Départs, arrivées et évolution pour un Brussels ambitieux

Ce jeudi, le Brussels tenait sa conférence de presse et en a profité pour faire le point sur sa situation.

Ne l’appelez plus Basic Fit Brussels. En effet, le club bruxellois voit son « name sponsor » changer de stratégie en matière de communication et est désormais à la recherche d’un nouveau « sponsor titre ».

L’autre nouvelle du jour, c’est le départ de Guy Muya, figure emblématique du club depuis plusieurs années. « Guy nous a beaucoup apporté. Au club comme à moi, en tant que coach et en tant qu’homme. Il nous manquera » déclarait Serge Crèvecoeur à Les Sport+.

Enfin, le cercle bruxellois, qui a annoncé la signature d’Andell Cumberbatch, un ailier en provenance de Vichy (PRO B), a reçu l’assurance que sa salle de Neder serait agrandie et améliorée. Une bonne nouvelle qui s’inscrit dans un cadre plus large de partenariat avec la Ville de Bruxelles et qui se traduira aussi par l’augmentation des subsides, des primes aux résultats, une occupation plus régulière du palais 12. De quoi aider le Brussels à atteindre ses objectifs, à savoir un titre dans les cinq ans.

« J’aurais aimé jouer les Playoffs qui seront notre objectif la saison prochaine »

Toujours aussi efficace pour disséquer les défenses adverses, Marc Jacot fut à nouveau précieux et régulier pour l’Etoile Jupille cette année. Pour Liège & Basketball, le versatile poste 4 analyse la saison vécue par les montants et se projette déjà vers le futur championnat.

Au terme d’une saison historique symbolisée par un doublé Coupe de la Province – titre de champion P2, l’Etoile Jupille retrouvait cette année la première provinciale. « Après une montée de P2 en P1, finir à la troisième place de l’élite provinciale ne peut qu’être positif. Je pense que très peu d’équipes auraient été capables de réaliser cela » commence Marc Jacot.

Une seule ombre au tableau pour l’ancien meilleur marqueur de P1 lorsqu’il évoluait à Tilff: l’absence de Playoffs. « Je suis un compétiteur, je joue toujours pour gagner et j’aurais aimé disputer les Playoffs » concède Marc. « Ce sera d’ailleurs notre objectif la saison prochaine: jouer ces Playoffs. Je pense que la série sera encore plus équilibrée et offrira quelques beaux derbies.« 

Et pour se montrer toujours aussi compétitive la saison prochaine, l’Etoile Jupille a misé sur la stabilité. « Je suis assez fier du groupe que nous avons depuis trois ans » souligne Marc. « La majorité des joueurs restent et le comité a tenu compte de cela pour notre futur noyau. L’arrivée de David Bernard pour remplacer Julien Van Roy est positive, tant sur le plan humain que sportif.« 

« L’erreur de prétendre à la montée ne sera pas rééditée »

Jérémie Dedave fut sans doute la plus grosse satisfaction du côté de Ninane lors de cette saison 2018-2019. Pour Liège & Basketball, le métronome des Calidifontains revient sur les dix derniers mois du matricule 1200 et sur le prochain championnat.

Jérémie, comment juges-tu la saison qui vient de s’achever?

Ce fut une saison mitigée avec des résultats et, surtout, la manière absents par moments.

De quoi es-tu fier?

Nous avons su montrer que nous pouvions jouer les premiers rôles grâce à certaines victoires, notamment à De Pinte. Je suis également très heureux de notre dernier match car finir par une belle prestation pour notre coach était indispensable. Il le méritait!

Quels regrets nourris-tu?

J’ai des regrets car nos avons fait preuve d’une incroyable irrégularité. Nous n’avons pas su enchainer les victoires. De nombreux derbies me reviennent en tête, notamment contre Esneux, lors desquels j’étais gêné de notre prestation.

Quels objectifs afficherez-vous la saison prochaine?

Nous allons repartir avec des détails, des défenses et des fondamentaux différents avec notre nouveau coach. Il y aura une période d’adaptation, notamment avec les nouveaux jeunes. L’erreur de prétendre à la montée ne sera pas rééditée, nous verrons ce que l’avenir nous réserve.

Nouveau nom pour SFX, nouveau logo pour Pepinster

A quelques semaines de faire leur retour en nationale, SFX change de nom et Pepinster de logo.

Au terme d’une saison réussie et de superbes Playoffs, SFX et Pepinster, en deux temps, ont reçu le précieux sésame pour rejoindre la TDM2. Les deux équipes verviétoises seront d’ailleurs dans la même série, avec Spa pour voisin régional.

Peut-être pour marquer le coup, quelques changements ont eu lieu au sein de ces deux clubs. SFX-Saint Michel a décidé d’opter pour un nouveau nom. « Le cercle 169 s’appellera désormais : BC Verviers Saint-Michel » selon le rapport de la dernière réunion du CP. Quant aux Pépins, c’est désormais un nouveau logo qui ornera leurs maillots.

« Une situation que peu de basketteurs pourront vivre! »

Une montée avec la P2 et un maintien avec la P3: voici le bilan de Denis Schwall cette saison à Waremme. Pour Liège & Basketball, le pivot des Wawas revient sur les dix derniers mois écoulés et préface ceux qui arrivent.

Denis, quel bilan dresses-tu de la saison écoulée?

Cette saison fut l’une des meilleures de ma jeune carrière. J’ai pu apprendre et m’améliorer, en défense comme en attaque, grâce à des coéquipiers plus expérimentés : David Lamy, Greg Dierckx, Alex Germay. J’ai également pu vivre une situation que peu de basketteurs pourront vivre: se retrouver en décembre à se battre pour éviter la relégation et, quelques mois plus tard, monter en P1! Ce fut vraiment une chouette expérience. Certains diront que nous avons eu de la chance mais je préfère penser que c’est grâce à nos efforts constants et à la bonne ambiance qui règne dans le groupe que nous sommes parvenus à sortir la tête hors de l’eau et à terminer deuxièmes du championnat.

De quoi es-tu fier?

Je suis particulièrement fier du travail de notre équipe et d’avoir pu y ajouter une petite touche personnelle.

Nourris-tu quelques regrets?

J’ai quelques regrets concernant les résultats avec l’équipe P3 (ndlr: Dennis évolue dans les deux équipes). Je pense qu’avec le groupe que nous avions, nous aurions clairement pu viser autre chose que le bas du classement. Heureusement, nous avons pu compter sur l’arrivée de joueurs d’expérience – Sébastien Léonard et Louis-Philippe Decerf – pour nous assurer le maintien.

Quels moments forts gardes-tu en mémoire?

Un des moments forts de la saison fut le match contre Henri-Chapelle à la maison en P3. C’était une rencontre que nous devions absolument remporter pour nous sauver. L’ambiance fut dingue – comme à chaque fois grâce aux encouragements de la P2 – et nous gagné ce match. S’en est suivie une grosse fiesta comme nous en avons désormais l’habitude au Pôle Ballons (rires).

Quels seront tes objectifs la saison prochaine?

Personnellement, je vais essayer de me faire ma place dans l’équipe et de m’adapter à l’élite provinciale. Ce sera un véritable challenge mais je suis prêt à aider ma team et le club.

Et quid de vos ambitions collectives?

Notre objectif doit être le maintien. Si on se retrouve descendant en décembre, pas de panique: on gère (rires). Malgré un léger changement d’effectif, je ne pense pas que nous devons nous faire du souci.

Joli casting pour « Space Jam 2 »

LeBron James a éprouvé quelques difficultés à finaliser le casting de « Space Jam 2 », notamment à cause de soucis d’équipementiers, mais, finalement, la distribution aura fière allure.

En 1996, « Space Jame » faisait un carton dans les salles obscures et augmentait encore davantage l’incroyable popularité de Michael Jordan. Plus de vingt plus tard, le film devrait connaitre une suite avec LeBron James en tête d’affiche. Recruter d’autres stars s’est avéré plus compliqué que prévu pour « The Chosen One » mais, finalement, le casting aura fière allure. Anthony Davis, Chris Paul, Klay Thompson et Damian Lillard prendront la place de Charles Barkley, Shawn Bradley, Patrick Ewing, Larry Johnson et Muggsy Bogues. Du beau monde sur les parquets et face à la caméra!

A noter que la légende Diana Taurasi devrait ainsi avoir un rôle, tout comme les soeurs Ogwumike, Nneka et Chiney, qui jouent toutes les deux aux Los Angeles Sparks, en WNBA. Pour le scénario, rien n’a encore filtré. Espérons que la suite ne soit pas qu’une pâle copie de l’original, « Space Jam » restant un film culte pour de nombreux fans de basketball à travers le monde.

« M’habituer petit à petit à l’univers de la P1 »

Pour Liège & Basketball, Raphael Domken fait le bilan de sa saison avec SFX et évoque le prochain défi qui attend les Collégiens.

Cette année Raphael Domken a continué sa progression, réussissant un bel exercice en première provinciale et quelques apparitions remarquées en R1. « Une saison couronnée par une montée en D3 d’une part et un maintien en P1 d’autre part » signale le jeune meneur. « Je pense cependant que notre équipe P1 valait mieux qu’un simple maintien, surtout vu notre excellente première moitié de saison.« 

Le Collégien peut être satisfait de sa saison. « J’ai pu m’habituer petit à petit à l’univers de la P1 » continue Raphael. « Mais je regrette de voir partir bon nombre de mes coéquipiers grâce à qui j’ai pu gagner en maturité et améliorer mon jeu. Je regrette aussi de ne pas avoir pu continuer plus loin en Coupe de la Province et que notre équipe ne fut pas inscrite aux Playoffs.« 

A partir de septembre, un grand défi attend Raphael et ses coéquipiers. « Nous allons essayer de nous maintenir en D3 même si le niveau doit être très élevé à cet échelon. Mais nous allons tout donner pour y parvenir » conclut-il.

« Content d’avoir franchi la frontière linguistique »

La première saison d’Olivier MacFly à Tongres fut incontestablement une franche réussite. Pour Liège & Basketball, le coach aux multiples casquettes – au propre comme au figuré – rembobine le fil de ces dix derniers mois et évoque également l’avenir des Limbourgeois.

Oli, comment juges-tu la saison qui vient de s’achever?

Pour une première en TDM2 je la trouve très très positive. Nous terminons dans le Top 3, l’équipe a progressé durant la saison, les joueurs aussi. Il faut profiter de ces moments, je pense.

Y-a-t-il justement des moments forts qui t’ont marqué?

Pas spécialement, j’ai apprécie l’ensemble de la saison.

De quoi es-tu particulièrement fier?

Je ne vais pas utiliser ce terme car je n’ai encore rien accompli d’extraordinaire – pas encore du moins (rires). Je suis toutefois très content d’avoir franchi le pas d’aller de l’autre côté de la frontière linguistique. J’y ai été très bien accueilli et j’ai pu découvrir un club très sain et très professionnel, géré par des personnes avec des valeurs humaines très fortes.

Nourris-tu quelques regrets?

Non, aucun. Après chaque match, victoire ou défaite, nous avons pu nous regarder dans le miroir, sans complexe. Un petit bémol, cependant, par rapport aux blessures. Mais ce n’est malheureusement pas un facteur que nous pouvons contrôler.

Quid de la prochaine saison?

La vérité d’une saison n’est pas celle de l’autre. Ne pas avoir de blessés et être compétitifs à chaque rencontre, voilà nos objectifs pour le prochain exercice. Après, nous ne calculerons pas et nous nous donnerons à 100%.

« Nos bénévoles se donnent sans compter »

La saison de Grivegnée fut chaotique mais les Sang et Or n’ont pas démérité et terminent dans le ventre mou du classement malgré un effectif réduit à peau de chagrin. Nathan Stevens dresse le bilan de la RJS et évoque avec optimisme le futur championnat.

La saison de Grivegnée fut compliquée mais les Sang et Or ne furent jamais réellement concernés par le maintien. « Je suis super fier que nous ayons pu engranger onze victoires malgré les conditions difficiles que nous avons connues entre les arrêts de joueur, celui du coach ou les blessures » commence Nathan Stevens. « Et je suis aussi super fier de jouer dans un club où les bénévoles se donnent autant et sans compter, à l’instar de Sabine Genot et Antoinette, pour ne citer qu’elles.« 

Une saison qui oscille entre moments forts et regrets. « J’ai trois regrets: d’avoir été éliminés en seizième de finale de la Coupe provinciale par Saint Louis alors que nous avions tout en main pour l’emporter, que nous n’ayons pas réussi à mettre un peu de baume au coeur à mon papa en tant que coach et qu’il en soit venu à nous quitter et que mon meilleur pote Rémy Milewski arrête sa carrière » nous précise l’ailier de la RJS. « Mais je retiendrai notre toute première victoire lors du match d’ouverture à l’Athénée de Jupille. Nous avions perdu nos quatre matchs de préparation et étions allés là-bas avec le pressentiment de prendre une casquette. Au panache, nous étions finalement allés chercher une belle victoire qui nous a permis de lancer idéalement notre saison.« 

Pour le prochain exercice, Grivegnée a voulu reconstruire. « Notre objectif restera le maintien. Nous redémarrerons avec huit ou neuf nouveaux joueurs et un nouvel entraineur (ndlr: Didier Fransesci, ex-coach la P2 de Saint Vith qui a terminé dernière avec une seule victoire en P2A). Le groupe sera beaucoup plus jeune et a faim de basket. Cela fait longtemps que je ne m’étais plus réjoui dès le mois de juin de retrouver mes coéquipiers pour entamer une nouvelle saison » conclut Nathan.

« Pas de sentiment de revanche »

L’affaire Lasisi avait fait grand bruit. Finalement autorisé à revenir plus tôt que prévu, l’ailier fut prépondérant dans la conquête d’un huitième titre consécutif des Ostendais.

Pour la conquête de ce huitième titre consécutif, Lasisi aura été précieux pour Ostende, aidant considérablement le groupe de Dario Gjergja dans cette finale à laquelle il ne devait à la base pas participer. « Je n’éprouve pas de sentiment de revanche par rapport à tout ce qui s’est passé pour moi cette saison (NdlR: sa suspension pour avoir bousculé un arbitre a été revue à la baisse en appel, ce qui lui a permis de jouer la fin de saison). Ce furent des moments difficiles à vivre mais je suis juste content d’avoir pu aider l’équipe à dérocher ce trophée. Cela efface en partie la déception de la Coupe » déclarait l’ailier à Les Sports+.