A domicile, Modave, porté par un immense Maxime Danze, l’a emporté au bout du suspens lors du match à six points contre le 4A Aywaille.
La confrontation entre Modave et Aywaille valait son pesant de cacahuètes, les deux équipes n’ayant pas encore goûté aux joies de la victoire. C’était les visiteurs qui prenaient le meilleur départ, 20-23 après dix minutes. « Les défenses étaient inexistantes mais, ensuite, notre réussite à distance et notre domination du rebond nous permirent de prendre dix points d’avance à la pause » analyse Arnaud Croteux. « Il faut reconnaitre que les 29 points dont 7 triples de Maxime Danze en première période nous ont bien aidés. »
La seconde mi-temps allait s’avérér brouillonne et les Aqualiens passaient devant à trente secondes du coup de sifflet final. Danze continuait sa performance d’anthologie en plantant le shoot de la gagne à dix secondes du temps règlementaire et Modave l’emportait 75-74. « Ironie du sort, c’est le match où nous fûmes le moins malins que nous avons remporté. Mais cette victoire fait du bien, notamment pour la confiance, et va, je l’espère, enfin lancer notre saison » conclut le coach des Castors.
Aux côtés de Manon Grzesinski à Castors Braine, une autre petite Liégeoise fait son chemin : Sarah Matthys.
Formée au départ à l’Alliance Flémalle au sein d’une équipe de joueuses coachées par Antoine Braibant, Sarah Matthys est partie jouer deux ans avec d’autres espoirs du club au niveau régional jeunes au Mosa Angleur, suivis de 2 ans au BC Alleur en suivant Jean Luc Cornia.
Ce parcours de formation est complété pour Sarah par une fréquentation – à raison de deux séances individuelle par mois – au sein de Corodo Basket Academy que fréquentent d’autres joueuses déjà pros telles que Julie Allemand et Antonia Delaere, toutes deux passées par Castors.
Sarah, sans faire de bruit, est passée par des clubs formateurs pour aboutir en R2 à Castors Braine où un projet de formation est mis en place pour des jeunes joueuses qui évoluent en R2 et sont régulièrement alignées en Championnat D1.
Habitant sur les hauteurs de Huccorgne (Wanze) et combinant ses études supérieures en diététique au Barbou à Liège avec les entraînements en R2 mais aussi l’équipe professionnelle – à raison de 4 à 5 entraînements par semaine – de Braine, la Liégeoise n’a guère le temps de s’ennuyer.
Une famille de basketteurs
A Braine, l’objectif du club est de permettre aux jeunes espoirs belges d’intégrer le collectif et le travail de l’équipe « pro » et ainsi de participer régulièrement aux rencontres de championnat. Par ces contacts répétés avec un noyau totalement professionnel, les jeunes du club phare du basket féminin en Belgique ne peuvent que s’améliorer. Elles bénéficient du même encadrement (médical, sportif, équipements…) que les joueuses « pros » et, hormis les entraînements du matin, participent à l’intégralité des entraînements collectifs.
Ainsi, le premier weekend d’octobre, après un début de préparation perturbé par une petite blessure, Sarah Matthys a pu rentrer dans le vif du sujet et disputer sa première rencontre de championnat en jouant près de 10 minutes. D’emblée, elle a honoré la confiance du coach et pris part activement à la victoire de son équipe en inscrivant 8 points (dont 2 X 3 pts) à 100 %.
Sarah est une vraie liégeoise et le basket dans la famille est un sujet de conversation quotidien. En effet, sa maman, Françoise Lenoir, a joué par le passé en D1 à l’Alliance Flémalle et sa cousine Julia Frankin (fille de Isabelle Lenoir), membre de l’équipe nationale U16, commence avec brio à Liège Panthers.
Castors Braine est très attentif à l’éclosion de jeunes joueuses talentueuses. La dernière jeune joueuse talentueuse à avoir bénéficié d’un contrat « semi pro » dès l’âge de 16 ans n’est autre qu’une des plus grandes espoirs du basket féminin belge. Maxuella Lisowa Mbaka, à bientôt 19 ans, fait déjà partie du noyau pro mais poursuit ses études de manière encadrée (elle loge dans une famille d’accueil et poursuit de manière encadrée sa scolarité pour obtenir son diplôme via le jury central).
Avec Sarah Matthys, le club souhaite démontrer que la combinaison « études supérieures et sport de haut niveau » est possible et le programme sportif et scolaire est adapté en conséquence. La joueuse, de son côté, a bien fixé ses priorités : sports et études; et trouve une très bonne dose d’organisation et de structure de travail pour se donner un maximum de chances de performer aux deux niveaux.
Après les passages de nombreuses liégeoises par Castors (Julie, Manon, Manu Mayombo) voici donc une nouvelle étoile : Sarah Matthys.
Liège Basket est sauvé, la PRJ demandée par le club a été approuvée par les instances. « Une nouvelle ère s’ouvre à Liège Basket ! Grâce au travail acharné de son nouveau Conseil d’Administration, et singulièrement son Président Jean-François Ravone, Liège Basket peut souffler un grand «ouf» de soulagement. En effet, ce 22 octobre 2019, le Tribunal de l’entreprise a homologué le plan de réorganisation de l’ASBL » peut-on lire dans le communiqué officiel du club. « Celle-ci peut à présent envisager son avenir avec sérénité et ainsi rassurer ses supporters et ses partenaires.Le sport reprend ses droits pour l’équipe de Sacha Massot. Tout le monde est sur pont pour faire vibrer le Country Hall. Prochain rendez-vous le 1er novembre avec la venue de Kangoeroes Basket Mechelen! «
Grâce à une performance de premier choix d’Antoine Froidmont, Bellaire a infligé sa première défaite de la saison en championnat à l’Etoile Jupille. Esneux s’est rassuré en dominant Spa et Ensival a remporté le derby verviétois aux dépens de Welkenraedt.
A domicile, Bellaire a pu compter sur une performance de choix d’Antoine Froidmont (37 points) pour dominer l’Etoile Jupille. « Nous devrons nous imposer dans les duels en dessous de l’anneau face au très bon duo d’intérieurs Michel/Froidmont » avait pourtant prévenu Patrick Noel. Une partie maitrisée de main de maître par les Blue Rabbits qui menaient déjà 46-34 à la pause. La seconde période était davantage équilibrée mais les locaux maitrisaient les envies de retour de Bastin (18 unités) et compagnie pour s’imposer 94-77.
Les Dragons d’Esneux ont pu, eux, compter sur un Iliaens prolifique (23 points) et bien secondé par Leemans (16 unités) pour dominer Spa 82-55. Une victoire qui s’est dessinée dès le premier quart remporté 25 à 10 par les locaux.
« Nous devrons sortir une grosse défense et éviter les gâchis. Cela risque d’être un match serrés où la victoire se jouera sur des détails » avait annoncé Gilles Fyon (15 points) avant le derby contre Ensival. Une analyse assez juste, les locaux finissant par s’incliner 72-75 face à Genet (15 points également) et ses comparses. Welkenraedt peut nourrir quelques regrets, menant 40-33 à la pause mais se montrant incapable de résister à la remontée des visiteurs.
A Andenne, LAAJ a tenu le choc avant de craquer sur la fin permettant aux Oursons de remporter une seconde victoire depuis l’arrivée de Jimmy Stas. Interview.
A Andenne, Colson (11 unités), Pecoraro (13 points) et leurs coéquipiers tenaient le choc durant trois quart-temps – 54-47 – avant de laisser les locaux consolider leur victoire, 72-56.
Jimmy, que faut-il retenir de votre victoire contre Atlas?
Tout d’abord notre esprit, notre mentalité de guerrier. Chaque joueur connaissait l’importance de cette confrontation. Nous avons joué dur en défense et malgré notre faible pourcentage en première période, nous avons pu compter sur une défense de fer. Ensuite, nous avons su bien gérer le dernier quart et avons fait preuve de davantage de patience et de contrôle, ce qui nous avait manqué lors de notre déplacement à Neuville.
Ton arrivée avec les Oursons se traduit par de bons résultats.
Nous ne pouvons que regretter la défaite à Neuville car une victoire là-bas nous aurait offert un bilan neutre. Nous devons continuer d’avancer et penser au prochain match (ndlr: dimanche matin à Ciney) qui s’annonce également difficile mais nous savons qu’avec une grosse envie, nous pouvons faire déjouer beaucoup d’équipe.
Ce weekend en P3A, Blegny recevait l’ogre Stavelot et a bien failli créer un retentissant exploit. Reportage.
« Stavelot a une très belle équipe avec des joueurs très sympathiques » commence Dylan Yser. « Nous savions que ce match allait être difficile, la plus petite victoire de notre adversaire était de 30 points contre Belleflamme. Mais nous n’avions rien à perdre et j’ai demander à mes joueurs de prendre du plaisir et de retrouver notre vrai basket. Nous n’étions en effet plus dans les meilleures conditions car nous n’avons plus d’entraineur depuis une semaine. Nous voulions cependant ne pas lâcher l’affaire et créer la surprise, comme nous l’avions fait à Haneffela saison passée. »
Une volonté qui allait se traduire sur le terrain avec un départ en boulet de canon. Faisant preuve d’une grosse intensité, les locaux se détachaient à 12-0 après quatre minutes de jeu. « Stavelot ne s’attendait pas à ce que nous jouions ainsi » poursuit Dylan. Les visiteurs revenaient ensuite dans la partie et celle-ci s’équilibrait, les deux équipes étant au coude-à-coude jusque dans la dernière minute. Les Stavelotains finissaient par émerger 78-83.
« C’est dommage, surtout qu’un des deux arbitres n’a pas – selon moi – géré son match et pris de nombreuses décisions en notre défaveur » peste Dylan. « Mais j’ai surtout envie de retenir l’envie de mes joueurs pour ce qui est notre plus beau match depuis le début de saison. Bravo à Stavelot pour sa victoire car elle aurait pu tomber d’un côté comme de l’autre et je crois qu’il n’y aura pas beaucoup d’équipes qui donneront autant de fil à retordre aux Stavelotains. »
Face à Gembloux, Liège Basket s’est bien défendu mais s’est incliné 68-80. Liège & Basketball en a profité pour s’entretenir avec le coach visiteur, Bruno Rowet.
Face à Gembloux, l’un des favoris de R1, Nzisabira (22 pions) et ses coéquipiers rentraient bien dans leur match et menaient 17-6 après dix minutes. Le second quart était nettement plus offensif et à l’avantage des visiteurs qui repassaient devant à la pause, 36-37. La reprise était à nouveau en faveur de Gembloux, plus adroit, qui se détachait à 47-61 à la demi-heure mais Titeca (14 unités) et ses partenaires n’abdiquaient pas et réduisaient légèrement l’écart dans le dernier quart pour s’incliner 68-80.
Bruno, qu’as-tu pensé de cette équipe de Liège?
C’est une très belle équipe, avec de la taille, du shoot et de la vitesse. Liège est très bien organisé et joue intelligemment.
Selon toi, qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur et vous a permis de l’emporter?
Nos changements de défense sur « screen on the ball » ainsi que notre précision à distance et nos rebonds offensifs après un premier quart catastrophique ont fait la différence. Notre physique a également joué un rôle prépondérant dans cette victoire car nous avons toujours laissé une certaine pression défensive sur notre adversaire.
Comment juges-tu la première régionale cette année?
Elle est pas mal. Ciney fait penser au Gembloux de la saison dernière, Loyers, Liège, Sainte Walburge et Saint-Louis confirment leurs canditatures aux Playoffs et des équipes comme le Royal IV, Andenne, Cointe, Atlas et Quaregnon peuvent battre tout le monde et prônent un beau basket. Je trouve ainsi que cette série est bien et que le basket proposé y est chatoyant.
Quelles sont vos ambitions?
Le maintien et puis step-by-step car le rival de Gembloux sera Gembloux, d’autant plus que Mureddu et Seki Kandi sont blessés, ce qui est inquiétant quand on voit notre programme actuel. Il y a tellement de facteurs qui jouent tout au long d’un championnat !
Que penses-tu de votre début de saison?
Positif, hormis cette défaite au Royal IV. Cette équipe fausse le championnat car selon qu’elle évolue à domicile ou en déplacement, elle aligne ses joueurs de D2.
Quels sont vos axes de progression?
L’équipe est actuellement à 60% de son potentiel, il reste donc 40% de marge de progression. Des progrès qui concernent, pour certains, la mentalité.
Coach de la P4E de Belleflamme, Alex Walewyns revient sur l’excellent début de saison de son groupe et les ambitions de celui-ci ainsi que sur le niveau de jeu affiché en quatrième provinciale et sa passion du coaching.
Meneur de Belleflamme en TDM2, Alex Walewyns est également entraineur dans son club de coeur. « C’est ma deuxième saison en tant que coach P4 et ma troisième année avec mes U15 Filles » nous apprend ce clubman. « Il y a une énorme différence dans la manière d’aborder un match en tant que coach ou comme joueur. » Et de développer son raisonnement: « Quand tu perds un match en tant que coach, tu te remets en question sur de nombreuses décisions – les remplacements, les changements de défense par exemple. Mais j’ai la chance d’avoir une bande de gars exceptionnels et cela facilite le travail. Je peux me concentrer sur le basket et moins sur les à-côtés et les conflits.«
Depuis le début de saison, les résultats sont positifs pour Alex et son groupe. « Nous avons bien démarré avec cinq victoires en autant de rencontres mais ce que nous montrons pourrait être meilleur » nuance-t-il. « Nous affrontons des zones 2-3 et nous avons du mal. Nous produisons de très bons passages qui nous permettent de prendre rapidement dix points avant de retomber dans nos travers avec un jeu trop lent et trop de dribbles. »
Un bilan positif pour des Haricots ambitieux. « Cette saison, nous visons la montée donc, si possible, la première place » nous précise Alex. « Dans le cas contraire, nous espérons terminer en dauphin du champion – à cette deuxième place que nous aurions dû accrocher la saison passée – et assumer les tours finaux.«
Versé dans la compétitive P4E, Belleflamme connait ses concurrents directs. « L’Etoile Jupille – que nous avons battu très, très difficilement au premier match – ainsi qu’Henri-Chapelle et Theux sont favoris, tout comme nous. Mais Othée réalise aussi un très bon début de championnat » conclut le jeune entraineur.
A Quaregnon, Sainte Walburge est allé chercher une belle victoire après prolongation.
A Quaregnon, Sainte Walburge a fait preuve de caractère et de solidarité pour aller chercher une précieuse victoire au bout de quarante-cinq minutes d’un âpre combat. « Nous sommes restés une équipe de la première à la dernière seconde » souligne Mélissa Sauveur. « Même lorsque Quaregnon est revenu, nous sommes restées positives. Nous voulions cette victoire et nous l’avons obtenue, cela fait du bien au moral de l’équipe.«
Un second succès pour les Sang et Marine qui quitte le fond du classement pour rejoindre le ventre mou de la première régionale.
Max, que retenir de ce lourd revers dans le derby contre Comblain?
L’écart ne reflète pas le match. Notre défense a complètement pris l’eau pour encaisser 62 points en première période. Sur ce match, nos adversaires nous ont été supérieurs dans tous les secteurs de jeu. Comblain affichait plus d’envie, plus de réussite, plus d’intelligence, plus de tout!
As-tu senti les Comblinois particulièrement motivés à prendre leur revanche par rapport aux deux défaites subies la saison dernière?
Je crois qu’effectivement Comblain avait une revanche à prendre car, chaque année, nous gagnons. Vendredi, c’était différent!
Comment avez-vous réagi à ce revers?
Pour nous, c’est dur car je sens que nous ne sommes plus trop solidaires… Mais nous allons réagir, il reste des équipes derrière nous et nous allons nous relever si nous avançons tous dans la même direction.