« Ce projet à long terme me tenait à coeur »

A la tête de Dison en P3C cette année, Gauthier Liégeois prendra les rênes de la jeune de P4 de Stavelot la saison prochaine.

Après deux saisons –dont la première ponctuée d’un titre en P4 – à Dison, c’est du côté de Stavelot que coachera Gauthier Liégeois l’année prochaine. « Je me suis engagé avec Stavelot pour coacher les jeunes du club qui montent en P4 » nous informe le joueur d’Esneux. « Je suis proche de François Poull et son projet, sur le long terme, me tenait à coeur.« 

La future P4 du matricule 691 fera la part belle à la jeunesse puisqu’elle sera composée majoritairement de cadets, « ainsi que deux minimes et des anciens, déjà en P4 cette année, pour les encadrer » nous précise Gauthier.

Sky is the limit!

La relève est assurée! Depuis plusieurs années, Saint Louis sort de belles pépites de son écoles des jeunes. Après les Muller, Matisse, Francoeur, Hamaide et Ventat, d’autres entrouvrent la porte à l’instar du très jeune Lucas De Sutter, auteur d’une performance d’anthologie avec 45 points – dont 12 trois points – en quatrième provinciale le weekend dernier.

Le réservoir de jeunes talents de Saint Louis paraît presque intarissable, preuve en est ce weekend avec la performance du très jeune Lucas De Sutter. Aligné en quatrième provinciale contre Herstal, ce basketteur d’exception a planté 45 points – dont 12 triples – pour offrir la victoire aux Collégiens, 101-98, contre Herstal. « C’est mon record en seniors mais j’avais déjà inscrit 35 points contre Ninane et 38 contre Malmédy » sourit Lucas. « Je me sentais bien, j’ai eu rapidement un bon feeling. Après le premier quart, j’avais déjà converti 6 triples. Dans le deuxième, j’ai plus joué en pénétration avant de me remettre à bombarder (sic) au retour des vestiaires.« 

Une performance d’autant plus remarquable que Lucas n’a que quinze ans! « Je bénéficie du statut d’élite sportive qui me permet de déjà jouer en hommes » nous précise celui qui évolue également en minimes et cadets régionaux et qui effectue sa scolarité au Sports-Etudes-Basket de Liège Atlas. « J’ai six heures de basket à l’école et trois entrainements par semaine avec Saint Louis. C’est une chance pour apprendre et progresser.« 

Avec la P4E de Saint Louis, Lucas et ses coéquipiers terminent le championnat à une honorable septième place. « Nous manquons un peu d’expérience, nous sommes tous particulièrement jeunes (la plupart ont 16 ans), ce qui explique certaines défaites alors que nous prenons souvent l’avance » analyse ce passionné. « Le style de jeu pratiqué en P4 est plus lent et plus physique qu’en cadets. »

Fervent amateur de basketball, Lucas s’épanouit à Saint Louis. « C’est ma quatrième saison dans ce club, auparavant j’étais à Atlas » continue-t-il. « J’aime beaucoup l’ambiance de groupe qui règne dans ce club et, ce que je préfère dans le basket, c’est qu’il s’agisse d’un sport collectif mais aussi que, normalement, si tu es plus fort, tu gagnes le match. Pas comme au football où tu peux dominer pendant 90 minutes et perdre quand même.« 

Bon sang ne saurait mentir, comme le veut l’expression consacrée. Lucas n’est autre que le fils de Joseph De Sutter, l’entraineur de l’équipe fanion du Collège. « Il y a du positif et du négatif à cela » souligne ce jeune talent qui fut, aussi loin que remontent ses souvenirs, toujours entrainé par son papa. « Il me comprend, débriefe mes matchs mais, par rapport aux autres joueurs de l’équipe, j’ai moins de latitude. »

La saison prochaine, ce – déjà! – shooteur d’exception gravira un échelon. « Je commencerai probablement avec la P3 de John Vanoost » nous dit-il. « Mais mon objectif à plus long terme est de jouer au haut niveau, c’est à dire d’arriver au moins en D2 ou D3. » Et vu le talent dont dispose Lucas, « Sky is the limit » comme disent les Américains.

« Jouer un jour en troisième nationale »

Finalement, Sebo Lussadissu ne portera plus le maillot du Haut-Pré la saison prochaine. Le pétaradant scoreur a décidé de rejoindre Bilzen, club de P1 limbourgeoise. Pour Liège & Basketball, ce polyglotte accompli revient sur sa décision, son aventure à Ougrée et ses ambitions.

Sebo, pourquoi avoir décidé de quitter Haut-Pré et de rejoindre Bilzen?

J’ai pris cette décision car le club n’a pas, comme je le sentais tout doucement, de réelles ambitions. Le Haut-Pré est un bon club avec beaucoup de joueurs de talent. C’est dommage qu’il n’y a pas davantage d’ambition(s) car il y a pourtant moyen de faire quelque chose de terrible. De plus, le départ de joueurs clés comme Herman et Bernard ainsi que celui du coach ont pesé dans la balance. Mon objectif était de jouer les Playoffs avec cette équipe et de monter tous ensemble mais, avec ces différents facteurs, cela va être compliqué.

Quelles sont tes objectifs pour la prochaine saison?

Mes objectifs sont de vivre une belle montée et d’évoluer un maximum afin que je puisse jouer un jour en troisième nationale, Inch’Allah. Je ne sais pas si cela arrivera mais j’y travaille en tout cas.

Quels souvenirs garderas de cette saison avec le Haut-Pré ?

Je garderai un très bon souvenir de cette saison. J’ai pu jouer avec des joueurs que j’adore comme David Bernard et Stéphane Grandry et vécu de belles rencontres. C’est vraiment une belle année en soi et je ne regrette absolument pas d’avoir fait ce passage dans ce club et avec cette équipe.

Braives se renforce et vise la P2

Braives enregistre trois renforts pour étoffer son effectif et se voudra ambitieux la saison prochaine.

Devant faire face à plusieurs départs à la « retraite », Braives, actuellement cinquième en P3C, enregistre l’arrivée de trois renforts: Matthieu Jassogne (Hannut), Nicolas Danze (Modave) et Gauthier Godefroid (Waremme). Sur les réseaux sociaux, les Giants annoncent leurs ambitions. « Nous recherchons encore un distributeur et un intérieur. L’objectif sera clairement la montée en P2 » pouvait-on lire sur Facebook.

« Cointe a fait un run incroyable »

A Union Liège, Cointe a bien failli réaliser le hold-up parfait mais les locaux parvenaient finalement à s’imposer sur le fil, 71 à 69. Reportage.

Pour la réception de Cointe, Union Liège démarrait la partie en mode mineur. « Comme trop souvent ces derniers matchs, nous avons manqué d’énergie en défense en début de rencontre et nous avons du courir après le score en première période » commence Timothée Lekeu.

En deuxième mi-temps, Liège imposait davantage son jeu. « Nous étions moins permissifs en défense et avons développé un basket plus rapide pour compter 14 points d’avance à quelques minutes de la fin » poursuit le clubman de l’Union. Mais rien n’est impossible aux Grenouilles qui réalisaient une véritable remontada. « Cointe a réalisé un run incroyable alors que nous retombions dans nos travers » embraie Tim.

Dans la dernière minute, les visiteurs étaient repassés devant. « Cette dernière minute fut un concours de lancers-francs » constate l’intérieur local. « Alors que nous étions catastrophiques sur la ligne de réparation depuis le début de la partie, nous sommes parvenus à rentrer nos lancers dans les dernières secondes. » Et à l’emporter sur le fil, 71 à 69.

« Cette victoire nous permet de conserver notre troisième place au classement » conclut Tim, heureux d’avoir évité le piège tendu par les Grenouilles.

« Mes coéquipiers resteront toujours mes frères »

Ce soir, Belleflamme s’apprête à fermer le chapitre de l’expérience TDM2 et Johnson Matumuini à disputer sa dernière rencontre sous les couleurs des Haricots.

Johnson, dernier match de la saison pour vous ce mercredi contre Louvain. Dans quel état d’esprit allez-vous l’aborder?

C’est en effet notre dernier match de la saison et, malgré la descente, nous allons tout de même prendre ce match au sérieux et essayer de remporter une victoire supplémentaire.

Pour toi, ce sera une soirée un peu spéciale puisque ce sera ton dernier match sous les couleurs de Belleflamme…

Oui, ce sera mon dernier match avec ce groupe et j’aimerai bien finir en beauté. Il y aura forcément de l’émotion car cela fait presque huit ans que je suis dans cette équipe. Mes coéquipiers resteront toujours mes frères, nous avons vécu tellement de choses ensemble. Des moments inoubliables…

« Fier d’avoir un tel groupe! »

Dans l’affiche pour le podium en P2B, Waremme a supplanté Atlas, continuant sa folle remontée. Une victoire forgée collectivement au cours d’un troisième quart-temps décisif.

Cette rencontre de fin de saison entre Waremme et Atlas avait des allures de « petite finale », les deux formations comptabilisant le même nombre de défaites (9), pouvant chacune prétendre à terminer en dauphin d’Esneux. « Il s’agissait indéniablement d’un match pour le podium entre Atlas qui affiche clairement la volonté de finir deuxième et de monter et Waremme qui veut poursuivre sa « remontada » et atteindre une position que seuls nous-même avons toujours cru possible » dressait d’emblée Nicolas Gerads.

La partie démarrait sur les chapeaux de roues avec deux concurrents en réussite. « Nous pouvions déjà constater que la différence aurait lieu en défense » posait l’entraineur local. Après dix minutes, Waremme menait 32 à 24. Le second quart appartenait aux visiteurs qui grignotaient leur retard. « Atlas avait resserré sa défense et jouait plus dur » poursuit Nico. A la pause, les deux équipes étaient au coude à coude, 50-49.

« Le retour au vestiaire nous a fait du bien. Nous avons réorganisé nos priorités et voir ce qui était important pour nous » continue le coach des Wawas. Waremme remontait sur le terrain regonflé à bloc – la blessure de Lamy ne tétanisant pas le groupe – et livrait un début de troisième quart-temps parfait. « Des attaques rondement menées et une défense de fer qui provoquait plusieurs turnovers de nos adversaires qui nous permettaient d’infliger un 21-2 bien tassé qui coupa les jambes de nos opposants » se félicite Nicolas. A la demi-heure, la messe était dite, 75-58, et le dernier quart était bien géré par les locaux qui s’imposaient 90 à 72.

« Malgré la guigne qui nous poursuite depuis plusieurs semaines, les gars ont sorti un vrai match pour prouver que nous formions un vrai groupe, une vraie équipe » savoure Nico. « Une gestion de match exemplaire, une ambiance de feu et, au bout du compte, une place sur le podium assurée.« 

Visiblement ravi, le coach passionné se lance alors dans une énumération savoureuse. « Tout le monde a apporté » sourit Nico. « Dierckx fut notre métronome, Lamy s’est promené au rebond en plus de planter ses petits shoots, Corvers et Fiacre ont fait preuve d’une gestion très intelligente, Germay s’est comporté en patron, Bonjean est redevenu une « crasse » en défense, Parent et Bareel ont apporté beaucoup de créativé, sans parler du match de mammouth de Bastin qui nous a complètement fait oublier l’absence de nos habituels scoreurs! » Et de conclure: « Que dire de plus que je suis fier d’avoir un tel groupe!« 

ABC WAREMME B – LIEGE ATLAS ATHÉNÉE JUPILLE C : 90-72

Intermédaires : 32-24 /18-25 (50-49) / 25-9 (75-58) / 15-14 (90-72)

ABC Waremme B : Parent 0, Dierckx 23, Collard DNP, Bareel, P-Y 3, Fiacre 0, Lamy 17, Bastin 23, Germay 5, Bonjean 8, Corvers 11.

Atlas : Henrotin M 16, Charles 4, Denomerenge 10, Burton 12, Sauveur J 18, Stille 7, Sauveur S 3, Hardy 0 Sauvage 2.

« Nous ne sommes pas la meilleure défense de la série pour rien »

Dans le match au sommet entre Henri-Chapelle et Grâce-Hollogne, les locaux n’ont laissé aucune chance aux Buffalos et l’ont emporté 74-41. Une victoire qui permet au groupe de Fred Carton de prendre vraisemblablement la direction de la P2.

C’était LE match de la saison pour Henri-Chapelle et Grâce-Hollogne, deux formations au coude à coude pour la seconde place – vraisemblablement montante- en P3B. Les Buffalos ne s’y étaient d’ailleurs pas trompés et avaient affrété un car pour l’occasion. Ils furent bien reçu par des Capellois intransigeants derrière. « Notre adversaire était certainement plus nerveux que d’habitude » commence Fred Carton. « La clé de cette rencontre fut notre défense, nous ne sommes pas la meilleure défense de la série pour rien, ce qui est pas mal pour une équipe vieillissante.« 

Face aux Capellois, les gars d’Hervé Odeurs ont souffert pour alimenter le marquoir. « Les Buffalos n’ont jamais trouvé de solutions offensives alors que, chez nous, aucun de leurs changements ne nous a vraiment posé de problème » continue l’entraineur local. « Toute l’équipe est à féliciter mais je tiens à mettre en avant Jeremy Jennes pour son travail sur Julien Wéry. Ce dernier n’a marqué qu’un seul panier de plein jeu, cela n’a pas dû lui arriver souvent (ndlr: nous confirmons). Offensivement, notre jeu d’équipe était bien plus fluide que celui de notre adversaire.« 

Au final, les Capellois remportaient une très large victoire, 74-41. « Je suis un peu surpris de l’ampleur du score mais, quand mes joueurs évoluent à ce niveau, très peu d’équipes peuvent rivaliser » sourit Fred. « Je suis fier de et pour mes joueurs, ils récoltent les fruits du travail accompli pendant la saison. Réaliser une telle prestation devant une salle remplie, c’est du bonheur. »

D’autant plus que cette victoire devrait propulser les Capellois en deuxième provinciale. « Nous avons repris la deuxième place et l’avérage, une deuxième place qui devrait être synonyme de montée. Je suis fier de mon groupe. Une vraie équipe, une belle bande d’amis et, même si nos chemins devaient se séparer, nous avons vécu trois belles années ensemble avec, désormais, le sentiment du devoir accompli » conclut Fred Carton.

« Nous ne devons notre maintien qu’à nous-mêmes »

Modave reste en P2! Grâce à leur convaincante victoire à Hannut, 55-65, les castors sont sauvés.

Ca y est, Modave reste en P2. « Vu comment la saison a tourné, c’était devenu notre objectif minimal » souligne Thomas Broset, pas oublié sur la feuille de match. « Nous pouvons dire que nous ne devons pas notre maintien à la défaite d’une autre équipe. »

Pour valider sa place en P2 l’an prochain, les Castors sont allés s’imposer à Hannut, 55-65. « Nous avons livré un vrai match collectif avec beaucoup de solidarité en défense » conclut, satisfait, Thomas.

« Hamoir mérite de rester en P3 »

Contre Neuville, Hamoir n’est pas passé bien loin de l’emporter. Le groupe de Philippe Borguet devra vaincre SFX, son concurrent direct, lors du dernier match de championnat pour sauver sa peau en troisième provinciale. Interview.

Philippe, vous n’êtes pas passés bien loin de l’emporter contre Neuville. Qu’est ce qui vous a manqué?

Nous étions préparés. Toute notre organisation se déroulait bien mais la finition n’y était pas. Le Rebond était venu sans ses joueurs de R2 – je les en remercie – et jouait sur un mode « champion de la série ». Quant à nous, l’intensité y était mais des hésitations et des balles perdues arrivaient sans cesse aux mauvais moments. Notre piètre pourcentage ne nous a pas permis d’espérer la victoire mais, à sept, l’équipe a donné tout ce qu’elle pouvait pour revenir dans le quatrième quart-temps et forcer la décision. Malheureusement, Neuville avait pris trop d’avance.

Tout va se jouer lors du dernier match à SFX!

Oui, heureusement d’ailleurs que Braives a battu les Collégiens. Cela nous permet de disputer une « finale » pour le maintien dans trois semaines à Verviers. Nous devrons faire preuve de davantage de précision. Notre équipe, qui ne fut pas épargnée par les blessures et absences cette saison, mérite de rester en P3. Il faudra le prouver sur le terrain.