« Davis va permettre d’attirer une autre grande star »

Pour Gael Colson, l’arrivée de Davis aux Lakers est un coup de maître et la prochaine saison NBA s’annonce d’ores et déjà passionnante.

Anthony Davis débarque aux Lakers et toute la planète basket est en émoi. « Cette arrivée fait plaisir, surtout que je pense que la venue de Davis va permettre aux Lakers d’attirer une autre grande star » se réjouit Gael Colson. « Bien vite la prochaine saison et les transferts!« 

« La NBA est pleine de surprises »

Observateur attentif et passionné de la NBA, Chris Francot livre ses impressions sur les Finals, l’arrivée de Davis aux Lakers et la prochaine saison qui s’annonce particulièrement excitante.

Cette saison NBA s’est conclue par un champion inédit: les Raptors. La franchise du Canada, pays où est né le basketball, a superbement triomphé de Warriors méritants mais guère épargnés par les blessures. « Ces Finals étaient incroyables » s’extasie Chris Francot. « C’est pour ce genre de série que l’on s’intéresse à une saison NBA. Kawhi Leonard a réussi un fameux pari. Eliminer les Bucks puis les Warriors, même déforcés, on peut aisément reconnaitre que Toronto mérite son titre.« 

Outre-Atlantique, tout va très vite, une actu en chassant une autre. Les gros titre de la presse et l’internet ont trouvé leur sujet de choix ce dimanche: l’arrivée d’Anthony Davis aux Lakers. « Je suis mitigé.Je préfère une team avec un esprit collectif plutôt qu’une association de stars » continue le Pépin. « Surtout dans ce cas précis ou LA perd Ingram, Ball et des tours de draft. Les Lakers étaient en reconstruction, cela prend du temps normalement mais LeBron n’a plus le temps, apparemment. On verra la suite mais je n’y crois pas. C’est un caprice de LeBron… J’espère que les Lakers ont encore un tour dans leur sac.« 

Cette arrivée rebat les cartes, tout comme les blessures de KD et Thompson, sans oublier les gros free agents (Butler, Leonard, Irving, Russel, Walker, etc) sur le marché. « Je ne pense pas que les Lakers soient favoris pour le titre pour le moment. Toronto, Milwaukee, Philly, Houston, Golden State, Portland: cela reste plus costaud, plus construit. Mais la NBA est pleine de surprises, donc qui sait? » conclut Chris.

Terry Deroover rejoint Malines

Après deux saisons réussies sur le plan individuel avec Liège, Terry Deroover retourne chez les Kangourous.

Ces deux dernières saisons, Terry Deroover a ébloui les réguliers du Country Hall par son jeu offensif et spectaculaire. Cette année, le meneur de poche tournait 12 points et 3,7 assists de moyenne en 26 minutes avec des pourcentages plus qu’honorable.

Déjà annoncé sur le départ l’intersaison précédente, Deroover avait finalement décidé de poursuivre une année supplémentaire dans la Cité ardente. « Je me sens vraiment bien à Liège, j’y apprécie vraiment tout le monde » avait-il alors déclaré.

Désireux sans doute de poursuivre sa progression, « Scary Terry » rejoint une équipe malinoise ambitieuse qui s’est aussi offerte les services d’Idris Lasisi de Mons annonce La DH/Les Sports+. C’est pratiquement un retour pour Terry qui a déjà évolué avec les Kangourous lorsque ceux-ci jouaient à Willebroek. Nul doute que Deroover devrait encore enflammer les anneaux du Wikentkaii la saison prochaine. Bonne route Terry!

Crédit photo: Philippe Collin

« D’incroyables « team building » de Xavier Pirlot »

Entre blessures et superbes résultats collectifs avec Tilff, l’année de Carolie Slaviero fut mitigée. Pour Liège & Basketball, la future joueuse de Herve-Battice revient sur la saison écoulée et son choix de rejoindre les Fromagères pour le prochain exercice. Entretien.

Carolie, comment décrirais-tu ta saison?

Elle ne fut pas au top pour moi. J’ai connu quelques complications ainsi que deux blessures, dont une fracture en février qui m’a obligée à faire une croix sur ma fin de championnat.

De quoi fus-tu fière cette année?

De mon équipe! Malgré les blessures et les absences, nous terminons en haut du classement avec une belle deuxième place derrière Loyers.

Quels regrets nourris-tu?

Celui de ne pas avoir été à 100% avec le groupe. J’avais imaginé ma saison autrement.

Quels moments forts garderas-tu en mémoire?

Les incroyables « team building » que nous préparaient notre coach Xavier Pirlot et notre super secrétaire Françoise Dabée ainsi que nos après-matchs où nous mangions un bout toutes ensemble.

Pourquoi avoir décidé de rejoindre Herve-Battice pour la prochaine saison?

Tout simplement parce que j’ai aimé le projet que le coach Alain Denoël m’a proposé. Ce sera un nouveau challenge pour moi, un nouveau défi. J’espère réaliser une bonne saison! Je vais aussi retrouver des joueuses de mon âge avec qui je m’entends très bien, que j’apprécie et avec lesquelles j’ai déjà joué lors des stages « Funkids » et en sélection.

Time for money

Quels furent les gains empochés par les champions et toutes les autres équipes de Playoffs? Le point complet.

Qui dit Playoffs, dit primes et plus le parcours en post-season est long, plus celle-ci sont élevées. Cette année, il y avait 21 676 510 dollars à se partager. Un bonus appréciable.

Fort logiquement, ce sont les Raptors, nouveau NBA Champions, qui rafle le pactole avec 3 838 798$. Suivent les Warriors (2 543 681$), les Bucks et les Blazers (636 094$ chacun), puis les Houston Rockets, Denver Nuggets, Philadelphia Sixers et Boston Celtics avec 384 930$. Les équipes éliminées au premier tour ont quant à elles reçu 323 506$.

Austin Burgett, un Américain au parcours atypique

Austin Burgett, le nouvel ailier américain de Liège Basket a connu un parcours pour le moins atypique.

C’est l’AWBB qui révèle le parcours pour le moins atypique d’Austin Burgett. L’ex-étudiant de Notre Dame coéquipier de Donovon Jack en Slovénie où il tournait à 11,9 pts et 5,4 rbs de moyenne décline un parcours assez particulier. Il s’illustrait d’abord en baseball puis devait stopper ses activités sportives suite à une importante opération cardiaque. Sans club à sa sortie universitaire, il travaillait comme graphiste pendant une année avant donc de trouver de l’embauche en Slovénie la saison dernière. Désormais, il s’apprête à découvrir les charmes de la Cité ardente…

Michel CHRISTIANE

« Nous avons traversé les tempêtes pour finir à bon port »

Avec lucidité et franchise, Christophe Grégoire revient sur l’incroyable saison vécue par SFX en première régionale. Entretien.

Christophe, quel bilan dresses-tu de la saison écoulée?

Je pense que cette saison fut une réussite à tout point de vue. Nos objectifs furent atteints avec des Playoffs de qualité au niveau du jeu proposé et des salles bien remplies. D’ailleurs, j’adresse mes remerciements à Védia et Mikki Scholze pour la couverture en direct de ces finales. C’était une super initiative pour le basket.

De quoi es-tu particulièrement fier au terme de cette saison?

Je suis fier de ce groupe, de son état d’esprit. Fier aussi du boulot accompli durant ces trois années à SFX et de la montée obtenue cette saison. Nous avons traversé les tempêtes pour finir à bon port en restant soudés jusqu’au dernier match malgré l’annonce du changement de cap et de politique du club. Nous avons connu des moments de doute, bien logiquement, et je n’ai d’ailleurs jamais connu une situation aussi compliquée à gérer.

C’était en effet assez paradoxal de vous battre pour décrocher la montée alors que vous saviez que vous ne seriez plus – ni toi, ni la majorité de tes joueurs – à SFX la saison prochaine.

Oui, devoir disputer des Playoffs en sachant que la majorité des joueurs et moi-même – et c’est un choix personnel – ne serions plus au club était particulier. Tout comme pour Hugo Maréchal qui devait affronter son futur club et les deux rescapés, Gilles et Mayron Wilkin, qui n’étaient pas très chauds à l’idée de monter. Mais tous ont démontré leur fierté et leur loyauté en jouant le coup à 200%. Respect les gars et merci!

Nourris-tu quelques regrets?

Oui, je pense que nous aurions pu rivaliser avec Nivelles jusqu’au bout car, après analyse des calendriers et notre victoire de dix-huit points chez nous, tout était possible. Malheureusement, après l’annonce du changement de politique du club, garder intacte la motivation du groupe ne fut pas facile et nous avons perdu des plumes, ce qui a facilité le sacre de Nivelles. Notre travail ne fut pas respecté en prenant cette décision, c’est dommage.

Quels moments forts gardes-tu en mémoire?

Les Playoffs mais plus particulièrement le dernier match hors de notre salle. Une soirée inoubliable avec une situation jamais connue auparavant. Ce fut une dernière soirée dont nous reparlerons encore dans dix ans! Gérer ce changement de salle était une étape supplémentaire à surmonter pour atteindre la montée et mon groupe avait franchement une grosse envie de démontrer aux amateurs de la balle orange qu’il pouvait bousculer Pepinster sur un grand terrain. Et avec la manière en plus!

Tu seras aux commandes de Visé, en R2, la saison prochaine. Avec quels objectifs?

Il faudra d’abord construire et intégrer quatre nouveaux joueurs au groupe. Ensuite, nous prendrons match après match et nous verrons le résultat au final.

« Un top club avec des bénévoles dévoués »

Au terme d’une saison en demi-teinte, Michael Louis quitte Aubel pour La Villersoise. Pour Liège & Basketball, Michael revient sur la saison écoulée, le championnat de troisième provinciale et sa décision de rejoindre Villers. Interview.

Michael, quel bilan dresses-tu de la saison qui vient de s’achever?

C’est indéniablement un bilan en demi-teinte qui vient sanctionner notre saison. Nous avions notre place dans le Top 5 et terminons finalement huitièmes ou neuvièmes. Les blessures et le fait que nous ne nous entrainions jamais nous ont fait déjouer.

De quoi es-tu fier concernant l’exercice 2018-2019?

Je suis fier de cette équipe car même si cela n’allait pas sur le terrain, en dehors – surtout après match – nous restions amis avant tout et ne nous prenions pas la tête une fois le match terminé.

Des regrets?

Le seul regret que j’ai, c’est le manque de sérieux de l’équipe par rapport aux entrainements… Ainsi que notre manque de régularité. Nous pouvions battre les équipes du haut du classement et perdre ensuite chez le dernier de la série. Et le petit bémol de cette saison concerne la perte de notre entraineur, Dany Sterkendries, qui a préféré jeter l’éponge après le match contre Villers pour ne pas se prendre la tête avec ses amis.

Quels moments forts garderas-tu en tête?

C’est davantage une impression générale. Celle qu’Aubel est vraiment un top club, avec des bénévoles dévoués et une ambiance géniale. Je me rappellerai aussi encore longtemps du titre de la saison précédente et de la méga fête qui a suivi à Blegny (rires).

Comment juges-tu le niveau de la troisième provinciale?

Il fut relativement bon dans notre série. Saint Louis m’a fait forte impression et des équipes comme Alleur, Harimalia et Verlaine « sentaient » vraiment bien le basket avec des joueurs d’expérience.

Toutes les bonnes choses ont une fin et tu porteras les couleurs de La Villseroise la saison prochaine. Pourquoi avoir décidé de rejoindre Villers?

Car un très bon pote à moi, Julien Filbiche, y joue et que je connais la majorité des gars de l’équipe. De plus, j’ai un peu envie de retrouver l’envie de jouer que j’ai, je dois le reconnaitre, un peu perdue cette année.

Quels seront vos objectifs?

Nous verrons mais je pense que le but sera de prendre du plaisir sur le terrain et en dehors et de nous mettre rapidement à l’abri.

« Une identité à dominante belge et liégeoise »

Ca bosse dur à Liège Basket et le roster commence à prendre forme. Liège & Basketball fait le point avec Christophe Muytjens, Directeur Général du club Principautaire.

Sitôt la fin de saison – sans Playoffs – achevée, la direction de Liège Basket planchait déjà sur la prochaine campagne. Bojovic toujours sous contrat, les Principautaires validaient rapidement les progression de Potier et Nzisabira tout en prolongeant Lhoest et Lemaire. C’est ensuite un premier transfert qui venait garnir la raquette liégeoise grâce au retour de Iarochevitch. Le Belgo-Russe était ensuite rejoint par deux américains évoluant de concert en Slovénie: Donovon Jack (poste 4-5) et Austin Burgett (ailier de 2,06 mètres). « Nous travaillons en dialogue constant avec Sacha Massot et Lionel Bosco » nous explique Christophe Muytjens, DG de Liège Basket. « Nous avons vu des vidéos de centaines de joueurs ces dernières semaines. Nous savons ce que nous voulons mais aussi les moyens que nous possédons.« 

Afin de performer davantage que cette saison, les Liégeois ont établi des priorités. « Nous cherchons à gommer les soucis des deux dernières saisons sans augmenter le budget général » continue Christophe. « Nous voulons un « extérieur » en moins qu’il y a deux ans mais un groupe de 11 à 12 joueurs, jeunes y compris, qui soient présents aux entrainements afin d’optimiser ceux-ci, et posséder plus de taille, d’impact au rebond et en défense. »

Une ligne de conduite claire à laquelle collent bien les nouvelles recrues. « Notre équipe doit retrouver une identité perdue il y a trois ans, un ADN à dominante belge et liégeoise » poursuit le DG qui sait que le plus dur reste à faire: trouver la perle rare sur le poste 1 et obtenir des résultats sur le parquet dans un championnat remanié. « Nous sommes sereins, calmes, nous prenons le temps de la réflexion pour chaque joueur et espérons ne pas nous tromper. » Et de conclure: « Restera la vérité du terrain lorsque nous aurons trouvé un meneur avec de nombreuses qualités mais dans nos prix.« 

« Notre collaboration avec Saint Louis a fait des émules »

Figure tutélaire et emblématique d’Esneux depuis de très nombreuses années, Didier Longueville revient sur la saison écoulée avec les Dragons.

Didier Longueville est Esneux, c’est longue, très longue histoire. « Je me réjouis de coacher ma dix-septième saison à Esneux mais je suis également content d’avoir un break de quelques semaines » nuance l’entraineur des Dragons.

C’est que la saison écoulée fut éreintante et, sans doute, stressante. « Je suis fier de mon équipe qui a relevé la teête en gagnant des matchs et son maintien alors que nombreux étaient ceux qui nous donnaient descendants après un tiers de championnat » poursuit Didier. « J’ai vu une belle progression dans le jeu d’équipe et dans l’engagement.« 

Un championnat 2018-2019 marqué par quelques moments forts et une déception. « Je regrette le départ précipité de Karim Doukmani que j’ai entrainé au moins dix saisons. Je retiendrai de lui un joueur fantastique à qui j’ai sans doute demandé la saison de trop. C’est dommage et triste » nous confie Didier avant d’enchainer sur une note plus joyeuse. « Les victoires sur le fil contre Sprimont, Comblain ou Aarschot et les quelques prestations trois étoiles contre Louvain, Tongres et à Aarschot resteront en mémoire. Tout comme la victoire en Coupe et en championnat avec mes U16. Et l’accueil que mon équipe a réservé aux joueurs de Saint Louis est une réelle satisfaction, tout comme la belle collaboration avec le club de Jean-Luc Ventat qui a d’ailleurs fait des émules. »

Avec une année d’expérience supplémentaire et une belle profondeur de banc, Esneux pourrait bien être le poil à gratter de la TDM2 l’an prochain.