« Un projet avec des jeunes et du run and gun »

Ecarté des terrains suite à une blessure au genou, Louis Dedave quittera Ans pour porter le maillot de Huy la saison prochaine, toujours en R2.

Cette saison ne fut pas, selon la plupart des principaux intéressés, à la hauteur des attentes des Ansois. « J’ai passé une superbe année à Ans où j’ai rencontré de super personnes. Je me suis rarement autant amusé en dehors du terrain malgré la saison un peu bizarre que nous avons vécue sur le terrain entre arrêts et blessures trop nombreuse » nous confie Louis Dedave. « Il reste d’ailleurs encore un match et j’espère que nous finirons cette saison sur une bonne note. »

Le combo guard ne portera plus le maillot Vert et Blanc la saison prochaine. « Je rejoins Huy » nous informe-t-il. « J’avais envie de retrouver un projet avec des jeunes qui courent et qui jouent du run and gun, une formule qui correspond peut-être mieux à mon style de jeu. De plus, cette saison à Ans, nous étions également très peu souvent dix aux entrainements, ce qui nous empêchait de nous entrainer de la meilleur des façons chaque semaine. Et, même si ce n’est la faute de personne, cela devenait un peu pesant sur la fin. Enfin, j’en avais également un peu marre de faire des kilomètres.« 

Huy, officiellement sauvé, semble désireux de monter un projet résolument axé sur la jeunesse. Outre Dedave, Benjamin Herman (Haut-Pré) et Romain Paulus (Andenne), devraient, selon L’Avenir, rejoindre le groupe. « C’est toujours difficile d’établir des objectifs en R2 étant donné que l’on ne sait jamais trop le niveau des équipes que nous rencontrerons ni la série dans laquelle nous serons versés » précise Louis. « Notre équipe est également fort jeune, il faudra aussi voir l’évolution de tous les joueurs et leur adaptation à la division. »

Grooteclaes et Leonard ont fait le job au culot

A Aarschot, Spa s’est montré inspiré en attaque mais trop permissif en défense et s’est incliné 97-87. Reportage.

Spa avait à coeur de s’imposer à Aarschot pour filer un coup de main aux Haricots dans leur quête de maintien. Wintens, Borgers (15 points chacun) et leurs coéquipiers le prouvaient en démarrant parfaitement la rencontre pour mener 16 à 19 après dix minutes. Le deuxième quart était équilibré et les deux équipes se quittaient sur un score de quasi parité: 40-41.

Au retour des vestiaires, le bras de fer continuait et les locaux passaient devant à la demi-heure, 65-64. Dans la dernière ligne droite, l’attaque d’Aarschot faisait merveille et actait le revers des Spadois, 97 à 87. « Les locaux ont planté de gros shoots. Nous avons encaissé énormément de trois points en deuxième mi-temps alors que certains étaient vraiment bien contestés. Pourtant, nous restons vraiment perfectibles en défense collective, nous ne sommes pas toujours en place » pointe Nicolas Franck (10 points). « Nous avons malgré tout bien bataillé et notre collectif offensif fut intéressant. La balle a circulé, chaque joueur a marqué et nous sommes allés chercher le joueur qu’il fallait. Rémy Grooteclaes et Olivier Léonard (15 et 17 points) ont fait leur job au culot et à l’envie. C’est de bon augure pour la suite. »

« Une équipe au jeu collectif presque parfait »

En sous-effectif, Esneux, malgré les bonnes prestations de Ferette et Henrard, n’a pas créé l’exploit chez le champion De Pinte et s’est incliné 78-56.

A De Pinte, les Dragons, sous l’impulsion d’Henrard (16 points), démarraient parfaitement la rencontre contrairement à leurs habitudes. « Henrard était en réussite au shoot » commence Gauthier Liégeois. Alors que le marquoir affichait 16-13, les visiteurs appuyaient sur le champignon et allumaient de loin. « Le moindre faux pas était sanctionné et De Pinte se mettait en marche en compilant sept triples durant le premier quart alors que nous subissions la grosse pression défensive de l’équipe adverse » poursuite l’ailier des Verts. Après dix minutes, les locaux étaient devant, 24 à 13 et allaient ensuite dérouler pour rejoindre les vestiaires sur le score de 42 à 24.

En seconde période, Ferette (14 points) et ses coéquipiers allaient avoir le bon goût de se battre et de tenir la dragée haute au champion. « Matisse a rapidement eu quatre fautes et, physiquement, en se retrouvant à six, c’était compliqué de tenir face à cette équipe complète et au jeu collectif presque parfait » conclut Gauthier Liégeois.

« Le basket est ma passion depuis 54 ans »

Qualifié pour les Playoffs, Haut-Pré peut encore espérer – malgré les blessures qui frappent plusieurs joueurs cadres – décrocher la montée en deuxième régionale. Toutefois, peu importe les résultats à venir, Yves Dehousse ne poursuivra pas à Ougrée au terme de cette saison. Pour Liège & Basketball, ce passionné revient sur sa décision ainsi que son aventure à Haut-Pré et évoque ses envies futures et les prochaines échéances. Entretien.

Yves, tu as décidé de quitter le Haut-Pré au terme de cette saison. Pourquoi avoir pris cette décision?

Je quitte le Haut-Pré parce que l’équipe est arrivée à la fin d’un cycle. Il faut du renouveau pour remotiver et redynamiser le groupe.

Quels souvenirs garderas-tu de ton aventure à Ougrée?

Il y en a de nombreux comme le fait de participer aux Playoffs deux années de suite avec une équipe qui, la saison précédente et avec un seul changement (Herman pour Stevens), ne s’était sauvée qu’à deux matchs de la fin. Je garde aussi en mémoire certaines de nos grosses prestations et les victoires contre les champions ainsi que les matchs de fous de plusieurs joueurs.

Quelles sont tes envies pour la suite?

Concernant la saison prochaine, j’ai refusé deux équipes seniors où je suis déjà passé. Mon souhait aurait été un rôle d’assistant dans une équipe où on s’entraine et où il y a moyen de construire et pas où l’on se retrouve à trois ou quatre aux entrainements à partir de Noel. Je pense que le seul « endroit » où je peux trouver cela, c’est dans des équipes de jeunes, comme celle que j’entraine au BC Cointe et avec laquelle je poursuivrai l’an prochain. Le basket est ma passion depuis cinquante-quatre ans et le restera, mais il faut faire les bons choix. Le Haut-Pré était un bon choix pour les deux partie mais toutes les bonnes choses ont une fin. Notre saison n’est pas encore finie et elle peut encore nous procurer beaucoup de satisfaction… Si les joueurs le veulent vraiment!

« Nous nous attendions à être punis »

Pour ce choc entre Waremme, champion et Hannut, deuxième au général, les meilleurs marqueurs des deux équipes manquaient à l’appel. Et, à l’issue des quarante minutes, Hannut devenait la première équipe à vaincre à deux reprises les Wawas.

Ce choc entre Waremme et Hannut n’en était guère un, tant l’enjeu de cette rencontre était nul. Les Hesbignons avaient toutefois la possibilité de devenir la première formation à vaincre les Wawas à deux reprises tandis que les gars de Mike De Keyser pouvaient prendre leur revanche du match aller.

Deux pions essentiels manquaient pour ce derby: Sacha Massot côté local et Benoit Blanchy côté visiteur. Et, au bout de quarante minutes, c’était à nouveau Hannut qui l’emportait, 71-78. « Les Wawas ne furent pas très adroits alors que nous avons livré un match correct des deux côtés du terrain » nous résume Laurent Bollaers. « Nous avions abordé cette rencontre en toute décontraction. Vu le résultat du match aller, nous nous attendions à être punis et nous étions promis de ne pas recevoir de déculottée. » Objectif plus qu’atteint pour les Hesbignons.

« Le coach avait trouvé le bon filon pour nous motiver »

A domicile, Tilff n’a pas failli contre Kain et s’est largement imposé, 82 à 56, offrant du même coup un sérieux coup de pouce à Haneffe et Huy. Jérôme Niedziolka revient sur cette soirée plus que réussie.

Jérôme, que retenir de votre large victoire contre Kain?

Notre défense a été très solide, ce qui nous a permis de partir en contre-attaque à plusieurs reprises et de creuser l’écart. La prestation de Mathieu Balbourg (27 points) est aussi à souligner!

Qu’est ce qui a fait la différence en votre faveur?

Elle s’est faite sur notre envie et notre collectif. Il faut dire aussi que le coach avait trouvé le bon filon pour nous motiver; il est arrivé au briefing d’avant-match avec un fût de bière, nous disans que si nous gagnions, il était pour nous. Cela a pas mal chauffé les troupes (rires). L’apport du public fut également énorme. Notre sixième homme était chaud!

« Seulement deux défaites au deuxième tour »

Défait par les Sang et Marine à deux reprises – en Coupe et en championnat – cette saison, l’Etoile Jupille a profité de son déplacement à Sainte Walburge pour prendre sa revanche.

Samedi soir, l’Etoile Jupille s’est imposé à Sainte Walburge, 86-93. « Une victoire agréable et qui fait du bien après deux revers déjà – en Coupe et en championnat – face aux Sang et Marine » savoure Marc Jacot. « Malgré les petites blessures, nous n’avons enregistré que deux défaites dans ce deuxième tour, ce qui est pas mal du tout. »

Venu sans certains de leurs pions majeurs – Tandler était, par exemple, en voyage à Munich pour rendre visite à Guillaume grégoire – et à sept, Jupille souffrait en début de rencontre. « Nous avons eu des difficultés à contrôler les pénétrations des extérieurs locaux en début de match mais nous avons su, par la suite, intensifier notre défense, fermer l’accès à la raquette et partir en contre-attaque » analyse le versatile poste 4 visiteur. « Les locaux ont par moment abusé de tirs longue distance, contrairement à nous qui avons su servir intérieur. Avec des absences de chaque côté, cela fut un match intéressant et nous avons su jouer relâchés.« 

La fin de saison se profile encore davantage désormais. « Il ne nous reste plus qu’un match à domicile, contre Haut-Pré pour ce qui sera la dernière rencontre de Dadou avec cette équipe et la première dans sa salle (rires). Et une belle soirée en perspective pour la dernière de Julien Van Roy à l’Etoile Jupille » conclut le sympathique ailier-fort.

« Je suis un scoreur depuis que je suis tout petit »

Pour commencer la semaine, Jean-Pierre Darmont se prête à l’exercice du Thé ou Café.

Jipé, tu es plutôt passe ou panier?

Je suis davantage un scoreur depuis que je suis tout petit donc, personnellement, j’opte pour le panier même si je prends autant de plaisir avec une belle passe.

Attaque ou défense?

Défense. Je préfère un match d’Euroleague avec de grosses défenses plutôt que les opérations portes ouvertes en NBA.

Plutôt cinoche ou Netflix?

Cinéma avec des nachos: rien de mieux! (rires)

Burger ou pizza?

Les deux (rires)!

Vacances à la plage ou city-trip?

Les vacances à la plage, pour moi, c’est le paradis.

Plutôt Curry ou Lebron?

Curry car LBJ a un physique de monstre et je suis jaloux!

Standard ou Anderlecht?

Standard, je regarde tous les matchs.

Et enfin, thé ou café?

Thé mais glacé car je n’aime pas les boissons chaudes.

Enfin!

Enfin, Liège tient sa victoire! Vingt-quatre heures après l’avoir loupée de peu, les Principautaires se sont imposés à Mons.

Tout un club l’attendait (depuis 4 mois), elle est là! Vingt-quatre heures après avoir loupé de peu la victoire contre Mons au Country Hall, Liège l’a emporté dans le Borinage.

Le début de rencontre était équilibré mais Bojovic (20 points) et ses coéquipiers viraient en tête après dix minutes, 18 à 21. Wangmene (21 points et 7 rebonds) et ses partenaires profitaient du deuxième quart pour augmenter leur avance. A la pause, Liège menait 29-38.

Au retour des vestiaires, Henry (15 points, 4 rebonds et 4 passes) et les Liégeois se montraient à nouveau conquérants et filaient à 46-63 à la demi-heure. Les locaux poussaient dans le dernier quart pour revenir mais Liège ne craquait pas et s’imposait méritoirement 67-79.

« Ce n’est pas une fin en soi »

Ah quelle est triste cette défaite cette défaite de Belleflamme synonyme de bascule en première régionale. Les Haricots ont tout donné à Vilvorde mais ont cruellement manqué de réussite et se sont inclinés de quatre petites unités, 62-58. Reportage et analyse.

Belleflamme savait que l’équation était simple à Vilvorde: vaincre ou mourir. Et les Haricots se sont battus comme de beaux diables. Menés 31-29 à la pause, les gars de Vincent Clavier compensaient leur manque de réussite par une activité incessante en défense.

Au sortir des vestiaires, Makengo (encore performant au scoring) et ses coéquipiers serraient encore davantage la vis derrière et recollaient à 41 partout à la demi-heure. Le dernier acte était intense mais les valeureux Liègeois finissaient par s’incliner, 62-58. « Nos adversaires ont shooté deux fois plus que nous, ils gobaient tous les rebonds » soupire Maxime Clavier. « Et, comme à chaque fois, nous avons manqué de réussite dans nos tentatives. Quand on marque 58 points, il faut défendre parfaitement pour gagner un match. De plus, même si ce n’est pas une excuse, l’arbitrage est vraiment catastrophique quand nous nous déplaçons en Flandres. Chaque coup de sifflet était contre nous! C’est pénible. »

Après un début de saison réussi, capitalisant sur la dynamique de la montée, la belle machine liégeoise s’est enrayée. « Nous sommes montés avec le même groupe que la saison dernière mais nous sommes moins forts que l’an passé car il y avait beaucoup trop d’absences aux entrainements » analyse celui qui porte la vareuse verte depuis tout petit. « Nous savions déjà que cela allait être difficile et, si nous n’étions pas dans les meilleures conditions, c’est pire. De plus, nous sommes une équipe qui fonctionne beaucoup à la confiance et, à force de perdre, la réussite nous fuyait. Et plus les défaites s’enchainent, plus les choix sont critiqués et cela pourrit l’ambiance alors que nous savions à la base, je le rappelle, que ce serait compliqué. »

Cette défaite à Vilvorde, celle de trop, conjuguée à la victoire d’Aarschot contre Spa (97-87) scelle le sort des Haricots qui retrouveront la première régionale la saison prochaine. « C’est jamais amusant comme situation mais nous ne saurions pas revenir en arrière. Nous avons testé la D3 et nous n’avons pas réussi à avoir le niveau sur l’ensemble de la saison. Je pense que nous pouvons nourrir des regrets: nous aurions dû et pu mieux faire. Je pense que le groupe se remettra de cette descente, nous n’avons pas le choix de toute façon. Ce n’est pas une fin en soi » conclut Maxime.