« On ne récupère plus aussi vite à mon âge »

Avec une carrière longue comme le bras et riche d’aventures diverses, Seb Maio est la figure expérimentée de Cointe. Malgré les années qui passent, ce shooteur d’exception reste passionné par son sport. A quelques jours d’un déplacement à Neuville, ce shooteur d’exception analyse les difficultés traversées par Cointe et se confie sur le plaisir qu’il continue de prendre sur les parquets.

Séba, comment expliques-tu les difficultés que traverse Cointe depuis le début de saison?

Cette première moitié de saison est en effet plus compliquée que prévue. De nombreux blessés et l’absence de notre meneur parti en Erasmus jusqu’en janvier sont des facteurs qui affectent la mise en route d’une toute nouvelle équipe.

La pression liée au maintien commence-t-elle à se faire ressentir?

Nous devons rester sereins car j’estime que nous sommes capables de réaliser de bonnes choses et d’être compétitifs. Nous avons perdu cinq matchs de moins de deux points. Avec une équipe au complet, nous pourrions être dans une position différente de celle occupée actuellement.

Tu le soulignes, de nombreux matchs ont basculé d’un rien en votre défaveur. Un des aléas de la jeunesse du groupe?

Nous manquons cruellement de maturité et de concentration sur l’ensemble des matchs. Nous sommes une équipe jeune et un nouveau groupe, certes, mais nous ratons aussi énormément de lay-ups – 15 au dernier match ! – et oublions assez fréquemment de respecter les consignes.

Ce samedi, c’est un déplacement à Neuville qui se profile. Ce derby vous motive-t-il encore davantage?

Ce sera un derby, bien sûr, mais chaque match est important pour nous et nous devrons tout faire pour l’emporter chez les Neuvillois.

Individuellement, comment te sens-tu cette saison? Content de poursuivre sur les parquets?

Je me sens bien dans le groupe, il règne une bonne ambiance. Je savais toutefois qu’après une saison sans jouer, il me faudrait quelques mois pour retrouver le rythme mais c’est normal avec quelques petites blessures. A mon âge, on ne récupère plus aussi vite (rires). Le basket reste ma passion et je prends du plaisir à être là.

« Cette suspension me laisse un goût amer »

Ce dimanche, un beau double derby en P2 et P3 aura lieu entre Pepinster et Theux. Une double confrontation que Chris Francot, suspendu, devra suivre comme simple spectateur.

« Je suis très frustré de ne pouvoir ni coacher, ni jouer » déplore Christophe Francot, suspendu deux mois fermes suite à son exclusion survenue – comme entraineur – à Aubel. « Cette suspension me laisse un goût amer mais je vais me pourvoir en appel.« 

A onze heures, la P3 pepine recevra Theux. « Il est temps de retrouver l’envie de jouer au basket, de kiffer, sans nous prendre la tête » annonce Chris qui sera vraisemblablement remplacé par Julien Lemaire pour cette rencontre. « Offensivement, nous sommes dramatiques depuis plus d’un mois alors que nous possédons un réel potentiel à ce niveau. J’ai juste envie que mes gars se fassent plaisir sur le terrain. » Une victoire des locaux leur permettrait de rejoindre les Theutois au classement et de finir positivement ce premier tour décevant.

A treize heures, ce sera au tour de la P2 de Jérôme Jennes d’accueillir celle de Jonathan Poulin. « Nous devrons démarrer la partie beaucoup plus sérieusement que ces dernières semaines où nous nous faisons peur par manque de concentration et d’envie en défense » prévient Chris. « Si nous respectons les consignes et que nous donnons tout en défense, nous pouvons gagner ce derby.« 

Cette double joute entre voisins ne peut que susciter l’enthousiasme. « Les derbies sont toujours particuliers mais il faut les aborder comme des matchs lambdas, sans pression supplémentaire » nuance Chris. « Je ne connais guère les équipes de Theux mais je sais par expérience que ce sont souvent de vraies teams composées de gars qui se connaissent et sont très souvent potes. Cela leur donne un vrai esprit d’équipe et de corps. C’est pour cela que les Theutois sont souvent redoutables à affronter mais j’ai confiance en mes deux équipes.« 

« Eviter le traditionnel film de Noël »

Kieran Permanne se prête avec sa sympathie habituelle à l’exercice du Thé ou Café.

Kieran, es-tu plutôt passe ou panier?

Je dirais plutôt passe! J’éprouve presque autant de plaisir à faire un bel assist qu’a la mettre dedans, cela a toujours été comme ça!

Attaque ou défense?

Je choisis la défense! Dans les bons jours, je préfère défendre pour que mon gars ne marque pas ou peu, quel que soit le moyen pour y arriver.

Plutôt Netflix ou cinéma?

J’ai toujours adoré le cinéma – surtout pour les bons gros films qui bougent – été comme hiver. Netflix, c’est davantage pour les temps d’hiver, sous la couette, histoire d’éviter le traditionnel film de Noël (rires).

Burger ou pizza?

Je suis plus pizza. C’est plus facile à manger, plus simple à partager, plus convivial en groupe. Et, surtout, on est davantage rassasié avec une bonne pizza!

Préfères-tu partir en city-trip ou en vacances à la plage?

J’adore les vacances à la plage, où ça bouge. Dès lors, pourquoi ne pas les associer à un city-trip? Je l’ai déjà fait et c’était top! Cela changeait un peu.

LeBron ou Curry?

Je vais dire LeBron, surtout parce que j’ai joué avec quand j’avais la PS2. En vrai, je ne regarde pas la NBA, je ne connais guère leurs profils basket. Je sais juste qu’ils sont bons et célèbres (rires).

Plutôt Standard ou Anderlecht?

100% Standard. Je supporte le local et son ambiance. Je me rappelle du titre des Rouches il y a quelques années et toute cette ferveur qui en avait découlé.

Et enfin, thé ou café?

Le matin, c’est café, bien sûr! Cela prend moins de temps et c’est plus costaud pour le réveil. Le thé est à la mode mais je le préfère dans les cocktails.

« Je ne veux retenir que le positif de mon passage à Sainte Walburge »

Ce mercredi, Sainte Walburge recevra Andenne. Une rencontre forcément particulière pour le leader des Oursons, Jimmy Stas, qui retrouvera son ancien club. Interview.

Jimmy, ce mercredi tu reviens à Sainte Walburge. Appréhendes-tu ce déplacement?

Oui, c’est toujours particulier de retourner dans son ancien club. Je ne veux retenir que le positif de mon passage à Sainte Walburge, c’est à dire notre dernière saison sur le plan sportif ou, quoiqu’on en dise, nous avions construit un groupe, un état d’esprit et une manière de jouer indépendamment de l’adversaire rencontré. Je ne pense pas être le seul à l’avoir ressenti.

Tu es arrivé un peu par « hasard » chez les Oursons.

Je devais partir aux Etats-Unis et j’ai finalement rejoint le club d’Andenne pour un projet similaire à celui initialement prévu à Sainte Walburge, c’est à dire avec des jeunes.

Face aux expérimentés Sang et Marine, votre jeunesse peut-elle être un atout?

Certes, nous possédons moins d’expérience mais le basket reste un sport où tout est possible sur un match. Néanmoins, à Sainte Walburge, cela reste très difficile de gagner.

Le réveil d’Aubel, feu de paille ou véritable incendie?

Contre Comblain, Aubel a confirmé son regain de forme et empoché une nouvelle victoire. Le réveil de la bête?

Déçus par un début de saison loin de leurs attentes, les Aubelois semblent avoir repris du poil de la bête et l’ont matérialisé avec une nouvelle victoire, contre Comblain cette fois. « Le réveil a eu lieu contre Visé!« , s’exclame Stéphane Ramaekers. « Cela fait trois prestations d’affilée que nous sommes beaucoup mieux, le match contre Pepinster s’étant joué sur une possession. »

Face à Comblain, Aubel a pus se reposer sur sa défense, facteur positif depuis début septembre. « De nouveau, notre défense fut notre fer de lance » nous confirme Stéphane. « Cette fois, nous avons retrouvé un peu plus de réussite offensive et c’est alors directement plus facile pour nous de creuser un écart. Nous sommes restés solidaires tout le match et avons su gérer nos temps faibles, contrôlant ainsi la fin de partie et évitant le retour de Comblain.« 

Contrairement à d’autres équipes de P2A, il reste encore deux matchs – à Prayon et contre Theux – à disputer pour les Aubelois. « Nous devons réaliser un deux sur deux afin d’être dans la bonne partie du tableau pour le second tour » conclut le meneur d’Aubel.

« Une prestation presque parfaite pendant 30 minutes »

L’affiche du week-end en P3B entre Verlaine, leader de la série, et son dauphin Bellaire est tombée dans l’escarcelle des troupes de Jérôme Louwette.

Face à Bellaire dimanche matin, Verlaine a confirmé son statut de favori incontesté – et incontestable? – de P3B. Une très large victoire 88-61 qui ne peut que réjouir les Verlainois. « Nous avons réussi une prestation presque parfaite pendant trente minutes durant lesquelles l’écart est même monté à quarante points » se félicite Jérôme Louwette. « L’expérience et la motivation de mes joueurs ont fait la différence mais j’estime que, sur ce match en tout cas, nous étions deux ou trois cran au-dessus des Blue Rabbits.« 

« Mauvais de chez mauvais »

Grosse surprise ce week-end en P2B avec la large défaite de la Vaillante Jupille au RBC Awans. Décryptage.

Après un début de saison calamiteux, la Vaillante Jupille, candidate annoncée à la montée, semblait avoir repris du poil de la bête. Mais ce week-end, les troupes d’Yves Perugini se sont très largement – 89-59 – inclinées au RBC Awans, à la surprise générale. « Difficile de comprendre ce qu’il s’est produit » commence Kevin Lesoinne. « Nous avons pourtant bien démarré la rencontre en prenant deux fois dix points d’avance mais Awans est bien resté dans le match et a parfaitement réagi pour passer devant de quatre unités à la pause. »

La machine jupilloise se grippait alors de façon spectaculaire. « Au retour des vestiaires, au lieu d’avoir la réaction attendue, tout le contraire s’est produit » déplore Kevin. « Nous fûmes vraiment mauvais de chez mauvais, tant individuellement que collectivement et les locaux ont su enfoncer le clou. Tout le mérite leur revient. »

Les visiteurs regrettent également la gestion de la rencontre par les hommes en gris. « Je ne vais pas revenir sur le corps abritral qui devait penser arbitrer un match de pré-poussins mais il fut du même niveau que nous: horrible! Etre dans un mauvais jour, cela peut arriver à tout le monde mais ne jamais se remettre en question, c’est pénible » vitupère l’ailier jupillois. « Félicitations aux locaux qui furent bons des deux côtés du terrain et à nous de passer directement à autre chose, de remettre le train sur de bons rails et de nous relancer ce week-end, à domicile contre Huy!« 

« J’aurais signé des deux mains pour cette quatrième place »

En P3C, Montegnée a consolidé sa quatrième place au général en prenant la mesure d’Oupeye, 71-61. Reportage.

« Nous savions qu’Oupeye possède une très belle équipe et que nous devions contenir les shooteurs adverses et remporter la bataille du rebond » nous confie Jean-Louis Pire. « Nous avons alterné de très bonnes séquences et de moins bonnes mais sans jamais nous relâcher en défense. »

Solide derrière, la Renaissance limitait les visiteurs à quatre maigres unités dans le troisième quart pour se procurer quinze points d’avance avant la dernière ligne droite. Montegnée l’emportait finalement 81-71 avec six joueurs à dix points ou plus.

« Je suis très content de cette victoire qui nous permet d’être quatrième. Si l’on m’avait annoncé cela en septembre, j’aurais signé des deux mains » sourit le coach des Promus. « Mais le championnat est encore long et la série très relevée. J’estime que pas moins de dix équipes peuvent encore gagner n’importe quel match, rendant le championnat encore très ouvert.« 

« Pas de « star » mais un groupe homogène »

Ce week-end, Tilff a réussi l’exploit de s’imposer dans la salle du leader Union Liège au terme d’un duel palpitant. Un résultat que savoure Yannis Bouvier sans pour autant se montrer euphorique. Entretien.

Yannis, cette victoire chez le leader Union Liège doit te ravir?

Je suis super content du résultat évidemment, mais aussi et surtout de l’état d’esprit. Cela fait trois matchs que le collectif se met en évidence et il est difficile de sortir un joueur du lot car chacun apporte ce qu’il doit à l’équipe.

Vous avez réalisé un début de rencontre tonitruant!

Il nous manquait de la taille en dessous mais nous avons effectivement super bien démarré la partie en étant intraitables derrière et en dominant le rebond grâce, notamment, à un Tom Fraikin exemplaire. Les locaux ne trouvaient pas de solutions contre notre défense et nous avons regagné les vestiaires avec vingt points d’avance au terme d’une première période totalement maitrisée.

Vous meniez 15-36 à la pause mais le scénario changeait à la reprise.

Oui, malheureusement l’Union a eu un sursaut d’orgueil en seconde période avec la grosse présence physique de Dorian Heldenbergh (17 points) et un Linden très précis de loin (14 points dont 4 triples). Nous fûmes vraiment mis en difficulté par cette équipe qui n’est pas pour rien dans le haut du classement. A trois minutes du coup de sifflet final, les Liégeois passaient devant au marquoir.

Trois dernières minutes durant lesquelles vous ne vous êtes pas désunis et avez réussi à renverser la situation pour l’emporter 53-56!

Exact. Poussés par nos nombreux supporters, nous avons su rester calmes dans le money time en faisant les bons choix offensifs et défensifs pour empocher cette victoire méritée. Nous avons déjà connu des hauts et des bas cette saison et je n’étais pas content de ces dernières semaines mais j’espère que l’équipe a eu un déclic ce week-end.

Sans avoir l’air d’y toucher, vous voilà à la quatrième place de la série, à égalité avec Alleur (Wanze compte une défaite de moins). Comment expliques-tu votre excellent premier tour?

Nous n’avons pas de « star » mais un groupe homogène et des gars motivés. Nous jouons en P2, mon objectif est donc aussi que chacun trouve sa place dans le groupe. Chaque joueur est important à Tilff et est capable, avec ses qualités, d’apporter un « plus » à l’équipe. C’est seulement ainsi que nous pourrons continuer de prendre du plaisir dans ce sport et, éventuellement, d’enchainer les victoires.

« Un Fred Delsaute des grands soirs »

En R2A, Ans a profité de la puissance de frappe de Mossay et Delsaute pour s’imposer au Canter Schaerbeek. Visé, déforcé, s’est bien défendu à Flénu face à un Houdart de gala tandis que le Haut-Pré n’est pas passé loin de la victoire et Aubel a trébuché pour la première fois de la saison à Dinant.

En R2A, Ans a pu compter sur Fred Delsaute (31 points) et Stéphane Mossay (26 points) pour alimenter la marque. « Notre prestation fut en demi-teinte avec un début de rencontre pas évident suivi d’un passage en zone qui nous a offert le contrôle de match » analyse ce dernier. « Notre combativité et notre réaction nous ont aidés à faire la différence et puis, un Fred Delsaute des grands soirs, cela aide toujours (rires). Ce fut un bon dimanche qui a commencé à 15 heures pour le trajet aller et qui s’est terminé aux petites heures avec la victoire en poche.« 

En visite à Flénu, rival d’Aubel qui s’était incliné vendredi à Dinant, Visé a fait mieux que se défendre. « Nous avons très bien commencé le match, dans une très bonne ambiance marquée par la présence d’une fanfare » nous explique Victor Letihon. A 20-19 après dix minutes, les troupes de Christophe Grégoire craquaient dans le deuxième quart. « Houdart a pris feu (39 points au total) et nous nous sommes retrouvés à dix-sept longueurs des locaux à la pause » précise Victor. « Dans le troisième quart-temps, nous nous sommes ressoudés, nous avons pris feu et nous sommes même passés devant. Nous sommes restés à moins cinq jusqu’à cinq minutes du terme. » Au final, Visé s’inclinait 95-80 sans avoir démérité. « Vu les circonstances et les absents, nous n’avons aucun regret et sommes assez fiers de notre prestation. Le plus important, ce sont les deux matchs à venir, contre Dinant et Bastogne, pour lesquels nous visons un deux sur deux. »

A domicile, Haut-Pré n’est pas passé bien loin de l’emporter contre Ixelles, s’inclinant 56-66. « Cette défaite est vraiment frustrante car il y avait la place mais comme nous sommes englués dans une spirale négative, la pression se fait peut-être ressentir au moment d’enfoncer le clou » avance Stéphane Grandry. « Nous avions pris un très bon départ avant que les Ixellois ne passent devant, 26-28, à la pause. Nous avons ensuite totalement loupé notre troisième quart. »

Menés 44-48, les locaux allaient parfaitement réagir. « Nous sommes revenus et sommes même passés devant d’un point à cinq minutes de la fin avant de craquer complètement en loupant des paniers faciles » continue Steph. « Défensivement , nous étions pourtant bien mieux que lors de tous nos autres matchs. Ce sera à coup sûr la clé de notre fin de saison.«