« Toujours motivé pour jouer au basket à un bon niveau »

Après s’être fait opérer pour la deuxième fois des croisés, Quentin Thielen entame désormais sa rééducation et s’interroge sur son avenir basket. Entretien.

Quentin, pour la deuxième fois, tu t’étais rompu les ligaments croisés. Où en es-tu physiquement?

Pour l’instant, cela se déroule bien. Cela fait quatre semaines que je me suis fait opérer et la rééducation suit son cours normalement.

Quand pourras-tu refouler les parquets?

Je pourrai recommencer en club au mois d’août. Mais j’aurai déjà des entrainements spécifiques avec mon kiné en juillet.

Du coup, comment se présente ton avenir?

Je ne sais pas ce que la saison prochaine me réserve mais j’ai toujours cette motivation pour jouer au basket à un bon niveau et je travaille dur pour y arriver. Je suis toutefois dans une situation difficile vu que je n’ai pratiquement pas joué ces deux dernières années à cause de mes deux ruptures des ligaments croisés.

Porteras-tu encore le maillot de Sprimont la saison prochaine?

Je n’ai toujours pas pris de décision. C’est compliqué pour moi de faire des choix car il est beaucoup trop tôt dans la saison pour donner des réponses. Rester à Sprimont pour pouvoir me rattraper de mes deux saisons presque blanches est envisageable comme aller dans un autre club qui me ferait confiance.

Laurent Costantiello coachera Natoye

L’ancien entraineur de Liège Basket dirigera la R2 de Natoye la saison prochaine.

Ancien Directeur Général de Liège Basket et puis entraineur des Principautaires durant une saison, Laurent Costantiello retrouvera les parquets la saison prochaine. L’ancien coach de Rochefort, déjà passé par Ciney au début de la décennie précédente, prendra les rênes de la R2 du club namurois, comme l’évoque matele. Costantiello apportera toute son expérience du haut niveau aux jeunes de Natoye, pierre angulaire du projet. Et si l’on se fie au basket développé par Liège sous sa houlette, cela devrait « swinguer » à Natoye l’an prochain!

L’interview de Laurent Costantiello par Matele est visible ici.

Crédit photo: Philippe Collin

« Les Ensivalois allumaient de partout »

Week-end décevant pour Tilff en deuxième provinciale avec des claques reçues à Ensival et à Harimalia.

Alors que Tilff avait conclu le premier tour avec des places enviables en P2A et P2B, la reprise s’avère nettement plus compliquée. Les troupes de Yannis Bouvier se sont à nouveau inclinées ce week-end et dans les grandes largeurs à Harimalia, 80-51. Bastens et ses coéquipiers sont virtuellement quatrièmes et ne comptent plus qu’une victoire d’avance sur une meute constituée de la Vaillante, Hannut, Aywaille, Awans et Alleur.

Revers pour les troupes de Patrick Maquinay dans l’affiche du week-end en P2A à Ensival, 94-75. « L’écart s’est forgé dès les premières minutes et nous n’avons jamais su revenir au score » regrette Jonas Degée. « Les locaux allumaient de tous les côtés alors que nous n’arrivions pas à trouver notre jeu collectif habituel. Nous nous sommes faits manger au rebond et dans tous les compartiments. Les Ensivalois étaient beaucoup plus agressifs que nous et nous avons clairement manqué d’envie et de combativité, contrairement à eux. Les arbitres ne nous ont pas aidés mais ce n’est pas une excuse. Ensival était tout simplement plus fort dans ce match. Félicitations à cette équipe.« 

Le week-end de repos qui arrive fera du bien aux Porais et permettra de prendre une grande respiration pour retrouver une dynamique positive. Pour Ensival, c’est une demi-finale de Coupe contre le voisin Pepinster qui se profile l’horizon, dimanche à Herve-Battice à vingt heures.

« Je suis dégoûté »

Malgré une très large avance à la pause, Neuville s’est incliné 70-67 au CFWB. Reportage.

Après la probante victoire conquise samedi contre Ciney, c’est en confiance que Neuville se rendait à Jambes ce mardi. Et le début de rencontre laissait supposer qu’Herbeto et ses coéquipiers avaient trouvé leur rythme de croisière. Après vingt minutes, les visiteurs menaient de seize unités et semblaient bien parti pour empocher une précieuse victoire.

Mais, patatras, tout s’écroulait pour Sumkay et ses partenaires qui accumulaient les balles perdues et ne parvenaient pas à contenir les pénétrations adverses. Revigorés et combatifs, les jeunes protégés de l’AWBB recollaient au score en toute fin de rencontre et finissaient par l’emporter, 70-67.

« Je suis dégoûté! Je ne comprends pas que nous puissions perdre alors que nous comptions seize points d’avance à la mi-temps! Nous nous sommes ch** dessus face à la pression défensive mise par des jeunes de seize ans qui ont eu le mérite de se donner à fond alors qu’ils furent menés pendant trente-huit minutes » explose Kevin Reyserhove. « Nous avons commis vingt-sept pertes de balle qui ont rapporté trente-quatre points aux locaux. Nous avons joué une défense sur « pick-and-roll » pour empêcher les pénétrations et nous n’avons encaissé que cela! Nous avons demandé des choses tactiquement qui ne furent pas appliquées.« 

Le jour et la nuit après l’exploit réalisé contre Ciney. « Je suis très déçu car nous n’aurions jamais du perdre vu le score à la pause! Nous devrions être une équipe avec de l’expérience et ce fut loin d’être le cas! Nous n’avons pas affiché la concentration requise. J’espérais que le match contre Ciney était le déclic à ce niveau, force est de constater que ce n’était pas le cas » regrette le mentor du Rebond.

« Nous avons réussi à museler Durante »

A domicile, Theux s’est imposé contre des Comblinois qui avaient sans doute un peu déjà la tête à leur demi-finale de Coupe.

A domicile, Theux a remporté une belle victoire contre Comblain, 68-60. « Nous avons respecté à la lettre les consignes du coach. Cela fait désormais deux semaines que nous nous entrainons bien et cela se paie sur le terrain » sourit Arnaud Delhaes. « Nous avons réalisé une grosse prestation défensivement, notamment sur le meneur Tom Durante que Yorick Caro et moi-même avons réussi à museler. Ensuite, nos pivots ont dominé les pivots adverses durant la presque totalité du match. » Et de conclure: « Nous sommes dans une spirale positive et j’espère que cela va continuer jusqu’à la fin. »

« C’est super mais il ne faut pas s’enflammer »

Et de deux! Dison semble aller beaucoup mieux et le confirme en s’offrant le scalp d’un ténor pour le second week-end d’affilée. Jordan Delrez revient sur la probante victoire des Disonnais à Saint-Louis et sur l’état de forme de sa formation. Interview.

Grâce à son trio Pfeiffer/Liegeois/delrez (53 points en combiné) et à l’apport de Barbay (10 pions) et Gonzales (12 unités), Dison, mené 59-51 à la demi-heure a su renverser la tendance pour vaincre Saint-Louis 77-82.

Jordan, bel exploit que cette victoire chez les Collégiens!

Effectivement, c’est une victoire qui fait du bien, surtout avec les résultats du week-end.

Comment s’est-elle dessinée?

Nous avons eu du mal à rentrer dans la partie mais nous avons ensuite resserré la vis derrière et trouvé des solutions devant. Nous sommes passés devant une première fois durant le troisième quart avant que Saint-Louis ne reprenne quelques points d’avance. Nous sommes ensuite repassés devant à une minute du terme. La victoire aurait très bien pu basculer dans l’autre camp mais nous n’avons rien lâché.

Deux matchs en 2020 et deux victoires contre les deux premiers de la série!

C’est vrai, nous venons de battre les deux premiers. C’est super mais il ne faut pas s’enflammer. Nous devons poursuivre sur notre lancée afin de quitter la zone rouge.

« Un manque de collectif et d’envie en défense »

En P2B, Maxime Dubois et Hannut ont assuré l’essentiel contre Huy grâce au coup de chaud de Martin de Liamchine alors que la Vaillante Jupille a signé une nouvelle contre-performance à Cointe.

78-69, c’est le score final du derby entre Hannut et Huy. « Malgré la victoire, ce ne fut pas un de nos meilleurs matchs » reconnait Thibaut Dubois. « Nous n’avons jamais vraiment été inquiétés durant la rencontre mais nous n’avons pas réussi à créer un écart. Cependant, chaque joueur s’est donné à fond pour l’emporter. »

A 37-31 à la pause, les Hesbignons pouvaient compter sur un sérieux coup de chaud de Martin De Liamchine (24 unités) pour faire définitivement le break. « Notre réussite à longue distance fut clairement le point positif de cette rencontre. Cela faisait quelques matchs que nos pourcentages à trois points n’étaient pas fameux. Ce derby a permis à nos shooteurs de reprendre confiance pour la suite de la saison » conclut l’ailier d’Hannut.

La Vaillante trébuche encore

Revers en revanche pour la Vaillante Jupille à Cointe, équipe concernée par le maintien et qui réalise là une excellente opération. Malgré un effectif calibré pour jouer le titre, Jupille se signale encore et toujours par une inconstance curieuse. « Les absences de Chris Henri et de Kevin Lesoinne se sont faites ressentir, c’est indéniable » amorce Chris Van Bossuyt. « J’ai aussi ressenti un manque de collectif et d’envie en défense ainsi qu’un manque de réussite en attaque, notamment aux lancers-francs (1/8) au plus mauvais moment. Cela nous a empêché de recoller au score chez une belle équipe évoluant collectivement et avec une bonne réussite. » Score final: 85-65.

« Je me dois d’écouter les propositions »

Mal embarqué en TDM2 avec Belleflamme, Maxime Clavier s’interroge sur l’avenir. Rester dans son club de toujours ou découvrir de nouveaux horizons? Entretien.

Maxime, pour tous ceux qui suivent le basket liégeois, tu es indissociable de Belleflamme. Pourtant, ton avenir pourrait-il se situer ailleurs qu’à l’ABC Arena?

C’est la première année où je doute un peu. Je ne sais pas si le coach va rester, si notre capitaine va rester et si mes amis vont continuer à Belleflamme… De plus, je vais acheter une maison juillet – je ne sais pas encore où – et j’ai aussi beaucoup de boulot maintenant. C’est fini la glandouille à l’école désormais (rires). Et les jeunes me prennent aussi beaucoup de temps. Ce sera donc la première fois que je me dois d’écouter les propositions qui pourraient me parvenir.

Ton club de Belleflamme conserve-t-il la priorité?

Belleflamme est mon club de toujours donc, si le projet du club me plaît, cela ne fera aucun doute que j’y resterai. Mais c’est encore flou pour l’instant. J’aimerais retrouver un peu de plaisir, le plaisir de gagner surtout. Ce n’est pas toujours facile non plus d’entendre que les gens pensent que je joue parce que mon père est le coach. Alors que je « ramasse » la plupart du temps (rires).

Quel projet pourrait te séduire?

Je n’ai pas de projet spécifique, juste le besoin de m’épanouir sur le terrain, de me sentir concerné et important, notamment en dehors du terrain. Même si nous devions descendre avec Belleflamme, je ne regarde pas le niveau. Je ne veux juste plus perdre. J’espère donc avoir un beau projet à Belleflamme et garder mes amis comme coéquipiers. Mes choix seront en relation avec ceux de mon coach et de mes amis. J’ai déjà eu un ou deux contacts pour l’instant mais je n’y ai pas trop réfléchi car j’attends de connaitre les ambitions de mon club de toujours.

« I’m back »

En 1995, un fax avec ces trois petits mots faisait trembler la planète basket. En 2020, l’annonce du retour de Tony Fernez sur les parquets aura (presque) eu le même effet.

Le 18 mars 1995, un fax contenant cette phrase laconique – « I’m back » – fait trembler la planète basket. C’est par ce message sibyllin que Michael Jordan annonce son retour dans le sport qui l’a consacré et au sein de ses Bulls de toujours. Une annonce qui fera réagir médias, mordus de basket, personne du monde entier et même Bill Clinton qui l’évoquera dans un discours passé à la postérité.

Ce lundi 13 janvier, au lendemain de sa démission comme entraineur d’Atlas, Tony Fernez poste ce message dans Les basketteurs liégeois: « Bonjour, je cherche une équipe p4 ou p3 pour rejouer ! Besoin de taper un peu la balle. » Ni une, ni deux, les réseaux s’enflamment! Ca like, ça commente et l’ancien meneur de Cointe se retrouve avec une foultitude de propositions, certaines plus farfelues que d’autres.

Finalement, contraint par le règlement AWBB, c’est à Atlas que Fernez rechaussera les sneakers pour venir donner un coup de main salutaire à la jeune P4 du matricule 57 . Les Brasseurs pointent actuellement à neuf victoires en treize rencontres sont en embuscade pour la deuxième place synonyme de tour final. Le renfort de l’expérimenté meneur pourrait propulser LAAJ vers le grand barnum de fin de saison. Avec une montée à la clé?

Desert brille, La Spéciale et la Vaillante coulent

Dans l’affiche de P3A, Stavelot, emmené par un Quentin Desert impressionnant de facilité, n’a fait qu’une bouchée de La Spéciale Aywaille. Dans le choc entre Spa et la Vaillante Jupille, les Brasseurs n’ont pas eu voix au chapitre. Les Blancs-Moussis s’envolent vers le titre alors que le suspens fait rage pour la deuxième place avec quatre formations affichant un bilan identique.

Ce samedi, deux superbes affiches avaient lieu en P3A. La Vaillante Jupille se rendait à Spa pour une rencontre capitale pour la deuxième place. Les locaux l’ont largement emporté, 92-62. « Rien à redire, Spa a eu le monopole » soulignait avec brio Marc Remacle.

Guère davantage de suspense pour le choc entre Stavelot, premier du général et La Spéciale Aywaille, dauphin des Blancs-Moussis. Les Aqualiens démarraient bien la partie grâce à Vanlaar (8 points et de gros rebonds). Ce premier quart était toutefois laborieux des deux côtés même si Quentin Desert (27 points dont 7 triples) semblait déjà bien en jambes. Maxence Bonaventure (9 points) faisait 13-12 sur une pénétration dans les ultimes secondes du premier quart.

Damien Kessel relançait parfaitement la machine locale avec quatre points consécutifs alors que celle de La Spéciale s’enrayait. Wey (10 points) et Laval (16 unités) sauvaient les meubles mais Stavelot prenait le large, c’était 41-25 à la pause.

La reprise voyait les Stavelotains continuer de plus belle même si Koch (8 points, de nombreux rebonds et une combativité sans faille) tentait de ranimer les visiteurs. Close (9 points), Peters (7 pions) et leurs partenaires augmentaient encore davantage leur avance. C’était 64-43 à la demi-heure.

Maladroits au possible (zéro triples inscrits en plus de vingt tentatives), peu précieux avec le cuir (plus de vingt-cinq balles perdues) et dépassés par l’envie et l’intensité des futurs demi-finalistes de Coupe, les Aqualiens laissaient Quirin (9 points) éclabousser le denier quart de son talent et s’inclinaient logiquement 90-61.

Fort de cette victoire, Stavelot file droit vers le titre de la série et pourra aborder en confiance sa demi-finale de Coupe contre des Comblinois venus filmer les échanges. Pour la deuxième place, la lutte fait rage avec quatre équipes à égalité de défaites (quatre): Belleflamme (qui compte une victoire de plus), Spa, Aywaille et Jupille.