Tout juste!

Comme les lecteurs de Liège & Basketball l’avaient prédit, Les Raptors se sont adjugés le game 1.

Emmenés par un Pascal Siakam intouchable (32 points à 14 sur 17 aux tirs, 8 rebonds, 5 passes et 2 contres) parfaitement secondé par Marc Gasol (20 points à 6 sur 10 et 7 rebonds), les Raptors ont remporté le game 1 des Finals, 118 à 109.

Au terme du sondage de Liège & Basketball, 51% des participants voyaient Vanvleet (14 points à 5 sur 8) et ses coéquipiers dominer les champions en titre.

Toronto a pratiquement toujours mené au score, résistant parfaitement à Curry (34 points dont un parfait 14 sur 14 sur la ligne de réparation, 5 rebonds et 5 passes) et Klay Thompson. Si Kawhi Leonard (23 points mais à 5 sur 14 aux tirs, 8 rebonds et 5 passes) et les Raptors ont semblé fatigués par séquences, ils ont su mieux négocier les moment-clés et contenir Golden State.

Malgré le timide retour de Cousins (3 points et 2 passes) et le triple-double ric-rac (10 points, 10 rebonds et 10 passes) de Green, les Warriors ont parfois semblé à court de solutions face au superbe effectif des Canadiens. Les prestations en demi-teinte de Livingston, Iguodala et Bell (seulement 14 points à eux trois) n’y sont sans doute pas étrangère.

« Nous n’aurons plus d’excuses »

Belleflamme évoluera finalement en TDM2 la saison prochaine. Avec quel effectif, quel état d’esprit et quelles ambitions? Autant de questions auxquelles répondent Sébastien Peremans, Alex Walewyns et Maxime Clavier.

Ce jeudi, les Haricots apprenaient que, finalement, ils poursuivraient une saison supplémentaire – au minimum – en troisième division. « Nous fûmes surpris d’obtenir une nouvelle chance d’évoluer en TDM2 mais nous avons tous voulu la saisir » reconnait Sébastien Peremans.

« Je suis hyper content » sourit Maxime Clavier. « C’est une deuxième chance pour nous d’autant plus qu’il faut reconnaitre que descendre avec huit victoires, c’est assez rare. Je me réjouis de repartir au combat avec les nouvelle équipe dans laquelle tous les joueurs sont sur le même mood. »

Sans Romain Peremans ni Johnson Matumuini mais avec le renfort de Trussardi Ferreira, Belleflamme proposera un visage différent. « Sur papier, nous serons sûrement moins forts que la saison passée. Nous verrons ce que donnera notre nouveau transfert » analyse Sébastien. « Nous serons souvent en déficit de poids et de taille dans la raquette, il faudra batailler deux fois plus. Mais jouer plus « petit » peut avoir certains avantages et cela peut surprendre l’adversaire.« 

Le maintien en ligne de mire

L’objectif des Haricots sera clairement défini: se maintenir. « Nous viserons le maintien » confirme Alexandre Walewyns. « Nous avons une année de D3 dans les pattes et cela doit se voir la saison prochaine. Nous connaissons nos erreurs et nos points faibles. Nous allons travailler dessus.« 

Une notion de travail sur laquelle insiste également Sébastien Peremans. « Il faudra arriver « fit » pour le début du championnat et repartir sur de bonnes bases si nous voulons avoir une chance de nous sauver mais nous sommes prêts pour relever ce beau défi » prévient l’ailier des Verts. « Nous souhaitons faire mieux que la saison passée, être plus constants et ne pas passer à côté de certains matchs. Nous connaissons maintenant la division et nous n’aurons plus d’excuses.« 

Une dernière inconnue demeure: les prochains adversaires des Haricots. « Tout va dépendre des séries qui seront soit francophones, soit scindées en deux mais nous partons revanchards après la la fin de saison amère que nous avons vécue et nous devons pouvoir faire mieux » affirme Alex. « Ce serait bien que tous les Liégeois soient dans la même série, cela donnerait un super championnat. Mais c’est peu probable quand même » conclut Séba.

Tir groupé pour Neuville

A l’instar des Hawks il y a quelques années, la force de Neuville est son collectif. Et comme Atlanta en 2015, le Rebond Neuvillois envoie quatre joueurs et son entraineur au All Star Game.

Le dictionnaire manque de superlatifs pour résumer la saison du Rebond Neuville. Pour sa première année en deuxième régionale, le champion de P1 2017-2018 a atteint la finale des Playoffs, la finale de la Coupe AWBB et remporté la toute nouvelle SuperCoupe! Et, cerise sur le gâteau, les Neuvillois ont décroché, grâce au jeu des chaises musicales, leur ticket pour rejoindre la première régionale.

La réussite d’un groupe, d’un collectif, où chacun a sa place et apporte en fonction des adversaires et de la forme du moment. Pour récompenser cette saison faste, le Rebond Neuvillois sera particulièrement bien représenté au All Star Game de ce premier juin à Ninane. Outre Kevin Reyserhove qui prendra en main l’équipe R2 de l’évènement, Benjamin Debry, Nicolas Sumkay, Arnaud Warnimont et David Elettrico seront également de la fête. Une belle marque de reconnaissance pour un groupe qui a épaté tous les observateurs cette saison.

« Un grand plaisir de participer au All Star Game »

En compagnie d’Ircylle Makengo, Johnson Matumuini représentera Belleflamme pour la troisième fois au All Star Game à Ninane.

Dans la salle de Ninane, Johnson Matumuini a ses habitudes. « Ce sera ma troisième participation au All Star Game » nous précise ce dunkeur émérite. « C’est un honneur d’avoir été sélectionné et un grand plaisir de pouvoir y participer. »

Un seul mot d’ordre pour celui qui apprécie ce genre d’évènement: le fun. « J’ai envie de prendre du plaisir et de m’amuser » nous confie Johnson. « Comme le All Star Game NBA que je regarde aussi pour m’amuser.« 

« Jouer avec des amis et des futurs coéquipiers »

Pour récompenser une saison faste avec SFX, Hugo Maréchal a été invité pour la troisième fois à participer au All Star Game mais tiendra sa place pour la toute première fois.

Saison faste pour Hugo Maréchal. Le jeune poste 4 a confirmé son éclosion avec SFX avec qui il a remporté les Playoffs et vu son futur club, Pepinster, invité à rejoindre la TDM2. Logiquement, le jeune talent sera présent au All Star Game de ce premier juin à Ninane. « J’ai déjà été repris il y a trois ans en P2 ainsi que l’année passée mais j’avais malheureusement du décliner l’invitation » nous informe-t-il.

Hugo, que représente pour toi cette nouvelle sélection?

C’est chouette d’être repris parmi les meilleurs jeunes car les moins jeunes décline souvent ces propositions.

Quelles sont tes envies pour ce All Star Game?

De vivre un chouette match. Je vais surtout prendre du plaisir à jouer avec des amis comme Tom Ventat et Clément Matisse mais aussi avec mes futurs coéquipiers Jordan Maucourant, Mourad Chickhaoui et Romain Pirson. Cela va être sympa.

Suis-tu le NBA All Star Game?

Oui oui, évidemment! Qui ne le regarde pas? Surtout que le changement de format apport un peu de « trash talking » et de compétitivité.

« Un véritable projet de vie »

Fondateur de Talento et du Talento Game, Sébastien Cosentino nous parle de son parcours, de la genèse et des spécificités de sa structure et du match de gala qui se qui se tiendra à Ninane ce samedi premier juin. Entretien.

Sébastien, peux-tu nous retracer ton parcours?

Diplômé en communication, j’ai touché au basketball pro grâce à un stage à Liège Basket pour qui je fus, après, responsable free-lance en matière de contenu. J’ai ensuite travaillé au club comme salarié pendant deux ans et demi lors de la belle période vécue par les Principautaires avec, notamment, la finale contre Charleroi en 2011. Par la suite, je suis parti travailler chez Randstad où je suis encore.

Parallèlement à cela, tu t’es investi dans le basket?

Oui, d’abord comme joueur en étant plus jeune puis du côté d’Haneffe comme entraineur et Directeur Technique. J’ai aussi eu l’opportunité d’être manager des équipes nationales U18 en 2011 et 2012.

Avec deux participations aux Championnats d’Europe…

En effet, lors de l’été 2011 en Bulgarie avec des joueurs comme Raphael Allemand, Gérald Henrard, Dorian Marchand ou Jimmy Stas et en 2012 à Sarajevo avec Manu Lecomte, Louis Hazard et Naim El Khounchar notamment. Nous avions d’ailleurs affronté la Bosnie de Jusuf Nurkic qui évolue désormais en NBA à Portland. Nous avions joué zone pendant quarante minutes.

De belles expériences fondatrices pour la suite?

Oui, ces différentes expériences à Liège Basket et avec l’équipe nationale U18 m’ont permis d’affiner ma vision sur les à-côtés du basket et la manière dont fonctionnaient les club professionnels.

« Les principes de l’INSEP »

D’où la volonté de créer, en 2014, la structure Talento?

Exact. Cela partait d’une question clé, notamment pour l’avenir du basket belge et des jeunes joueurs: que faire à dix-huit ans et comment envisager la post-formation?

Comment fonctionne Talento?

Les fondations se basent sur les principes de l’INSEP en France et du concept de projet de vie. Une notion qu’applique désormais l’ADEPS mais davantage pour les sports olympiques. L’objectif est d’envisager l’avenir de jeunes joueurs de manière globale afin de rendre plus sereins les choix à faire au niveau basket, études ou formations.

Concrètement, quel est ton rôle et celui de Talento?

Nous accompagnons de jeunes joueurs au potentiel certain dans leur projet de vie. Nous offrons un regard davantage à 360 degrés qu’un conseiller sportif grâce à une démarche holistique et personnalisée afin que les jeunes joueurs se construisent le meilleur avenir possible et maximisent leur potentiel, tant sur le terrain qu’en dehors.

Comment te rémunères-tu?

Je n’ai pas créé Talento pour mettre du beurre sur la tartine (rires). Pour légitimer ma place autour de la table, Talento possède un agrément de la région wallonne en tant qu’agence de sportif professionnel. Cela restreint toutefois notre champ d’action à la Belgique et uniquement avec des joueurs belges. Néanmoins, je ne touche une rémunération (10 % du contrat comme le veut la législation en vigueur) qu’en cas de signature d’un contrat pro par un des joueurs dont je m’occupe. Mais la signature d’un contrat professionnel est loin d’être l’unique finalité pour un jeune joueur.

C’est donc pratiquement du bénévolat pour toi. Qu’est-ce qui te motive dans le projet Talento?

Je fais cela par passion et j’ai une vraie adrénaline en accompagnant un jeune de haut niveau dans son projet de vie. Pouvoir observer son évolution et le voir atteindre les différents objectifs sportifs et scolaires fixés est très satisfaisant pour moi. Il n’y a pas d’intérêt mercantile avec Talento, dans le cas contraire, cela pourrait peut-être même biaiser mes conseils.

« Valoriser le parcours académique et sportif »

Tu parlais de projet de vie et disais que la finalité n’était pas obligatoirement de signer un contrat pro pour les garçons que suit Talento. Peux-tu nous préciser cela?

C’est finalement assez simple. A dix-huit ans, des jeunes joueurs à fort potentiel se voient parfois proposer des contrats pros – dont les montants sont absolument incomparables à ceux qui peuvent exister dans le football par exemple- afin de venir grossir les rangs des équipes de division un. Avec Talento, nous analysons la pertinence de ces propositions et définissons, avec les joueurs dont nous nous occupons, un projet de vie épanouissant. En fonction des profils des joueurs, nous offrons nos conseils pour permettre aux jeunes que nous suivons de se construire le meilleur avenir possible. Et cela passe souvent par décliner ce genre de contrat et développer un vrai projet académique en parallèle du basket.

Mener de front une « carrière » en D1 et des études est-il impossible?

Impossible, non, mais très compliqué. Le système académique et social en Belgique ne convient absolument pas aux étudiants athlètes. Les horaires d’entrainement, par exemple, empêchent les jeunes d’être présents aux cours. C’est pourquoi nous plaidons pour le projet le plus équilibré possible pour les joueurs que nous représentons: Loic Meunier, Robin Roland et Charles Perrier notamment.

Des joueurs qui poursuivent des études supérieures tout en jouant à un niveau compétitif. Existe-t-il un moule Talento?

Sans doute. Un environnement familial stable, la volonté d’un projet pluri-annuel et certaines valeurs sont appréciées pour collaborer avec un jeune. Manu Musemena fut le premier joueur dont je me suis occupé, et que je conseille encore, en 2014.

« Les clubs, la fédération et la ligue ont un rôle à jouer »

Actuellement, de combien de jeunes talents s’occupe Talento?

Nous conseillons neuf joueurs. Il faut savoir que chaque mois, deux ou trois personnes nous contactent pour solliciter un accompagnement. Je refuse 90% des demandes pour diverses raisons et parce qu’accompagner un joueur demande du temps. Je ne pense pas aller au-delà de dix joueurs afin de garder suffisamment de disponibilités pour les jeunes que je conseille.

Avec Talento, tu as sans doute une certaine vision des carences du basket belge, notamment concernant les jeunes joueurs. Quelles pistes pourraient être envisagées à ce niveau-là?

Personnellement, afin d’éviter que trop de jeunes se retrouvent sur le carreau après quelques saisons à avoir signé des micro-contrats pour « vivre » le rêve de la D1 et servir de chair à canon, je plaide pour que les clubs ne puissent pas proposer de contrat professionnel à des joueurs de moins de vingt-et-un ans. L’idéal serait de créer un incitant financier pour que les clubs encouragent leurs jeunes talents à poursuivre des études. On pourrait imaginer des subsides alloués aux clubs par la fédération pour le nombre de joueurs qui font des études, et les réussissent. Cela créerait un cercle vertueux et encouragerait les clubs à construire des à-côtés pour leurs joueurs à potentiel. Au lieu d’offrir une petit contrat ou une prime aux jeunes de dix-huit ans, les clubs pourraient s’engager à payer le minerval de ces jeunes et à leur octroyer une bourse académique. Cela serait un formidable message.

« Le dernier Talento Game de Manu Musemena« 

Ce samedi aura lieu le Talento Game. Comment t’est venu l’idée de créer cet évènement?

En 2015, j’ai constaté qu’il n’y avait pas de All Star Game en Belgique pour les jeunes joueurs. J’ai pensé que cela pourrait être positif de réunir ces jeunes talents pour un match d’exhibition afin de les mettre en valeur.

Pourquoi le choix de Ninane pour ce match?

Car c’est une opération win-win. Talento se greffe sur un évènement déjà existant – le All Star Game – et évite ainsi certaines charges tout en attirant un public différent qui ne viendrait pas sans Talento. Je peux d’ores et déjà prédire que plus de deux cents personnes viendront ce samedi à Ninane spécifiquement pour le Talento Game.

Chaque année, le niveau de jeu proposé y est très bon.

Oui, c’est une grande fierté, le jeu proposé est très qualitatif. Les joueurs jouent vraiment, les matchs sont souvent équilibrés et, techniquement et athlétiquement, ce sont les meilleurs basketteurs de moins de dix-huit ans du pays.

As-tu une envie particulière pour cette édition?

J’espère qu’elle sera du même niveau que ces dernières années. Ce sera aussi la dernière participation de Manu Musemena – qui fut sélectionné à chaque édition – au Talento Game car il est rattrapé par la limite d’âge. J’espère qu’il fera un bon match.

« Une deuxième chance à saisir »

Quelle nouvelle! Alors que Belleflamme préparait la prochaine saison en R1, celle-ci aura finalement lieu en… TDM2. Réactions.

Au terme d’une saison mitigée, Belleflamme s’était vu signifier – suite a un average négatif – sa descente en première régionale. « Pour la prochaine saison, nous en avons récemment parlé avec le groupe, le plus important sera de nous concentrer directement car nous ne devons pas nous appuyer sur le fait que nous revenons de D3 et que nous allons avoir facile en R1 » nous confiait Alexandre Walewyns voici quelques jours. « Le but sera de nous maintenir le plus rapidement possible mais nous voulons tous accrocher les Playoffs même si nous savons qu’avec les départs de nos pivots, la tâche sera ardue.« 

C’est en effet sans Romain Peremans et Johnson Matumuini que les Haricots évolueront l’an prochain. Ils seront cependant renforcés par Trussardi Ferreira, en provenance de Maastricht. « Il n’a pas encore pu s’entrainer avec nous mais physiquement, il a l’air impressionnant.« 

Toutefois, ce jeudi, c’est une excellente nouvelle qu’a accueillie le matricule 1058. Comme le dévoile nos confrères de La DH/Les Sports, Belleflamme évoluera finalement en TDM2! Un « maintien » rendu possible par le retrait de Fleurus en cours de saison et à la fusion de deux clubs néerlandophones explique le quotidien belge. « Oui! » s’exclame Ircylle Makengo en apprenant la nouvelle. « Je suis très content. C’est une deuxième chance qu’on nous offre, une opportunité à saisir.« 

Avec l’expérience d’une année dans la division, les Haricots savent ce qu’il leur faudra faire pour aborder au mieux ce nouveau défi. « Nous savons déjà que nous devrons redoubler d’efforts dès la préparation. Nous avions super bien commencé la saison dernière mais n’avons pas su garder ce niveau sur le long terme » analyse le bondissant ailier. « Nous avons pu discuter et nous remettre en question. Nous n’allons pas aborder la saison prochaine de la même manière. Sans Jo et Romain, nous serons peut-être moins forts sur papier mais nous devrons combler cela par davantage d’envie et de détermination. Nous avons les épaules pour y parvenir!« 

Plus que jamais, la TDM2 sera liégeoise la saison prochaine. Il ne reste plus qu’à espérer – pour l’affluence dans les salles, le spectacle et les clubs – que Spa, Pepinster, SFX, Ninane, Comblain, Sprimont, Esneux et Belleflamme soient versés dans le même championnat.

« Spa, c’est un esprit commun de fête et de passion du basket »

En obtenant une belle cinquième place et une participation aux Playoffs, Spa B a réussi sa saison en première provinciale. Mike Laboureur revient sur l’année écoulée et évoque son probable dernier tour de piste sur les parquets de notre province.

Mike, comment juges-tu la saison écoulée?

Nous avons dépassé les objectifs fixés. Nous voulions terminer dans le top 6 et, si possible, accrocher une place en Playoffs. Avec cette cinquième place, nous pouvons être contents du travail accompli.

De quoi es-tu le plus fier?

Spa, c’est plusieurs équipes seniors mais surtout un esprit commun de fête et de passion du basket. J’en veux pour exemple que chaque semaine, des joueurs de TDM2 ou de P2 venaient assister à nos matchs. De même, nous étions quasi tous présents – D3, P1H, P2, P1D – pour soutenir la P4 spadoise lors du match de la montée. Quelle ambiance!

As-tu des regrets?

Mon seul regret est de voir partir plusieurs coéquipiers à la fin de cette saison. Je leur souhaite à tous beaucoup de réussite et de bonheur dans leurs nouvelles équipes.

Quels moments forts retiendras-tu?

La victoire – enfin, le hold-up – à Saint Louis, où il n’est jamais facile de s’imposer, restera un moment marquant de la saison. Ce match nous a prouvé qu’avec du caractère et un bon esprit d’équipe, il est toujours possible de gagner. Le second moment marquant de cette saison est, pour moi, notre dernier match à domicile contre Haut-Pré lors du game 2 de la demi-finale des Playoffs. Nous sommes allés chercher cette victoire avec les tripes devant un public nombreux et face à un très bon adversaire. C’est pour ce genre de match et les émotions qui s’en dégagent que j’aime ce sport.

Quels seront vos objectifs la saison prochaine?

Nous allons devoir créer un groupe avec les nouveaux venus et nous forger une nouvelle identité. Il faudra attendre quelques semaines ou mois avant de voir notre vrai visage. Pour le classement, je pense que nous ne devrons pas nous mettre la pression et jouer les matchs les uns après les autres. A mi-saison, nous pourrons alors réfléchir à nos objectifs. D’un point de vue personnel, ce sera peut-être ma dernière saison donc je veux prendre un maximum de plaisir sur le terrain et avec le groupe.

Qu’est-ce qui te fait dire que cela pourrait être ta dernière danse?

A bientôt trente-cinq ans, mes genoux ont beaucoup souffert par ces presque trente années de basket. Le manque de temps, également, me pousse dans cette direction car mes deux garçons font du sport – un pratique le foot et l’autre le basket – et que j’ai un boulot assez prenant.

Eric Struelens reste à Gravelines

Eric Struelens poursuivra vraisemblablement son travail à Gravelines.

C’est l’AWBB qui se fait l’écho de cette bonne nouvelle: Eric Struelens devrait poursuivre son travail à Gravelines. En dépit d’un changement de mentor, Eric Stuelens (toujours sous contrat) poursuivra son séjour sur le petit banc de Gravelines, en Jeep Elite. Il pourrait partager sa tâche avec Christophe Millois, l’actuel responsable du centre de formation. Il faut, en effet, savoir que deux assistants seront bientôt obligatoires au plus haut niveau français.

Michel CHRISTIANE

« Une forme de reconnaissance »

Ayant livré une excellente saison avec LAAJ, Maxime Princen participera logiquement au All Star Game de Ninane pour la seconde année consécutive.

Cette saison, Maxime Princen fut époustouflant au scoring avec LAAJ et s’est signalé par une vraie clutch-attitude qui lui vaudra d’ailleurs la possibilité de découvrir la TDM2 l’an prochain avec Comblain dans le cadre d’une double affliliation avec Cointe.

Un talent certain pour mettre la balle dans le cercle que le Liégeois mettra à profit lors du All Star Game de ce samedi premier juin à Ninane. « J’ai envie de prendre un maximum de plaisir et de faire bonne impression » nous confie Max qui n’en sera pas à son coup d’essai. « Ce sera la deuxième année consécutive que je participe à cet évènement. »

Si le NBA All Star Game n’est pas sa tasse de thé, sa sélection pour la version liégeoise réjouit Maxime. « C’est une forme de reconnaissance et cela fait toujours très plaisir de se dire que nous sommes en quelque sorte les représentants de la R1 liégeoise » conclut-il.