« Une sacrée fiesta pour notre maintien »

Précieux pour Ans pour décrocher le maintien en P2, Benjamin Mignon évoluera la saison prochaine en première provinciale avec SFX. Mais avant cela, Benjamin se remémore les dix derniers mois vécus avec son équipe.

« La saison écoulée fut, comme prévu, compliquée. Néanmoins, le maintien fut acquis et donc notre saison réussie » nous résume Benjamin Mignon. « Je suis fier de la mentalité du groupe lorsque nous étions au plus bas. Nous avons su nous relever à chaque fois.« 

Un moment fort dépasse tous les autres. « Notre victoire lors de l’avant-dernière journée de championnat » rigole Benja. « Cette victoire a scellé notre maintien et s’est suivie d’une sacrée fiesta au café de Cédric Grifnaie. Je pense que Dominique Clémente s’en souviendra pendant quelques années encore!« 

« Alex Brassine a connu une énorme progression »

Depuis plusieurs années, l’US Awans tournait autour de cette montée en P2 désirée par tout un club. Cette saison, au terme d’un championnat palpitant et plein de rebondissements, les troupes d’Eric Herben ont décroché leur ticket pour la deuxième provinciale en même temps que le titre de champion en P3C. Pour Liège & Basketball, Greg Hubert revient sur la saison écoulée, les moments forts et les facteurs du succès des Awansois, analyse le niveau de la troisième provinciale et annonce le noyau et les futures ambitions de sa formation.

Greg, quel bilan dresses-tu de la saison qui vient de s’achever?

Le bilan est plus que positif. Nous courrions après cette montée depuis plusieurs saisons et, finalement, nous l’avons décrochée de la plus belle des manières avec un titre de champion!

Pourtant, le début d’exercice fut loin d’être idéal.

Exact. Nous avons connu un départ compliqué et deux blessures qui nous ont privé de deux joueurs – Rémy Porignaux et Olivier Monteforte – pour la suite de la saison. Nous sommes toutefois parvenus à accrocher les victoires qu’il fallait face à de très bonnes équipes. Je pense que le déclencheur s’est produit à La Spéciale Aywaille d’où nous sommes sortis vainqueurs après un match épique, la blessure de Remy et de gros problèmes de fautes avant une troisième mi-temps d’anthologie.

Quelles furent les recettes de votre succès?

Tous les joueurs ont apporté leur pierre à l’édifice avec des valeurs sûres qui ont toujours répondu présentes. Alex Brassine a connu une énorme progression, a souvent mis les shoots qui faisaient du bien et atteint un très bon niveau de jeu au fur et à mesure de la saison en s’affirmant de plus en plus. Matt Collings et Jonathan Laloux qui nous ont rejoint après le match à Aywaille nous ont également aidés à nous sortir de mauvais pas.

De quoi es-tu le plus fier?

Des réactions que nous avons eues après notre début de saison compliqué ainsi qu’en fin de saison lorsque La Villersoise a repris provisoirement la tête du championnat.

Des regrets?

Si je devais avoir une déception, ce serait celle d’avoir été battu à deux reprises par les gars de Michel Bisschop.

« Nous pouvons tirer notre épingle du jeu »

Quels furent les moments forts pour vous cette année?

Ils furent légion, tant à l’entrainement qu’en match mais la célébration du titre figure au-dessus de tout le reste après une longue et stressante saison. Je dois aussi tirer mon chapeau à Eric Herben qui a réussi à nous supporter et nous recentrer sur nos objectifs alors que, dans notre équipe, la bonne ambiance a souvent débordé sur les moments plus sérieux (rires).

Le championnat de P3C fut assez passionnant tout au long de la saison. Comment juges-tu le niveau de la troisième provinciale?

Le niveau de la P3 est assez relevé avec des équipes très solides. La jeunesse de La Villersoise, le mélange de jeunesse et d’expérience de nos amis d’Alleur et la cohésion de l’Union Liege rendaient ces équipes dangereuses. Et les formations plus expérimentées comme Aywaille, Harimalia ou Braives pouvaient battre n’importe qui dans un bon jour et au complet.

Vous voilà enfin en deuxième provinciale. Quelles seront vos ambitions la saison prochaine?

Nous conservons pratiquement le même effectif en n’enregistrant qu’un seul départ, celui de Yorick Davin qui rejoindra son frère à Haneffe. Nous accueillons un nouveau renfort en la personne de Jean-Luc Meiseronne qui viendra densifier notre secteur intérieur et qui s’est déjà très bien intégré dans notre collectif. Il faudra s’adapter à la différence de niveau, tant physique que technique, mais je pense que nous avons les moyens de tirer notre épingle du jeu et de nous sauver le plus rapidement possible afin d’éviter de subir la pression en fin de championnat. Cette prochaine saison s’annonce en tout cas excitante avec plusieurs derbies possibles!

Obradovic, la recette du succès

Zeljko Obradovic, entraineur du Fenerbahçe Istanbul et détenteur de neuf – 9! – Euroleague a livré sa vision du coaching et la recette pour driver idéalement une équipe. Inspirant!

Difficile de présenter un plus beau palmarès que celui de Zeljko Obradovic. L’entraineur serbe a obtenu, comme joueur, une médaille d’argent au JO de Séoul en 1988 et un titre de champion du monde en 1990. Devenu ensuite entraineur, Obradovic a connu un succès incroyable partout où il est passé, raflant tout de même neuf Euroleague et de multiples titres en Espagne, Italie, Grèce et Turquie. Un parcours remarquable qui s’explique en partie par la vision développée par le Serbe. « Lorsque je traite avec mes joueurs, il y a une chose importante à ne pas oublier : nous sommes tous des êtres humains. J’essaie de leur montrer du respect. Ils savent que s’ils ont un problème avec quoi que ce soit dans leur vie, je suis là pour les aider. Les meilleurs amis que j’ai dans la vie ce sont mes joueurs. Nous vivons tellement d’heures ensemble et il est impossible que ça se passe autrement. Pour cette raison, j’aime écouter mes joueurs et avoir des conversations avec eux à propos de tout » explique-t-il. « En tant qu’entraineur, vous devez connaitre vos joueurs et savoir comment réagir en fonction de toutes les situations. Étant sur le banc, vous devez comprendre comment sont vos joueurs. Ce sont 12 personnes différentes qui réagissent différemment à une même situation. Vous allez peut-être devoir être dur avec l’un et parler d’une toute autre manière à l’autre. Ce qui est important au bout du compte, c’est qu’ils comprennent que tout ce que je veux, c’est qu’ils soient meilleurs et que l’équipe soit meilleure. »

Obradovic estime nécessaire de s’en tenir à certaines règles et à afficher une certaine cohérence. Surtout, il ne déroge jamais à son principe numéro un: l’équipe avant tout. « Il y a toujours une ligne directrice que ne doit pas être franchie : ne soyez pas égoïste. Les joueurs qui veulent faire quelque chose de bien pour eux doivent aussi le faire pour l’équipe. Si je vois un joueur égoïste, je réagis immédiatement. Soit le je le sors du jeu (lors d’un match) ou je coupe l’entraînement. Chaque joueur doit savoir que dans mon équipe, être égoïste est impossible. Je suis très clair à ce sujet. Au début de chaque saison, je vais m’asseoir avec mes joueurs et je leur dis : « Les gars, nous avons des règles. Nous devons être une équipe, penser de la même manière et être sur la même page. Si vous avez un problème avec ça, la porte est là-bas. » C’est très simple mais en début de saison c’est crucial » continue-t-il. « Pourquoi jouez-vous au basket ? La réponse devrait être : l’équipe. Toujours l’équipe. »

« Profiter des arrivées de Renotte et Bronne »

La première saison de Verlaine en troisième provinciale fut une franche réussite. Jérôme Louwette fait le bilan de l’année vécue par sa formation et préface le prochain championnat. Interview.

Jérôme, satisfait de la saison vécue à la tête de Verlaine?

Oui, je suis très satisfait de la première saison du club en P3. nous terminons à une belle quatrième place en ayant battu les deux premiers.

Des regrets?

Non, aucun.

Comment juges-tu le niveau de la P3?

Le niveau n’est pas trop mauvais, surtout pour les quatre ou cinq premières équipes où il y a souvent des joueurs qui ont évolué plus haut ou des jeunes qui jouent dans d’autres équipes.

Quels seront vos objectifs la saison prochaine?

Avec les arrivées d’Olivier Renotte et David Bronne, nous devrons essayer de faire mieux que cette saison, mais tout dépendra des séries. J’espère aussi qu’Etienne Gérard changera d’avis et poursuivra l’aventure une dernière année avec nous.

« Nous aurons l’occasion de prendre le mini-van »

La saison prochaine, Romain Nicaise n’affrontera plus son ancien club de Ninane mais en découdra avec Pepinster et SFX.

« Je suis un peu déçu de n’avoir que deux derbies la saison prochaine… Mais cela nous fera un peu visiter les quatre coins de la Belgique et nous donnera l’occasion de prendre le mini-van et de faire la fête » rigole Romain Nicaise de Spa. « En TDM2A, je vois les jeunes du centre de formation des Giants comme favoris. Je suis d’ailleurs étonnés qu’ils soient descendus. D’autres équipes semblent également assez fortes et qui sait ce qui peu se passer sur un championnat. Nous serons peut-être surpris!« 

« Une montée historique en forme d’apothéose »

Quel crève-cœur pour Stéphane Grandry! Figure emblématique du Haut-Pré, celui qui est l’un des meilleurs scoreurs de première provinciale depuis quelques années déjà a dû regarder depuis le banc ses coéquipiers arracher leur ticket pour la R2. Pour Liège & Basketball, Steph dresse le bilan d’une saison historique et évoque l’énorme défi qui attend Ougrée.

Steph, comment évolue ta blessure?

Cela va mieux. Je marche désormais normalement mais j’ai encore quelques semaines de kiné avant de pouvoir courir sans gêne.

Comment juges-tu la saison qui vient de s’achever?

La saison écoulée fut très satisfaisante dans l’ensemble avec cette montée historique comme apothéose. Néanmoins, ce ne fut pas simple avec les blessures et les coups fatigues. Mais tout le monde a su se serrer les coudes et donner son maximum.

De quoi es-tu fier?

Avec un groupe aussi restreint et le peu d’entrainements corrects que nous avons faits, notre saison et nos résultats sont des exploits. Nous pouvons être fiers de quelques grosses victoires, notamment ce match fou contre Waremme chez nous lors duquel tout le monde a voulu montrer que notre déroute là-bas n’était qu’un accident et que nous étions bien à notre place au classement.

Nourris-tu quelques regrets?

Peut-être notre élimination précoce en Coupe mais, au final, cela nous a probablement servi pour la suite de la saison en championnat. A titre personnel, je suis très triste de n’avoir pu participer en tant que joueur aux Playoffs mais je suis super fier du boulot réalisé par les gars. Je crois que je commence à peine à récupérer ma voix (rires).

Quels moments forts garderas-tu en mémoire?

Outre notre victoire contre les champions, l’ambiance que nos supporters ont mise en fin de saison restera parmi les beaux souvenirs de cette campagne. Voir cette solidarité de presque tout un club pour nous pousser à monter, c’était magnifique. Tout le club voulait ce ticket pour la R2. J’espère que nous pourrons compter sur nos supporters pour la prochaine saison.

Justement, comment aborderez-vous la prochaine saison?

Nous allons découvrir de nouveaux joueurs et des styles de jeu différents de ceux pratiqués en Province de Liège. Notre objectif sera évidemment d’essayer de nous sauver au plus vite et de créer certaines surprises avec ce groupe renforcé mais qui gardera, j’en suis sûr, un style de jeu atypique qui risque d’ennuyer pas mal d’équipe.

« Avec Hertay et Boxus, Sprimont sera dans le haut du classement »

Pour Liège & Basketball, Gauthier Liégeois livre son sentiment sur les séries de TDM2 et désigne ses favoris.

Gauthier, que penses-tu des séries de TDM2?

Je trouve que le choix de séparer les huit équipes liégeoises est logique même si je suis certain que 100% des joueurs de la région auraient aimé une série avec tous les Liégeois. Mais, déjà six équipes de la même province l’an passé, c’était limite pour des formations comme De Pinte ou Gand.

Qui désignes-tu comme favoris de votre série de TDM2B?

Je place Kontich, Tongres et Sprimont dans le haut du classement. Kontich, pour l’avoir joué il y a deux ans, c’est fort physique et avec un jeu bien flamand avec un joueur dominant à chaque poste. Tongres, en se renforcant avec Senna Hounhanou va faire mal et Sprimont, avec Hertay et Boxus va continuer sur la bonne dynamique de cette année.

« Personne n’aurait misé une pièce sur nous »

Au terme d’une saison éreintante, Dison-Andrimont a gagné sur le terrain le droit de poursuivre son chemin au sein de l’élite provinciale. Jordan Delrez revient sur les dix derniers mois des Disonnais et sur les objectifs futurs de sa formation.

La saison de Dison-Andrimont en P1 fut éreintante mais les gars de Gino Fortuna ont su se montrer forts dans l’adversité pour décrocher, sur le terrain, le maintien. « Nous avons connu des hauts et des bas mais, au vu des circonstances, je pense que nous pouvons être satisfaits de notre saison. Le forfait contre Ensival a pesé sur nos épaules toute l’année et, sans cela, nous aurions pu nous rassurer plus tôt dans la saison et, qui sait, finir dans le ventre mou du classement » nous confie Jordan Delrez. « Je suis en tout cas fier de l’ensemble de l’équipe, de notre coach et des personnes qui nous entouraient chaque semaine. Beaucoup de joueurs de notre équipe étaient revanchards suite à une saison mi-figue, mi raisin et, dans l’adversité, nous avons pu constater que nous formions une vraie équipe, réellement soudée et dans laquelle il n’y a pas de « star »…« 

Une saison forcément marquées par des moments divers. « Notre série de victoires en fin de saison restera dans nos mémoires. Toute le monde ou presque nous voyait descendants et nous avons su inverser la tendance alors que personne n’aurait misé une pièce sur nous » sourit le meneur de poche. « Le meilleur souvenir restera notre belle victoire à Visé. Je n’ai d’ailleurs aucun regret concernant cette année. Je pense que nous avons fait notre maximum et je savais qu’en rejoignant Andrimont, j’avais fait le bon choix.« 

Bénéficiant de l’arrivée de joueurs confirmés – Antoine Barbay et Guillaume Liégeois notamment – pour la prochaine saison, les Disonnais peuvent se montrer ambitieux. « Nous aurons une meilleur équipe avec quelques joueurs qui reviennent au club » nous confirme Jordan. « J’estime que finir dans la première partie de tableau est un objectif tout à fait réaliste. A nous de bosser pour y parvenir. »

« Dommage de ne pas avoir signé Manu Bouchoms »

Pour Liège & Basketball, Sacha Gorlé dresse avec une pointe d’humour le bilan de la première saison d’Aubel en régionale et évoque l’avenir. Interview.

Sacha, quel bilan tires-tu de la saison qui vient de s’achever?

La saison écoulée fut assez décevante, surtout au regard de notre bon début de championnat. Le deuxième tour ne fut pas des plus plaisants avec de nombreuses défaites dues à pas mal d’absences et à un certain manque de motivation.

Partant de là, quel furent les points positifs de cette année avec Aubel?

Heureusement – et je pense que toute l’équipe en était fière – que nous avons remporté notre dernier match en effectif très réduit pour la dernière de notre « Capi », Johan Riga. Et, surtout, heureusement que nous avons tous retrouvé du plaisir à jouer au basket ensemble. Nous retiendrons aussi les progrès faits par chacun et en tant que groupe aux côtés de coach Lardi. Ce sera une bonne base pour l’année prochaine.

Des regrets?

Un seul: ne pas avoir signé mon ami Manu Bouchoms, un temps pressenti pour venir faire le douzième homme, amenant avec lui toute sa bonne humeur et… non, c’est tout (rires).

Tu parlais de la prochaine saison. Quels seront vos objectifs?

Nous ne les avons pas encore définis mais j’imagine que dans l’esprit de chacun, avec toutes les nouvelles arrivées de qualité, l’objectif sera de jouer les Playoffs.

« Kontich et Tongres favoris, Comblain pour créer la surprise »

Pour Liège & Basketball, Remy Collard revient sur les récentes séries de TDM2, les favoris qui s’en dégagent et le rôle de Comblain en TDM2. Entretien.

Rémy, satisfait des séries de TDM2 et plus particulièrement de la vôtre, la B?

Nous avons la chance de nous retrouver, avec Comblain, dans la série qui comporte cinq Liégeois et les Limbourgeois, les Bruxellois et les Anversois. Cela limitera les longs déplacements même si ma copine aurait préféré un petit weekend à la mer plutôt qu’à Bruxelles (rires).

La TDM2B semble particulièrement costaude. Qui vois-tu se positionner parmi les favoris?

Je sais que Kontich a réalisé pas mal de transferts de gars venant de TDM1, ce sera donc un gros morceau. Tongres part également favori avec le trio Senna Hounhanou/Julien Walravens/Yoann Hertay. Je ne connais pas bien les autres équipes mais nous n’avons jamais gagné contre Belleflamme et Geel. J’espère que cela sera différent la saison prochaine (rires). Sprimont, parmi les formations de notre Province, aura aussi une belle équipe. Je me méfie des Carriers. Mais depuis le temps que j’évolue en D3, j’ai pu me rendre compte que même les outsiders peuvent créer la surprise en se retrouvant dans le haut du classement. Il est donc difficile de prédire à l’avance qui seront les meilleurs dans cette série.

Et quid de Comblain?

Exact, il ne faut pas oublier Comblain qui sera présent pour venir créer la surprise ou l’exploit comme chaque saison depuis des années.