La réception de Brainois par Aubel ce dimanche marquera la dernière danse de Johan Riga. Entretien avec un clubman qui manquera sur les parquets de notre Province.
Johan, vous êtes prêts pour cette ultime joute de la saison?
Je suis toujours prêt, ces dernières années plutôt mentalement que physiquement (rires). Mais, que ce soit le premier ou le dernier match match de la saison, il faut toujours l’aborder de la même façon!
Ce sera aussi ton dernier match avant de raccrocher…
J’ai commencé le basket à trois ou quatre ans avec ma tante puis, jusqu’à mes dix-huit ans, avec mon père. Après trente ans de « carrière » – relativisons ce terme – il est temps de passer à autre chose avec plein d’autres projets en tête.
Que ressens-tu quand tu regardes en arrière et quels sentiments t’habitent à quelques heures de disputer ta dernière danse?
Je ne réalise pas encore bien que c’est la fin mais je suis heureux lorsque je jette un coup d’oeil dans le rétroviseur. Je pense être considéré comme un « clubman » par tous les clubs par lesquels je suis passé avec, je crois, un fighting spirit et une envie de bien faire qui me caractérisent. Dans le sport amateur, la mentalité est quelque chose de primordial pour pouvoir s’amuser et progresser. Enfin, je pense avoir mené à bien ma mission de capitaine ces six ou sept dernières années, même si je reste un peu déçu de notre fin de saison. Je pense que cela sera difficile après le match… mais quelques amis et ma famille seront présents pour, je l’espère, conclure en beauté. Et à propos de danse, j’espère pouvoir passer un ou deux carrousels dont j’ai le secret (rires).
Justement, pour terminer la saison en beauté, que devrez-vous faire?
Il reste Brainois sur notre route. Nous avons une petite revanche à prendre par rapport au match aller où le comportement de certains joueurs adverses m’avait laissé un peu d’amertume. J’espère que le groupe va se transcender pour aller chercher cette dixième victoire et conclure de la plus belle des manières. L’important sera surtout de faire un bon match et de se serrer les coudes dans les moments plus difficiles. Après, le résultat importe peu tant que nous pouvons nous dire que nous avons tout donné pendant quarante minutes.
Quid de l’avenir pour toi?
Comme je l’ai dit, je reste à la disposition d’Aubel où j’intègre la cellule sportive au sein du comité. Les projets sont ambitieux à court terme, mon rôle sera de les faire perdurer à plus long terme. Et si la nostalgie m’envahit vraiment, j’irai probablement boucher les trous aux entrainements de la R2 ou de la P2 si on a besoin de moi pour faire le dixième. Mais je ne peux plus m’impliquer à 100% donc je préfère en rester là. J’ai dû décliner le poste de T2 que le coach Lardinois me proposait. Son offre me faisait très plaisir mais je n’aurai pas le temps de m’investir suffisamment et soit on fait les choses à fond, soit on ne les fait pas.