Les problèmes de salle, la « belle » épique, l’engouement populaire, les Playoffs et la finale, la saison dans sa globalité: autant de sujets que développe Alexandre Bousmanne pour Liège & Basketball.
Alex, que retiens-tu de cette belle « surprenante » contre Pepinster?
Je retiens qu’il est dommage que nous ne puissions pas jouer dans nos installations. C’est gênant pour nous, pour le public, pour notre adversaire mais c’est ainsi. Je trouve qu’il était important que nous puissions disputer cette troisième manche et ne pas décider du vainqueur sur tapis vert.
Et de cette finale?
Nous sommes désolés pour nos amis Pépins de leur avoir gâcher la montée (ndlr: entre-temps, Pepinster a reçu confirmation d’évoluer tout de même en TDM2 l’an prochain) mais nous avions envie de montrer à nos dirigeants que nous étions en mesure de remplir les objectifs fixés en début de saison. Il n’était pas question pour nous de jouer les derniers mois en roue libre. C’est cruel pour les Pépins mais ce n’était pas contre eux. Nous aimons l’équipe de Pepinster et les joueurs qui la composent, ce sont des amis et nous avons pris un énorme plaisir à jouer cette finale contre eux.
Une finale qui fut une vraie réussite populaire!
Oui, l’ambiance fut au rendez-vous grâce, il faut le reconnaitre, aux Pépins mais le changement de salle nous a montré qu’une grande partie de la région verviétoise était derrière nous. Nous nous sommes trouvés un public. Concernant l’aspect strictement sportif, je pense que le meilleur l’a emporté et que la logique fut respectée. Avec un peu plus de discipline et de motivation, nous aurions terminé champions devant Nivelles. Il n’y a pas de doute possible, nous avions le meilleur noyau.
Et quels enseignements tires-tu, plus globablement, de votre saison?
Nous avons fait ce que nous savons faire de mieux: la fête. Nous avons pris du plaisir au sein de l’équipe. Pour ma part, je suis heureux d’avoir pu revivre une saison avec Fred Delsaute et Gaetan Hertay. Comme toutes les belles histoires doivent se terminer après cinq ans (ndlr: Beigbeder parle lui de trois ans, certaines croyances populaires de sept années), je quitte Roland Delhaes et Mayron Wilkin… mais je continuerai avec Raph Perin pour une neuvième saison together. Je suis content du dénouement final de cette saison qui fut frustrante au moment des différentes annonces.