Mais, suite au maintien d’Atlas en R2, il y aura quatre montants de P2 en P1 et six montants de P3 en P2, comme l’indique le CP Liège qui a logiquement annulé la suite des tours finaux en P2 et P3 Dames.
« Je suis super heureux » sourit Sébastien Peremans, entraineur de Belleflamme. « Pour une première année à la tête de cette équipe, je ne pouvais rêver mieux. Je suis juste un peu déçu de ne pas pouvoir jouer le tour final afin de prouver notre valeur sur le terrain et de pouvoir fêter ça après une victoire.«
En P2 Dames, ce sont dès lors Sainte Walburge et Dison-Andrimont qui rejoignent l’élite provinciale.
Ce lundi, Neuville veut profiter de la réception de Flénu pour décrocher la belle dans cette demi-finale des Playoffs de deuxième régionale. Maxime Herbeto, de retour dans la raquette neuvilloise, fait le point pour Liège & Basketball.
Maxime, heureux de retrouver les terrains?
Oui, cela fait vraiment plaisir même si les sensations ne sont pas encore là!
Comment allez-vous aborder ce game 2?
Comme tous les matchs, nous allons l’aborder pour gagner et imiter nos voisins de Tilff.
Que devrez-vous faire pour empocher la victoire?
Nous devons resserrer notre défense, en particulier sur le distributeur adverse et sur le pivot dominant de Flénu, pour limiter cette équipe à 65 points. Si nous y arrivons, nous gagnerons! Nous serons chez nous et nous voulons retourner jeudi à Flénu pour la belle.
Germain Claeys avait visiblement envie de jouer les prolongations sous le maillot spadois. L’ailier des Bobelins fut incroyable dans le dernier quart pour offrir la victoire à ses couleurs face à une équipe d’Haut-Pré plus que méritante. Dans l’autre demi-finale, Hannut s’est imposé 90-92 à Alleur. Reportage.
D’emblée le constat sautait aux yeux, la profondeur de banc des visiteurs est sans commune mesure avec celle des locaux. A onze, les Spadois ont fière allure face au sept – et même six car Maxime Werll ne recevra pas l’opportunité de fouler le parquet – valeureux gaillards d’Ougrée. Pourtant, devant une assistance relativement fournie, Lussadissu et Grandry plaçaient les visiteurs aux commandes avant un dernier panier spadois au buzzer. C’était 19-20 après dix minutes.
Le deuxième quart était le théâtre de pas mal de maladresses de part et d’autres mais également de belles actions, dont un double contre de Benjamin Herman. Un véritable chassé-croisé s’installait, Dans les deux dernières minutes, Lussadissu plantait un triple sur un assist de Bastien Efferz avant d’inscrire un gros panier avec la faute. Derrière, Desert allumait à trois points en transition. C’était 36-35 à la pause.
Desert d’abord, Claeys ensuite
Haut-Pré redémarrait idéalement la partie avec un panier de Lussadissu suite à un excellent système de jeu et deux lancers d’Herman obtenus grâce à un caviar de Grandry et passaient devant, 36-39. Quentin Desert sortait alors de sa boîte pour planter trois triples et un lay-up presque consécutivement, obligeant Yves Dehousse à prendre temps-mort pour stopper l’hémorragie. C’était 47-41 à la vingt-sixième minute de jeu. Malgré un coup de sifflet particulièrement curieux -(technique à Grandry pour s’être adressé à son…. coéquipier!), Haut-Pré ne baissait pas les bras et parvenait, grâce à de fréquents passages sur la ligne de réparation, à réduire l’écart à 49-45 à la demi-heure.
En une minute, les locaux passaient alors un 5-0 aux visiteurs, obligeant le mentor du Haut-Pré à directement craquer un temps mort. Au sortir de celui-ci, Christophe Grandry obtenait un 2+1 sur un service de Laffalize. Lussadissu plantait ensuite de loin pour ramener Ougrée à 56-53 à six minutes du terme. La suite appartenait à Germain Claeys. L’ailier aux faux airs de Fred Delsaute exhortait ses troupes à mettre de la pression – Spa aura « pressé » tout terrain derrière chaque panier marqué ou presque – et à défendre dur tout en prenant ses responsabilités en zone offensive. Le futur Cointois plantait d’abord deux gros triples, un post-up, un tir du corner, un panier à neuf mètres et une ultime bombe pour enterrer les derniers espoirs du Haut-Pré – c’était encore 66-63 à la trente-huitième – malgré les interceptions d’Efferz et les paniers cruciaux de Lussadissu, Grandry et Herman. Spa s’imposait 72-65 face à une équipe d’Haut-Pré plus que méritante mais logiquement émoussée sur la fin. Les deux formations se retrouveront jeudi 9 mai pour la belle.
Une belle que disputeront également Alleur et Hannut. Les Hesbignons l’ont emporté 90-92 chez les All Blacks. « Notre défense était à la ramasse et nos adversaires ont shooté avec une belle précision » nous résume Martin Di Prospero. Deux rencontres qui devraient valoir le déplacement.
L’équipe de deuxième régionale de Tilff n’est pas sans rappeler celle des Detroit Pistons de 2004 en proposant un jeu collectif abouti tout en obtenant des résultats probants. Edito.
Lors du sacre des Detroit Pistons en 2004, le New York Times se faisait l’écho de Larry Brown, alors entraineur de la franchise du Michigan, pour qualifier le jeu des Billups, Hamilton, Wallace et compagnie. » We play basketball the right way – with teamwork, sacrifice and execution » avançait le légendaire coach américain dont les propos étaient corroborrés par de nombreux observateurs attentifs.
De prime abord, établir un parallèle entre Detroit – ville tentaculaire du Midwest américain – et Tilff – sympathique commune en périphérie liégeoise – et leur équipe de basket respective semble abscons. Et pourtant, à bien y regarder, les similitudes sautent aux yeux.
Entre 2003 et 2008, les Pistons, après une relative traversée du désert, reprennent des couleurs et créent une véritable dynastie avec en point d’orgue deux finales (2004 et 2005) ponctuées d’un titre de « NBA World champions ».
Cette équipe des Pistons, constituée d’excellents joueurs – Rip Hamilton, Chaucey Billups, Rasheed et Ben Wallace, Tyshaun Prince – mais sans superstar, se caractérisait par une défense de fer, des gars qui excellaient dans leur rôle, une volonté de pratiquer un basket collectif saupoudré d’un sens tactique aigu, et d’une formidable cohésion collective. A bien des égards, Detroit pratiquait le basketball tel qu’il devait être joué. The right way.
La version de Tilff 2018-2019 ressemble, sur bien des points, à la glorieuse équipe de MoTown. Si les Porais ne peuvent se reposer sur une raquette aussi dominatrice que ne l’était celle des Pistons, ils peuvent compter – comme Detroit en son temps – sur un chef d’orchestre de qualité (Piret), d’excellents shooteurs (Mottard, Henrioulle), des intérieurs atypiques (Niedzolka, Szabo) ou plus traditionnels (Grzesinski, Forthomme) ainsi que des phénomènes athlétiques (Bastings, Balbourg) et un rookie (Henrard). Mieux encore, cette équipe de Tilff semble vouloir jouer de la bonne manière, en partageant le ballon, en se battant en défense et au rebond, en faisant passer le collectif avant les individualités. « Notre jeu n’est pas basé sur l’individualisme ni sur les individualités mais sur le groupe. Cela parait simple à énoncer mais demande beaucoup de sacrifices de la part de chacun » nous confie d’ailleurs Quentin Pincemail, coach heureux de l’équipe fanion du matricule 97. Et pour enjoliver le tout, les Porais peuvent compter sur de nombreux et bruyants supporters, comme c’était le cas des Pistons au Palace d’Auburn Hills!
Avec un groupe composé de bons joueurs mais sans vedette, où chacun a sa place et son rôle et y excelle, avec un jeu basé sur l’intensité, la combativité, l’intelligence et le collectif, Tilff ne peut que faire penser à cette formidable équipe des Pistons. Et comme Detroit en son temps, les résultats suivent. Ayant décroché la belle contre Quaregnon, les Porais imiteront-ils leurs glorieux ainés américains?
Mené d’une courte tête à la pause, La Villersoise a livré une deuxième mi-temps d’excellente facture pour s’imposer 78-65 contre Grâce-Hollogne dans le tour final des meilleurs troisièmes de P3.
Ce samedi, La Villersoise s’est imposée contre Grâce-Hollogne, 78 à 65. « Le match était serré en première période et nous étions menés d’un point à la pause » commence Samuel Bisschop. « Mais nous avons su accélérer le jeu sur la zone des Buffalos et réussi à créer l’écart à la fin du troisième. Et hormis quelques moments de faiblesse, notre adversaire n’est jamais parvenu à recoller au score.«
Avec, comme souvent dans les confrontations au sommet, un « X-Factor surprise ». « La bonne présence de Charles-Henry Heyen dans la raquette nous a fait du bien » souligne Sam. « Il se montre d’habitude plus discret en attaque mais ce samedi, il avait faim de paniers.«
La Villersoise affrontera la « bien belle équipe » d’Alleur dimanche prochain pour déterminer le vainqueur du tour final des meilleurs troisièmes de P3.
Ce samedi, Harimalia a vaincu Montegnée, 69-57, restant invaincu dans le tour final des meilleurs deuxièmes de P4. Ce dimanche à 14 heures, les Abeilles défieront Herve-Battice – autre formation invaincue de la compétition – dans un choc des Titans.
Face à Montegnée, Harimalia loupait son départ. « Nous avons très mal démarré la rencontre en laissant trop d’espaces à cette équipe complète, tant au niveau du shoot que dans la raquette » reconnait Alexandre Bodson. Un succession d’erreurs des troupes de Pascal Goffin permettait à la Renaissance d’être en tête après dix minutes. Dans le deuxième quart, Harimalia, grâce à une défense plus sérieuse et à un meilleur contrôle du rebond, refaisait son retard et passait devant au marquoir. A la pause, c’était 31-25.
« Dans le troisième quart, Pascal Goffin décidait de miser sur la même tactique que contre Bellaire et de jouer « grand » pour empêcher les pénétrations adverses » continue Alex. « Choix payant car nous prenions alors une avance de onze points.«
Mais Lerho et ses coéquipiers n’avaient pas dit leur dernier mot. « Dans le dernier quart, nous avons paniqué et commis des pertes de balle ridicules qui permettaient à Montegnée de revenir à 46-41 » soupire le sympathique frelon. En panne d’adresse, Harimalia se reposait sur sa défense et ses pénétrations qui lui offraient de nombreux lancers. Malgré la prestation cinq étoiles de Julien Renette, Montegnée calait offensivement. Au final, Harimalia s’imposait 69-57, remportant sa seconde victoire dans ce tour final.
« Malgré les hauts et les bas, je suis très content de cette victoire contre une équipe dans laquelle je compte quelques copains de buvette et qui est très compétitive » sourit Alexandre Bodson avant de se projeter sur le choc des Titans de cet après-midi. « Maintenant cap sur Herve-Battice et sa superbe organisation défensive. Nous avons échangé quelques chants hier après la belle victoire des Fromagers contre Bellaire (77-68) et nos quasi-montées. J’espère clouer le bec à cette belle équipe ce dimanche. Mais peu importe qui gagnera, la fête sera présente.«
Le vainqueur de cette affiche sera assuré de rejoindre la troisième provinciale l’an prochain. Le perdant le sera pratiquement également, sauf improbable retournement de situation.
Ce fut la faillite offensive pour SFX à Gembloux. Les Collégiens devront passer par une belle pour tenter de rejoindre Pepinster en finale des Playoffs de première régionale.
Motivés pour conclure en deux manches sèches, SFX devra passer par une belle suite à sa défaite 66-62 à Gembloux ce samedi. « Une victoire méritée grâce à une excellente défense » souligne Bruno Rowet, coach de Gembloux. « Dommage ce dernier quart où nous nous sommes faits peur à cause de nombreuses pertes de balles et de la zone 1-3-1 des Collégiens qui nous a déstabilisé suite à notre manque de respect tactique. » Un revers à oublier pour Alexandre Bousmanne et ses coéquipiers.
Alexandre, qu’est-ce qui n’a pas fonctionné pour vous à Gembloux?
Ce dimanche, Alleur peut assurer sa place en finale face à une équipe d’Hannut déforcée.
Auteurs d’une excellente prestation à Hannut lors du Game 1, les All Blacks peuvent enchainer ce dimanche et rejoindre la finale des Playoffs de première provinciale.
Les gars de Maurice Notelaers ont les cartes en main face à une équipe hesbignonne pas intéressée par la montée et privée de joueurs clés. « Blanchy et Goffin ne seront pas là et un doute persiste pour Bollaers et Lambert » nous informe Alan Dibenedetto. « Ce ne sera pas facile. Néanmoins, Martin De Liamchine et moi aimons la salle d’Alleur, nous y avions fait un gros match avec la P3 la saison passée. »
Après avoir remporté la première manche à domicile malgré des absences de poids, Haut-Pré se rend à Spa ce dimanche pour affronter des Bobelins plus que probablement remontés comme des coucous. A quelques heures d’une possible qualification pour la finale des Playoffs de première provinciale, Maxime Werll fait le point pour Liège & Basketball.
Maxime, qu’as-tu pensé de votre première confrontation contre Spa?
Avoir plusieurs joueurs blessés vous donne-t-il davantage de motivation?
Non, nous possédons bien souvent suffisamment de motivation rien qu’à l’idée de jouer encore quelques matchs tous ensemble. Mais cela nous offre surtout à tous davantage de confiance les uns dans les autres car personne d’autre ne fera le boulot à notre place. En ne possédans que deux remplaçants, nous devons tous mordre sur notre chique et accomplir notre job! Nous sommes unis et c’est notre force maintenant.
Dans quel état d’esprit vous rendre-vous à Spa ce dimanche?
Ce sera un déplacement compliqué. Les supporters spadois devraient être présents, comme les nôtres d’ailleurs. Mais nous sommes motivés, nous devons faire le taf. D’avance j’affirme que ce sera un superbe match de Playoffs de première provinciale.
Que devrez-vous faire pour vous imposer chez les Bobelins?
Nous devons jouer notre jeu, contrôler le scoring adverse et nous appuyer sur nos qualités offensive. Le meilleur gagnera… espérons que ce soit nous!
Bis repetita pour Pepinster qui, grâce de nouveau à un excellent début de rencontre, s’adjuge la victoire à Saint Louis et rejoint la finale des Playoffs de première régionale.
Dans le deuxième quart, les gars de Pascal Mossay creusaient encore l’écart pour faire 26-39 à la quatorzième dans une partie résolument offensive. Habitués à prendre feu dans leur salle, les Collégiens voyaient cette fois leurs opposants réussir tout ce qu’ils entreprenaient.
Au fil des minutes, l’écart grandissait avant une timide réaction des Collégiens dans le dernier quart. Pepinster finissait par s’imposer logiquement 86 à 101 et se qualifiait pour la finale des Playoffs de première régionale.
« Notre début de match a encore une fois fait la différence » s’exclamait Jordan Maucourant à l’issue de la rencontre. « Nous avons pris un bon écart et l’avons gardé tout au long du match. Notre esprit d’équipe a fait que nous étions au-dessus, nous jouions les uns pour les autres et cela a bien marché.«
Pepinster devra désormais patienter avant de connaitre le nom de son adversaire, SFX s’étant incliné à Gembloux et devant dès lors disputer la « belle » décisive (mercredi à Verviers).