« Une saison ratée »

Cette fois-ci, Visé n’est pas parvenu à sauver son strapontin en première provinciale et évoluera à l’échelon inférieur en septembre prochain. Théo Lierneux fait le bilan de la saison écoulée et évoque le futur des résidents de la Cité de l’Oie. Interview.

Théo, que penses-tu de votre saison?

C’est une saison ratée car l’objectif était de nous maintenir le plus vite possible. Nous avions pourtant fait ce qu’il fallait jusqu’en janvier mais, ensuite, beaucoup de facteurs ont fait que nous n’avons jamais retrouvé l’équipe combative que nous étions.

De quoi es-tu tout de même fier?

Quand on termine par dix défaites d’affilée et qu’on ne gagne pas un match à l’extérieur, c’est compliqué… Mais je suis quand même fier de nos grosses performances à domicile contre de belles équipes.

Un regret?

Un petit regret, oui, celui de voir Jérôme Pâques – avec qui j’ai toujours joué hormis les deux années où je n’évoluais pas à Visé – quitter le club. Je ne lui souhaite que de la réussite au Green Temple d’Aubel et je suis certain qu’il s’amusera comme un petit fou aux « Super Sundays » (rires).

Vous repartirez la saison prochaine en P2 sur un nouveau cycle et avec un noyau remanié. Avec quelles ambitions?

Je pense que nous aurons un bon mix entre expérience et jeunesse. L’objectif sera de jouer le top mais nous allons prendre les matchs les uns après les autres.

Te concernant, en quelle(s) division(s) évolueras-tu?

Je serai principalement en P2 et je ferai partie du groupe R2 également. Je ne sais toutefois pas encore comment je gérerai le timing avec mon master en plus d’un projet d’entreprise avec un ami. Mais quoi qu’il arrive, je serai à disposition du coach.

« LeBron est impatient avec les jeunes mais LA redevient attractif »

Observateur attentif du basket outre-Atlantique, Julien Legrand livre ses impressions sur les Finals et les mouvements à venir en NBA. Interview du nouveau joueur de la P4 du Haut-Pré.

Julien, qu’as tu pensés de ces dernières Finals?

Ces Finals étaient vraiment très belles car on avait deux belles oppositions de style entre l’armada offensive des Warriors et la défense rugueuse des Raptors. Dommage pour le sport que nous n’ayons pas eu un Game 7 car le Game 6 était d’une intensité rare. Malheureusement, la blessure de Klay Thompson a rebattu les cartes au dernier quart. Je pense que si Thompson ne se blesse pas, vu la forme dans laquelle était l’ailier, les Warriors l’emportaient. Cependant, Toronto est un beau vainqueur avec un Léonard qui a véritablement marché sur ces Playoffs. Un beau vainqueur pour une belle campagne.

L’autre grosse info, c’est l’arrivée de Davis aux Lakers!

Je suis un peu surpris car je trouve que LA donne beaucoup en contrepartie d’un joueur à qui il ne restait qu’une année de contrat. Je suis un peu déçu pour Ingram qui avait fait une très belle saison avant sa blessure. Comme je l’avais dit avant la saison, LeBron n’est pas connu pour être patient avec les jeunes. On vient d’en avoir la preuve.

Un renfort qui fait des Lakers les favoris pour le titre?

Ce transfert redistribue évidemment les cartes à l’ouest, qui plus est avec les blessures de Durant et Thompson. Je pense cependant que Lakers ne sont pas encore favoris pour le titre. La mission des dirigeants est maintenant de bien entourer leurs deux superstars… Pour l’instant, il ne reste que Kuzma.

Tu vois une autre superstar venir se greffer à la franchise californienne?

Une chose est certaine, désormais, les Lakers redeviennent attractifs pour les futures free agents comme Irving – qu’on annonce à Brooklyn mais pour qui la possibilité de jouer avec Davis et James est alléchante – ou, par exemple, Jimmy Butler qui peut venir apporter sa défense et sa fougue. En tout cas, l’été promet d’être très chaud en Californie et en NBA, j’espère juste que Davis ne nous fera pas une Dwight Howard (rires).

Guy Muya remet le couvert, dimanche, avec le « Charity Game »

Dimanche aura lieu la nouvelle édition du « Charity Game » à Bruxelles.

L’AWBB partage cette info: C’est ce dimanche 23 juin, dès 15 heures, qu’aura lieu une nouvelle édition du « Charity Game », cher à Guy Muya. Pour l’occasion, le meneur du Brussels et les siens proposeront toute une série d’animations, de buffets et un match exhibition entre joueurs désirant d’abord se faire plaisir. Les bénéfices de cette manifestation serviront à soutenir deux projets en faveur des jeunes de Goma, en République démocratique du Congo. Ce rendez-vous sportivo-caritatif est fixé à la salle de Neder-Over-Heembeek.

Michel CHRISTIANE

La poisse pour Ineos

Après Chris Froome, lourdement blessé après une grave chute, c’est Geraint Thomas qui a goûté au bitume. Le tour de France de l’équipe britannique est-il en danger?

Voici une dizaine de jours, Chris Froome faisait une dangereuse cabriole lors d’une reconnaissance d’étape. Bilan: fracture des cervicales et fracture ouverte du fémur. De quoi éloigner le Kenyan des bicyclettes pendant six mois.

Ce mardi, c’est Geraint Thomas qui a lourdement chuté au Tour de Suisse. « Thomas a été emmené directement à l’hôpital après avoir souffert d’écorchures à l’épaule et d’une coupure à l’œil droit suite à une chute, mais heureusement le coureur de 33 ans n’a subi aucune autre blessure » a communiqué sa formation.

De quoi mettre en péril sa participation au Tour de France? « C’est clair que c’est frustrant et que c’est un léger contretemps dans ma préparation, mais il reste encore beaucoup de temps avant le départ à Bruxelles. Nous recalibrerons cela et je suis sûr que mon entraîneur Tim Kerrison aura un plan pour s’assurer que je sois prêt le 6 juillet » a affirmé le dernier vainqueur de la plus grande épreuve du monde.

« Le titre le plus difficile à conquérir »

Malgré l’adversité et une saison perturbée, Ostende a encore une fois réussi à être sacré champion. Un remarquable accomplissement pour Dario Gjergja et ses troupes.

Encore une fois, c’est Ostende qui termine la saison avec le sourire. Les Ostendais ont remporté leur huitième titre de champion consécutif sous la férule de Dario Gjerga. « Ce fut une série incroyable et sans doute le titre le plus difficile à conquérir depuis que je suis ici. Anvers nous a rendu la tâche très difficile tout au long de la saison en étant un concurrent redoutable. Nous avons en plus vécu une campagne chahutée par les blessures et autres événements extra-sportifs. Je suis fier de mon équipe qui s’est battue jusqu’au bout pour relever la tête en fin de saison. Les joueurs ont su prendre leurs responsabilités quand il le fallait. Ce n’était pas simple car l’équipe avait été fort remaniée et possédait moins d’expérience que l’année dernière » analysait le coach des Belgian Lions pour Les Sports+.

Un coach victorieux et qui a de la bouteille, un facteur décisif selon Loic Schwartz. « Le discours du coach Gjergja juste avant les playoffs ? Il a demandé de montrer l’équipe qu’on était. On a prouvé la saison qu’on pouvait battre tout le monde. Il fallait se focaliser sur nous. Je crois que si on remporte cette finale, c’est grâce à nous. En ce qui me concerne, j’ai connu des hauts et des bas, parfois des soucis de constance mais j’ai relevé la tête au second tour. En playoffs, vu la blessure de Williams, j’ai surtout dû évoluer au poste meneur. Ce ne fut pas évident car j’ai travaillé comme ailier toute la saison. L’un des éléments qui fait pencher la balance, c’est notre expérience. Le coach Gjergja et notre meneur Djordjevic, c’est 16 titres à eux deux dans ce club. Je crois que ça a joué par rapport à Anvers qui n’a pas ce palmarès. Je pense qu’on leur a mis un coup au moral en gagnant la troisième manche sur leur terrain mardi » déclarait-il après coup pour Les Sports+.

Le mot de la fin revenait à Philip Debaere. « C’est l’un des plus beaux titres car ce fut l’un des plus difficiles. Le match-clé, c’est évidemment le troisième. On était au plus mal, on n’avait pas de réussite puis Vincent Kesteloot est sorti de sa boite. Je pense qu’on a pris de l’adjuvant moral dès ce moment. C’est une défaite qui leur a fait du mal…« concluait le manager du BCO pour Les Sports+.

« Nous ne nous prenons pas au sérieux »

En toute décontraction, Laurent Bollaers revient sur la belle saison réalisée par Hannut en première provinciale.

« Nous avons réalisé une excellente saison » affirme avec à-propos Laurent Bollaers. « Si on regarde les champions des années précédentes, ils avaient fini avec le même nombre de victoires que nous cette année. Et nous ne pouvions pas concurrencer Waremme qui possédait un « groupe » hors-norme pour la P1.« 

Waremme, justement, Laurent y revient rapidement. « Notre victoire chez nous contre les Wawas fut le meilleur moment de notre saison. Mais nous passons de bons moments chaque semaine, de manière plus ou moins intense. Je suis fier de notre groupe en général. A l’entrainement, nous ne nous prenons pas au sérieux. Si quelqu’un venait une fois nous observer, il se demanderait si nous sommes vraiment une P1 » rigole-t-il.

Et la prochaine saison, les Hesbignons l’abordent sans pression mais avec ambition. « Notre objectif sera certainement de faire aussi bien que cette année » conclut Laurent.

« La montée était notre objectif prioritaire »

Une franche réussite! Difficile de décrire autrement la saison d’Esneux qui a survolé la P2B et décrocher son ticket pour l’élite provinciale. Romain Bruls rembobine le film des derniers mois des Dragons.

Au terme d’un exercice rondement mené, Esneux, longtemps invaincu, a décroché les lauriers en P2B. « Nous avons réalisé une très bonne saison conclue par une montée qui était notre objectif premier » rappelle Romain Bruls. « Je pense que toute l’équipe est fière de ce que nous avons accompli collectivement.« 

Difficile de déceler des points noirs lors des derniers mois vécus par les Dargons. « Hormis peut-être les deux ou trois défaites en championnat suite à un petit relâchement de notre part une fois la montée acquise et notre élimination précipitée en Coupe » concède Romain. « La victoire la plus savoureuse restera celle contre Flémalle qui nous a assuré notre place en première provinciale la saison prochaine.« 

La transition est toute trouvée, ce sera en P1 que militeront les Esneutois à partir de spetembre. « Nos objectifs sont clairs: nous maintenir au sein de l’élite en réalisant une saison sans gâchis car tous les points seront bons à prendre dans ce championnat » prévient le Dragon avant de conclure, malicieux: « Et pourquoi ne pas créer la surprise?« 

« Michael Markowicz coachera notre P1 »

Pour une équipe promue au sein de l’élite provinciale, Sainte Walburge a livré une saison de fort bon aloi et un deuxième tour remarquable tout en respectant ses exigences de formation. Avant de prendre en main la R1 des Sang et Marine, Chris Camus dresse le bilan de l’année écoulée.

Chris, quel bilan dresses-tu pour la saison écoulée?

Un bilan plus que positif car le maintien est en poche et nous avons pu donner du temps de jeu à deux jeunes du club: Jacoby (seize ans et deux mois) et Teng (dix-sept ans).

De quoi es-tu plus particulièrement fier?

Du boulot effectué par les joueurs car je pense que nous aurions pu disputer les Playoffs et aller loin dans ceux-ci mais la formation prime sur le reste.

Des regrets?

Non si ce n’est les arrêts pendant la saison de Fezzani et Belha à cause de leurs boulots.

Quels moments forts gardes-tu en mémoire?

Notre deuxième tour et le sept sur sept en championnat où j’avais demandé un trois sur cinq pour commencer.

La suite, pour toi, c’est la prise en charge de votre R1…

En effet, il s’agit maintenant de préparer la prochaine saison de la R1 avec de nouvelles tactiques et une nouvelle philosophie défensive à élaborer car il s’agit d’une toute nouvelle équipe. Cette préparation se fera en étroite collaboration avec notre P1 qui sera coachée par Michael Markowicz.


« Villars prône les mêmes valeurs que Tilff »

Vivant en Suisse depuis plusieurs années déjà, Thomas Petitfrère a réalisé le doublé Coupe-Championnat avec son club de Villars. Le meneur, qui se tient au courant du basket liégeois et de son club de coeur, Tilff, via Liège & Basketball, revient sur la superbe saison réussie par sa formation et sur la situation du basket au pays du gruyère.

Thomas, tu évolues à Villars Basket, en Ligue 2 fribourgeoise. Comment s’est déroulée ta saison?

Elle s’est plutôt très bien passée. Nous n’avons connu que deux petites défaites dont une de cinq points contre Veveyse qui fut clairement un accident de parcours. Nous devions dominer cette équipe mais, ce soir là, nous étions apparemment un peu à côté de la plaque (rires).

Une saison conclue par un superbe doublé Coupe-championnat. C’était votre objectif initial?

Oui, le doublé était notre objectif, surtout avec les arrivées de trois nouveaux joueurs: Malik, Val et Boris.

Est-ce ton premier titre en seniors?

Non, c’est mon second titre avec cette équipe mais, malheureusement, l’année dernière j’étais absent pour fêter notre sacre lors du dernier match.

Quel fut le moment fort de ta saison?

De pouvoir rejouer après presque deux mois sans toucher le ballon à cause d’une épine calcanéenne au talon droit. Cela fait un mal de chien et prend longtemps pour guérir. Cela devenait trop long pour moi sans pouvoir faire de sport!

Par rapport à la Belgique, quelle place occupe le basket en Suisse?

C’est clairement un sport moins populaire en Suisse qu’en Belgique. Mais Villars prône les même valeurs que Tilff. C’est un club familial et c’est pour cela que je me sens bien. J’ai rejoint, il y a deux ans, cette équipe composée de gars qui jouent ensemble depuis des années et ils m’ont très vite intégré. Je me suis vite senti à l’aise. Mes coéquipiers sont des gars simples qui aiment le basket comme moi et qui ne se prennent pas la tête alors que plusieurs ont joué au niveau national et en équipe nationale suisse.

Un petit mot sur Tilff qui a aussi réalisé une superbe saison?

Je suis encore l’actualité régulièrement grâce à Liège & Basketball. Tilff reste mon club de coeur. Ce sont mes années « poraises » qui m’ont forgé mes meilleurs souvenirs de basket et de troisièmes mi-temps. C’est également à Tilff que j’ai pratiqué mon meilleur basket grâce, notamment, à Pat Maquinay qui me faisait confiance.

« Beaucoup d’arrivées pour un groupe traditionnellement peu étoffé »

Vainqueur des Playoffs de première provinciale, Haut-Pré découvrira la R2 avec un effectif remanié et un nouvel entraineur.

Au terme d’une belle campagne de Playoffs, Haut-Pré a décroché son ticket pour la deuxième régionale. Un superbe accomplissement pour une équipe qui trustait les premiers rôles en P1 depuis deux ans déjà. Une montée synonyme de nouveau cycle sous la houlette de Philippe Maurissen, le remplaçant du méritant Yves Dehousse.

Au niveau de l’effectif aussi, quelques changements majeurs ont lieu. Sebo Lussadissu a pris la direction de Bilzen (P1 limbourgeoise) et David Bernard celle de l’Etoile Jupille. Marc Braconnier (Harimalia), Lionel Werll (Awans), Loïc Franken (Amay), Gérôme Leclercq (Alleur) et Quentin Badel (France) arrivent pour renforcer le noyau des promus. « Beaucoup d’arrivées dans un groupe qui avait l’habitude de ne pas être étoffé » souligne Philippe Maurissen. « Cela va changer les habitudes de pas mal de joueurs mais je pense que c’est nécessaire pour la R2. Une saison est longue et nous aurons besoin de tout le monde. »

Ayant toutefois conservé l’ossature de l’équipe, le matricule 1429 veut éviter de faire l’ascenseur. « Nos objectifs sont relativement simples: gagner quelques matchs le plus vite possible pour nous mettre à l’abri et ensuite travailler pour construire une équipe fiable en R2 » nous informe le nouveau coach du Haut-Pré. « Je me réjouis de pouvoir bosser avec ce nouveau groupe. »

L’effectif complet du Haut-Pré:

Bastien Efferz, Christophe Grandry, Stéphane Grandry, Gaël Laffalize, Maxime Werll, Benjamin Herman, Lionel Cremer, Marc Braconier, Lionel Werll, Gérôme Leclercq, Loic Franken, Quentin Badel.