Ce samedi, Stavelot, leader de P3A, reçoit la Vaillante Jupille, son dauphin. En cas de victoire des Brasseurs, ceux-ci s’empareraient du leadership de la série.
En P3A, Stavelot semble un cran au-dessus de leurs adversaires mais se doivent de rester vigilants. Avec une seule défaite, les Blancs-Moussis ont une marge réduite sur leur poursuivants. Après avoir rappelé leur supériorité à Spa samedi dernier, les troupes de Damien Kessel entendent bien faire de même lors de la réception de Stavelot.
Du côté des Brasseurs, cette affiche est abordée avec sérénité. « Nous n’aurons aucune pression. Stavelot est, de très loin, le grandissime favori de cette poule. Nous serons contents si nous parvenons à embêter les locaux une mi-temps » annonce Romain Thirionet, entre franchise et méthode coué. « Nous n’avons guère de grandes attentes pour cette rencontre que nous aborderons sereinement et dans l’optique de jouer notre jeu. L’objectif sera ne de pas tomber dans nos travers et de ne pas nous désolidariser à la moindre complication car complication il y aura, nous le savons d’avance.«
Néanmoins, un match de basket reste un match de basket et tout est possible sur quarante minutes. « Pour créer l’exploit, nous devrons réaliser le match parfait et que Stavelot ait prévu une très grosse soirée » rigole Romain. « Je m’attends à une rencontre très offensive avec beaucoup de rythme. » Si l’adresse est au rendez-vous pour les Jupillois, parviendront-ils à infliger leur seconde défaite aux Stavelotains?
Ce dimanche matin, Verlaine, leader de P3B reçoit Bellaire, troisième du général. Une affiche savoureuse.
Fort logiquement, Verlaine occupe la première place du classement de la P3B. C’est par contre plus surprenant de retrouver Bellaire sur la dernière marche du podium. Les promus réalisent un excellent début de saison, profitant de leur salle atypique et de leur adresse pour empiler les victoires. « Je ne connais guère cette équipe de Bellaire mais elle n’est pas troisième par hasard » nous confie Jérôme Louwette, conscient de l’enjeu de cette affiche. « Nous allons aborder – je l’espère – cette rencontre avec une énorme motivation pour essayer de faire le trou avec cet adversaire. »
Alors que Dison était attendu parmi les équipes de tête de première provinciale, c’est désormais une bataille pour éviter la relégation qui occupe l’esprit de Gino Fortuna et de ses troupes avant un derby à Welkenraedt. Interview.
Gino, comment expliques-tu vos récentes défaites et votre piètre bilan de deux victoires en onze rencontres?
C’est un ensemble de choses, notamment les entrainements en nombre réduit pour diverses raisons. Autant la préparation fut excellente avec un groupe motivé et au complet, autant depuis le début de championnat nous galérons pour être six à l’entrainement. Que cela soit pour bosser le « cinq contre cinq » ou le collectif, nous avons du mal à trouver un juste milieu.
Votre équipe semblait pourtant taillée pour jouer les premiers rôles.
Tout le monde a beau dire: « Waouw, quelle belle équipe », si, au final, nous ne bossons pas au complet, que cela soit contre les ténors ou pour les matchs important du fond de classement, cela devient compliqué. Nous devons absolument nous ressaisir car il ne nous manque pas grand chose. Ceux qui sont présents bossent toujours à fond et je ne peux rien leur reprocher mais, en match, nous sommes davantage en « trois contre trois ». Nous facilitons le boulot de l’adversaire en nous précipitant et en perdant des ballons.
Comment pouvez-vous améliorer la situation?
J’ai décidé de contacter des équipes pour faire des scrimmage à la place des entrainements afin de pouvoir faire du « cinq contre cinq », même si nous ne bossons pas tous ensemble. Le groupe, tout comme moi, est déçu…
Ce samedi, un beau derby vous attend à Welkenraedt.
Nous devrons être prêts à répondre à la saine défense agressive des locaux tout en surveillant Leemans de près et empêcher Roosen d’être dominant. Il faudra tout simplement être bons collectivement des deux côtés du terrain pendant quarante minutes.
Ce samedi, Huy, Waremme, Haneffe, Visé et Tilff évolueront en déplacement. Focus sur ces cinq rencontres à l’extérieur pour nos formations de deuxième régionale.
Ce samedi, Haneffe ira à Kain pour tenter de réaliser la passe de deux. « Nous devrons garder la même rigueur en défense et contrôler le ballon en le faisant tourner pour chercher les hommes seuls » prévient Mika Berger. « La clé du match sera certainement le premier quart-temps car après un aussi long déplacement, on peut avoir les jambes lourdes!«
Waremme aussi tentera d’enchainer à Profondeville. Les Wawas seront privés d’Aouini, absent pour raisons professionnelles.
L’objectif sera similaire pour Visé à Flénu. Face à cette impressionnante formation, les Visétois doivent y croire pour avoir une chance. Si la paire Grégoire/Gerlache est à son climax, la troupe de Christophe Grégoire pourrait créer l’exploit même si l’absence de Bruwier laisse un vide dans la raquette.
A Brainois, Tilff voudra directement retrouver la victoire après sa première défaite de la subie des mains de Morlanwelz. « Nous devrons changer notre attitude sur le terrain et sur le banc et ne plus reproduire les erreurs des semaines précédentes » assène Damien Grzesinski. « Nous devons montrer le vrai visage de Tilff, comme en début de saison! Nous avons besoin de cela, nous sommes parfois notre pire ennemi. A nous de faire ce qu’il faut pour décrocher la victoire. »
Enfin, Huy tentera de venger les Porais en se rendant à Morlanwelz. Une rencontre délicate mais pas inabordable si les troupes de Lionel Bosco serrent le défense et se montrent précises devant tout en conservant leur calme. « Comme chaque week-end, nous devrons jouer dur, défendre et gagner la bataille du rebond. Morlanwelz est une équipe qui joue dur, nous devrons absolument rester concentrés sur notre jeu et ne pas nous focaliser sur les décisions arbitrales. En attaque, comme depuis le début de saison, il faudra laisser le jeu venir à nous et les paniers s’enchaineront » nous résume Louis Dedave
En match d’alignement, Cointe a vaincu Harimalia, 69-62, après une superbe remontée. Reportage.
En déplacement à Cointe mardi pour un match d’alignement, la P2 d’Harimalia était toujours privée d’Errol Koçur. « Je suis blessé et je reprendrai après la trêve » nous confie l’intérieur qui assistait à cette rencontre en tant que spectateur.
Le début de match était à l’avantage des visiteurs qui creusait rapidement un écart conséquent de près de vingt unités. « Ensuite, petit à petit, l’intensité défensive a baissé et les paniers faciles de la première période se faisaient rares » regrette Errol. « Nos shoots étaient forcés et nous faisions preuve d’un manque d’envie collectif. »
A trois minutes du terme, les Grenouilles passaient devant les Abeilles et s’envolaient vers la victoire, 69-62. « La trêve va faire du bien à tout le monde pour repartir à fond et livrer un top deuxième tour » conclut le pivot d’Harimalia.
Noël, période festive et familiale qu’apprécie hautement Emilie Hertay. La joueuse du BC Alleur s’est confiée à Liège & Basketball sur son rapport à cette fête.
Emilie Hertay et Noël, c »est une véritable love story. « Cette passion pour cette fête me vient de ma famille. C’est la chose la plus importante pour moi, surtout que cette année, nous avons deux petits bonhommes (Arthur et Basile) qui fêteront leur premier Noël parmi nous » sourit l’Alleuroise. « Noël représente un moment sacré et très important de l’année où nous pouvons nous réunir avec toute la famille et les personnes que nous aimons. Vu nos agendas pendant la saison, ce n’est pas évident de nous retrouver souvent tous ensemble. C’est aussi l’occasion pour moi de me ressourcer mentalement et physiquement.«
Une période propice aux traditions et aux plaisirs de la table. « Mon plat préféré doit être le canard et, surtout, le « Sylvabel » de ma Mamylou qui est un dessert tout simplement magique. Gaetan ne dira pas le contraire » s’exclame Emilie qui affectionne garnir son sapin de Noël et se repasser « Maman, j’ai raté l’avion. « En ce qui concerne les marchés de Noël, je n’ai pas eu l’occasion d’en visiter des masses – sauf celui de Liège, bien sûr! – mais j’adorerais aller voir celui de Strasbourg ou d’autres en Alsace » conclut-elle.
Jeune talent au parcours atypique, Quentin Fassotte est l’un des atouts offensifs des Sang et Marine. Avant un déplacement de Saint Walburge chez le leader Saint-Louis, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de ce déroutant spécialiste du « un contre un ». Entretien.
Quentin, peux-tu nous retracer ton atypique parcours basket?
J’ai commencé le basket à la bulle de Fléron avant de passer, en jeunes, par la Vaillante et Bellaire. Je suis revenu à Liège Basket pour jouer en minimes et cadets et, mes premières années en seniors en P4 et P3. Finalement, à mes dix-huit ans, je jouais uniquement en P1. L’équipe a ensuite été scratchée et je suis parti deux ans en P4 à Bellaire avec des potes. J’ai ensuite été blessé une demi-saison et j’ai passé une année sans jouer.
Tu as en fait repris le basket la saison dernière?
Exactement. J’ai repris en P1 à Sainte Walburge. J’y suis allé m’entrainer quelques fois et Chris Camus m’a proposé de rejoindre l’équipe. Je reviens donc de « loin » vu que j’ai passé deux ans en P4 et une année et demie sans jouer.
Qu’apprécies-tu dans le club de Sainte Walburge?
C’est un club familial avec un mélange de jeune et de joueurs plus expérimentés. L’entente dans l’équipe est bonne, l’ambiance est top et je prends du plaisir à y jouer.
« Il faut être fort mentalement pour jouer au basket »
Qu’aimes-tu particulièrement dans le basket-ball?
J’aime ce sport car c’est un sport d’équipe. Je trouve qu’il faut être fort mentalement pour jouer au basket car il faut être concerné à chaque seconde, tant en attaque qu’en défense. Toutes les équipes peuvent se battre, il suffit d’un jour sans et tout peut arriver.
Tu es particulièrement doué en « un contre un » et précis à distance. Est-ce deux aspects de ton jeu que tu travailles plus particulièrement?
Je joue mon « un contre un » assez naturellement sans forcément le travailler à l’entrainement. Je dois parvenir à devenir plus constant au shoot et je travaille en ce sens à l’entrainement. Je dois également essayer de travailler davantage sur ma défense et rester dans mon rôle sans trop aller dans l’aide quand cela n’est pas nécessaire.
Comment décrirais-tu ton jeu?
Offensivement, je pense être assez complet même si je dois travailler ma main droite. Je dois aussi me perfectionner défensivement. Dans tous les cas, je peux toujours m’améliorer des deux côtés du terrain. J’ai un jeu assez rapide et je cours tout le temps partout. C’est positif à certains moments mais je dois apprendre à calmer et poser le jeu dans certaines situations.
Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket?
Mon match contre Timothy Casamento (rires). Autrement, je n’en ai pas spécialement.
Quelles sont tes ambitions dans ce sport?
Sincèrement, je m’entraine avec la R1 de Sainte Wal’ cette année et le jeu, plus rapide qu’en P1, me convient assez bien car j’aime courir et le jeu rapide. Cela fait seulement deux ans que j’ai repris le basket et j’espère évoluer peut-être en régionale un jour.
Comment expliques-tu le premier tour mitigé de ton équipe?
Au niveau de la préparation, nous nous y sommes pris tard, ce qui ne nous a pas arrangé. Ensuite, avec les nombreux changements d’entraineurs, il a chaque fois fallu un temps d’adaptation à l’équipe sur le terrain car chaque coach avait sa vision et nous devions changer notre jeu. Les blessures et les absences aux entrainements et aux match n’arrangent rien non plus… Je pense que nous avons un effectif complet mais, dans la réalité, il ne l’est pas souvent.
C’est un tout gros match qui vous attend ce vendredi à Saint-Louis. Que devrez-vous réaliser si vous voulez avoir une chance de vous offrir le scalp du leader?
Il faudra jouer avec une grosse rigueur défensive, faire les bons choix devant pour ne pas encaisser de contre-attaque et, surtout, contrôler le rebond. Nous devrons également jouer avec nos tripes, tous ensemble. Et puis, il faudra bien marquer un point de plus que notre adversaire (rires).
Petite surprise en P3C avec le revers d’Oupeye à Neuville, 75-61. Dan Gilon revient sur cette défaite qui fait tache.
Dan, comment expliques-tu ce revers à Neuville?
Nous ne méritions pas mieux. Notre défense si hermétique depuis quelques semaines a pris l’eau en première mi-temps. De plus, un seul tir primé sur un match, c’est insuffisant pour revendiquer la victoire.
Vous avez tout de même des circonstances atténuantes avec les nombreuses blessures à déplorer.
Oui, nous étions déforcés par les blessures d’Arnolis, de Demoulin et l’absence de Blaise Sah. Marino s’est aligné sur une jambe pour palier le manque de centimètres inside. Il ne fait pas bon jouer aux postes 4 et 5 à l’Arena pour l’instant. Et impossible de renforcer ce secteur, les trois cadets jouant à ces postes sont « out » également. Il faudra que les valides élèvent leur niveau de jeu lors des deux semaines prochaines et j’espère être – enfin! – au complet en 2020. Une bonne petite flambée au marché de Noël d’Oupeye le week-end prochain devrait nous rebooster.
Et si Stavelot remportait la Coupe de la Province? Après avoir brillamment éliminé Welkenraedt mercredi et dominé leur dauphin – Spa – ce samedi en championnat, les Blancs-Moussis confirment tout leur potentiel et s’imposent en candidat crédible au gain du trophée. Analyse.
Si Stavelot comptait dix points d’avance mercredi au moment d’entamer son huitième de finale de Coupe contre Welkenraedt, ce viatique ne fut finalement pas nécessaire. Les locaux, rapidement remontés par Roosen et sa bande qui faisaient 21 partout, l’ont finalement emporté assez nettement, 76-60. « Un match comme Stavelot en raffole avec une grosse défense, un énorme public et des musiciens qui ont mis une toute grosse ambiance pour un mercredi soir » sourit Maxence Bonaventure, meilleur marqueur de la rencontre avec 22 points et décisif dans le dernier quart. « J’adresse une mention spéciale aux joueurs qui ont rempli un rôle de l’ombre qui n’est pas souvent reconnu à sa juste valeur. Germain, Simon et Grams ont mis une énorme pression défensive sur leurs opposants et Rémy fut plus que présent au rebond. »
Un exploit rapidement digéré par les troupes de Damien Kessel qui se rendaient à Spa, second du classement en P3A, pour l’affiche du week-end. Ayant déjà concédé une défaite à La Spéciale, les Stavelotains savaient leur marge de manoeuvre davantage limitée. Un revers face aux Bobelins aurait opéré un regroupement en tête du classement avec ces deux équipes, mais aussi la Vaillante Jupille. De quoi motiver Desert et ses coéquipiers qui n’ont pas failli à leur tâcher et l’ont emporté, confortant ainsi leur leadership sur la série.
Promis au titre de champions, les Blancs-Moussis peuvent également se fixer un autre ambitieux objectif: le gain de la Coupe de la Province. Le parcours semble s’ouvrir pour Close et ses partenaires. En quarts de finale, ce sera la P2 de Saint-Louis ou celle d’Harimalia, rien d’insurmontable pour un groupe qui possède talent, expérience et rage de vaincre. Au tour suivant, sur terrain neutre, ce serait la P1 des Wawas ou celle des Dragons. Avec dix points d’avance, l’exploit semble possible et offrirait la finale aux Stavelotains. « Nous allons continuer de faire ce qu’on fait de mieux : prendre match par match, nous donner à fond et nous amuser » prévient Maxence. « Nous verrons bien ce que cela donne!«
Xavier Hubert se plie à l’exercice du Thé ou Café.
Xa, es-tu plutôt passe ou panier?
Les deux. J’adore lire la défense et trouver une solution que cela soit par moi-même ou via un coéquipier.
Attaque ou défense?
J’ai beaucoup de plaisir des deux côtés du terrain. J’adore prendre un homme en me disant: « Lui, il ne marque plus. »
Plutôt Netflix ou cinéma?
Très souvent Netflix et parfois cinéma.
Pizza ou burger?
J’aime les deux mais je penche davantage pour un burger maison car je ne suis pas trop fast-food.
Préfères-tu partir en vacances à la plage ou en city-trip?
City-trip (Lisbonne, Séville) avec mes amis Anthony Lemoine et Christophe Henri ou mon beau Benja Deflandre – avec les femmes bien sûr. Mais j’ai apprécié également les vacances en famille à la plage en France chez des amis ces deux dernières années. En 2020, nous irons en Italie avec « Production » aka Chris Henri. Nos quatre enfants et nos épouses s’entendent bien.
Curry, LeBron ou un autre?
Luka Doncic sans hésitation. Quelle maturité, audace et lecture de jeu à seulement vingt ans. Il est incroyable.
Anderlecht ou Standard?
Heureusement pour Madame, je ne suis pas très foot. Mais, étant Liégeois, j’opte tout de même pour le Standard.
Et enfin, plutôt thé ou café?
Café, avec un mini sucre brun et trois gouttes de lait, s’il vous plaît!