Son parcours, son jeu, Comblain, sa passion pour le basket et les souvenirs qui y sont liés, son nouveau défi avec Cointe: autant de sujets que nous avons abordés avec Martin Henry. Entretien.
Martin, peux-tu nous retracer ton parcours basket?
J’ai commencé le basket à deux ans et demi à Comblain car ma marraine était la coach et j’ai pu jouer plus tôt que l’âge habituellement requis. Ensuite, j’ai effectué tout mon parcours « jeunes » à Comblain avec des coachs comme Jean-Pierre Darmont ou Martial Paulus. A quinze ans, j’ai reçu l’opportunité de pouvoir m’entrainer avec les deux équipes seniors – dont en P3 avec papa comme coach – et dès mes seize ans, j’ai pu jouer en hommes.
En quoi Comblain est-il un club si spécial à tes yeux?
J’ai toujours joué au Mailleux, comme papa, maman, marraine, parrain.. Bref, toute la famille y joue et je suis, en quelque sorte, l’enfant du club car je suis le seul jeune qui y a fait toutes ses classes et qui y est resté. Habiter à Comblain, à dix mètres de la salle, joue aussi dans cette perception. Comblain, c’est comme une famille. Quand on y arrive, on s’en rend compte et, quand on y est élevé, c’est encore plus flagrant.
Pour la première fois, tu porteras un autre maillot cette saison…
Je ne quitte pas Comblain, je ferai la double affiliation avec Cointe! Mais j’ai décidé de rejoindre les Grenouilles car la R1 est un bon niveau pour moi. En P2, je ne retrouvais plus le challenge dont j’avais besoin pour progresser et je suis encore un peu court pour prétendre avoir une place et des minutes à tous les matchs en D3. La première régionale est un bon compromis et une division dans laquelle je pense pouvoir progresser et m’amuser.
Quels sont tes objectifs pour cette nouvelle saison?
Jouer de plus en plus en D3 et arriver à éclore en R1 et prouver ce que je sais faire! Sans oublier de m’amuser et de faire la fête après les matchs bien sûr (rires).
Qu’est-ce qui te plait tout particulièrement dans le basket?
Ce que j’adore dans ce sport, c’est l’esprit d’équipe qui y est très fort! Au football, si un joueur est moins bien, il est possible de combler cela mais en basket, cela se ressent directement. Tout le monde doit être au top et se soutenir pendant quarante minutes.
Quel genre de joueur es-tu?
Je suis un joueur très peu académique (rires), et pas beau à voir jouer mais efficace! Je sais pénétrer, shooter, dribbler… Même si ce n’est pas beau à voir et que ce n’est pas parfait, je sais presque tout faire. Je me donne aussi toujours à fond et je suis très motivé et dévoué.
Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket?
Les quatre Coupes provinciales que j’ai gagnées avec les jeunes à Comblain ainsi que la montée en P3 et mon premier match en D3 avec Jean-Pierre Darmont comme coéquipier alors que, deux ans auparavant, c’était mon coach.