En ce chaud jeudi de juin, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Nicolas Gustin. Entretien en toute décontraction.
Nicolas, peux-tu nous retracer ton parcours basket?
J’ai commencé le basket à l’âge de 4 ans, autant dire que j’aime ce sport. J’ai joué à Wanze lors de ma jeunesse – et j’en garde un excellent souvenir -avant de rejoindre les Gaulois d’Ombret (aujourd’hui BC Amay). Là-bas, j’ai continué ma formation et intégré à 16 ans l’équipe première, qui était ma première expérience en seniors. Au fil des années, je ne me retrouvais plus dans ce club. Avec mes études universitaires à HEC et mon emploi du temps chargé, j’ai donc décidé d’arrêter une année – j’ai fait une saison de foot pour le fun et pour rester actif. Le basket me manquait terriblement et grâce à Gaetan Di Bartoloméo, j’ai rejoins Modave, il y a 5 ans maintenant. J’ai connu les joies de la montée et je suis le seul rescapé de cette « époque » (rires).
Joueras-tu toujours à Modave la saison prochaine?
Oui, je veux rester dans ce club encore une saison, au moins.
Comment juges-tu votre saison?
François Bens m’a énormément apporté et notamment sur le côté tactique et la science du jeu. Au début de la saison, c’était plus compliqué pour moi mais à la suite des matchs, je me sentais de mieux en mieux. Malheureusement, une blessure au ligament du pouce m’a empêché de jouer les quatre dernières rencontres du championnat.
Selon toi, que vous-a-t-il manqué pour mieux figurer au classement?
Nos efforts n’ont pas été récompensés à juste titre. Nous étions dans une série fort ouverte – à part Esneux qui était plus fort – et avons perdu des matchs alors que nous étions plus forts. Notre gestion des fins de match n’était pas bonne. De plus, nous n’avons guère été précis en terme d’adresse cette année. Cependant, le deuxième tour a été meilleur et cela s’explique aussi par le fait que nous nous connaissions tous mieux. En effet, il faut rappeler que nous avons commencé la saison avec une nouvelle équipe et un nouveau coach.
Comment te définirais-tu en tant que joueur?
NG7 (rires)! Plus sérieusement, j’essaie d’être le plus impliqué possible et de faire ce que l’on me demande.
Qu’est ce qui te plait particulièrement dans le basket?
C’est un sport particulièrement complet avec de belles valeurs. Pour faire une comparaison avec le foot que je connais bien, il y a moins d’injustice(s) au basket. Effectivement, même si il y a une erreur d’arbitrage, on a plusieurs occasions de renverser la situation l’attaque suivante. On ne gagne pas un match de basket par hasard. Je ne dis pas que c’est le cas au foot mais on est tenu par juste un goal d’écart.
Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket?
Il y en a énormément. Mais pour n’en citer qu’un, je vais dire le titre avec Modave en 2017 avec Kevin Reyserhove comme coach. Nous étions un groupe fort soudé!
Que représente pour toi le basket liégeois?
Pourquoi, il y a d’autres provinces en Wallonie où l’on pratique le basket? (rires).
Un dernier mot?
Je dédie cette interview à Arnaud Pinte et au « juda » Thomas Broset.