« Jouer sans pression »

Victorieux à Alleur dimanche grâce à une adresse démentielle et un Martin De Liamchine prolifique, Hannut s’est offert le droit de disputer une « belle » à la maison. Dans quel état d’esprit les Hesbignons aborderont-ils ce match couperet?

Dimanche, Hannut s’était présenté à Alleur avec seulement cinq joueurs de l’effectif initial et deux joueurs du noyau P2. Mais, face à des All Blacks en mode « portes ouvertes » en défense, les Hesbignons allaient faire preuve d’une adresse démentielle plantant 16 bombes. Porté par un Martin De Liamchine qui s’était mis sur son 31, Hannut s’imposait 90-92 à la surprise générale, le club n’ayant guère affiché des envies de rejoindre l’échelon supérieur.

Ce mardi, les Hesbignons qui devraient retrouver plusieurs joueurs clés mais qui ne pourront aligner Alan Dibenedetto, blessé, recevront Alleur pour la belle. Une partie du groupe ne désirant pas évoluer en R2 la saison prochaine, dans quel état d’esprit Hannut abordera-t-il cette « belle »? « Les consignes seront de jouer sans pression » nous informe David Beck. Une méthode qui semble porter ses fruits depuis le début de la saison en Hesbaye.

« Prouver que nous sommes une des meilleures équipes de P4 »

Après un revers contre l’intouchable Harimalia, Montegnée s’est bien repris en dominant SFX 69 à 50 dans le tour final des meilleurs deuxièmes de P4. Avec une victoire et une défaite, Jérôme Lerho et ses coéquipiers restent en course pour décrocher un ticket pour la troisième provinciale. Interview.

Jérôme, heureux d’avoir pris la mesure de SFX dimanche?

Oui, enfin une victoire! Nous savions qu’Harimalia était une grosse équipe et que notre premier match allait être ardu. Les Abeilles forment une belle équipe qui s’est imposée à trois reprises. Nous avions à coeur de rectifier le tir après notre défaite initiale et de prouver que nous sommes une des meilleures équipes de P4.

Qu’est-ce qui a fait la différence face aux Collégiens?

Nous avons hyper bien démarré la partie, c’était 18-1 au marquoir et puis 22 à 6 à l’issue du premier quart! A partir de là, nous avons géré notre avance malgré la zone statique de SFX et notre manque de réussite à distance.

Une victoire et une défaite, votre bilan vous place à la troisième position de cette mini-compétition. Alors qu’il vous reste deux matchs à disputer, vous êtes toujours en course pour rejoindre la troisième provinciale.

Il y aura trois montants à l’issue de ce tour final. Notre objectif était de finir premier mais nous ne cracherons pas sur la deuxième place synonyme de montée. Pour cela, il faudra gagner nos deux prochains match. Et nous en sommes capables!

« Je vois beaucoup de sourires dans le groupe et autour du terrain »

Samedi, ce fut dans une salle chauffée à blanc que Tilff a livré une prestation magistrale pour décrocher une « belle » à Quaregnon, premier de la saison régulière. Une confirmation que, plus que jamais, les étoiles s’alignent sur les bords de l’Ourthe.

Devant un public nombreux et bruyant, Tilff s’est largement imposé samedi contre Quaregnon, pourtant donné favori. « Je suis un enfant du club et voir du monde revenir voir les matchs de l’équipe première est quelque chose d’incroyable pour moi » sourit Quentin Pincemail. « Je suis fier de pouvoir montrer notre jeu aux supporters, aux jeunes du club et à leurs parents. Un jeu qui n’est pas basé sur l’individualisme ou les individualités mais sur le groupe et le collectif, et cela à tous les niveaux.« 

Une manière d’évoluer qui s’approche indéniablement du Right Way. « Cela demande beaucoup de sacrifices à chacun » nous précise Quentin. « Mes gars m’impressionnent car ils ne cessent de repousser leurs limites. Pour un coach, c’est extraordinaire à vivre. La clé, c’est de prendre du plaisir. Je vois beaucoup de sourires dans le groupe et autour du terrain. Et j’adore observer mon club devenir ce qu’il est. »

Car outre la R2 masculine, les autres équipes seniors – masuclines et féminines – ont réalisé une excellente saison, idem pour les équipes de jeunes dans une ambiance familiale et constructive. Sans parler des bénévoles qui permettent au matricule 97 d’être particulièrement dynamique. Samedi, une véritable osmose et une franche communion unissaient joueurs et supporters. A tel point qu’un car est organisé pour la première fois de l’histoire du club pour permettre aux aficionados de Tilff d’aller soutenir leurs représentants à Quaregnon ce mercredi.

« Nous avons prouvé sur nos deux confrontations que nous sommes capables de tenir tête au leader » analyse « Pin » qui sait que sa formation est à quarante minutes d’un exploit historique. « Pour créer l’exploit, nous devrons faire preuve de rigueur défensive tout en nous faisant plaisir devant dans nos systèmes et notre spontanéité. » Et de conclure: « Nous pouvons dire que nous avons placé Tilff sur la carte du basket régional.« 

N.B. : Pour ceux qui souhaiteraient accompagner cette formidable équipe poraise à Quaregnon pour la porter vers un potentiel retentissant exploit, il reste quelques places dans le car. Prix 12 euros, départ à 18 heures de la gare d’Angleur. Vous pouvez vous inscrire ici sur l’évènement facebook créé pour l’occasion.

Thibaud Smolders, le bourgmestre-basketteur

A l’approche des prochaines élections, Liège & Basketball est allé à la rencontre de Thibaud Smolders, bourgmestre d’Awans et passionné de basketball. Entretien.

A seulement trente-trois ans, Thibaud Smolders, nouveau bourgmestre d’Awans, fait figure d’étoile montante au sein du PS Liégeois. L’engagement de cet Awansois pur jus remonte à 2011, lors de sa sortie de l’université. « Durant mes études, j’ai pu côtoyer des personnes d’autres horizons dans un amphi, il faut le reconnaitre, majoritairement MR » nous raconte ce jeune avocat. « Pour ma part, j’y ai développé une fibre socialiste et décidé de m’engager avant tout pour ma commune. Et c’était du PS dont je me sentais le plus proche.« 

Un ancrage à gauche, fruit d’une réflexion globale. « J’aspire à une société plus juste et égalitaire » continue Thibaud. « A l’Université, j’ai pu observer une réelle différence de classes et de traitements. Pour moi, la société est un gâteau qu’il faut pouvoir partager. Or, actuellement, ce partage est inéquitable, ce sont les petits indépendants et les travailleurs qui « paient » alors que les ultra-riches et ceux qui bénéficient d’un revenu du capital sont favorisés. » Et pour atteindre le modèle de société qu’envisage Thibaud, l’Etat a un rôle prépondérant à jouer. « Le système peut et doit être amélioré et c’est à l’Etat qu’incombe cette tâche.« 

Bien que bourgmestre d’Awans, Thibaud se présente aux prochaines élections du 26 mai. « Je ne souhaitais pas être candidat mais j’ai été sollicité et ai accepté d’être sur les listes en qualité de dernier suppléant afin de démontrer que mon engagement prioritaire restait ma commune – que j’adore et qui me passionne – et que je ne comptais pas siéger » nous précise-t-il. « Je suis un fervent partisan du décumul mais ma présence sur les listes peut souligner l’importance de voter pour des jeunes – comme Deborah Geradon avec qui je me présente – et doit servir, en toute modestie, à attirer des voix. Car plus le score est élevé, plus grande sera la possibilité de faire passer notre message. »

Comme de nombreux trentenaires, le nouveau « patron » d’Awans, a un regard circonstancié sur l’Europe, à la fois source d’espoirs et d’inquiétudes. « Il faut savoir que l’Europe est le niveau de pouvoir le plus élevé en Belgique, une grosse majorité de notre législation est directement transposée des directives européennes » rappelle-t-il. « L’Europe s’est sans doute ouverte trop tôt et trop vite à des pays qui ne correspondaient pas suffisamment aux exigences et valeurs culturelles, sociales et économiques des membres fondateurs de l’Union Européenne. Nous sommes, selon moi, à un moment clivant et nous devrons choisir d’aller vers « plus d’Europe » – avec une harmonisation fiscale, sociale, culturelle notamment – comme je le souhaite ou vers « moins d’Europe ». »

A côté de son engagement politique, Thibaud Smolders continue de vouer une véritable passion au basketball, un sport qu’il pratique depuis sa plus tendre enfance.

Thibaud, quand as-tu commencé le basketball?

Vers sept ou huit ans à Awans. J’ai ensuite été transféré à Hannut-Saint Louis. Je faisais partie de l’équipe 86 avec, notamment, Ludo Humblet, Fred Delsaute, Benjamin Debry. Je me suis malheureusement blessé lorsque j’évoluais en pupilles.

Une blessure qui te tiendra longtemps éloigné des terrains.

Oui, suite à une déchirure des ligaments croisés, j’ai dû arrêter le basket pendant quatre ans. J’ai repris en cadets fiba à Huy où, après quelques mois, j’ai pu m’entrainer avec l’équipe première (ndlr: alors en D2) et où je me coltinais Lionel Bosco à l’entrainement, ce qui est tout sauf une sinécure.

Tu pars ensuite à la Vaillante Jupille.

Exact, en division 3 à l’époque avant de rejoindre Tongres, en première régionale. J’ai ensuite, durant mes études, arrêté à nouveau le basket pendant cinq ans. C’est mon associé qui m’a convaincu de recommencer et de le rejoindre au CS Droixhe – club qui n’existe plus désormais – et toute l’équipe a finalement migré vers la Vaillante Jupille où j’évolue désormais depuis sept ans, en P4.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans le basket?

Qu’il s’agisse d’un sport collectif et que le basket soit une grande famille. C’est bien simple, quand je me balade avec ma compagne et que l’on me reconnait, elle sait que c’est soit grâce à la politique, soit grâce au basket (rires). D’ailleurs, lorsque j’avais arrêté durant mes études, je me suis un peu essayé au foot où la mentalité est quelque peu différente. Dans le sport-roi, chacun est davantage focalisé sur son équipe. A l’inverse, dans le basket, les pratiquants sont basketteurs avant tout et il existe une réelle proximité entre tous, peu importe les clubs.

Quels rapprochements pourrais-tu faire entre basket et politique?

Justement, ces valeurs collectives qui animent les groupes se retrouvent dans ces deux domaines.

Entre ton métier d’avocat et ta fonction de bourgmestre, tes journées doivent être bien remplies. En quoi continuer à jouer au basket est-il important pour toi?

Cela me permet de vraiment me détendre. Peu importe l’activité de loisirs pratiquée (lire, se balader), on garde toujours les dossiers en cours dans un coin de la tête. Avec le basket, pendant une heure et demie, deux heures, je ne pense à rien d’autre qu’à faire de bonnes passes, marquer ou aider mon équipe. Et puis, les troisièmes mi-temps sont sympas (rires).

Et enfin, quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport?

Il y en a tellement! Le titre de champion de Belgique en pupilles – à une époque où nous affrontions encore les clubs flamands- reste un excellent souvenir même si je me suis blessé à partir des quarts de finale. Le titre de champion de D2 avec Huy, l’année où j’ai recommencé le basket, conserve aussi une saveur particulière même si j’étais loin d’être un des maillons essentiels de l’équipe et que je ne jouais pas énormément. Mais, ce que je retiens avant tout ce sont les liens tissés durant toutes ces années, notamment avec mes camarades de l’équipe pupilles d’Hannut-Saint Louis qui sont restés des amis. Nous n’avons pas besoin de nous voir beaucoup pour nous aimer.

Neuville imite Tilff et décroche la belle

Emmené par un super Elettrico, Neuville a dominé Flénu et décroche la belle. Reportage.

Devant des gradins bien garnis, Neuville prenait un départ idéal pour se détacher rapidement via Delfosse (15 unités au total). Eletricco (26 unités) prenait ensuite le relais pour offrir un viatique intéressant aux locaux à l’issue du premier quart-temps: 27-19.

Dans le second quart, les visiteurs parvenaient à revenir au score et même à dépasser les Neuvillois mais Debry (12 points) et ses coéquipiers ne s’en laissaient pas compter et reprenaient leur marche en avant pour rejoindre les vestiaires avec neuf unités d’avance, 51-42.

A la reprise, Neuville faisait bloc et en remettait même une couche pour augmenter l’écart. Les Neuvillois s’imposaient finalement 99-78 dans une superbe ambiance.

« Nous allons aborder ce match pour le gagner et imiter nos voisins de Tilff » nous avait confié Maxime Herbeto (3 points ce soir) avant la rencontre. C’est chose faite et le Rebond s’offre une belle qui se disputera se mercredi à Flénu.

Rebond Neuville – BBL’9 Flénu : 99-78

Intermédiaires : 27-19, 24-23 (51-42), 23-21 (74-63), 25-14.

« C’était l’occasion parfaite »

C’est un renfort de choix qu’enregistre le Mosa Angleur avec la signature d’Armand Kabeya pour la prochaine saison. L’ancien pro passé notamment par Pepinster, Liège et l’Espagne nous explique les raisons de son choix.

Armand, tu reviens sur les parquets liégeois.

Oui, c’est désormais officiel, je jouerai avec la P2 du Mosa Angleur la saison prochaine.

Pourquoi avoir fait ce choix, toi qui évoluait encore à Kontich, en TDM2, en début de saison?

J’ai arrêté à Kontich en novembre car c’était trop en conflit avec mon boulot – j’ai créé ma société de production médias et communication. Je suis aussi le digital content creator de Bouncewear. C’est pour des raisons de stabilité tant familiale que professionnelle que je rejoins Angleur. Nous venons d’acheter une maison à Grivegnée avec ma copine et mon travail me prend aussi beaucoup de temps donc il fallait faire un choix. J’ai aussi choisi le Mosa parce que le père de ma copine (ndlr: Vincent Esposito) y coache. Cela fait des années qu’il me taquine en me disant de venir le rejoindre. Cette fois, c’était l’occasion parfaite.

Ton arrivée fait-elle d’Angleur un candidat à la montée?

Je l’espère, tout en respectant le game. C’est aussi pour ça que je vais au Mosa avant de, peut-être, retrouver une équipe en nationale dans le coin si ça va avec le boulot.

N.B.: pour voir le travail de Mando, n’hésitez à jeter un coup d’oeil sur « The Locker Room« .

Herve est en finale!

Grâce à une défense de fer, Herve-Battice s’est imposé à Ganshoren et rejoint la finale des Playoffs de R2DA.

Victorieuses à domicile lors du game 1, les filles d’Alain Denoël se sont largement imposées à Ganshoren pour se qualifier pour la finale des Playoffs de RD2A.

Une victoire conquise grâce à une défense de fer. Menant 7-19 après dix minutes, les Fromagères allaient dresser les barbelés dans le second quart-temps pour rentrer aux vestiaires avec une confortable avance, 9 à 25.

La seconde période était davantage équilibrée mais Herve ne flanchait pas et s’imposait 28-52 afin de rejoindre Fleurus en finale.

« Nous avons beaucoup appris »

Sorti des Playoffs en deux manches par Pepinster, Saint Louis a tout de même livré une formidable saison et engrangé beaucoup d’expérience pour la prochaine saison.

Après s’être incliné à Pepinster, Saint Louis a vu les Pépins venir triompher dans leur salle comble pour l’occasion. « Il nous aura manqué une bonne défense et surtout de la réussite au shoot » analyse Clément Matisse. « Mais l’ambiance dans ces Playoffs fut exceptionnelle, je n’avais jamais vécu ça!« 

Samedi, malgré le match de mammouth de Tom Ventat (21 points, 14 rebonds et 4 passes) et l’apport précieux de Matisse (20 points et 4 rebonds) et Francoeur (16 points), les Collégiens ont déchiré à distance – 9 sur 37 de loin – à l’inverse de Pépins en feu. « Certes la réussite nous a boudé mais je ne retiens que du positif car ces Playoffs étaient une récompense pour notre belle saison » souligne Dorian Muller.

Deux défaites dont les scénarios étaient pratiquement identiques. « Lors de ces deux rencontres, nous avons vécu des débuts très compliqués et avons eu très peu de réussite aux shoots, ce qui ne nous a pas aidé » analyse Romain Hamaide. « Pepinster fut très complet et nous ne pouvons que féliciter nos adversaires. Pour l’avenir, il faudra se souvenir qu’en Playoffs, il faut rentrer directement dans la partie. Nous sommes encore jeunes et, malgré les défaites, nous avons beaucoup appris durant ces deux confrontations. »

A n’en pas douter, il faudra compter sur les Collégiens la saison prochaine!

Crédit photo: PP photography amateur

« Ne dit-on pas jamais deux sans trois? »

En course pour rejoindre la finale des Playoffs de première provinciale, Haut-Pré devra faire face à une vague de départs à l’issue de cette saison. Malgré la période tardive, le matricule 1429 construit son futur noyau et enregistre un retour de choix: celui de Marc Braconnier, enfant du club. Interview.

Marc, pourquoi avoir décidé de rejoindre Haut-Pré pour la prochaine saison?

A la base, je voulais vraiment arrêter (ndlr: Marc évoluait en P3 à Harimalia cette saison), j’avais d’ailleurs refusé des propositions d’équipes intéressées et intéressantes. Mais quand Stéphane Grandry m’a téléphoné, il savait ce qu’il fallait dire pour me convaincre. Après une discussion avec ma femme, je ne pouvais refuser.

D’autant que Haut-Pré et toi, c’est une longue histoire…

Oui, Haut-Pré reste mon club, là où j’ai grandi. Et puis, ne dit-on pas jamais deux sans trois? Je suis déjà revenu deux fois à Haut-Pré, des retours conclus chaque fois par des montées (rires).

Quels sont tes objectifs pour la prochaine saison?

Ce troisième retour est un beau challenge. L’objectif premier pour moi sera de retrouver le rythme de la P1. Et cela passe par essayer de retrouver, ou plutôt de trouver (rires), des jambes cet été.

« Fier de mon groupe »

Ce dimanche, dans le choc des invaincus du tour final des meilleurs deuxièmes de P4, Harimalia a trouvé la clé pour déverrouiller la défense d’Herve-Battice. Les troupes de Pascal Goffin se sont imposées 79 à 54 et ont décroché leur ticket pour la troisième provinciale.

Cette joute dominicale entre Harimalia et Herve, les deux formations invaincues de ce tour final des meilleurs deuxièmes de P4, revêtait une importance capitale: le vainqueur était assuré de rejoindre l’échelon supérieur.

Victorieuses de leurs deux premiers matchs – dont le second samedi – dans la compétition, ces deux séduisantes formations arrivaient gonflées à bloc. Les Fromagers prenaient le meilleur départ pour mener 16-20 après dix minutes. « Comme lors de chaque match du tour final, nous avons eu du mal à mettre en place notre défense » reconnait Pascal Goffin. « Mais nous avons resserré les boulons derrière dans le deuxième quart pour faire la différence. » Intransigeantes dans leur partie de terrain et prolifiques en zone de conclusion, les Abeilles posaient leur empreinte sur la partie et rejoignaient les vestiaires avec un viatique intéressant: 39 à 29.

La seconde période était également à l’avantage des troupes de Pascal Goffin. « Comme depuis le début de ce tour final, nous avons bien géré notre deuxième mi-temps car chaque joueur tient bien son rôle et applique les consignes à la lettre » sourit le coach des Abeilles. Au final, Harimalia s’imposait 79-54, validant officiellement son ticket pour la troisième provinciale.

Un résultat brillant et finalement logique pour une équipe qui a également réalisé un splendide parcours en Coupe de la Province. »Je suis vraiment fier de mon groupe car l’objectif n’était pas vraiment la montée mais mes gars m’ont prouvé qu’ils avaient la maturité pour évoluer en P3. Je tiens à tous les remercier personnellement. Merci à Stéphane, Marc, Eric, Quentin, Aubry, Jean-François, Nicolas, Jérôme, Alexandre, Axel, Lucas, Adrien, Didier et Marvin » conclut Goff’.