« Lâcher les poneys »

Après s’être imposé après prolongation contre Cointe, Neuville veut empocher le dernier derby contre LAAJ afin de passer les fêtes au chaud et d’aborder sereinement le second tour durant lequel Nicolas Paulus, Maxime Herbeto et leurs coéquipiers veulent « lâcher les poneys ».

Samedi dernier, Neuville a remporté le derby qui l’opposait à Cointe. « Encore une fois, nous avons très mal démarré avant de nous réveiller et de revenir petit à petit dans la rencontre. Nous fûmes largement moins bons que lors de nos précédentes sorties mais nous affrontions cette fois le dernier et non une équipe de tête » nous précise Nicolas Paulus qui ne peut que regretter les débuts de matchs galvaudés par sa formation. « La différence vient sans doute de la profondeur du banc de Cointe qui est moins importante que chez nous. Nous avons vu la fatigue toucher leurs pourcentages alors que nous fûmes davantage constants dans la médiocrité des nôtres (rires). Mais nous avons gagné quelques duels et mis des paniers importants. Nous nous sommes même permis de nous refaire peur à la fin du match en laissant les Grenouilles arracher la prolongation.« 

Ce samedi, avant l’abus de champagne, d’huitres et de foie gras, les Neuvillois disputeront un autre derby, contre LAAJ cette fois. « Je m’attends à plus d’intensité contre la jeune équipe de Jupille » prévient Maxime Herbeto. « Nous devrons absolument élever notre niveau de jeu, bousculer les Brasseurs en défense et nous imposer sur jeu placé pour passer les fêtes au chaud. Si nous gagnons ce match, nous serons sur la bonne voie car, en janvier, nous récupèrerons Elettrico et Lisin pour enfin lâcher les poneys (rires).« 

En cas de succès, Neuville bouclerait son premier tour avec six victoires. « C’est le minimum pour que nous puissions dire: « job is done ». Je crois que nous le méritons vu notre saison et comment l’équipe tourne mais, en R1, il faut tout aller chercher. A mon avis, nous avons un peu trop laissé le match venir à nous contre Cointe et cela a failli nous voler dans la tronche » disserte Nicolas. « Nous pouvons faire plus. Je sais qu’avec Oli Lizin et Davide Elettrico qui reviendront, avec Benja, Max et moi qui avons encore besoin de compétition, nous ferons mieux au second tour. Personnellement, je me rends compte que je suis capable de beaucoup mieux et il va être temps temps que je retrouve mon niveau des Playoffs de l’an passé dans cette R1 si passionnante.« 

Niksa sur la Riviera

St-Louis sait pousser où ça fait mal pendant que les Haneffoises de P1 accueilleront leur… troisième mentor de la saison et que l’on se méfiera du jeu « mordant » des chiens du côté de Dolhain : ce sont les infos d’EMCE.

Les indiscrétions du week-end

St-Louis (5e) terminera l’année en force en se farcissant le toujours solide déplacement (v. 20 h 45) à Waterloo (4e). « Nous sommes capables de battre tout le monde en 1ère Régionale à condition que mes gars répondent au défi physique de leurs rivaux », annonce Frédéric Priels, le coach brabançon. Les Collégiens savent pousser où ça fait mal… C’est également un périple (s. 18 h) de tous les dangers que s’offriront, en R2 A, les Tilffoises (4e, 10/12) dans les installations des Ladies Charleroi B (7e, 7/12). Attention, les Hennuyères ont pris une grosse partie de leurs points dans « leur » Garenne. C’est à un véritable « match au sommet » ( ?) auquel on pourra assister (s. 21 h) à Wanze. En effet, la 3e phalange sucrière occupe l’avant-dernière position de P4 C avant de se lancer à l’assaut de TEC Liège/Verviers, la lanterne rouge. Quoi qu’il arrive, il ne sera pas question de descente…

Bavcevic rebondit en Suisse avec un ancien Montois

Décidément, Niksa n’arrête pas d’effectuer l’aller-retour entre la Belgique et la Suisse. Sans club depuis son limogeage à Charleroi, il retrouve le championnat helvète puisqu’il dirige désormais la formation du Vevey Riviera Basket. Celle-ci pointe actuellement en 8e place et s’apprête à en découdre (s. 17 h 30) avec Pully, un adversaire direct. Pas né de la dernière avalanche, l’ancien « gourou du Paire » (1999/2004) vient de recruter le géant serbe, Uros Nikolic (32 a, 2,07 m) passé à Mons, la saison passée.

3e coach de la saison pour les Haneffoises (P1)

Les Hesbignonnes doivent sans cesse s’adapter. Elles entameront ainsi l’année nouvelle avec leur 3e mentor de l’exercice 19/20. Sous la houlette de Greg Riga (arrivé à la mi-octobre), elles étaient pourtant remontées dans le top 7 de l’élite provinciale (7/13). Malheureusement pour elles, leur entraîneur doit réorganiser sa vie et a sacrifié le basket. La mort dans l’âme. Les responsables haneffois n’ont pas tardé à lui trouver un successeur qui épousera le profil de Maxime Grégoire. En attendant le suivant ? On espère que non…

Le Potin du jour de « LBM » : chien écrasé à Dolhain

« Dernièrement, lors d’un week-end pluvieux à Dolhain, Collard part en contre-attaque à une vitesse folle. Il glisse, fait deux tonneaux et un contre-alto – on exagère à peine – et va s’écraser sur un… chien qui passait par là et ne jouait même pas en défense. L’animal ne s’est pas laissé faire : on a dû recoudre la morsure de quelques points de suture. Qui a dit que le basket manquait de mordant de nos jours ? »

(Liège Basket Magazine n°3 du 4 novembre 1982)

La télé crève l’écran

Vendredi : Alost – Anvers (20 h 30, VOOsport World 1) ; ASVEL – Berlin (20 h 45, RMC Sport 2). Samedi : Philadelphie –Dallas (2 h, Eleven Sports 2) ; Boulogne/Levallois – Dijon (20 h 30, RMC Sport 2) ; Hornets – Jazz (23 h, Eleven Sports 2). Dimanche : Mons – Ostende (15 h, Sporza : attention, live annoncé par le site de la Ligue, mais pas par la VRT).

Michel CHRISTIANE

« Pas certain que Jupille soit à sa place au classement »

Ce samedi, Tilff reçoit une équipe de LAAJ auréolée d’une première victoire en P2B. Pascal Maquinay préface cette dernière rencontre avant la trêve et dresse le bilan du premier tour des Porais.

Pascal, vous recevez LAAJ ce samedi. A quel genre de match t’attends-tu?

C’est le match piège par excellence. Je ne suis pas certain que Jupille soit à sa place au classement. Les Brasseurs viennent d’empocher leur première victoire de la saison et c’est peut-être un déclic qui pourra les libérer. A nous de sortir une prestation sérieuse et de mettre une bonne intensité dès le départ pour empocher les trois points.

Comment juges-tu votre première moitié de championnat?

Notre premier tour est globalement positif avec un peu de frustration concernant certains match lors desquels j’estime que nous aurions dû faire mieux. Ceci dit, nous prestons mieux depuis quelques semaines et je sens que nous commençons à jouer de manière plus fluide. Une victoire ce samedi permettrait de finir l’année avec un bilan plutôt positif!

Wanze termine en beauté et sur le podium!

Pour clore l’année en beauté, Wanze a corrigé la Vaillante Jupille 94-58. Une magnifique victoire pour le groupe de Tom Content qui boucle le premier tour sur le podium de la P2B.

En Coupe de la Province, Wanze avait déjà éliminé Jupille au terme d’un match houleux. Les retrouvailles promettaient d’être chaudes entre des Sucriers qui semblent avoir trouvé la bonne formule au contraire de Jupillois alternant encore trop souvent le bon et le moins bon. « Cette rencontre était particulière par le contexte car c’était à l’origine notre premier match de championnat et que nous le jouons finalement après deux reports, un jeudi soir et le dix-neuf décembre » nous glisse Thibaut Gustin. « Mais nous avons abordé ce match comme les douze précédents. Nous étions assez frustrés de notre résultat du week-end dernier contre Aywaille et nous voulions absolument nous rattraper et pouvoir terminer 2019 par un succès. Chose faite et de quelle manière!« 

En effet, les Sucriers n’ont laissé aucune chance aux Brasseurs, s’imposant très largement, 94-58. « Nous fûmes parfaits en première mi-temps des deux côtés du terrain » se félicite le meneur local. « A notre excellente forme s’ajoutait le mauvais pourcentage au shoot des Jupillois, l’écart s’est rapidement creusé et nous ne devions alors plus que gérer mentalement le reste de la partie. »

Un succès, le neuvième, qui permet à Wanze de terminer sur le podium à l’issue du premier tour et d’aborder la suite de championnat avec sérénité, enthousiasme et ambition.

« Quelle fierté de pouvoir coacher des guerrières pareilles! »

A domicile et dans des conditions plus que compliquées, Angleur a vaincu Herve pour clore l’année en beauté.

Alors que Herve surfait sur une bonne dynamique avant de se rendre à Angleur, le Mosa pansait ses plaies avec un effectif réduit à la portion congrue. Pourtant, les cinq valeureuses joueuses locales ont damé le pion de Battice, 74-66. « Quelle fierté de pouvoir coacher une équipe de guerrières pareilles » s’exclamaient Vincent Esposito après la superbe victoire de ses troupes. « Rien n’est impossible dans le sport quand on forme un vrai groupe, qu’on donne tout et qu’on est mentalement fort(s). »

C’est tout en poésie et plein d’emphase que l’emblématique coach d’Angleur saluait la prestation de ses ouailles. « Face à Herve, ce fut magique avec cinq tueuses sur le terrain et quatre folles furieuses remplissant le banc du Mosa, meurtri par d’importantes blessures, n’ayant pour seule arme que leur voix pour encourager de manière extraordinaire, de la première à la dernière minute, nos cinq rescapées et les porter littéralement vers la victoire » savourait Vincent.

Une osmose parfaite que l’entraineur du MOSA mettait en avant. « Ces filles sont une belle bande de copines avec une vraie âme » continuait-il. « Aline Gonze, bien que retenue pour un problème familial, était bien présente en pensées parmi nous et tenue au courant du score tout au long de la partie. Il faut aussi féliciter Steph Jacob, ma guerrière préférée, pour son rôle de « coach mental », présente de bout en bout pour distiller ses précieux conseils aux plus jeunes afin d’arracher cette incroyable victoire plus que méritée!« 

Steph Jacob qui concluait d’un savoureux: « Les filles ont joué à cinq mais nous avons gagné à dix. » Les fêtes seront joyeuses à Angleur!

Donovon Jack s’impose face à ses anciennes couleurs

Ce jeudi, Liège se rendait à Louvain et y retrouvait Donovon Jack. A la pause, le match était déjà plié, les Louvanistes menant 51-22 malgré de belles prestations de Iarochevitch et Kohajda.

A Louvain, Liège retrouvait Donovon Jack. L’Américain n’avait pu être aligné par les Principautaires et avaient alors pris la direction de Louvain. Il a compilé 4 points et 5 rebonds face à ses anciennes couleurs. Le début de rencontre était à l’avantage des locaux qui se détachaient à 22-15 après dix minutes. Le second quart était catastrophique pour les Liégeois, muets en attaque et incapables d’arrêter les Louvanistes. A la pause, le match était plié: 51-22.

Louvain profitait du troisième quart pour augmenter encore son avance. A la demi-heure, c’était 70-36. Dans le dernier quart, pour l’honneur, Liège se montrait plus fringant et atténuait la sévérité des chiffres. Score final: 79-56. A noter les prestations encourageantes de Justin Kohajda (12 points, 11 rebonds, 3 assists et 7 fautes provoquées) et de Ioann Iarochevtich (18 points, 4 rebonds, 8 fautes provoquées mais 7 balles perudes).

Crédit photo: Philippe Collin

« Il n’y a pas eu de miracle »

Pepinster rejoint le dernier carré de la Coupe de la Province! Face à une équipe de Waremme moribonde, les troupes de Jérôme Jennes ont réalisé l’upset, 77-53.

Si Pepinster était privé de quelques pions pour ce quart de finale de la Coupe de la Province, à Waremme, c’était carrément l’hécatombe! « Du groupe de quatorze joueur, je n’en avais que cinq pour disputer cette rencontre. J’ai quand même fait appel à l’un de mes blessés pour avoir une rotation et j’ai remis mes baskets pour l’occasion, mais sans prendre de risque » nous précise, circonspect, Nicolas Gerads. « Félicitations aux six gars qui ont eu de mal mais se sont quand même battus. Il n’y a toutefois pas eu de miracle.« 

Les locaux démarraient parfaitement la rencontre en infligeant un 7-0 aux Wawas, portant ainsi la marque à 12 à 0 après quelques minutes. Waremme réagissait pour revenir à 16-12 avant que Pepinster ne profite de la précipitation et des ratés adverses pour repartir à 25-13 à l’issue de premier quart. Dans le second quart-temps, Pepinster déroulait son basket pour prendre vingt longueurs d’avance avant que le changement de défense des Wawas ne permette de stopper quelque peu l’hémorragie. A la pause, c’était 49-31.

A la reprise, Waremme se montrait plus fringant. « Nous avons enfin joué au rythme de la P1 en attaque et avons bien limité les Pepins » souligne Nicolas Gerads. Revenus deux fois à dix points, les visiteurs ne parvenaient toutefois pas à redescendre sous ce seuil symbolique. A la demi-heure, c’était 57-46. « Dans le dernier quart, nous avons complètement craqué physiquement et n’avons plus rien montré. Les crampes faisaient leur apparition et le match était joué. » Score final: 77-53.

Pepinster réalise l’upset et affrontera le vainqueur d’Hannut-Ensival en demi-finale de la compétition.

« Nous sommes conscients de notre potentiel »

Week-end « couperet » pour Ensival. La P1 ensivaloise, leader du championnat, recevra Flénu en Coupe AWBB vendredi alors que la P2 locale accueillera Hannut le lendemain en Coupe de la Province. Deux exploits sont-ils possibles pour ces deux formations qui épatent depuis le début de saison?

Tout va bien à Ensival. La jeune P3 locale progresse a vue d’oeil, a quitté la zone rouge en P3A et peut envisager la seconde partie de championnat avec sérénité, cinq équipes étant derrière. Pour la P1, c’est le titre qui semble lui tendre les bras. Avec une seule défaite, la bande de Christophe Hougardy – qui devra affronter Saint-Louis deux fois en avril – domine l’élite provinciale. « Ce n’est pas vraiment une surprise, nous sommes conscients du potentiel de l’équipe » nous confie François Genet pour qui la première provinciale semble devenue trop étroite. « La combinaison « anciens »/jeunes a porté ses fruits. Nous sommes tous contents de nos résultats mais nous savons que rien n’est encore acquis. »

Beau champion d’automne, Ensival a les cartes en main pour poursuivre sur la même cadence après la trêve. « Nos ambitions restent les mêmes: nous donner à fond tous les week-ends afin de ramener un maximum de victoires. Nous ne sommes qu’à la moitié de la saison et chaque match sera à prendre au sérieux » continue le talentueux combo-guard.

Avant la trêve, Ensival sera une dernière fois sur le pont et accueillera un gros morceau – Flénu – en Coupe AWBB ce vendredi. « Il faudra que toute l’équipe soit concentrée défensivement, ce qui est notre force, pour limiter au maximum cet adversaire qui est quand même une équipe du top en R2 » prévient François. « Offensivement, chacun devra prendre ses options car c’est ainsi que nous sommes le plus dangereux. Personnellement, j’espère pouvoir participer à ce match car je me suis malheureusement blessé à la cheville contre Alleur le week-end passé. » Sans Genet, le défi serait encore plus grand pour les locaux.

Un autre grand défi attend la P2 ensivaloise samedi. Les troupes de Christian Randaxhe, troisièmes en P2A, recevront Hannut, troisième ex-aequo avec l’Etoile, en Coupe de la Province avec l’intention de décrocher leur ticket pour les demi-finales de la compétition. « C’est un sacrément beau challenge pour nous » nous confie le coach local. Une qualification que visent aussi les Hesbignons, à la peine depuis quelques semaines et qui voudront éviter un nouveau faux-pas avant les fêtes.

« J’attends impatiemment le retour dans notre salle »

Dernier déplacement pour Saint-Louis ce vendredi à Waterloo. Tom Ventat fait le point pour Liège & Basketball.

Tom, attends-tu la trêve avec impatience?

Personnellement, non, pas tellement. Par contre, le retour dans notre salle, ça je l’attends impatiemment!

Ce vendredi, vous irez à Waterloo. Cette formation est-elle l’un des grands favoris de première régionale?

Je pense que Gembloux reste le grand favori. Concernant Waterloo, c’est difficile à dire car c’est la seule équipe que nous n’avons pas encore rencontrée. Mais les Brabançons ont construit une équipe pour briller en tout cas. Après, sur un match, cela reste difficile à évaluer. Ciney, par exemple, obtient de superbes résultats mais je n’aurais pas cité cette team comme favorite après notre victoire là-bas… Comme quoi, chacun peut connaitre un jour sans.

Il ne vous faudra pas en avoir ce vendredi à Waterloo. Comment pouvez-vous clore l’année en beauté?

En jouant libérés et en prenant du plaisir, nous ne pourrons pas revenir déçus. Ce serait un bonus d’aller gagner là-bas après notre sept sur douze à l’extérieur.

« Nous voyons des progrès depuis l’arrivée du nouveau coach »

Défaits par Spa samedi dernier, Quentin Fassotte et ses coéquipiers doivent absolument réagir ce vendredi lors de la réception de Dison, un concurrent direct pour le maintien. Interview.

Quentin, vous n’êtes pas trop déçus de votre récente défaite contre Spa?

Si, nous sommes déçus, forcément. C’était un match à notre portée. Nous pouvons nourrir quelques regrets au vu de notre prestation. Quelques détails ont fait pencher la balance en faveur des Spadois. Nous avons joué trente-cinq minutes mais nous nous sommes relâchés cinq minutes et cela nous a coûté la victoire. Nous remarquons toutefois une amélioration chez nous et nous voyons des progrès depuis l’arrivée du nouveau coach.

Ce vendredi, c’est un nouveau match à six points qui vous attend contre Dison?

Un match à six points que nous devons aborder comme un match normal, sans pression, surtout que nous jouerons à domicile.

Que devrez-vous faire pour battre Dison qui sort d’une victoire contre Belleflamme?

Il faudra tout d’abord contrôler le rebond. Offensivement, si nos contre-attaques n’aboutissent pas, nous devrons calmer le jeu et travailler loin dans nos systèmes. J’espère voir des guerriers sur le terrain et que tous, nous nous arrachions sur tous les ballons pour tenter de l’emporter!