« To become pro and make my family proud »

Like father, like son. Ajay Mitchell, just like his famous father, has a great deal of talent. Liège & Basketball takes you to discover the Centre de Formation AWBB’s gem who will play in the Talento Game on June 1st.

Ajay, when did you start playing basketball?

I started in Huy when I was 4. I then played for Haneffe, Alleur and Liege Basket and I am now playing for the Centre de Formation AWBB, here in Jambes.

What kind of player are you?

I am a point guard. I am an offensive triple-threat that can either pass the ball, shoot or drive to the basket and I am capable of leading a team, but I still have work to do both physically and on the defensive side of the floor.

Do you have models, players that inspire you on how to develop your game?

Yes, D’Angelo Russel and De’Aaron Fox. I particularly like their game.

Barry, your father, is an ex pro-player with a tremendous career. Is it an asset to have a father that knows basketball as well as he does? Does he have a big impact in your development?

It definitely is an asset, because he loves to compare me to him and remind me that I still have a lot of work ahead.

What your wishes for the future? What are your objectives as a basketball player?

I want to go as far as I can. To become a pro and make my family proud.

You have played for the Centre de Formation AWBB in Jambes this season. Why is the Centre such a good place to develop your game?

The work we do there is just excellent. Just like in any other clubs, you have ups and downs, but rigor is a norm. We give everything at every practice, day in and day out, and by doing so we all help each other to become better. The work we do in preparation is very, very good. We have two athletic trainer who are both working with the national team, and thanks to them many players improve a lot. The coaching staff is also great, and they make us work on our weaknesses. And it is the same during the games. People use to criticize the Centre de Formation for anything and everything, and especially because we were playing in 1st regional. They think we should not be at this level because we don’t win a lot of games. But this year, we have won more games, and we even did not finish last in the standing. We come to every game with the same mindset: we want to win, no matter who we play against.

By the way, how do you look back at this season with the Centre?

It was our second season in 1st regional, and this one was the best without a doubt.

You also played for the Belgian National Team last summer. What have you brought back from this experience?

I learned a lot during the European Championship. Wearing the Belgian jersey helps you realize you have the country on your back, that you have to represent it, but you also don’t want to deceive your supporters. Facing other nations is also an amazing challenge.

Is it your best memories as a basketball player?

I have great memories from everywhere I have played, but the European Championship might be the biggest of all. It was kind of a door that opened for us, and we have discovered a lot of things. It is a great experience.

On June 1st, you will play in the Talento Game. What does it represent to you to be selected for this event?

It is kind of a reward after this season and it is always enjoyable to compete with so many talented young players.

What are your expectations for the game?

I just want to have a lot of fun and give the spectators the show they came for. After all, it is an All Star Game!

N.B. : l’interview en français est ici.

Neuville s’incline mais peut être fier

Combatif et méritant, Neuville a tenu la dragée haute à Quaregnon avant de craquer sur la fin. Quelle saison tout de même des Neuvillois!

A domicile, Sumkay (11 pions) et ses coéquipiers prenaient un excellent départ, comptant rapidement sept points d’avance avant de laisser les visiteurs revenir dans leur sillage. Après dix minutes, Neuville menait 18 à 15 et Paulus (13 pions) et ses potes augmentaient encore légèrement leur viatique dans le deuxième quart pour rejoindre les vestiaires sur le score de 37 à 32.

La reprise était moins favorable à Warnimont (10 pions) et ses coéquipiers qui parvenaient tout de même à limiter les dégâts sans parvenir toutefois à stopper Pierzchala (15 unités) et Quaregnon. A la demi-heure, les Neuvillois était derrière, 55-58. Dans un dernier baroud d’honneur, Eletricco (14 points) égalisait mais Neuville craquait tout doucement pour finalement s’incliner 66-79.

Quaregnon confirmait ainsi sa supériorité dans la série et le championnat mais Neuville peut être fier d’une saison d’exception: Supercoupe, finale de la Coupe AWBB et finale des Playoffs! Bravo à cette belle équipe qui porté haut les couleurs de sa région.

Neuville – Quaregnon : 66-79

Intermédiaires : 18-15, 19-17 (37-32), 18-26 (55-58), 11-21.

Neuville : Warnimont 10, Sumkay 11, Elettrico 14, Mottard 0, Delfosse 2, Paulus 13, Debry 2, Velden 0, Herbeto 8, d’Alessandro 6.

Evènement unique à Haneffe

Belle manifestation à Haneffe ce samedi pour les passionnés de la balle orange.

Ce samedi à partir de midi, Haneffe lancera ses 24 heures basket. Au programme: 24 heures de basket mais pas que!

Un match est prévu toutes les heures et pour ceux qui ne seront pas sur le terrain, des pains-saucisses, des croques-monsieur, de nombreux concours et la diffusion du game 2 des finales de conférence Ouest entre Golden State et Portland sont prévus. Et pour les plus solides, fricassées et croissants seront disponibles le dimanche matin. Un évènement original à ne pas manquer.

« Devenir pro et rendre fière ma famille »

Bon sang ne saurait mentir. Comme son illustre paternel, Ajay Mitchell a du talent plein les mains. Liège & Basketball vous emmène à la découverte de la pépite du Centre de formation qui disputera le Talento Game le premier juin prochain.

Ajay, à quel âge as-tu débuté le basketball?

J’ai commencé à l’âge de quatre ans à Huy. J’ai ensuite porté les couleurs d’Haneffe, d’Alleur, de Liège Basket et désormais du Centre de formation à Jambes.

Quel genre de joueur es-tu?

Je suis un meneur de jeu. Je sais passer, shooter, attaquer et être un leader mais il faut que je travaille encore beaucoup physiquement et défensivement.

As-tu des modèles qui t’inspirent?

Oui, j’en ai deux. D’Angelo Russel et De’Aaron Fox. J’apprécie particulièrement leur style de jeu.

Ton papa, Barry, est un ancien joueur pro avec une carrière longue comme le bras. Est-ce un avantage d’avoir un papa qui connait aussi bien le basket? T’aide-t-il dans ta progression?

C’est effectivement un avantage car il adore me comparer à lui et me dire que j’ai encore beaucoup de travail à fournir.

Quelles sont tes envies pour le futur? Quels sont tes objectifs dans le basket?

Je souhaite aller le plus loin possible. Je veux devenir pro et rendre fière ma famille.

Cette saison, tu évoluais au Centre de formation de Jambes. En quoi le Centre est-il excellent pour progresser?

Le travail que nous pouvons y fournir est excellent. Comme dans tous les clubs, il y a des hauts et des bas mais la rigueur doit constamment être présente. A chaque entrainement, nous donnons tout et nous nous faisons mutuellement progresser. De plus, le travail de préparation y est très, très bon. Nous avons deux préparateurs physiques qui sont en équipe nationale et beaucoup de joueurs évoluent grâce à eux. Le staff est aussi excellent. Les coachs sont très intelligents et nous font travailler sur nos points faibles. C’est la même chose pour les matchs… De nombreuses personnes critiquaient le Centre pour n’importe quoi et parce que nous sommes en R1. Les gens pensent que nous ne devrions pas y être parce que nous ne gagnons pas de matchs. Mais cette année, nous en avons gagné et nous ne sommes pas derniers. Nous abordons d’ailleurs chaque rencontre de la même manière: avec l’envie de gagner, peu importe l’adversaire.

Justement, comment juges-tu votre saison avec le Centre de formation?

Nous avons vécu deux saisons en R1 et je pense que cette dernière était la meilleure.

Tu as aussi porté le maillot de l’équipe nationale belge. Qu’as-tu retiré de cette expérience?

J’ai beaucoup appris de cet évènement (ndlr: le Championnat d’Europe). Avec le maillot belge sur le dos, on réalise qu’on a un pays derrière nous qu’on doit représenter et dont on ne veut pas décevoir les supporters. Et se confronter à d’autres équipes nationales, c’est un grand challenge.

Cela reste ton meilleur souvenir lié au basket?

J’ai beaucoup d’excellents souvenirs de partout où j’ai joué mais c’est vrai que le plus grand est certainement le Championnat d’Europe. C’était en quelque sorte une porte qui s’ouvrait pour nous et nous y avons découvert plein de choses. C’est un super souvenir.

Le premier juin, tu disputeras le Talento Game. Qu’est -ce que cela représente pour toi d’être sélectionné pour cette rencontre de gala?

C’est comme une récompense après cette saison et ça fait toujours plaisir de jouer parmi de nombreux jeunes très talentueux.

Quelles sont tes envies pour cette rencontre?

Juste de prendre beaucoup de plaisir et de divertir les spectateurs. Après tout , c’est ça un All Star Game!

N.B. : l’interview en anglais est ici.

Dominateur, Herve gagne la finale et va en R1

Dans une ambiance de folie, Herve-Battice, grâce à une seconde période incroyable, valide son ticket pour la R1.

Malgré des supporters bruyants et nombreux, Herve loupait son départ au point de se retrouver mené 34-37 à la pause. Mais Bonvoisin (30 pions) veillait au grain et les locales étouffaient complétement Fleurus pour s’imposer 84-50. Herve remportait ainsi la finale des Playoffs de R2 et gagnait son ticket pour l’échelon supérieur!

Pepinster arrache la « belle »!

Devant une assemblée conséquente, Pepinster a arraché la « belle »! Reportage.

Mais quelle affluence pour ce game 2! Cela n’empêchait pas Delsaute (26 pions) et ses coéquipiers de prendre le meilleur départ pour virer en tête après dix minutes, 20 à 23.

Dans le second quart, plus défensif (ou moins offensif, c’est selon), les locaux refaisaient leur retard et passaient devant. A la reprise, le chassé-croisé continuait, Maucourant (18 points)-bien présent – répondant à Cordonnier (14 unités). A la demi-heure, Pepinster était toujours devant, 57-54.

Fred-leMagnifique avait beau tenir les Collégiens à portée de fusil, les Pépins ne tremblaient pas et s’adjugeaient la victoire, 80 à 70. Il y aura bien une une « belle » entre deux très belles formations. Cela promet!

PEPINSTER – SFX SAINT-MICHEL : 80-70

Intermédiaires : 20-23, 36-35 (16-12), 57-54 (21-19). 80-70 (23-16).

Pepinster : Halkin, Rossinfosse 0, Francot 0, Thelen 5, Maucourant 18, Agapit, Chickhaoui 14, Deblond 3, Habsch 1, Snakers 11, Nyssen 18, Julémont 0.

SFX Saint-Michel : Wilkin G 2, Hertay 14, Delsaute 26, Delhaes 3, Perin 6, Gerarts 6, Bousmanne 0, Wilkin M 0, Cordonnier 14.

« Les musiciens ne viennent pas gratos »

A quelques heures d’un match retour potentiellement décisif à Neuville, Liège & Basketball s’est entretenu avec Nicolas Paulus.

Nicolas, qu’as-tu pensé de l’ambiance samedi dernier à Quaregnon?

L’ambiance était similaire à ce que nous avons connu à Flénu en demi-finale. La salle en elle-même donnait une impression différente car elle est très grande. En tant que Liégeois, nous ne sommes pas habitués à être reçus par une fanfare mais maintenant que nous allons dans le Hainaut trois fois par semaine, ce n’est plus une découverte. Par contre, il faut préciser que les musiciens ne viennent pas gratos. Cela représente plusieurs centaines d’euros et cela perd un peu de son intérêt.

Quels enseignement as-tu tirés de cette première manche?

Que pour gagner, nous devrons sortir de grosses prestations, comme nous l’avons fait en demi-finale. Nous ne l’avons pas fait samedi et nous avons perdu. Je tire aussi l’enseignement que la demi-finale nous a demandé énormément d’énergie et d’influx nerveux. Contrairement à nos opposants, arriver en finale, ce n’est que du bonus pour nous. Nous jouons pour gagner sans trop réfléchir mais Quaregnon veut clairement monter et nos adversaires ont eu davantage la « rage » que nous samedi.

Que devez-vous améliorer pour l’emporter ce jeudi?

Notre concentration. Samedi, plusieurs fois en sortie de temps mort, les consignes ne furent pas respectées. Si nous ne sommes pas coordonnés, cela se paie cash à ce niveau. Si deux joueurs sur cinq appliquent une phase ou une défense différente, cela rend le job de l’adversaire beaucoup trop facile et cela pèse sur le moral. Nous ne devons pas non plus nous focaliser sur l’arbitrage même si celui-ci est mauvais voir tendancieux, comme ce fut le cas lors du game 1 avec un des arbitres qui a fait la bise et bu un verre avec tout l’équipe adverse.

Tu t’attends à un match aussi offensif?

Non car il est hors de question que nous encaissions autant pour notre dernier match à domicile de la saison. La concentration et l’impact physique en défense seront notre seul salut. Nous n’avons plus le choix et j’ai confiance: nous allons nous reconcentrer et museler Quaregnon en défense.

« Quelle ambiance, waouh! »

En deux manches, Haut-Pré s’est offert la finale de première provinciale et un ticket pour la R2. Retour sur cette belle série en compagnie d’Yves Dehousse et Sebo Lussadissu.

Mardi à Alleur, Haut-Pré est passé par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel mais s’est imposé, 71 à 74. « Le collectif a fait la différence en première mi-temps et Lussadissu dans les cinq dernière minutes » résume Yves Dehousse. « Nous en voulions plus que nos adversaires. Nous ne voulions plus nous laisser bousculer car nous subissions trop les attaques adverses. Sur le terrain, avec Benjamin, David, Lionel et Christophe, nous avons beaucoup discuté et nous sommes motivés les uns les autres » embraie Sebo Lussadissu. « Mes coéquipiers ont tout fait pour que je score car ils savent ce que je suis capable de faire. Sur le « stepback three » pour passer à +1, je remercie Dieu car celui là a fait du bien à l’équipe. En gros, c’est le meilleur qui a gagné mais « chapeau » à cette équipe d’Alleur. »

Une finale de Playoffs de P1 qui aura suscité l’adhésion du public. « Une grande fête du basket avec des salles bien remplies et des supporters bien en voix qui nous ont encore portés vers la victoire » sourit l’entraineur du Haut-Pré. « Que de beaux souvenirs, que de bons moments. Le public était fantastique! Quelle ambiance, waouh!« , s’exclame Sebo. « J’aime jouer avec ce genre d’intensité, je trouve cela très addictif. Ma mission est accomplie, je termine sur une bonne note avec ce club. Place maintenant au All Star Game. » Et au repos… « Heureusement que cette finale s’est conclue en deux manches car nous avions quelques joueurs au bout du rouleau et une troisième manche nous aurait été difficilement favorable » précise Yves Dehousse avant de conclure: « Nous sommes en vacances et nous allons fêter notre accession à la R2 comme il se doit samedi au Carré de Willebroek. »

« La dernière marche est souvent la plus dure à franchir »

Ce mercredi, Herve peut remporter la finale des Playoffs de R2 contre Fleurus. Alain Denoel passe à l’interview avant un game 2 à haute intensité.

Alain, ce mercredi vous disputerez le game 2 de la finale des Playoffs de R2 pour, peut-être, rafler le titre. Sur quoi devrez-vous insister pour l’emporter?

Tout d’abord, il faudra à tout prix nous concentrer sur l’instant présent et jouer « play by play » en faisant abstraction de l’enjeu. C’est sans doute ce qui sera le plus compliqué à réaliser. La dernière marche est souvent la plus dure à franchir mais mon groupe a prouvé qu’il avait les ressources mentales pour le faire!

A quel genre de match t’attends-tu?

Je m’attends à une nouvelle guerre des tranchées avec énormément de combat(s) et une atmosphère étouffante. Je suppose que les leaders adverses auront soif de revanche. Chez moi, comme depuis le début de la saison, nous verrons bien au fil de la rencontre qui portera notre attaque.

A domicile, vos supporters pourront encore davantage vous aider…

C’est tout un club qui nous soutiendra ce mercredi, ce sera un « plus » indéniable.

« C’est une belle propagande pour notre sport »

A quelques heures d’un match décisif entre Pepinster et SFX, Jérôme Thelen s’est entretenu avec Liège & Basketball.

Jérôme, qu’as-tu pensé du game 1 à SFX?

C’est pour des matchs avec une ambiance et une foule comme cela que nous jouons au basket. C’est une récompense pour tous. Vu la taille de la salle, il y a déjà des gens qui attendaient devant la porte deux heures avant le début de la rencontre (rires).

Quels enseignements tires-tu de cette première manche et que vous a-t-il manqué pour l’emporter?

Nous avons été présents offensivement – avec, encore une fois, un gros match de Kevin Snakers – mais nous avons un peu péché défensivement. Encaisser 93 points, c’est de trop à ce niveau. Nous n’avons pas su contenir correctement « Cordo » (ndlr: Cordonnier) et Raph Perin. Nous sommes plusieurs fois revenus au score mais nous n’avons jamais réussi à passer devant. Chez nous, ce mercredi, nous aurons plus de place pour nous exprimer correctement et imposer notre jeu. Le terrain de Saint Michel est petit et pose problème à beaucoup de monde, encore plus quand les spectateurs sont debout juste derrière les lignes (rires).

T’attends-tu à un match aussi offensif chez vous?

Je pense que oui mais j’espère évidemment que le résultat sera différent. C’est une belle propagande pour notre sport, il faut une troisième manche.