« Notre capacité à nous réinventer »

Brillant et surprenant troisième en P2A, l’Union Liège a vécu un exercice 2018-2019 de toute beauté. Une vraie réussite pour un groupe qui mise depuis de nombreuses années sur la stabilité.

Tant en P2 qu’en P3, l’Union Liège a brillé cette saison. En P2A, les « Unionistes » ont terminé à une superbe troisième place derrière les armadas de Welkenraedt et Bellaire. « Cela s’avère un excellent résultat, surtout au vu de notre fin de saison 2017-2018 et de notre préparation d’août 2018 » souligne Sébastien Dethioux. « Nous étions très clairement en manque de confiance en début d’exercice et notre première mi-temps lors du match inaugural de championnat fut tout simplement catastrophique. Nous avons eu alors une excellente réaction et avons retrouvé de la confiance malgré la défaite et avons su enchainer de très bons résultats tout au long de la saison.« 

Un léger regret mais surtout beaucoup de fierté pour ce groupe qui vit ensemble depuis de nombreuses années. « J’aurais aimé que nous puissions prendre un match contre les deux montants mais l’écart était encore trop important » reconnait le coach de l’Union. « C’est probablement notre victoire de onze points à Ensival – celle qui nous a permis de finir troisièmes au général – dont dont je suis le plus fier. Mais, de façon plus globale, c’est notre capacité à nous réinventer au bout de huit saisons qui m’impressionne le plus. C’est cette volonté de continuer à nous challenger les uns, les autres pour continuer à progresser individuellement et collectivement qui me rend le plus fier.« 

Ayant terminé sur le podium, l’Union peut légitimement nourrir des ambitions la saison prochaine. « Il est encore un peu tôt pour se prononcer à ce sujet » tempère pourtant Sébastien. « Si nous réalisons une excellente préparation estivale et que tous les éléments se mettent bien en place, nous pouvons espérer vivre un exercice équivalent à celui qui vient de s’achever. »

« Que du bonheur pour un coach »

Avec un groupe de jeunes talents, Michel Pluys a décroché une superbe cinquième place en deuxième régionale. Pour Liège & Basketball, « Mich » revient sur la saison vécue avec Ninane.

Mich, comment juges-tu votre saison?

Une saison plus que réussie car nous finissons à égalité avec nos amis de Ans à une magnifique cinquième place – et premiers liégeois! – alors que les pronostics d’avan-saison ne donnaient pas cher de notre peau.

De quoi es-tu plus particulièrement fier?

Je suis très fier d’être parvenu à atteindre nos objectifs collectifs et surtout individuels vis-à-vis de mes joueurs. Le travail individuel que j’ai entrepris avec chacun d’eux est accompli. J’ai créé un groupe de super gars aux qualités immenses et qui se sont tous mis au service du collectif. C’est réellement un groupe d’amis, soudés, et qui prenaient du plaisir à évoluer ensemble. Ce n’est que du bonheur pour un coach. En les respectant, j’ai réussi à gagner leur confiance et, surtout, à instaurer un respect mutuel.

Nourris-tu quelques regrets?

Celui de n’avoir pas pu avoir le même groupe toute la saison ainsi que tout le monde n’y ait pas cru autant que moi en début d’exercice. Mais ce fut un régal de coacher un tel groupe et je remercie les gars pour cette belle saison.

Quels moments forts conserveras-tu en mémoire?

Il n’y en a pas un en particulier, hormis peut-être notre match plus que parfait à Andenne. C’est surtout le chemin que mes gars ont parcouru indivduellement qui est fantastique. Personne n’est à ressortir du lot et je souhaite bon vent et le meilleur à chacun d’entre-eux.

Tu ne coacheras en seniors la saison prochaine?

Non, je prends un peu de repos pour pouvoir profiter pleinement de ma famille… Ma fille Marie joue à Ninane, mon fils Maxime sera à Spa et ils auront un papa attentif mais dans les gradins.

« Pouvoir devenir plus décisif encore »

Pour Liège & Basketball, Louis Titeca dresse le bilan de sa saison avec Liège Basket et annonce les futurs objectifs des Principautaires.

Louis, comment juges-tu votre saison?

Je pense que nous avons vécu une saison difficile faite de hauts et de bas. A titre d’exemple, nous avons enregistré trois ou quatre défaites de moins de cinq points qui nous ont fait mal au moral à mi-saison. Néanmoins, nous avons aussi eu de bons moments comme lors de notre victoire contre Pepinster à domicile ou quand nous avons pris notre revanche sur Waterloo. Tout cela nous a permis d’apprendre et de grandir pour la saison prochaine lors de laquelle, je ne m’en cache pas, j’ai envie d’accrocher les Playoffs (rires).

Ce sera donc les Playoffs votre objectif la saison prochaine?

Oui, je pense qu’ils seront clairs pour l’équipe: nous voudrons accrocher les Playoffs. Et pour ma part, j’aspire à pouvoir être plus décisif encore, plus dangereux offensivement et encore plus rigoureux défensivement.

Revenons-en à la saison qui vient de s’écouler. De quoi es-tu le plus fier?

J’ai réussi à jouer pour un collectif et pas que pour moi. De cela, je suis fier. Mais ce dont je suis le plus fier, c’est qu’en deuxième partie de saison et avec l’aide de Jérôme Jacquemin qui a insisté là-dessus, nous avons réussi à former un groupe et non plus simplement une somme d’individualités.

Quels regrets nourris-tu concernant ces dix derniers mois?

Que nous ayons pris trop de temps à nous mettre en route. Nous avons pris trop de temps à nous comprendre (entre joueurs) et cela a ralenti notre progression collective et aussi individuelle me concernant.

Quels furent les moments forts cette année?

Le match à Atlas – le club où j’évoluais la saison précédente – dans lequel nous avons sorti une grosse prestation et, bien entendu, les matchs avec prolongations et particulièrement contre SFX chez nous où tous étaient sur-motivés.

Crédit photo: Jean-Louis Wertz

« Il est grand temps de mettre fin à cette mascarade! »

Des clubs liégeois, wallons et francophones ont en marre et Jean-Luc Ventat a décidé de prendre les problèmes à bras-le-corps.

C’est un secret de polichinelle, de plus en plus de clubs souffrent financièrement face à la hausse des charges diverses. Devant multiplier les actions (soirée, vente de lasagnes, d’oeufs en chocolat, manifestations diverses, etc), les matricules de notre Province peuvent heureusement compter sur une armée de bénévoles pour aider, ponctuellement ou presque quotidiennement, à les aider à joindre les deux bouts. Néanmoins, la situation demeure problématique pour de nombreux clubs, littéralement asphyxiés.

Au-delà de leurs finances exsangues, nombreux sont à regretter l’opacité des prises de décisions – voire la logique de celles-ci – et la « politique » de répartition des l’argent prélevé aux clubs, de la gestion du Centre de Formation de Jambes ainsi que la différence de traitement existant suivant les « statuts » des clubs. Une grogne de plus en plus palpable chez plusieurs dirigeants de club liégeois (et d’ailleurs) apparait. Dans l’intérêt général du basket wallon et francophone , Jean-luc Ventat, visiblement excédé par plusieurs points dont le CRF et l’alimentation des budgets des sélections, a décidé de se faire entendre et de tenter de mobiliser les autres matricules. Au-travers d’une lettre envoyée aux Parlementaires, à l’AWBB, à tous les responsables de clubs et à différents médias dont le nôtre, le Président de Saint Louis affiche son incompréhension et son mécontentement et demande des changements, explications ou précisions. Liège & Basketball vous livre le contenu de cette missive en intégralité.

Le texte de Jean-Luc Ventat en intégralité:

« Mesdames et Messieurs les Parlementaires, Mesdames et Messieurs des différences instances AWBB,Chers collègues moutons et tondus,
Après une AG provinciale liégeoise où j’ai pris l’initiative de véritablement dénoncer la manière occulte dont le Centre de Formation était géré sur le plan de ses coûts et financements, en raison du fait que, jusqu’à preuve du contraire, j’ai l’intime conviction que les clubs en sont les « cochons payeurs ».
Tant que nous n’aurons pas un décompte fouillé, la suspicion régnera.
Dans un même ordre d’idées, je pense qu’un bien trop grand nombre parmi les dirigeants des clubs reste aveugle de ce que nos parlementaires votent en AG.

Le fonds des jeunes alimenté par les licences collectives !Qui sait de quoi on parle ?Si non, dormons-nous ?Si oui, pourquoi acceptons-nous ?
Chaque année, on prélève à tous les clubs un montant selon la participation de ses équipes seniors en championnat.
Cette manne providentielle retourne (en principe) aux différents clubs en fonction des équipes de jeunes alignées dans les différents championnats.Les U6 à U10 en sont exclus car, nous dit-on, nous en avons la gratuité au niveau des licences et assurances (à vérifier dans le détail) !Pour les autres, vous en avez un retour de 370,-€/équipe.
Oui mais, si le club a ses seniors en « D1, 2 ou 3 », son retour est de … 1500,-€/équipe régionale jeune inscrite.
Ce qui signifie qu’un club « national » forme mieux que vous et moi et que donc, on lui donne davantage de moyens !
C’est ce que NOS parlementaires ont eu l’indécence de voter. ECOEURANT ! Pas étonnant de voir plusieurs de nos grands clubs se précipiter à nos portes pour venir agiter le miroir aux alouettes et piquer nos jeunes pour ensuite inscrire le maximum d’équipes régionales.
Quelques chiffres interpellants maintenant :Ex: 1) votre club aligne 1 R2 , 1 P1 , 2 P3 imaginons, ainsi que 1 U17 régionale, 1 U14 régionale, 1 cadets provinciaux, 1 minimes et 1 pupilles.Total des licences collectives (voir TTA, PF18) = 6000Total des indemnités fonds des jeunes en retour = 1850Résultat = – 41502) le même club de TDM2 aligne la même chose (sauf que sa R2 n’existe plus et est devenue TDM2) :Total des licences collectives = 10.500Total du retour fond des jeunes = 4110Résultat = – 6390Qu’est-ce qu’il y a d’intriguant ?
Faites tous votre calcul et vous allez constater que, dans de très rares exceptions vous seriez « gagnant » mais que, dans la majorité des cas, c’est bien le contraire.

Alors, la question qui gêne beaucoup : mais où donc passe cette manne financière, dès lors qu’elle était destinée au fonds des jeunes, c’est-à-dire à la formation que nous distillons tous dans nos clubs au quotidien ?
Certains n’hésiteraient sans doute pas à dire que c’est tout simplement du vol en bonne et due forme.
Pour ma part, je n’irai pas jusque là et jusqu’à preuve du contraire, je persiste à dire que c’est le Centre de Formation de Jambes qui en bénéficie, alors qu’il reçoit déjà un subside direct de la part de l’ADEPS pour son fonctionnement. Ou alors, si je lis bien une dernière information parue sur l’AWBB par son président et relative au calcul du PF18 qui sera présenté à l’AG du 15 juin avec reconduction pour 2019-2020 (!!!), l’écart résulterait de notre contribution envers les sélections nationales et régionales (imaginez, 
240.000€ sur un total de 900.000€! ).Les sponsors des équipes nationales ne sont-ils pas là pour alimenter ces sélections ? BaketBelgium vient d’ailleurs de conclure un partenariat avec CRELAN, sans compter les autres en cours. Et ceux de EML ?

Pourquoi les petits clubs (régionaux et provinciaux) devraient-ils être les cochons payeurs du système alors que nous avons déjà tant de mal à survivre ?
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,Chers collègues moutons et tondus,
Il est grand temps de mettre fin à cette mascarade !Arrêtons de dormir !
Secouons nos parlementaires pour qu’ils nous donnent la raison pour laquelle ils ont donné cet aval 
dans le pur mépris des clubs qu’ils sont censés représenter.Vous devez également savoir que ce vote a rassemblé la majorité absolue des voix.
Vos parlementaires vous ont-ils consultés sur le sujet ?????
Je vous lance donc un véritable cri d’alarme, car j’aimerais me consacrer davantage à la formation des jeunes de mon club plutôt que de m’épuiser à organiser vente de lasagnes, de bics, organisation de repas et autres actions destinées à boucher le trou de ce détournement d’argent qui devrait pourtant revenir à ceux qui mettent les jeunes sur un terrain.Vous me direz que faire ?
Très simple, faire une démarche massive (imaginez chaque club écrire simplement cette phrase au président des parlementaires de votre province : « STOP aux LICENCES COLLECTIVES sinon une VRAIE REFORME avec CONSULTATION des clubs »).
Pourquoi persister dans une réglementation où la quasi totalité des clubs (c’est-à-dire NOS bénévoles) est perdante et nourrit de ses deniers le « système » ?
Si mon appel échoue et si vous restez dans l’immobilisme, il ne faudra plus se plaindre ensuite.
Si vous souhaitiez faire des suggestions, je pourrais éventuellement les rassembler pour en faire un condensé que je n’hésiterai pas à diffuser largement. Mais votre insistance auprès des parlementaires reste capitale.
Bien sportivement,
Jean-Luc Ventat, Président d’un club qui se veut formateur. Collège St Louis Basket, matricule 2663.
« 

Crédit photo: Saint Louis Basket

« Au vu des stats, le bilan est très positif »

Particulièrement dominateurs cette année, les Blue Rabbits ont connu deux trous d’air qui auraient pu gâcher une saison remarquable. Fort heureusement, grâce à sa superbe deuxième place, Bellaire se hisse parmi les formations de l’élite provinciale. Antoine Froidmont dresse le bilan des dix derniers mois de son club.

Quelle saison que celle vécue par les Blue Rabbits en 2018-2019. Tout d’abord dominateurs et autoritaires, ils connurent ensuite un sérieux passage à vide avant de se reprendre et de valider leur deuxième place en P2A, synonyme de montée à l’échelon supérieur. « Je peux enfin reposer mon genou maintenant que la saison est terminée » s’exclame Antoine Froidmont avant d’entrer dans le vif du sujet. « Si nous regardons les stats, nous ne pouvons que tirer un bilan positif de l’année écoulée. Nous sommes la meilleure équipes des deux séries de P2 au niveau des points marqués et la troisième meilleure défense. Nous ne comptons que trois défaites et nous sommes deuxièmes alors que le second de P2B a concédé dix revers. C’est énorme.« 

Toutefois, l’intérieur de Bellaire n’élude pas les points négatifs. « D’un point de vue sportif, cette saison nous laisse un goût amer car une seule défaite est venue, malheureusement, tout gâcher. D’autant plus que nous pouvions largement éviter nos revers contre Spa et Atlas » reconnait-il. « Néanmoins, je suis fier du groupe que Gael a construit. Même si nous sommes une bande de potes à la base, nous avons enfin pu montrer que nous pouvions être constants, malgré nos deux « bêtes » défaites – la troisième, contre Welkenraedt, pouvait arriver. »

Avant de se projeter vers l’avenir au sein de l’élite provinciale, Antoine se retourne une dernière fois en arrière. « Le moment fort de cette saison fut sûrement notre victoire à Welkenraedt lorsque nous nous sommes imposés de seize points alors que nous étions menés de dix-sept unités dans le deuxième quart » se remémore le pivot. « Et notre objectif la saison prochaine sera de jouer le milieu du classement de P1 ou même le Top 5.« 

« Deux joueurs pourraient rechausser leurs baskets »

Pour Liège & Basketball, Thibault Wéry fait le bilan de la saison de Giants Braives en P3 et évoque les futurs objectifs de sa formation.

Alors que les Giants visaient ouvertement à remonter directement en P2, ils terminèrent finalement à une honorable cinquième place en P3C. « Notre bilan est correct mais je regrette de ne pas avoir gagné début janvier contre Union Liège où nous méritions amplement la victoire ainsi que, peut-être, la défaite de Villers car là nous avons perdu quatre matchs de suite » nous résume Thibault Wéry. « J’ai trouvé la série assez relevée par rapport au championnat précédent (ndlr: avec l’équipe de Villers que coachait Thibault) avec beaucoup de matchs compliqués à jouer.« 

Fait marquant de cette saison 2018-2019, la retraite de Mathieu Hamaite. « Comment ne pas le mettre en avant? » s’interroge son entraineur. « Un super gars avec une mentalité exemplaire. »

Il manquera assurément à Braives la saison prochaine. « Nous repartirons à huit joueurs, j’espère donc surtout ne pas connaitre de blessures… Mais peut-être que deux joueurs pourraient décider de rechausser les baskets pour nous aider » conclut Thibault.

« J’ai transmis le virus du basket à mon épouse »

Pour sa première saison à la tête de la TDM2 de Spa, Bruno Dagnely peut être fier de travail accompli. Pour Liège & Basketball, l’entraineur spadois dresse le bilan de l’exercice écoulé et évoque les prochains défis des Bobelins.

Bruno, comment vas-tu?

Je vais bien et je prépare déjà la prochaine saison.

Avant d’évoquer le futur, revenons un peu sur le passé. Quel bilan dresses-tu de la campagne écoulée?

Notre bilan est bon, voire très bon. Au début de saison, beaucoup d’observateurs nous présentaient comme l’équipe descendante car trop jeune, nouveau coach inexpérimenté à ce niveau et j’en passe…

Au final, vous avez obtenu votre maintien sans trop vous tracasser et réalisé de belles séries de victoires.

Je suis très fier des résultats et de l’ambiance dans l’équipe. Greg Jamar et moi, lorsque nous avons pris à bras-le-corps le chantier de reconstruire une équipe, espérions pouvoir vivre une bonne saison avec une équipe en devenir. Nous y sommes parvenus grâce à l’implication totale du club, du staff et des joueurs.

De quoi es-tu le plus fier?

D’avoir transmis le virus du basket à mon épouse (rires). Cela me permet d’être constamment avec elle en vivant ma passion.

As-tu des regrets?

Non, aucun. Juste quelques pincements au coeur en voyant partir certains joueurs… mais également beaucoup de bonheur de garder la majorité d’entre-eux et de pouvoir accueillir François Lodomez et Axel Dejond.

Quels moments forts de cette saison retiendras-tu?

Notre victoire à Neufchâteau, notre fête avec De Pinte, notre impuissance face à Leuven. Mais aussi d’avoir vu grandir des joueurs, de jouir de la confiance du club et des joueurs. Beaucoup de choses diverses en somme.

Venons-en désormais au futur. Quelles seront vos ambitions la saison prochaine?

Nos objectifs seront de nous sauver, de proposer un beau basket et de permettre à tous de s’exprimer. Bref, travailler, trouver du plaisir, s’amuser. C’est la recette pour renverser des montagnes.


« Une fierté de faire partie du « noyau dur » des Templiers »

Figure emblématique d’Haneffe, Benoit Tassin fait le bilan de la saison des Templiers et évoque les futurs objectifs poursuivis par sa formation. Interview.

Benoit, que penses-tu de la saison écoulée?

Elle fut longue et difficile. Nos résultats ne furent clairement pas à la hauteur de nos attentes. Nous pourrons toutefois noter que nous avons joué un tour complet sans meneur et plus de dix matchs à six. Mais nous nous sommes maintenus en deuxième régionale et c’est le principal.

De quoi es-tu le plus fier?

Il y aura toujours cette fierté de faire partie du « noyau dur » des Templiers qui a donné tout ce qu’il pouvait pendant l’ensemble de la saison.

Des regrets?

Un regret majeur oui, celui de nous être maintenus grâce aux défaites de nos concurrents directs et pas grâce à nos victoires. Je fus vraiment déçu après le dernier match de constater que c’était Kain qui nous avait sauvé et pas notre prestation.

Quels moments forts gardes-tu en mémoire?

Il y en a plusieurs… Parmi ceux-ci, notre défaite à Cointe en Coupe AWBB après deux prolongations dans un match de haut niveau. Notre victoire à Schaerbeek lors de notre premier match à six et en étant toujours derrière de treize points à trois minutes du terme. Enfin, la ferveur de nos supporters pour les deux derniers matchs à la maison m’a marqué.

Quels seront vos objectifs la saison prochaine?

Je ne vais pas trop me mouiller mais, en ramenant Jonathan et Stefan qui connaissent tous les deux la maison, nous pouvons espérer faire mieux que cette année. Mon objectif sera de prendre match après match sans me mettre de pression. Toutefois, il est clair que nous courrons après les Playoffs depuis trois saisons et que les accrocher reste malgré tout l’envie du groupe.

« Golden State doit forcer un game 6 »

Ce soir, c’est le grand soir dans le Nord! Toronto reçoit Golden State pour un game 5 potentiellement décisif. Les Raptors sont à 48 minutes du premier titre de leur histoire. Un scénario que Stefan Lantin refuse d’envisager.

Passionné de NBA, Stefan Lantin accumule les nuits blanches pour suivre les Finals dont le résultat actuel surprend de nombreux observateurs. A 3-1 et avec ce cinquième match à la maison, les Raptors peuvent boucler l’affaire en remporter le premier titre de leur jeune histoire. « Golden State doit gagner et décrocher un game 6 à l’Oracle Arena » prévient Stefan qui mise une pièce sur les Warriors.

Alors que l’incertitude autour d’un retour de KD plane encore et toujours, Stef livre les clés de cette rencontre. « Il faudra un gros jeu d’équipe des Warriors et pas seulement un festival de Curry » annonce-t-il. « Il faudra aussi que Leonard soit davantage muselé par Thompson ou Green, que McKinnie soit au top et que Kerr améliore son coaching. Enfin, les « Dubs » devront sortir un super troisième quart-temps, comme ils en avaient l’habitude!« 

« Fier de retrouver la régionale avec mon club »

Stéfan Germay n’est pas celui dont on parle le plus mais son rôle fut capital pour guider les Wawas vers le titre en première provinciale. Pour Liège & Basketball, cette figure emblématique de Waremme revient sur le formidable doublé réalisé par sa formation et les prochains objectifs à l’échelon supérieur.

Stefan, comment juges-tu votre saison?

Elle a été fantastique avec le doublé Coupe-Championnat. Les observateurs diront que c’est logique vu notre effectif mais ce n’est jamais simple d’atteindre ses propres objectifs, surtout ceux-là. L’équipe a su rester concernée de semaine en semaine.

De quoi es-tu fier?

Je suis fier de retrouver la régionale avec mon club. Nous l’avions quittée sans le mériter. Personnellement, je suis content d’avoir su m’adapter à un style de jeu que je n’avais encore jamais connu.

Nourris-tu quelques regrets tout de même?

Un seul, celui de n’avoir pas terminé invaincus à domicile. Nous avons relâcher la pression une semaine trop tôt après le gain du titre.

Quel fut le moment fort de ta saison?

Notre victoire en Coupe. Tout est possible sur un match et nous avons su répondre présents, bien aidés par notre kop!

Vous voilà en R2. Avec quelles ambitions?

Nous allons probablement viser les Playoffs et nous verrons où cela nous mène. Mais il faudra d’abord recréer un groupe vu les importants changements dans notre effectif.