle ne nous a pas rassurés mais elle nous a fait du bien, ça c’est sûr! Nous savons que nous sommes notre premier adversaire! Nous alignons des performances irrégulières, comme battre Waterloo chez nous alors que nous étions battus deux jours plus tôt par Andenne et le week-end suivant par Cointe. Nous savons que nous sommes capables de produire de gros matchs mais tout dépend de nous… Il faut absolument que nous parvenions à jouer juste – comme ce fut le cas contre Neuville – durant la moitié de saison qu’il nous reste.

D’un point de vue individuel, ta prestation contre Neuville fut plus que remarquée. S’agit-il là de ton match référence?

Personnellement, je suis content d’avoir pu aider l’équiper à remporter ce match. Je ne pense pas que cela soit mon match référence car je sais que je peux apporter plus mais c’est indéniable que suite à ma blessure, je n’ai pas su produire beaucoup de gros matchs lors du premier tour.

Ta performance s’explique-t-elle par une amélioration de ton physique?

Oui, mes soucis de cheville sont désormais derrière moi. Je peux dès lors me concentrer pour reprendre confiance et j’espère pouvoir réitérer une telle prestation lors du deuxième tour afin de pouvoir aider l’équipe à aller chercher les Playoffs.

Vous enchainerez par un second derby, à LAAJ samedi cette fois.

Oui, un deuxième derby d’affilée et un match dans lequel nous avons une revanche à prendre, d’abord pour le club mais aussi pour nous et pour le coach. Nous avions fait un non-match lorsqu’Atlas était venu à Sainte Wal et l’addition avait été salée. Nous ferons donc tout pour revenir de Jupille avec les trois points!

Que devrez-vous faire pour matérialiser cette envie?

Nous devrons jouer juste et en équipe, comme nous l’avons fait contre Neuville. Nous verrons si la trêve nous a fait du bien et si nous sommes désormais capables d’afficher une certaine constance au fil des week-ends.

Avec, les Playoffs en ligne de mire?

Nous savons que nous n’en sommes pas loin et que, pour y accéder, nous devons gagner les matchs contre les équipes qui figurent derrière nous au classement et ne pas reproduire les mêmes erreurs que lors du premier tour. Nous allons prendre les matchs les uns après les autres en espérant déjà gagner celui de ce samedi!


« Un premier tour éprouvant »

Reprise ce vendredi pour Martin Lambot et Aubel avec un déplacement piège à Mons.

Contrairement à la plupart des autres équipes, Aubel n’a pas foulé les parquets le week-end passé. « Cela nous a permis de faire une pause après un premier tour éprouvant. Cela aurait été compliqué de jouer un cinq janvier » concède Martin Lambot.

C’est à Mons que les Aubelois lanceront les hostilités de ce deuxième tour. « Un déplacement difficile à la Mons Arena. Mons possède une belle équipe et nous avons eu du mal à remporter le match aller. La clé de cette rencontre résidera dans l’intensité et dans la gestions des débats » conclut le shooteur d’Aubel.

« Belleflamme n’a rien à perdre »

Ce vendredi, Sprimont et Belleflamme, deux formations vaincues le week-end dernier par des équipes limbourgeoises, s’affronteront dans un derby qui sent le souffre. Jérôme Wuidar préface ce duel placé sous la couleur verte.

Jérôme, te méfies-tu de cette équipe de Belleflamme?

Les Haricots sortent d’une belle prestation contre Tongres, ce qui les a remis en confiance. Ils vont arriver le couteau entre les dents, d’autant plus qu’ils n’ont rien à perdre. Ce sera un beau derby avec beaucoup d’intensité d’entrée de jeu, il faudra faire attention à ne pas tomber dans leur piège défensif

Que devrez-vous améliorer par rapport à votre dernière sortie?

Notre pourcentage aux tirs fut mauvais à Hasselt… Nous devrons améliorer cela en trouvant des solutions plus collectives en attaque ainsi qu’en partant plus vite en transition.

Petit et BLMA tracent en Euroligue

Tout savoir sur l’étonnant pari de carrière d’Olivier Troisfontaines mais, aussi, sur le déplacement-piège des Lyonnaises d’Allemand en Espagne. Sans oublier le petit exploit des protégés de Guy Muya : ce sont les infos d’EMCE.

Europe : Castors et Spirou tombent trop court

En Euroligue dames, les Brainoises (Sikswiute 14, Grzesinski 2), orphelines de Trahan-Davis, sont tombées trop court (81-62) à Riga. Pourtant, c’était encore 47-44, à la 26e. Les Héraultaises de Thibaut Petit (Mavunga 30) ont dû s’accrocher (81-77) pour venir à bout (85-79) des Polonaises de Gdynia. En FIBA Europe Cup, les Carolos (Smith 20, Hervelle 10) ont joué à l’accordéon (de 26-21 à 78-80 en passant par 53-68) devant les Allemands de Bayreuth qui raflaient la mise à 90-97. Superbe semaine belge en Ligue des Champions car, après Ostende, ce sont les Anversois de Guy Muya qui ont fait trébucher le leader de leur groupe qualificatif. A savoir, un AEK Athènes défait sur la marque de 73 à 61.

Lyon et Allemand pour la gagne à Gérone

La C1 continentale est, aussi, au menu de ce jeudi soir. Comme, par exemple, le périple des Rhodaniennes de Julie Allemand (6/9) du côté de Gérone (19 h 15). Un déplacement-piège par excellence car, si la formation espagnole pointe en dernière position (3/9), elle s’avère particulièrement coriace dans ses installations. A noter que plusieurs titulaires sont annoncées incertaines chez les Ibériques. Alors, info ou intox ? Réponse sur le coup de 21 heures…

Troisfontaines : non à un contrat de 3 ans à Alost !

Dans plusieurs quotidiens, le Liégeois (30 ans, 1,94 m) revient sur sa récente « traversée du désert ». Il confirme qu’il a continué à s’entrainer avec Liège Basket où il aurait pu signer. Plus surprenant, il confie encore qu’il a décliné la proposition d’Alost qui lui offrait un contrat longue durée de trois ans avant que ne survienne l’offre (jusqu’en fin de saison) d’Ostende où il retrouve un certain Dario Gjergja. « Mais, je ne suis plus le petit jeune sur lequel, il criait tout le temps », s’amuse Olivier… L’ancien « Porai » retrouvera le championnat belge, dès ce vendredi (20 h 30), à l’Alverberg d’Hasselt, l’antre de Limburg United.

La télé crève l’écran

Ce sera l’embarras du choix en Euroligue, via Milan – Panathinaikos (20h30 sur VOOsport World 1) et/ou Real Madrid – Kaunas (21h RMC Sport 2).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo: Philippe Collin

« Des joueurs de talents qui méritent une implication totale du coach »

Confirmé dans ses fonctions pour la prochaine saison, Bruno Dagnely espère voir ses joueurs davantage prêts pour le combat ce samedi contre Courtrai.

A la tête de l’équipe première de Spa depuis dix-huit mois, Bruno Dagnely, auparavant en charge de la P1 des Bobelins, s’est vu prolonger par son club pour la prochaine saison. « Je me sens bien à Spa. Le club, le comité, les bénévoles sont géniaux » sourit-il. « J’habite Spa ce qui m’offre également une facilité évidente pour me rendre à la salle. »

Un signe fort que le coach apprécie. « Je suis heureux de la confiance que le comité place en moi depuis le début et encore maintenant » continue-t-il. « Nous avons une équipe jeune qui doit progresser chaque année. Ce sont des joueurs de talent qui méritent une implication totale du coach pour leur permettre d’augmenter leurs capacité. Je tente à mon humble niveau d’y parvenir.« 

Ayant loupé leur reprise à Gent, les Bobelins doivent réagir ce samedi contre Courtrai, une formation qui a giflé Pepinster. « Nous n’aurons rien à perdre. Je souhaite que mes joueurs soient prêts à un combat physique et non à une soumission consentante comme nous l’avons parfois vécue. La balle est dans le camp des joueurs, j’ai confiance en eux » conclut Bruno.

« Deux équipes assez similaires »

L’affiche du week-end en P2A sera indéniablement le choc entre Ensival et Tilff, deux formations installées sur le podium de la série. Le déplacement de Comblain à Theux devrait également valoir le coup d’oeil, tout comme le duel entre Sprimont et Prayon.

Impossible de ne pas pointer le duel entre Ensival – troisième du classement – et Tilff – leader de la série – comme l’affiche du week-end en P2A. « Un très gros match, un de plus comme la semaine passée à Visé et comme ce sera le cas le week-end prochain contre Pepinster » rappelle Christian Randaxhe. « Je pense que ce sera un match intense mais assez fermé car les deux équipes sont un peu similaires avec un jeu basé sur de grosses défenses et de beaux collectifs.« 

Pour sortir vainqueur, Ensival devra maximiser son potentiel. « Ce match se jouera sur des détails comme le rebond et les pertes de balle qu’il faudra réduire au maximum car, d’un côté comme de l’autre, elles se paieront cash » prédit le coach verviétois. « Il faudra également imposer notre tempo. Mais la réussite et la confiance du jour seront déterminantes sur le résultat final. »

Outre cette affiche de gala, le déplacement de Comblain à Theux devrait valoir le coup d’oeil. Les locaux, défaits par Tilff le week-end dernier, voudront réagir et empocher leur première victoire de l’année. Mais Comblain tourne bien et voudra engranger de la confiance avant sa demi-finale de Coupe. Le duel entre Sprimont et Prayon, deux formations capables de coups d’éclat sera aussi à coup sûr très plaisant à suivre.

« Prêts à livrer un gros deuxième tour »

Ayant bénéficié d’un week-end de repos supplémentaire, Benjamin Mertens et Ninane s’apprêtent à retrouver les terrains, à Morlanwelz en R2 et à Esneux pour un passionnant derby en TDM2. Interview.

Benjamin, comment se sent le groupe avant de débuter ce deuxième tour de championnat?

Je pense que nous sommes prêts à livrer un gros deuxième tour, tant en R2 qu’en D3 malgré les blessures. Les victoires de décembre contre Willebroek et Huy nous ont fait beaucoup de bien.

Ce mois de janvier risque toutefois d’être redoutable pour vous?

Oui, le mois de janvier risque d’être compliqué pour nous vu le grand nombre d’étudiants dans nos effectifs.

Avec la R2, tu iras à Morlanwelz samedi. A quel genre de match t’attends-tu?

Morlanwelz est, pour moi, une des équipes les plus complète de la série. Ce sera un match très compliqué mais nous irons là-bas sans pression car ce n’est pas contre une telle équipe que notre maintien se jouera. Une victoire serait par contre magnifique.

Le lendemain, c’est un palpitant derby à Esneux qui t’attend avec la TDM2.

Ce sera également un match compliqué car Esneux est une équipe complète qui propose de très belles choses cette saison. Nous aurons à coeur de montrer un autre visage qu’au match aller. Comme pour tous les derbies, l’envie sera de mieux faire et de nous battre sur tous les ballons.

Crédit photo: Charnikon Prod.


« Il faut savoir donner pour recevoir »

Avant les fêtes, Benjamin Mahiat s’était illustré lors de son premier match en TDM2 avec Verviers. Liège & Basketball vous emmène à la découverte de ce jeune talent prometteur. Entretien.

Benjamin, tu as un parcours relativement atypique. Peux-tu te présenter à nos lecteurs et nous raconter tes débuts dans le basket?

J’ai dix-huit ans et je suis en première année de bachelier en architecture à l’Université de Liège. Je n’ai jamais joué pour un autre club que celui de SFX-Saint Michel (ndlr: désormais baptisé BC Verviers). J’ai commencé le plus tôt possible, à trois ans, pour faire comme mon grand frère. A sept ans, j’ai décidé d’arrêter le basket pour commencer le conservatoire. Ce sport me manquait toutefois cruellement et, quatre ans plus tard, j’ai recommencé en benjamins.

Qu’apprécies-tu plus spécifiquement dans ce sport?

Ce que j’adore dans le basket, c’est d’abord que c’est un sport d’équipe. Tout le monde est impliqué, se sent concerné, et il existe une solidarité et une ambiance peu communes. On gagne et on perd ensemble, on se donne à fond non pour soi mais pour le bien collectif de l’équipe. Cela crée des liens très forts entre les joueurs.

Quel type de joueur es-tu?

J’essaie d’être le plus polyvalent possible afin de pouvoir aider au mieux mon équipe. Au départ, je jouais au poste de pivot – il me reste d’ailleurs de bons « moves » au poste bas – car j’étais plutôt grand pour mon âge. Depuis, j’ai basculé au poste d’ailier et j’alterne désormais entre les postes trois et quatre. Ce que j’adore, c’est le beau basket. J’aime faire circuler la balle pour trouver la meilleure option, appliquer un système à la lettre pour obtenir un panier facile ou une situation voulue.

« Du jeu sans ballon »

Quels sont tes qualités et les points que tu dois encore travailler?

Je possède une assez bonne détente et cela m’aide à être fortement présent au rebond même si je me fais encore pas mal bousculer à cause de mon manque de kilos. Je suis assez mobile et long que pour réaliser un bon travail défensif, au contre et à l’interception notamment. J’aime aussi courir dans les couloirs en contre-attaque pour aller conclure. Mon scoring résulte essentiellement du jeu sans ballon – coupes, démarquages, catch-and-shoot – même si j’aime aussi créer pour les autres balles en main via des écrans ou en étant percutant en attaquant le cercle pour ressortir à un coéquipier isolé. J’apprécie être bien placé au bon endroit au bon moment mais je dois encore travailler pour être plus dangereux au shoot, surtout à trois points.

Quels sont tes plus beaux souvenirs liés au basket?

Mes plus belles réussites collectives sont la Coupe de la Province en pupille et le titre de champion de la Province l’année passée en cadet. Mais je garde aussi d’excellents souvenirs de tout le parcours parcouru en jeunes en Coupe AWBB avec des coéquipiers qui sont devenus de véritables amis. Au niveau personnel, je me rappelle aussi de mes premiers vrais dunks à l’entrainement puis en match, dont celui lors de la finale en cadets la saison dernière, et de mes premières sélections dans l’équipe P1 et maintenant dans celle de TDM2.

Quelles sont tes envies et tes ambitions dans ce sport?

Je n’ai jamais compté faire du basket mon métier mais je me suis toujours dit que je voulais aller le plus loin possible pour évoluer à un bon niveau. Je m’entraine dur depuis que je suis tout petit mais sans me mettre de pression. Je le fais avant tout pour m’amuser, pour pratiquer ce sport que j’adore avec des gens que j’apprécie. Cela restera toujours ma plus grande passion.

Crédit photo: Damien Schwanen

Qu’as-tu ressenti lorsque tu as joué pour la première fois en TDM2 début décembre?

Je me donne toujours à fond aux entrainements et j’essaie d’avoir une attitude exemplaire car on m’a toujours appris qu’il faut savoir donner pour recevoir. C’était toutefois un contexte particulier car plusieurs joueurs ne pouvaient pas jouer mais j’étais évidemment très content et fier que l’on fasse appel à moi. D’autant plus que le coach m’a fait confiance en me donnant des minutes.

Qu’as-tu pensé de ta prestation à l’issue de cette rencontre?

Je suis allé au match en me disant que je n’avais rien à perdre, que j’allais tout donner et que je ne devais pas me mettre de pression. N’ayant pas l’habitude de ce niveau, j’étais un peu impressionné au début mais je suis resté concentré. J’ai essayé d’apporter un maximum à cette équipe dans laquelle je n’ai pas eu trop de mal à m’intégrer car je joue avec la plupart de membres de la team en Coupe juniors et que j’ai joué pendant des années avec la majorité de ces gars géniaux en jeunes. Une fois sur le terrain, j’ai fait mon possible pour appliquer au mieux les consignes du coach. Je me suis battu en défense, au rebond et sur toutes les balles perdues tout en restant dans ce que je savais faire. J’ai beaucoup fait tourner la balle pour trouver les bonne options et joué collectivement. Peut-être trop même car je n’ai pas inscrit le moindre point. J’aurais sans doute pu être plus agressif mais tous les commentaires positifs après le match m’ont énormément touché.

Quelles sont tes envies pour cette saison avec Verviers?

La situation de l’équipe P1 n’est pas très bonne mais nous progressons et nous sommes maintenant sur la bonne voie pour nous maintenir. J’espère aller le plus loin possible en Coupe AWBB avec les juniors car nous avons beaucoup de talent. La cerise sur le gâteau serait d’être encore repris pour aller jouer en D3.

Crédit photo: Damien Schwanen

« Un jeu trop stéréotypé »

C’est par un revers contre Awans – qui démarre son second tour aussi positivement que le premier avait été conclu – que Tilff a débuté l’année. Les Porais devront réagir samedi à Harimalia pour rester dans le groupe de tête de la P2B. Reportage.

Pour débuter l’année 2020, Tilff s’est pris les pieds dans le tapis contre Awans, concédant sa cinquième défaite de la saison, 57-65. « Ce fut un non-match de notre part » regrette Guillaume Bastens, l’atypique meneur local. « Nous avons joué de manière stéréotypée avec beaucoup de shoots extérieurs et très peu de réussite. Cela s’explique sans doute par le manque de rythme et d’entrainements suite à la trêve. »

Hormis Léopold François en feu dans le money-time, les Porais n’ont guère brillé. « Nous aurions dû varier nos attaques, d’autant plus que nous avions l’ascendant physique sur les ailes. Nous n’y sommes pas parvenus, en témoigne notre faible production au scoring » analyse le jeune médecin. « Cependant, Awans mérite totalement sa victoire. Les visiteurs avaient plus d’envie et semblaient moins subir sur le terrain les agapes vécues pendant les fêtes. »

Malgré ce revers, Tilff reste solidement accroché au peloton de tête mais devrait se montrer davantage convaincant samedi prochain chez des Abeilles qui viennent de s’imposer d’une courte tête – 87-89 – à l’US Awans. « Cette sortie ratée nous prouve de nouveau que notre série reste fort ouverte. Nous devons absolument nous reprendre pour gagner les prochains matchs.« 

« Des tonnes de souvenirs »

Après trois années passées à l’Athénée, Gael Colson portera un maillot différent la saison prochaine.

Ce n’est sans doute qu’un au revoir, mais c’est tout de même un chapitre qui se termine pour Gael Colson qui n’évoluera plus à LAAJ la saison prochaine. « Je pense avoir fait le tour à Jupille depuis trois ans » nous confie l’expérimenté shooteur. « J’aspire à partir avec le sentiment du devoir accompli, après avoir sauvé l’équipe. Le chemin sera encore long jusque là. »

Entre le club de l’Athénée et Gael, l’histoire est riche de nombreux souvenirs. « Il y en a des tonnes car j’ai évolué là-bas en jeunes et mon père y a aussi joué » rappelle-t-il. « J’y ai retrouvé des gens avec qui j’avais toujours gardé de bons contacts tels Yvan Fassotte que j’ai eu comme coach à Liège et à l’école, Tony Fernez qui est un ami et avec qui j’ai joué avant qu’il ne devienne mon entraineur ou encore Steve Tihon et les membres du comités qui sont toujours là. C’est cet aspect humain qui est le plus important dans le sport car, désormais, les valeurs comme le respect, l’amusement et surtout l’esprit d’équipe et de club se perdent de plus en plus. »

Si la décision de quitter LAAJ est prise, Gael ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait. « Je suis ouvert à tout avec l’envie, comme toujours, de prendre du plaisir à un bon niveau dans le sport que j’aime » conclut-il.