Formidable champion invaincu, Stavelot a survolé la P4E pour remporter un titre espéré par tout un club. Maxence Bonaventure décortique la saison aboutie de sa formation. Entretien.
Maxence, est-ce une surprise de glaner ce titre de champion? Etait-ce votre objectif en début d’exercice?
Ce n’est finalement qu’une demi-surprise. Au moment de la reconstruction de l’équipe, l’objectif était clairement de décrocher la montée et de retrouver, à moyen terme, la deuxième provinciale.
Vous êtes invaincus avec une seule rencontre à disputer. Comment juges-tu votre saison?
Elle est plutôt positive. Malgré un large noyau, tout le monde a reçu sa chance même si nous aurions sans doute encore pu plus la donner à certains qui jouaient moins. Ceci dit, l’objectif de montée étant clair, notre saison est plus que réussie.
T’attendais-tu à ce que vous finissiez – probablement – invaincus?
Ce n’est pas encore totalement fait, il nous reste la visite de nos copains aubelois à négocier fin du mois. Mais nous nous y attendions un petit peu. Globalement, nous sommes restés constants toute la saison avec un seul relâchement à Montegnée qui a réussi à nous faire douter jusqu’au bout. Mais, lors de ce match, nous nous en sortons à la fin avec un petit hold-up.
Y-a-t-il un moment qui t’a particulièrement marqué cette saison?
Le moment qui m’a marqué, ce fut le match du titre. Soixante-cinq personnes – des jeunes du clubs, des comitards, des anciens de Stavelot et de simples spectateurs – étaient présentes pour ce déplacement un samedi soir afin de célébrer, dans la buvette de Cheratte, le retour aux affaires de Stavelot.
Selon toi, quelles sont les forces de ton équipe qui ont permis de décrocher ce titre?
Notre force est, je pense, notre jeu en première intention sur jeu rapide où nos individualités peuvent s’exprimer plus librement. Le danger peut aussi venir de partout, le meilleur marqueur de l’équipe n’était jamais le même d’un match à l’autre. Et puis, nous arrivons toujours à trouver l’homme libre ou en confiance. Personne ne voulait tirer la couverture à lui dans cette team composée de quinze copains.
Qu’as-tu pensé de votre série?
Elle n’était pas spécialement la plus relevée de toutes les P4 mais quelques belles équipes – comme Montegnée par exemple – en faisaient partie.
Vous voilà officiellement en troisième provinciale. Quels seront vos objectifs l’an prochain.
Notre objectif est indéniablement de jouer le haut du classement.
Quid de votre futur noyau? Vous avez déjà enregistré une arrivée de choix avec le renfort de Quentin Desert!
Notre coach, Big Vince, restera aux commandes. Notre noyau devrait être un peu réduit. Ceux qui ont moins joué cette année vont rester en P4 pour bénéficier de davantage de temps de jeu tout en continuant à faire la fête avec la P3. L’arrivée de Quentin, un tout gros transfert, devrait nous aider à atteindre nos objectifs.
Et enfin, pour finir, comment définirais-tu l’ADN de Stavelot?
L’ADN de Stavelot se trouve dans son côté familial. En effet, pour beaucoup de joueurs, nos grands-parents se sont investis dans le club. Il existe aussi une grande communion entre tous les anciens du club qui reviennent nous supporter et faire la fête avec nous car, pour tout le monde, le RBC Stavelot, c’est la famille!