Durant et Bogut éclatent les Clippers

Un grand Kevin Durant, bien secondé par un précieux Andrew Bogut, ont écrabouillé les Clippers. Reportage.

Exclu du game 1 et sorti pour six fautes lors du game 2, Kevin Durant s’est fâché tout rouge sur la pauvre défense des Clippers. L’ailier de Golden State compile 38 points à 14 sur 23 aux tirs et 7 rebonds. Impressionnant en début de rencontre et létal toute la partie, KD a reçu l’apport précieux d’Andrew Bogut. Pour son premier match comme titulaire, l’Australien a réussi 8 points, 14 rebonds et 5 passes. Comme, en plus, Curry était précis (21 points à 7 sur 11), les Warriors n’ont fait qu’une bouchée de leurs hôtes.

De match, il n’y en a pas vraiment eu. Après douze minutes, les carottes étaient déjà cuites et recuites pour Los Angeles mené 24-41. Après être monté à 37-60 sur un dunk de Klay Thompson (12 points), l’écart se stabilise à 52-73 à la pause.

La reprise est de nouveau en faveur des visiteurs qui continuent de s’amuser avec des Clippers impuissants. Durant plante deux triples en fin de troisième quart pour faire 66-99, suivi d’un gros cake. Le dernier quart est une formalité pour les Warriors alors que Steve Kerr en profite pour faire souffler ses titulaires. Score final: 105-132.

« Chaque club doit avoir sa propre approche »

Ce vendredi, Liège accueille le Brussels avant de se rendre dimanche dans la Capitale. Pour l’occasion, Brieuc Lemaire évoque cette rencontre mais aussi la réussite éclatante des Bruxellois qui obtiennent de superbes résultats avec une ossature belge et un budget moyen. Interview.

Brieuc, vos récentes victoires ont-elle donné davantage confiance au groupe?

Je pense que, avant chaque match, nous partons confiants!

Quelles seront les clés de ce match contre le Brussels?

Primo, une bonne défense de notre part sera primordiale. Secundo, nous devrons bien lire la défense du Brussels qui aide beaucoup à l’opposé du ballon.

Avec un budget moyen et une ossature belge, le Brussels obtient de formidables résultats. Ce club doit-il être un exemple pour Liège Basket?

Je pense que Liège et le Brussels n’ont pas le même budget, c’est donc difficile de comparer. Mais c’est indéniable que les Bruxellois possèdent une bonne ossature avec des joueurs belges auxquels ils rajoutent de bons américains. Mais je crois que chaque club doit avoir sa propre approche car les mentalités sont différentes d’une région à l’autre.

Crédit photo: Philippe Collin

« L’expérience de Julien Moray va nous aider »

A match exceptionnel, couverture exceptionnelle. A 24 heures du match décisif pour le maintien en P1 entre Visé et Dison, voici le second volet de notre série d’articles consacrés à l’évènement.

Quarante minutes pour décider du sort d’une équipe, pour réussir ou louper une saison. C’est à la fois terrible et stimulant et c’est ce qui attend Visétois et Disonnais ce samedi. « Nous sommes à la fois concentrés sur l’objectif principal qui est le maintien et aussi très impatients d’arriver au terme de l’échéance » reconnait Kieran Permanne. « Deux weekends sans jouer pour un match avec un tel enjeu, cela fait beaucoup!« 

Outre le point d’avance qu’il possède au classement, Visé pourra bénéficier du soutien de son public ce samedi. « Jouer à domicile constitue un léger avantage. Nous jouons souvent mieux chez nous et le public y est plus présent » concède ce valeureux clubman. « Il y aura de la pression des deux côtés mais nous n’aurons pas celle d’évoluer à l’extérieur, c’est déjà ça en moins!« 

Conscient de l’enjeu que revêt cette rencontre, le club de la Cité de l’Oie a remplacé Dustin Hayot par Julien Moray (coach de la R2 locale) pour les deux dernier matchs de championnat. « Le changement de coach m’a semblé, jusqu’à présent, utile pour remettre tout le monde dans le droit chemin! La motivation de certains, le respect des consignes et l’implication à l’entrainement ont repris, nous verrons si ça porte ses fruits samedi » analyse Kieran. « Pour nous imposer, nous devrons respecter les consignes demandées par Julien Moray. Je crois que son expérience nous aidera beaucoup dans ce match. Nous devrons directement entrer dans la partie, le couteau entre les dents, jouer ensemble et ne pas être figé par le stress.« 

A vingt-quatre heure de cette rencontre décisive, l’excitation et la pression commencent à monter. Tic tac, tic tac, tic tac… Vivement demain pour la grande explication!

N.B. : le premier article consacré à ce match est ici.

« Un groupe de potes qui remporte le titre »

Champion de P3B à un match de la fin d’une saison aussi indécise que disputée, Prayon a validé son ticket pour la deuxième provinciale. François Marichal revient sur l’année écoulée et évoque le futur de Trooz. Entretien.

François, est-ce une surprise pour toi de remporter le titre? Etait-ce l’objectif initial?

L’objectif n’était pas forcément de finir champions mais c’est quelque chose qui est resté dans un coin de nos têtes tout au long de la saison. Bien entendu, nous étions là pour gagner tous les matchs. Nous avons pris les rencontres les unes après les autres et en avons gagné un maximum. Mais c’est certain qu’à partir de la seconde moitié d’exercice, nous avons clairement commencé à voir le titre en ligne de mire. Du coup, ce n’était pas une surprise.

Avec ce titre et cette montée en P2, quel bilan dresses-tu de votre campagne?

Evidemment, c’est toujours un bilan extrêmement positif quand un groupe de potes remporte le titre. Nous avons connu de bons moments et des moins bons aussi, mais l’ambiance dans le groupe fut toujours au beau fixe. S’il fallait vraiment trouver un bémol, je dirais qu’avec un peu plus de sérieux dès le début de saison, nous aurions pu éviter quelques défaites futiles.

Y-a-t-il un moment qui t’a particulièrement marqué cette saison?

A vrai dire, il y en a eu plusieurs, surtout dans la seconde moitié de championnat. Je garde en mémoire la victoire sur le fil contre Grâce-Hollogne ainsi que le déplacement à victorieux après prolongation à Oupeye. Ce furent des matchs à enjeu qui furent gagnés avec les tripes. Quand nous avons remporté ce genre de rencontres, c’est clair qu’un déclic s’est fait et que nous avons senti que nous avions une équipe solide possédant le potentiel pour être championne.

Selon toi, quelles furent les forces de votre équipe cette année?

Du rythme, des intervalles et du shoot. De plus, notre intensité défensive ainsi que notre press tout terrain nous ont souvent permis de gagner pas mal de ballons et d’étouffer l’adversaire. Ensuite, cette saison, grâce à un renfort comme François Sgobba, nous avons pu accélérer le jeu devant, lâcher plus vite les balles, couper et créer des intervalles qui nous permettaient d’avoir des paniers sous l’anneau. Et quand nous arrivions à combiner cela avec des séries de shoots à trois points, c’était bingo!

Pendant la majeure partie de la saison, il fut difficile de désigner un favori entre vous, Grâce-Hollogne et Henri-Chapelle. Qu’as-tu pensé de votre série?

Nous avions une série assez compétitive, avec des profils d’équipes assez variés auxquels il fallait savoir s’adapter. Ce que, d’ailleurs, nous n’avons pas toujours réussi à faire. En fin de saison, le titre était très disputé avec des outsiders très compétitifs. Il n’y avait pas la place pour le moindre faux-pas et nous sommes parvenus à rester solides. Globalement, je pense que nous avons pris énormément de plaisir cette année. Nous avons pu rencontrer de très chouettes équipes, sportives aussi bien sur le terrain qu’en dehors. Il nous reste encore un match en déplacement à Eupen et nous comptons bien prendre le plus de plaisir possible pour cette dernière rencontre.

Vous évoluerez en deuxième provinciale la saison prochaine. Avec quels objectifs?

L’objectif à court terme est de nous maintenir en P2. Mais, à plus long terme, nous voulons clairement aller plus haut. Nous voulons mener cette P2 le plus loin possible.

Quid de votre futur noyau? Et de votre coach?

Concernant l’équipe, il y a pas mal de départs annoncés. Nous respectons tous les choix qui sont faits même si c’est difficile de se séparer de joueurs que nous apprécions. Toutefois, une grosse partie du noyau est conservé. Thomas Broset (P2 de Modave) viendra nous renforcer, tout comme Xavier Selicki. Nous sommes encore à la recherche de quelques éléments qui pourraient nous apporter de la taille ainsi que l’un ou l’autre poste 2. Concernant le coach, rien n’est encore acté mais nous avons de bonnes pistes.

« Deux équipes ultra-motivées »

P1: Un seul match au programme ce weekend, mais quel match! Un véritable match couperet entre Visé et Dison-Andrimont, deux équipes qui luttent pour le maintien. Le vainqueur de cette rencontre devrait vraisemblablement éviter la relégation. Liège & Basketball aborde, au travers de trois articles, ce choc exceptionnel.

La situation s’est partiellement décantée en première provinciale. Angleur est assuré de rejoindre la P2. Belleflamme a sauvé sa peau. Reste deux équipes au coude à coude: Visé et Dison. Si ces deux formations possèdent le même nombre de victoires (six), les visétois comptent un point de plus suite au revers infligé aux Disonnais pour erreur administrative lors du premier match de championnat gagné contre Ensival.

Magnifique hasard du calendrier, ces deux équipes vont en découdre ce samedi. « C’est un gros match qui nous attend » confesse Jordan Delrez. « Nous allons l’aborder comme ceux de ces dernières semaines, en donnant notre maximum pour ne pas nourrir de regrets au coup de sifflet final. Nous devrons être présents des deux côtés du terrain et, surtout, soigner certains détails qui nous coûtent parfois très cher.« 

Trois paramètres peuvent rentrer en ligne de compte. Primo, Dison évoluera à l’extérieur. Secundo, Julien Moray, coach de la R2 de Visé, remplace Dustin Hayot à la tête de la P1 pour les deux dernières rencontres de championnat. Tertio, les locaux peuvent profiter du renfort de certains joueurs évoluant dans l’équipe fanion. « Jouer en déplacement ne change rien au niveau de la pression. Les deux équipes seront ultra-motivées et auront envie d’empocher la mise » analyse le meneur de poche de Dison. « Que Visé change de coach et puisse aligner des joueurs de R2 ne change rien non plus. Pas mal d’équipes ont la possibilité d’appeler de profiter du renfort de joueurs évoluant dans une catégorie supérieure. C’est à nous de nous adapter en essayant de bloquer au maximum les forces de notre adversaire. »

C’est donc sur quarante minutes que se jouera plus que probablement la saison des Visétois et des Disonnais. Une véritable « finale », une guerre des tranchées, un combat homérique pour deux équipes qui veulent, plus que jamais, prouver leur valeur.

Vendredi, Kieran Permanne analysera ce duel exceptionnel avant que, samedi, Gino Fortuna ne préface ce « match de la mort ».

« Le retour aux affaires de Stavelot! »

Formidable champion invaincu, Stavelot a survolé la P4E pour remporter un titre espéré par tout un club. Maxence Bonaventure décortique la saison aboutie de sa formation. Entretien.

Maxence, est-ce une surprise de glaner ce titre de champion? Etait-ce votre objectif en début d’exercice?

Ce n’est finalement qu’une demi-surprise. Au moment de la reconstruction de l’équipe, l’objectif était clairement de décrocher la montée et de retrouver, à moyen terme, la deuxième provinciale.

Vous êtes invaincus avec une seule rencontre à disputer. Comment juges-tu votre saison?

Elle est plutôt positive. Malgré un large noyau, tout le monde a reçu sa chance même si nous aurions sans doute encore pu plus la donner à certains qui jouaient moins. Ceci dit, l’objectif de montée étant clair, notre saison est plus que réussie.

T’attendais-tu à ce que vous finissiez – probablement – invaincus?

Ce n’est pas encore totalement fait, il nous reste la visite de nos copains aubelois à négocier fin du mois. Mais nous nous y attendions un petit peu. Globalement, nous sommes restés constants toute la saison avec un seul relâchement à Montegnée qui a réussi à nous faire douter jusqu’au bout. Mais, lors de ce match, nous nous en sortons à la fin avec un petit hold-up.

Y-a-t-il un moment qui t’a particulièrement marqué cette saison?

Le moment qui m’a marqué, ce fut le match du titre. Soixante-cinq personnes – des jeunes du clubs, des comitards, des anciens de Stavelot et de simples spectateurs – étaient présentes pour ce déplacement un samedi soir afin de célébrer, dans la buvette de Cheratte, le retour aux affaires de Stavelot.

Selon toi, quelles sont les forces de ton équipe qui ont permis de décrocher ce titre?

Notre force est, je pense, notre jeu en première intention sur jeu rapide où nos individualités peuvent s’exprimer plus librement. Le danger peut aussi venir de partout, le meilleur marqueur de l’équipe n’était jamais le même d’un match à l’autre. Et puis, nous arrivons toujours à trouver l’homme libre ou en confiance. Personne ne voulait tirer la couverture à lui dans cette team composée de quinze copains.

Qu’as-tu pensé de votre série?

Elle n’était pas spécialement la plus relevée de toutes les P4 mais quelques belles équipes – comme Montegnée par exemple – en faisaient partie.

Vous voilà officiellement en troisième provinciale. Quels seront vos objectifs l’an prochain.

Notre objectif est indéniablement de jouer le haut du classement.

Quid de votre futur noyau? Vous avez déjà enregistré une arrivée de choix avec le renfort de Quentin Desert!

Notre coach, Big Vince, restera aux commandes. Notre noyau devrait être un peu réduit. Ceux qui ont moins joué cette année vont rester en P4 pour bénéficier de davantage de temps de jeu tout en continuant à faire la fête avec la P3. L’arrivée de Quentin, un tout gros transfert, devrait nous aider à atteindre nos objectifs.

Et enfin, pour finir, comment définirais-tu l’ADN de Stavelot?

L’ADN de Stavelot se trouve dans son côté familial. En effet, pour beaucoup de joueurs, nos grands-parents se sont investis dans le club. Il existe aussi une grande communion entre tous les anciens du club qui reviennent nous supporter et faire la fête avec nous car, pour tout le monde, le RBC Stavelot, c’est la famille!

Noémie Mayombo et Chloé Bully sont en finale des Playoffs

Noémie Mayombo et Chloé Bully en finale des Playoffs en Suisse et en Allemagne!

C’est fait : deux nos joueuses francophones se sont ouvert les portes de leurs finales respectives. En Helvétie, Noémie Mayombo a été de nouveau aux commandes de l’Elfic Fribourg qui est encore venu à bout, mardi, de Troistorrents sur le score de 57 à 68. Une qualification à laquelle, Jan Callewaert n’est pas étranger non plus… En Allemagne, le Herner TC tentera, aussi, de décrocher le titre. Et ce, grâce à sa deuxième victoire de rang (71-86) à Wasserburg où Chloé Bully (7 points, 2 rebonds) a encore répondu à l’attente générale. Mayombo et Bully connaissent leurs adversaires respectifs pour le titre. Il s’agira de Winterthur pour Noémie en Suisse et de Keltern pour Chloé en Allemagne.

Michel CHRISTIANE

Ivring et Tatum flambent et sauvent Boston

Il a fallu de grands Irving et Tatum pour permettre à Boston d’émerger dans les derniers instants contre des Pacers séduisants. Reportage.

Comme lors du game 1, les Pacers, pourtant privés d’Oladipo, ont posé de sérieux problèmes aux Celtics et sont passés vraiment tout près de l’emporter. Il a fallu de grands Ivring – 37 points à 15 sur 26 aux tirs, 7 passes, 6 rebonds et 2 contres – et Tatum – 26 points à plus de 50% de réussite, 4 rebonds et 2 passes – pour permettre aux locaux de s’imposer dans une partie qu’Indiana aura longtemps dominée.

La rencontre démarrait sur les chapeaux de roue. Déjà, Irving et Tatum se mettaient en évidence et les deux formations plantaient vingt-cinq points en trois minutes. A l’issue du premier quart, Bogdanovic (23 points et 8 rebonds) et ses coéquipiers menaient 29-33. Les Pacers continuaient de rester devant dans le second quart avant qu’une interception de Tatum dans la dernière minute ne permettent aux locaux de virer en tête, 52-50, à la pause.

Loin de s’effondrer, Indiana et son admirable collectif remontait sur le terrain le couteau entre les dents. Evans (13 pions et 7 rebonds) et ses coéquipiers infligeant un 29 à 16 à des Celtes médusés. A l’entame du dernier quart, les locaux étaient menés 68-79.

Le money time promettait du spectacle et… ce fut le cas! Dans les cordes, Boston réagissait idéalement en collant un 14 à 0 – dont huit points consécutifs d’Irving – pour revenir au score dans un Garden en ébullition. Mais Wesley Matthews se réveillait au bon moment pour enfiler deux triples – ses deux seuls paniers du matchs! – qui replaçaient Indiana devant de deux points à deux minutes du terme. Après des ratés de chaque côtés, Tatum forcait la décision par un tir lointain et une passe décisive pour Hayward, oublié par les défense visiteuse. Boston repassait devant de trois unité et finissait par l’emporter, 99 à 91.

Pâques à l’Etoile

L’Etoile Jupille organise son traditionnel tournoi de Pâques. The place to be pour les amateurs de basketball et de convivialité.

Cela devient une institution! Comme chaque année, l’Etoile Jupille organise son traditionnel tournoi de Pâques ces 19, 20 et 21 avril.

Vingt-quatre équipes participantes pour trois jours où le talent et la franche camaraderie se disputeront l’affiche à la salle Toussaint Legear.

Pour l’occasion, Jupille soigne la réception: bar à sangria, bières spéciales, petite restauration et animation musicales sont au menu.

Début des festivités ce vendredi 19 avril dès 18 heures aux Argilières.

Histoire d’eau et de bière entre Spa et De Pinte

A l’occasion de l’ultime journée de compétition en TDM2 A, les « Bobelins » du président Collard recevaient, en début de week-end passé, les tout récents champions gantois de la division.

Dans un premier temps, ceux-ci avaient de suite accepté d’avancer la rencontre au vendredi. En cause, un tournoi international de tennis de table réquisitionnant, samedi et dimanche, l’ensemble de salles de la Fraineuse. On allait dès lors assister à une splendide partie de ping-pong de sportivité et d’amabilités entre les deux cercles. Juste avant le coup d’envoi, les Ardennais s’empressaient ainsi d’offrir un sympathique coffret de « La Sparsa » (une bière artisanale locale) à… De Pinte. Quoi de plus normal au vu l’intitulé du club adverse. Avec ce petit mot en prime : « Proficiat aan de Kampioenen ! 2018-2019 ». Un geste qui prouve également que l’on ne boit pas que de l’eau à Spa. Loin s’en faut, d’ailleurs…

Dès cet instant, s’arrêtait cependant la séquence « cadeaux et autres urbanités de circonstance » car, dans la foulée, les troupes de Bruno Dagnely se payaient le scalp (87-74) de l’autoritaire leader de la série. Les protégés de Kenneth Desloovere ne s’en offusquaient pas outre-mesure car les formations de deux camps fraternisaient ensuite au cours d’une mémorable, voire incroyable, 3e mi-temps.

Et, quelques heures plus tard, les dirigeants néerlandophones y allaient, à leur retour, de cet admirable message (en français, s.v.p) : « Merci au nom des joueurs et du staff sportif. Merci aussi au nom du comité du BBC Latem-DePinte. Nous étions vraiment impressionnés par l’accueil de Spa, vendredi soir. C’était exceptionnel. Bonne chance aux équipes spadoises qui ont encore une possibilité de gagner un championnat. Salutations sportives. » Bref, Wallons du Wayai et Flandriens de la Lys clôturaient leur parcours respectif sur un réjouissant « happy end » communautaire.

Le résumé du match en vidéo par Vedia est ici.

Michel CHRISTIANE