« Vivre une saison aussi magique que les deux dernières »

En deux saisons avec Neuville, Vincent D’Alessandro a fait le plein de trophées et de souvenirs mémorables. Ayant repris le chemin de la salle avec, au préalable, un détour collectif par un jogging, le pivot espère vivre une nouvelle année faste.

Vincent, comment s’est passée ton intersaison?

Elle s’est bien passée même si elle fut courte suite à la longue saison que nous avons vécue pour notre première année en R2.

Le basket t’a-t-il manqué durant cette période?

Bien sûr, le basket m’a manqué durant la trêve. Durant l’année, le basket me prend une grosse partie de mon temps car je joue dans deux équipes à Neuville (ndlr: R1 et P3) et je suis en « école-basket » à Waremme. Les vacances changent beaucoup de choses sur ce point.

Heureux de reprendre le chemin de l’entrainement?

Cela fait plaisir de recommencer avec toute l’équipe et, de plus, nous avons enfin un nouveau revêtement de sol à la salle de Neuville. Je suis excité que la nouvelle saison commence afin qu’elle soit magique comme celles vécues avec mes partenaires ces deux dernières années.

La reprise fut positive?

Elle a été sympathique avec un petit jogging avec toute la team pour commencer. Cela a fait du bien pour chacun de se retrouver. Les entrainements se déroulent normalement, comme chaque année. Nous sommes concentrés et travaillons les points faibles de l’équipe. Un stage basket est encore prévu en août pour renforcer les liens entre les joueurs, facilité l’intégration des nouveaux, bosser des aspects importants de notre jeu mais aussi montrer l’ambiance qui va régner dans l’équipe toute cette saison encore.

Un été réussi pour Ajay Mitchell

Ajay Mitchell a réussi son Euro et montré des qualités évidentes.

A l’issue de la phase de poule, les jeunes Lions avaient loupé de peu les quarts de finale malgré un beau bilan de quatre victoires en cinq rencontres. « Nous devons maintenant prouver que nous avions notre place en quarts et finir par un sept sur huit! » avait annoncé Ajay Mitchell. Le pari fut presque réussi puisque les Belges terminent à la dixième place avec un total de six succès en huit matchs.

S’il y a un joueur qui a brillé lors de cette compétition, c’est bien le jeune Liégeois qui évoluera du côté de Nanterre cette année. Avec des moyennes de 13,3 points (15e de l’Euro), 3,1 passes (15e également) et 1,6 steals par match en 26 minutes, Ajay a pris ses responsabilités.

Avec deux triples marqués par match (39% dans l’exercice) et 84% d’adresse aux lancers, le fils du légendaire Barry Mitchell a confirmé sa capacité à faire mouche. Hormis deux rencontres moins impactantes au scoring, Ajay a inscrit 11 points ou plus lors de six rencontres, avec des pointes à 20 unités (deux fois) et 17 pions (2 fois également). De quoi confirmer la description de lui-même qu’il avait livré en juin dernier dans nos colonnes. « Je suis un meneur de jeu. Je sais passer, shooter, attaquer et être un leader mais il faut que je travaille encore beaucoup physiquement et défensivement » avait-il déclaré.

Des statistiques et une impression visuelle de fluidité qui ne peuvent qu’encourager le jeune Liégeois à poursuivre dans la voie qu’il s’est fixée. « Je souhaite aller le plus loin possible. Je veux devenir pro et rendre fière ma famille » nous avait-il confié dans une récente interview.

Un Euro réussi après une participation à un camp à Atlanta en compagnie des joueurs les plus prometteurs de la planète. « Ce camp est un premier pas vers une carrière professionnelle car tous les joueurs présents à Atlanta font partie des meilleurs prospects et nous avons tous le même objectif qui est d’aller en NBA » nous confiait alors Ajay.

Alors, ce gaucher passé Huy, Haneffe, Alleur, Liège Basket et le Centre de formation suivra-t-il les traces de son paternel en devenant le second belge à évoluer outre-Atlantique? L’avenir le dire mais, sans nul doute, « Sky is the limit » pour Ajay….

Victoire et huitièmes de finale

Les jeunes Cats dominent les Biélorusses et filent en huitièmes de finale de l’Euro.

Face à la Biélorussie, les Belges démarraient à 100% à l’heure et par un 8 à 0 pour prendre les commandes de la partie. 28-10 après dix minutes et une adresse exceptionnelle de loin permettaient aux Cats de plier la rencontre.

Malgré un timide retour biélorusse à la pause (38-28), les Belges ne tremblaient pas et assuraient tranquillement leur victoire 60-45, filant ainsi en huitièmes de finale de la compétition.

« Quelques tours de piste pour marquer la reprise »

Après avoir profité de ses vacances, Maxime Princen a retrouvé ses nouveaux coéquipiers de Cointe. Interview.

Max, comment s’est passée ton intersaison?

Bien. J’ai profité de la liberté de ne pas avoir de contrainte à l’école et au basket pour faire tout ce dont j’avais envie.

Le basket t’a-t-il manqué durant la trêve estivale?

Non, pas vraiment car j’allais assez régulièrement jouer à la plaine de Cointe.

La reprise s’est bien déroulée?

Oui, on est toujours heureux de recommencer la saison, c’est indéniable. La reprise a eu lieu la semaine dernière avec Cointe par quelques tours de piste (rires).

« Un premier entrainement assez éprouvant »

Après plusieurs saisons réussies avec le Haut-Pré, David Bernard s’est lancé un nouveau défi du côté de l’Etoile Jupille.

David Bernard ne sera plus en rouge et noir mais bien en noir et jaune, il faudra s’y faire. Le meneur de poche, terriblement efficace à l’interception notamment, se sent déjà comme un poisson dans l’eau aux Argilières. « Mon intégration est très bonne pour le moment. Je connaissais déjà pas mal mes nouveaux coéquipiers et nous avons déjà eu l’occasion de partager une grosse soirée » rigole-t-il.

Ayant quitté le confort d’Ougrée, David sait que le challenge qui lui tend les bras est attractif. « J’ai essayé de garder un peu de condition physique durant cette intersaison – en tout cas davantage que les étés précédents (rires) – en allant courir quelques fois » nous explique-t-il. « J’ai également disputé quelques games à la plaine de Cointe.« 

De quoi savourer un peu plus la reprise? « C’est toujours une joie de reprendre la saison même si le début est moins amusant avec la préparation physique et un premier entrainement assez éprouvant » conclut le meneur dans un grand éclat de rire.

« Ca joue pas mal à la plaine de Cointe »

Heureux de retrouver ses coéquipiers de Spa, Pierrick Van Den Brule nous parle de son incapacité à stopper le basket durant l’été, de son intérêt pour les tournois de « 3×3 » et de son poids de forme. Entretien.

Pierrick, comment s’est déroulée ton intersaison?

Elle s’est très bien passée. J’ai vraiment beaucoup joué au basket après mes examens. J’étais, avec Romain Nicaise notamment, à la plaine de Cointe un jour sur deux. Ca joue pas mal là-bas et nous avons vu passer des gars comme Robin Malpas, Thibaut Boxus, Emma Mampuya, Makengo et j’en passe et des meilleurs…

Tu as aussi pas mal tourné à des tournois de « 3×3″…

Exact, à Belleflamme, Spa, Alleur et dernièrement à Anvers où je me suis vraiment bien amusé. Même si le niveau était énorme dans la métropole flamande, nous avons affronté des gars de D1 et D2. C’est ainsi que l’on apprend donc je ne regrette pas du tout cette expérience.

Tu sembles séduit par le concept du « 3×3 »?

Les « 3×3 » sont très intensifs, il n’y a que très peu de moments d’arrêt et, en plus, on ne doit pas faire les aller-retours du terrain: j’adore ça! C’est impossible pour moi de ne pas jouer pendant deux mois, j’adore trop le basket. Les tournois « 3×3 » sont aussi l’occasion de jouer avec des mecs qui seront mes adversaires dans quelques semaines – comme Jérôme Wuidar de Sprimont que nous affronterons deux fois en Coupe – ou avec d’anciens coéquipiers – comme Pierre Lejeune, actuellement à Sprimont et avec qui j’ai disputé plusieurs saisons à Pepinster, ou Maxime Clavier avec qui j’ai joué en championnat inter-universitaire. Bref, je ne m’arrête pas, le basket me manque trop.

Du coup, tu dois te réjouir de retrouver le chemin de l’entrainement?

Bien sûr, je m’en réjouis mais je me réjouis encore davantage de retrouver mes coéquipiers. Nous avons un mois d’août plutôt chargé avec pas mal de matchs. Pour ce qui est des entrainements, je me réjouis moins car nous avons droit à un préparateur physique cette année et, à mon avis, il va très vite remarquer que je ne suis pas à mon poids de forme… Un poids que je n’ai plus jamais atteint ces quatre ou cinq dernières années (rires). Nous verrons bien lors du test physique mais l’objectif reste d’être prêt pour le premier match de championnat.

Le futur est déjà là!

Remco Evenepoel a conclu sa première participation à une classique Wolrd Tour par une… victoire! Le futur est en marche.

Remco Evenepoel a remporté samedi la Classica San Sebastian. Pour sa première participation à une classique World Tour, le petit prodige belge a ébloui son monde en empochant la victoire en solitaire au nez et à la barbe de Greg Van Avermaet (deuxième), Izaguirre (quatrième), Mollema (cinquième) et Valverde (dixième).

« Quel phénomène » s’exclame Nicolas Gustin. « Remco Evenepoel, tu fais déjà partie des grands » s’enflamme John Vanoost sur les réseaux sociaux. Difficile de contredire l’entraineur de Saint Louis et le joueur de Huy tant la pépite de Deceuninck-Quick Step justifie avec brio les énormes attentes placées en lui. Plus jeune coureur au départ de l’épreuve, Evenepoel devient à 19 ans le plus jeune lauréat d’une classique World Tour. Le futur est en marche!

Du renfort suédois pour les dames de Pepinster

Avec Crystel Bittar, du renfort suédois pour les dames de Pepinster.

Giovanni Bozzi, le nouveau coach des Pepines, a toujours affirmé qu’il espérait deux renforts… européens. Une première étape est franchie avec l’engagement de Crystel Bittar (21 ans, 1,70 m), une jeune internationale suédoise. Après avoir distribué le jeu dans son pays (Solna et AIK Basket), elle évoluait, la saison passée, à Nymburk (n°4 en Tchéquie). Du moins jusqu’à début février de cette année avec une moyenne de 5,3 points et 2 rebonds par rencontre.

Michel CHRISTIANE

« Du shooting pendant mes temps de midi »

De retour du sud de la France, Jérémy Horrion retrouvera ses coéquipiers de LAAJ ce dimanche. Interview.

Jérémy, comment fut ton intersaison?

Assez tranquille. J’ai axé celle-ci sur la récupération en prenant soin de mon corps avec plusieurs séances chez le kiné afin de soigner les quelques douleurs résiduelles liées à la dernière saison. A côté de cela, j’ai continué à un peu m’entrainer pour me maintenir en forme et réalisé quelques séances de shooting durant mes temps de midi.

Es-tu impatient de retrouver les parquets?

Oui, j’ai hâte de retrouver le terrain et mes coéquipiers ce dimanche pour disputer une nouvelle saison. Je n’ai pas encore recommencé car j’étais en vacances dans le sud de la France et je ne suis rentré que ce vendredi. De toute façon, je me suis luxé un doigts et déchiré les ligaments il y a une dizaine de jours et je viens tout juste de retirer l’attelle que les médecins m’avaient placée. Mais même si la mobilité de mon doigt n’est pas encore au top, cela ne me tiendra pas longtemps éloigné des parquets (rires).

« La Colombie attendait cela depuis si longtemps »

Une semaine après la conclusion finale emballée sur les Champs Elysées, il est temps de revenir avec Nicolas Gustin sur cette passionnante édition du Tour de France.

Le Tour de France s’est achevé dimanche dernier par un sprint victorieux de Caleb Ewan sur la plus belle avenue du monde. L’Australien offrait ainsi un nouveau bouquet à l’équipe Lotto, particulièrement en vue lors de cette édition. L’autre équipe belge, Deceuninck-Quick Step fut également parmi les formations les plus impressionnantes avec, notamment, Alaphilippe, vainqueur d’étapes à deux reprises, longtemps maillot jaune et finalement cinquième du général et super-combatif du Tour.

Pour le maillot jaune, c’est Egan Bernal qui, devant de nombreux supporters ayant fait le déplacement jusqu’à Paris, faisait frémir de plaisir tout un pays. « La Colombie attendait cela depuis longtemps!« , s’exclame Nicolas Gustin. « Il va falloir être costaud pour déloger Bernal de son trône dans les années à venir.« 

Un vainqueur inédit, des coups de panache et des coups du sort, des Belges dans la lumière, un réel suspens: ce Tour de France aura ravi les amateurs de la petite reine. « Ce fut le plus beau de ces dix dernières années » nous confirme Nico. « En tant que Belge, je ne peux que me réjouir des victoires d’étapes de légende, des compatriotes dans les échappées et des équipes belges à l’offensive. Quatre bouquets pour Lotto, deux et de nombreux jours en jaune pour QS et Wanty qui fut constamment à l’attaque. Que du bonheur.« 

Cette édition fut animée par un homme, un mousquetaire des temps moderne dont l’épopée en jaune a émoustillé les fanas d’un cyclisme généreux, fait de bravoure et de panache, de sacrifices et d’exploits. « Ce tour fut différent grâce à un homme: Alaphilippe! » corrobore le joueur de Huy. « S’il n’avait pas résisté aussi longtemps, Ineos aurait sûrement obtenu le leadership plus tôt et aurait contrôlé la course comme à l’accoutumée. Mais cette fois, il y a eu du suspens jusqu’à la fin! Et pour finir, il n’y a qu’à regarder les noms des vainqueurs d’étapes – Nibali et Quintana par exemple – pour s’apercevoir qu’on a eu droit à un beau spectacle. » Vivement l’année prochaine!