« Pourquoi ne pas viser un tour final? »

Malgré les nombreuses blessures qui ont décimé l’effectif, Hannut a livré une saison de fort bonne facture en P2. Denis Plomteux dresse le bilan de la première campagne des Hesbignons à cet échelon et évoque les ambitions futures d’un groupe remanié.

Denis, quel bilan fais-tu de votre première saison en deuxième provinciale?

J’estime que vu le contexte dans lequel a dû évoluer notre équipe cette saison, nous pouvons être satisfaits de notre bilan même si je crois qu’avec un peu plus de rigueur et de sérieux aux entrainements, nous aurions pu faire mieux. Cependant, au vu des nombreuses blessures – Thibault Doigni (fracture de la rotule), Gauthier Mouillard (fracture du coude), Maxime Dubois (ligaments croisés) et moi-même (ligaments croisés) – qui ont décimé notre effectif, nous pouvons nous estimer satisfaits malgré tout.

De quoi es-tu le plus fier?

Ce dont nous pouvons être finalement le plus fiers, c’est qu’il n’y a que deux équipes sur quatorze que nous n’avons pas réussi à battre. Cela nous a permis, pour une première année à cet échelon, de nous mettre assez vite en sécurité quant au maintien dans la division. Ma plus grande fierté par rapport au groupe, c’est d’avoir vu mes équipiers battre les futurs champions, encore invaincus à ce moment de la saison, alors que notre équipe était fortement diminuée. Nous avions même un U21 pour compléter notre effectif pour cette rencontre.

A contrario, quels regrets éprouves-tu?

Le regret que j’ai, c’est de n’avoir pu être avec le groupe pour l’entièreté de la saison. D’un point de vue collectif, c’est peut-être de ne pas avoir fait mieux, surtout que nous savons que nous en sommes capables. Ce sera sans doute un des gros points sur lequel nous devrons travailler dans le futur.

Justement, comment aborderez-vous la future campagne?

Je pense que chaque équipe commence une saison avec pour objectif de remporter le championnat… Mais nous devons rester les pieds sur terre et nos principaux objectifs seront, dans un premier temps, de récupérer nos blessés qui sont encore sur la touche: Doigni (pas de date fixée), Dubois (qui devrait revenir en octobre) et moi qui espère être opérationnel pour le second tour. Dans un second temps, il s’agira de bien accueillir nos nouveaux renforts: Virgile Materne, Sacha De Liamchine et Samuel Bisschop. A première vue, suite aux premiers contacts, cela devrait se faire assez naturellemment car ils possèdent une bonne mentalité et des qualités dont le groupe a besoin.

Mais quels objectifs chiffrés vous fixez-vous?

Evidemment, l’objectif principal sera de terminer avec un meilleur bilan que celui de la saison qui vient de s’achever et donc de ne pas être inquiétés par la lutte pour le maintien. Et, qui sait, batailler pour décrocher une place pour un tour final. Mais pour cela, il faudra se rappeler ce qui nous a parfois fait défauts à certains moments cette année.

« La statue de MJ, j’en avais des frissons »

Pour Liège & Basketball, Christophe Lambion partage ses souvenirs de vacances.

« Cette année, je pars à Rhodes avec ma compagne qui est Grecque. Je me réjouis vraiment, cela va faire du bien de recharger les batteries » nous informe Christophe Lambion. « D’habitude, durant l’été, je joue encore un peu au basket en faisant régulièrement des « 3×3 » ou des « 5×5 » à Comblain. Mais cette fois, les troupes n’ont pas l’air motivées et cela ne me manque pas après voir fini la saison blessé. J’avoue d’ailleurs avoir un doute quant à ma condition physique » rigole-t-il avant de se pencher sur ses souvenirs de vacances.

« L’an passé, je me suis fait piquer un beau vélo sur la plage à Nice. J’ai eu le reste de mon séjour foutu tellement j’étais énervé… Sans parler des quinze kilomètres que j’ai dû faire à pieds, sous 38 degrés, pour rentrer à l’appart » se souvient « Tof » qui nous définit ensuite ses vacances parfaites. « L’idéal, c’est un bel hôtel au calme, en all in, avec une belle vue sur la mer. Pour bien faire, avoir une ville ou un site historique à visiter à proximité est un plus, histoire de quitter l’hôtel une fois ou l’autre.« 

Les vacances, c’est aussi, souvent, des souvenirs d’enfance. « Je garde en mémoire beaucoup de bons moments lorsque j’étais gosse et que je partais avec mes parents. Nous étions partis une fois avec mon coach J-C Legrand: une semaine de fous rires. Plus tard, dans un autre style, un périple à Ibiza avec un ami DJ reste gravé dans mes souvenirs: une orgie totale du début à la fin » nous raconte Christophe. « Mais la plus forte impression qu’un lieu m’a laissé, c’est lorsque je suis allé visiter Chicago. La ville de MJ… J’étais encore ado et j’en avais des frissons de voir sa statue. C’était un rêve. »

« Dany Tilmant a la capacité de toujours rester calme »

Un an plus tard, nous reprenons notre série d’interviews décalées. Une série intitulée « Interview titre(s) », avec des champions. Pour répondre aux différentes questions, plusieurs titres de films ou de séries sont proposés à l’interviewé. Martin Francoeur, bombardier en chef et champion de P3A avec Saint Louis, nous offre ses réponses.

Martin, quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre titre de champion, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Chronique d’une victoire annoncée » (documentaire sur le quotidien de Benoit Hamon dans la préparation des élections législatives et présidentielles en France en 2012), « Surprise, sur prise! » (émission de caméras cachées), « Le grand bluff » (émission TV de Patrick Sébastien), « Au-delà de la gloire » (fin américain sorti en 1980) ou « La dernière chance » (film américain sorti en 1972).

Je choisis « Surprise, sur prise!« . Au début de saison, nous n’avions aucune ambition de titre. Nous avions une équipe très jeune; c’était pour certains la première saison en hommes et nous voulions juste progresser et essayer de gagner un maximum de matchs. C’est au fur et à mesure des victoires que nous avons pris conscience que nous pouvions jouer le titre. Et nous n’avons pas manqué de jouer le coup à fond!

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton équipe, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Une famille formidable » (Série TV française), « Les douze salopards » (Western américain), « Arthur et les Minimoys » (film d’animation sorti en 2006), « Intouchables » (film français sorti en 2011), « Les Papys font de la résistance » (film sorti en 1983).

Pour qualifier mon équipe, je prends le titre « Une famille formidable« . Nous nous entendons tous très bien, et nous avons vécu ensemble quelques sorties mémorables! Sur le terrain comme en dehors, l’ambiance était excellente!

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre style de jeu, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Attaque » (film américain sorti en 1956), « Pour l’amour du jeu » (film américain sorti en 1998), « Secret défense » (film français sorti en 2008), « La rage au ventre » (film américain sorti en 2015).

Sans aucune hésitation, « Attaque« . Nous avons un jeu très offensif, avec beaucoup de très bons marqueurs. Notre difficulté n’a jamais été de mettre la balle dans l’anneau mais plutôt de ne pas trop encaisser. La meilleure preuve est ce match conclut avec vingt-huit trois points convertis.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre saison, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Dépression et des potes » (film français sorti en 2012), « La couleur de la victoire » (fin américain sorti en 2016), « Sueurs froides » (film américain sorti en 1958), « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu » (film français sorti en 2014), « Pour le pire et pour le meilleur » (film américain sorti en 1998), « La totale » (film français sorti en 1991).

« La couleur de la victoire« . Nous n’avons connu la défaite que deux fois, dont une fois lors du dernier match et avec une équipe incomplète alors que nous étions déjà champions.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton entraineur, et pourquoi? Tu as le choix entre: « The Greatest » (film américain sorti en 1977), « Le grand blond avec une chaussure noire » (film français sorti en 1972), « On aura tout vu » (film français sorti en 1976), « Un incroyable talent » (film anglais sorti en 2013), « Le gourou » (film américain de 1969).

Je vais choisir le film « Le gourou« . Dany Tilmant a la capacité de toujours rester très calme quelles que soient les circonstances et de ne jamais paniquer! Il a très bien su gérer et guider le groupe tout au long de la saison pour, au final, arriver à un titre que nous avons bien fêté !

Liège tient son « point guard » américain

Liège Basket a pratiquement bouclé son recrutement en enregistrant la signature de son nouveau meneur américain, KC Ross-Miller, passé par l’université d’Auburn, comme Charles Barkley.

Le noyau du club principautaire est pratiquement bouclé. « Voo Liège Basket est à deux doigts d’avoir terminé son recrutement pour la saison 2019-2020 » peut-on lire sur la page officielle du club qui annonce la signature du nouveau meneur américain chargé d’enthousiasmer le Country Hall.

C’est une nouvelle fois des pays baltes et de l’Est que provient la nouvelle recrue du club phare de la Province de Liège. KC Ross-Miller, « point guard » d’1,86 mètre et âgé de 28 ans, évoluait la saison passée à Handlova en Slovaquie. Ross-Miller, passé par l’université d’Auburn comme Charles Barkley, « est rapide, sait créer le jeu mais aussi bonifier ses partenaires » précise VOO Liège Basket.

Les highlights du nouveau patron de Liège sont ici.

« Un coach chevronné comme ça, on n’en fait plus! »

Un an plus tard, nous reprenons notre série d’interviews décalées. Une série intitulée « Interview titre(s) », avec des champions. Pour répondre aux différentes questions, plusieurs titres de films ou de séries sont proposés à l’interviewé. Maxence Bonaventure, champion invaincu en P4 avec Stavelot, se prête de bonne grâce à l’exercice.

Maxence, quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre titre de champion, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Chronique d’une victoire annoncée » (documentaire sur le quotidien de Benoit Hamon dans la préparation des élections législatives et présidentielles en France en 2012), « Surprise, sur prise! » (émission de caméras cachées), « Le grand bluff » (émission TV de Patrick Sébastien), « Au-delà de la gloire » (fin américain sorti en 1980) ou « La dernière chance » (film américain sorti en 1972).

« La dernière chance » car nous nous étions tous réunis dans le but d’essayer de redonner ses lettres de noblesse à notre club formateur et de coeur. Nous trouvions dommage que Stavelot soit retombé en P4 et également que c’était un frein à la formation des jeunes.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton équipe, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Une famille formidable » (Série TV française), « Les douze salopards » (Western américain), « Arthur et les Minimoys » (film d’animation sorti en 2006), « Intouchables » (film français sorti en 2011), « Les Papys font de la résistance » (film sorti en 1983).

« Les douze salopards« . Nous sommes plutôt second degré et nous aimons vraiment bien nous charrier, surtout à l’entrainement et en troisième mi-temps. Le tout dans la bonne humeur!

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre style de jeu, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Attaque » (film américain sorti en 1956), « Pour l’amour du jeu » (film américain sorti en 1998), « Secret défense » (film français sorti en 2008), « La rage au ventre » (film américain sorti en 2015).

« Attaque« ! Notre style de jeu est plutôt axé sur du game en première intention en laissant libre cours à notre imagination, en essayant de trouver l’homme libre. Nous n’avons pas trop de jeu placé. Nous préférons courir en attaque et revenir en trottinant en défense.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre saison, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Dépression et des potes » (film français sorti en 2012), « La couleur de la victoire » (fin américain sorti en 2016), « Sueurs froides » (film américain sorti en 1958), « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu » (film français sorti en 2014), « Pour le pire et pour le meilleur » (film américain sorti en 1998), « La totale » (film français sorti en 1991).

« La totale« . Nous avons plutôt joint l’utile à l’agréable, à savoir un titre et de grosses troisièmes mi-temps!

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton entraineur, et pourquoi? Tu as le choix entre: « The Greatest » (film américain sorti en 1977), « Le grand blond avec une chaussure noire » (film français sorti en 1972), « On aura tout vu » (film français sorti en 1976), « Un incroyable talent » (film anglais sorti en 2013), « Le gourou » (film américain de 1969).

« The Greatest » ! Parce qu’un coach chevronné comme ça, on n’en fait plus!

« Je suis un peu râleur »

Pour Liège & Basketball, Thomas Broset dresse le bilan de la saison passée avec Modave et évoque son prochain défi avec Prayon.

Thomas, quel bilan fais-tu des dix derniers mois?

Je pense qu’au final, en étant une nouvelle équipe avec un nouveau coach exigeant pour la P2, nous ne nous en sommes pas trop mal tiré. Si nous avions pu éviter les blessures (ndlr: et être à chaque fois sur la feuille) et être au complet plus souvent, il y aurait eu moyen de faire beaucoup mieux; surtout qu’aucune équipe ne survolait vraiment la série.

De quoi es-tu fier?

Je suis fier que malgré les divers aléas de la saison, nous avons réussi à rester soudés pour terminer en beauté. Même si, encore une fois, je suis convaincu que nous aurions pu mieux faire. Au finale, nous nous sommes créés un bon petit groupe, nous pouvons être fiers de cela.

A contrario, que regrettes-tu?

Je suis une personne qui essaie de n’avoir jamais de regrets. Je peux juste regretter de ne pas avoir livré ma meilleure saison mais je revenais de blessure. J’espère aider davantage ma nouvelle équipe la saison prochaine. J’ai également, d’ailleurs, un petit pincement au coeur de quitter Modave.

Quels moments forts garderas-tu en mémoire?

Ils sont plus personnels et liés à toutes les personnes que j’ai rencontrées dans ce club. Je ne suis resté qu’un an et, lors des derniers matchs, j’ai reçu beaucoup de mots sympas. Cela m’a vraiment fait plaisir alors que ce n’était pas ma meilleure saison sur le terrain et que je suis un peu râleur quand on perd (rires).

Tu porteras les couleurs de Prayon la saison prochaine. Avec quelles ambitions?

Pour une équipe qui monte, je pense qu’il faut en priorité se sauver. Personnellement, j’espère davantage mais vivre une saison plus ou moins tranquille serait déjà bien.

« Des vacances sans eau, ce n’est pas des vacances! »

Pour Liège & Basketball, Stéphane Mossay livre quelques anecdotes de voyage avec un fil conducteur: l’eau.

« Cette année, je pars en Indonésie où nous allons faire Bali, les îles Gili et Lambok » nous informe Stéphane Mossay, amateur de contrées lointaines. « En général, lorsque je pars en vacances, c’est découverte et détente donc je mets de côté la balle orange… Mais je ne laisse pas pour autant de côté une « prépa physique » : je marche beaucoup, je nage et, en Indonésie, je mange des nouilles.« 

Pour Steph, un élément est essentiel à des vacances réussies: de la flotte. « Des vacances sans eau, ce n’est pas des vacances! Il me faut toujours la possibilité de plonger, tout en découvrant d’autres cultures » sourit-il. C’est d’ailleurs dans l’eau que le « capitaine festif » du dernier All Star Game a vécu la plupart de ses meilleurs moments. « A Hawai, tout est magnifique. Nous y avons visité les trois îles, nous sommes enfoncés dans la forêt tropicale, sauté dans des cascades où il n’y avait personne. Pour moi, c’était juste un rêve éveillé. Nous avons pu y nager au milieu de centaines de poissons, de tortues… Un matin, dès potron-minet, nous sommes allés sur une plage déserte, avons nagé avec une quarantaine de mètres dans la mer où nous avons « rencontré » une famille de dauphins auprès de qui nous sommes restés plus de deux heures. Le rêve total!« 

La mer est toutefois parfois capricieuse, Steph l’ayant appris à ses dépens. « En Thailande, l’année dernière, nous étions en plein mer et tout allait bien avant que celle-ci ne commence à se déchainer » se rappelle-t-il. « Après une grosse vague, le moteur situé à l’arrière du bateau s’est retrouvé à l’eau. Impossible de le récupérer! A chaque vague, nous étions à deux doigts de nous retourner et avons dû attendre une heure qu’un autre bateau vienne nous récupérer. Au final, c’était assez marrant mais, sur le moment, c’était plutôt impressionnant.« 

C’est également en Thailande que Steph a pu faire ses plus belles rencontres. « Nous étions dans un village retiré habité par des femmes aux « longs cous ». Là, les autochtones vivent sans électricité, sans eau courante, avec un confort minimaliste qui contraste avec le bonheur qui irradiait de leur visage. La doyenne du village nous a même joué un morceau de guitare… Toujours en Thailande, nous avons passé une nuit dans un orphelinat du fin fond du pays. Ce fut là aussi un moment incroyable partagé avec les enfants » conclut le leader d’Ans.

Place aux jeunes à Ninane

Place aux jeunes à Ninane avec des noyaux R2 et P3 où l’âge des joueurs sera inversement proportionnel à leurs talents.

Ninane continue son cycle « jeunes » et l’intensifie. Nicolas André reprend la deuxième régionale et Matthias Scholze s’occupera de la P3 calidifontaine. Les noyaux de ces deux formations sont complets mais sujet à évolution en fonction de la progression des jeunes qui les composent.

Effectif P3 : Jordan Vermierdt -Cyril Van Michel – Sam Winkin – Nathan Brauns – Quentin Sanglier – Cyril Towe – Ismael Jda – Alessio Giuseppe Di Pasquale elle sera complété par des 2002. Coach : Matthias Scholze.

Effectif R2 : Maxime Bodson – Sam Bodson – Gary Dupont – Benjamin Mertens – Gordan Kistermann – Brice Masy – Simon Affano – Franck Renna complétée par les jeunes : Cyril Van Michel – Cyril Towe – Sam Winkin – Ismael Jda – Alessio Giuseppe Di Pasquale – Jordan Vermierdt. Coach : Nicolas André

« Certaines P3 rendraient des P2 jalouses »

Pour Liège & Basketball, Michael Proesmans dresse le bilan de la campagne écoulée, revient sur les moments forts vécus par son groupe et sur l’évolution de la troisième provinciale tout en n’oubliant pas de glisser un petit mot sur la saison à venir.

Michael, quel bilan tires-tu de votre saison?

Notre bilan fin de saison est un peu décevant. Nous aurions voulu nous mettre plus vite à l’abri. Avec l’effectif que nous avions en début de saison, personne ne nous aurait placé à cette position. Mais les blessures, les arrêts et le manque d’envie ne nous ont pas aidé. A la base, nous étions un groupe de treize joueurs et avons dû parfois disputer des matchs à six…

De quoi es-tu fier?

Je suis surtout fier, que malgré les défaites qui se succédaient, nous avons réussi à maintenir l’équipe en P3.

As-tu des regrets?

Pas mal de regrets oui, car je suis certain qu’avec l’effectif de début de saison nous aurions pu faire beaucoup mieux. Malgré le nombre de treize joueurs au début, nous n’ avons pratiquement jamais su travailler en « cinq contre cinq ». Il y avait trop peu de présences à l’entrainement.

Quels moments forts conserveras-tu en mémoire?

Pour moi, le moment fort de la saison fut le match de la mort face à Dison-Andrimont. Si nous avions été battus, je crois que cela aurait été dur pour mon groupe de relever la tête.

Que penses-tu du niveau de la P3?

Le niveau de la P3 est de plus en plus relevé. Il y a toujours quelques cadors avec des effectifs qui rendraient certaines équipes de P2 jalouses.

Quels seront vos objectifs la saison prochaine?

Pour le prochain exercice, nous ne voulons pas revivre le même scénario que celui-ci. Pour cela, nous avons amené quelques nouveaux joueurs afin de rendre cette équipe encore plus compétitive. Nous prendrons toutefois match après match.

« Une saison avec plus de matchs mais moins longue »

Pour Liège & Basketball, Nicolas Paulus nous livre les souvenirs de ses pérégrinations à l’étranger qui ont fortement influencé son mode de pensée.

« Je suis rentré de Colombie voici un peu plus de deux semaines. Je dois encore m’arranger avec Kevin Reyserhove pour changer des matchs afin de repartir » rigole Nicolas Paulus. « Avec le boulot et le basket, c’est compliqué de trouver des semaines idéales pour partir… J’aimerais bien une saison avec plus de matchs – deux rencontre par semaine par exemple – mais plus courte. Et, surtout, qu’on arrête avec cette pause d’un mois à Pâques avant le dernier match de la saison qui soit n’a plus d’enjeu, soit est trop important pour y placer une si longue période sans compétition juste avant. Finir avant Pâques est tout à fait envisageable.« 

Pour « Polo », les vacances idéales sont celles où « après, tu as l’impression d’avoir tout fait à fond, à 100%, et que tu ne changerais rien à ton voyage si tu devais le refaire. » De multiples souvenirs lui viennent à l’esprit. « Chaque voyage a son ambiance, ses moments magiques… Pour ne pas les mentionner tous, je ne parlerai que de mon dernier voyage, en Colombie, qui était particulièrement spécial sur différents aspects » continue l’ailier du Rebond Neuvillois. « J’en retiens les succulents bons gros jambons, des « treks » sportifs où les bâtons n’étaient pas uniquement utiles pour le style et des spots magnifiques comme de petites balançoires en bois pour voir le coucher de soleil sur une île tropicale déserte. Le top pour un apéro inoubliable en bien des points.« 

C’est également un lieu d’Amérique du Sud qui a laissé à Nicolas la plus forte impression tout en le poussant à la réflexion. « Torres del paine, au Chili. J’y suis allé il y a deux ans. Tu marches, tu marches, et toutes les trente secondes, tu as une vue extraordinaire et différente de celle observée précédemment » nous raconte-t-il. « Cela te remet à ta place, dans ta petite condition d’humain pollueur et tu te dis vraiment: « Ce que je vois là, cette nature grandiose, ces ecosystèmes magiques, je suis en train de les détruire petit à petit, quotidiennement. » Quand tu observes cela, tu te rends comptes que tu n’as besoin que d’un petit sac à dos pour apprécier la vie. Tu vois de moins en moins l’intérêt de te tuer au taf. » Et d’ajouter: « Un autre truc positif quand tu t’émerveilles de choses à l’étranger, c’est que lorsque tu reviens en Belgique, tu commences à chercher des choses aussi merveilleuses… Et tu en trouves! Alors que tu pourrais simplement reprendre le rythme metro-boulot-dodo sans t’en rendre compte. »

En vacances, Nicolas n’élude pas totalement le basket. « C’est rare que j’ai l’occasion de jouer en voyage, notamment car je ne croise pas toujours les infrastructures suffisantes. Mais l’an passé, à Tenerife, je me suis probablement plus entrainé que si j’étais resté en Belgique. Résultat? Gros match en rentrant! Preuve en est que les vacances pendant la saison, c’est nécessaire. Mon coach me contredira peut-être mais je sais qu’il aime savoir que je prends du bon temps en voyage » conclut-il, malicieux.