Mois : avril 2019

Pour sa première saison à Harimalia, J-B Deleersnijder peut décrocher la qualification pour le tour final avec, à la clé, une éventuelle montée en P2. A quelques jours d’un match décisif à Aubel et, surtout, de son mariage, nous sommes allés à la rencontre de ce meneur toujours aussi rapide.

J-B, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé ce sport dès mes cinq ans au Haut-Pré. Nous fûmes d’ailleurs champions mini basket et vice-champions de Belgique en poussins avec, notamment, David Iliaens. J’ai ensuite évolué en jeunes, de benjamins à cadets, au Rebond Neuville. J’y ai remporté quelques Coupes de la Province. En seniors, j’ai joué à Huy, Flémalle et Braives avant de revenir à Neuville avec une montée en P2 à la clé il y a trois ans. Et depuis cette saison, je porte les couleurs d’Harimalia.

Quel type de joueur es-tu?

Je suis un meneur assez rapide malgré mes trente-deux balais (rires). Mon shoot n’a jamais été mon arme principale même si je plante encore mon petit trois points de temps en temps. Je suis davantage un gars qui accélère le jeu et fait jouer les autres qu’un véritable scoreur.

Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans le basket?

C’est un sport qui bénéficie d’une chouette ambiance, surtout en Province de Liège. Le basket est, par exemple, beaucoup plus respectueux que le foot. Et puis, on ne s’ennuie jamais dans un match de basket. Il se passe toujours quelque chose.

Tu disputes ta première saison à Harimalia, une équipe qui a loupé la montée d’un cheveu l’an dernier. Cette saison, alors qu’il ne reste qu’une rencontre à disputer, vous êtes au coude à coude avec Alleur pour décrocher votre ticket pour le tour final. Comment juges-tu votre saison?

Nous avions bien bouclé le premier tour avec des victoires contre Saint Louis (ndlr: d’ores et déjà champion) et Alleur et une seule « bête » défaite contre Verlaine (ndlr: quatrième au classement pour sa première saison à ce niveau) alors que nous avions mené de quinze points par deux fois durant la rencontre. Nous avons connu un début d’année 2019 plus poussif avec une défaite surprise contre Aubel (ndlr: où Harimalia jouera son dernier match ce dimanche matin) et une grosse défaite à Saint Louis où nous avons abandonnés nos espoirs de titre. Nous sommes désormais hyper motivés pour accrocher la montée via le tour final. Côté buvette, heureusement, nous avons toujours répondu présents avec quelques belles soirées à thème lors des match à domicile. Le thème « danseuse » a fait rire beaucoup de monde (rires).

Tu évoquais les titres et Coupe remportés en jeunes. Quels sont tes meilleurs souvenirs liés au basket?

En effet, les finales de Coupes remportées en jeunes avec Neuville restent d’excellents souvenirs. Nous formions une vraie bande de copains et j’ai encore des contacts avec la plupart des gars de cette équipe. L’un deux, Stéphane Bianchin qui joue en P4 à Wanze, sera d’ailleurs le témoin de mon mariage qui aura lieu dans quelques jours. Ma première année en seniors à Huy avec un titre remporté lors de la dernière journée de championnat et, à la clé, une montée de P4 en P3, restera aussi une de mes plus belles saisons. Sans parler de la fête qui a suivi le gain du championnat (rires). Plus récemment, notre montée en P2 avec Neuville était assez inattendue. Nous avions pris les matchs les uns après les autres, sans nous prendre la tête, et cela avait bien fonctionné avec une belle récompense au bout.

Ayant aidé Modave à conquérir son maintien cette saison, Thomas Broset prendra le cap de Prayon dans quelques semaines. Pour Liège & Basketball, il revient sur son aventure chez les Castors et son choix de rejoindre les champions de P3B.

Thomas, pourquoi avoir décidé de rejoindre Prayon pour la prochaine saison?

J’ai opté pour Prayon afin de pouvoir jouer avec des amis et des gens de mon âge tout en restant en P2. C’est le compromis parfait. Je ne me voyais pas dans le projet Huy-Modave. Je préfère être dans un groupe plutôt que d’être dans un noyau composé des gars qui jouent dans plusieurs équipes. C’est un point de vue tout à fait personnel. De plus, les matchs de Modave auront lieu le dimanche après-midi la saison prochaine, ce qui est un peu rédhibitoire pour moi. J’ai vraiment choisi l’amitié au détriment de, certainement, encore un peu progresser dans une structure qui, pour des jeunes, semble pas mal du tout.

Quels seront tes objectifs la saison prochaine avec ta nouvelle équipe?

Mon objectif personnel sera de m’intégrer dans une équipe fort soudée. Collectivement, je souhaite que nous ne fassions pas l’ascenseur et, dès la saison prochaine ou dans le futur, faire de Prayon une bonne équipe de P2.

Quels souvenirs garderas-tu de ton année chez les Castors?

De très bons souvenirs! Je n’oublierai jamais que les Castors m’ont proposé de les rejoindre alors que je venais de me péter les croisés. Je n’avais pas spécialement envie de quitter ce club. Reconstruire autour de notre groupe actuel aurait été vraiment sympa. Je m’entends vraiment bien avec les gars de l’équipe, des autres équipes seniors masculines et féminines ainsi qu’avec les bénévoles du club. J’en profite d’ailleurs pour adresser un grand merci au « Prési », Tony, qui tenait si souvent la cafèt. Cependant, certains joueurs avec qui je m’entendais bien avaient décidé de partir ou d’arrêter. Je ne me voyais pas rester avec des plus « jeunes » dans une ambiance peut-être un peu plus « élite » et moins familiale, ce qui faisait la force de Modave. La fusion m’a vraiment un peu refroidi, malheureusement. Mais je comprends que le club en ait besoin pour survivre et je remercie encore vivement Modave pour cette saison écoulée – même si je n’ai livré ma meilleure saison – et d’avoir encore voulu compter sur moi pour l’année prochaine. Mon plus gros regret reste d’ailleurs de ne pas avoir pu livrer le meilleur de moi-même pour ce club.