« Finir en beauté avec deux succès »

Ce samedi, pour son avant-dernier match de la saison, Cointe se rendra à Mazy avec la ferme intention de prendre sa revanche. Maxime Grégoire, qui vit ses derniers instants avec les Grenouilles, fait le point sur la fin de saison de sa formation.

Maxime, dans quel état d’esprit irez-vous à Mazy ce samedi?

Nous allons aborder cette rencontre avec un état d’esprit revanchard. Nous nous étions inclinés d’un point chez nous. Nous voulons terminer la saison en beauté avec, si possible, deux succès. Nous ferons tout pour ramener la victoire à Cointe.

Que devrez-vous faire pour cela?

Nous devrons un peu resserrer les boulons derrière. Mazy avait un peu trop alimenté le marquoir chez nous.

« Il y de la qualité dans cette team »

A Hannut, Modave a décroché une victoire salutaire, celle qui lui évitait la relégation. Hasard du calendrier, Castors et Hesbignons joueront la deuxième manche ce samedi. Pour Liège & Basketball, Arnaud Pinte analyse cette rencontre et la saison de sa formation.

Match retour contre Hannut, dans quel état d’esprit allez-vous l’aborder?

Nous l’aborderons plus sereinement que les derniers matchs vu que le maintien est acquis. Néanmoins, nous voulons terminer sur une série victorieuse donc, Hannut et Wanze, nous les jouerons pour gagner!

Est-ce fun de jouer la même équipe deux fois d’affilée?

Fun, je ne sais pas mais c’est ainsi. Disons que nous verrons s’il y a des adaptations faites des deux côtés en fonction de ce qui n’a pas été la semaine dernière.

Tu t’attends à une réaction des Hesbignons?

En effet, je pense que les hesbignons voudront montrer autre chose que ce qu’ils ont montré chez eux. Offensivement, nous les avons bien limité alors que l’attaque est leur point fort. Ils voudront certainement prendre leur revanche.

Un petit mot sur votre maintien pour terminer?

Nous sommes contents d’avoir pu nous sauver! Personnellement, je ne nous voyais pas si bas et plusieurs coachs et joueurs ne comprenaient pas non plus, lorsque nous discutions après les matchs, notre position au classement car il y a de la qualité dans notre team. Cependant, l’attitude ne fut pas toujours présente et les consignes pas toujours appliquées. Nous avons tout de même presté un bon deuxième tour et avons gagné de gros matchs pour décrocher ce maintien.

« Pourquoi ne pas essayer d’être champions? »

Comme l’année dernière, Comblain terminera sa saison à domicile contre Hasselt. Liège & Basketball en profite pour faire le point avec Remy Collard.

Remy, dernier match de la saison pour vous ce samedi avec la réception d’Hasselt. Dans quel état d’esprit allez-vous l’aborder?

Nous voulons gagner! La saison dernière, nous avions pris vingt points à domicile pour notre dernier match qui était, aussi, contre Hasselt. J’espère que cela ne se reproduira pas cette fois-ci! Mais, dans tous les cas de figure, nous ferons la fête après (rires).

Que devrez-vous faire pour l’emporter?

Nous battre sur tous les ballons comme des chiens et tenir Vanhoof en défense!

Quel regard jettes-tu sur la saison qui vient de s’écouler?

Nous avons réalisé une très belle saison! Personne ne pensait que nous allions nous sauver et, au final, cela fait déjà plusieurs semaines que nous le sommes. Malheureusement, étant sauvés et ne pouvant plus monter, le niveau de jeu s’en ressent sur le terrain, ainsi que l’envie, surtout aux entrainements. Vivement l’année prochaine qui sera, je l’espère, beaucoup plus sérieuse. Et pourquoi pas essayer d’être champions!

« Nous voulons terminer le boulot nous-mêmes »

Ce samedi, les deux leaders de P4A seront sur le pont pour des matchs potentiellement décisifs.

En P4A, Wanze trône en tête du classement avec une seule défaite pour deux à son concurrent principal, Bellaire. Deux formations qui seront à pied d’oeuvre ce samedi. « Mais nous devrons attendre la dernière journée de championnat à Alleur pour être sacré champions car nous sommes négatifs sur les Blue Rabbits » nous précise Steven Vanherck.

De quoi suivre avec attention le choc entre Bellaire et Awans? « Nous allons surtout nous concentrer sur nos deux derniers matchs et faire le boulot nous-mêmes, sans regarder en direction de notre concurrent » nous répond l’entraineur des Sucriers. « Nous avons les cartes en main. Notre premier objectif qui était de rester invaincus à domicile est réussi, maintenant nous allons tout faire pour remplir le second: être champions. »

« Les trajets en bagnole avec mes potes »

Clap dernière pour Jérôme Flagothier ce vendredi à Sprimont. Avec la réception d’Aarschot, l’intérieur atypique des Carriers va mettre un terme à sa carrière après vingt-huit années passées sur les parquets dont quatorze avec le Point Chaud. Cela méritait bien un entretien avec Liège & Basketball.

Jérôme, ce vendredi, tu enfileras le maillot de Sprimont et laceras tes sneakers pour la dernière fois. Comment appréhendes-tu ce dernier match en carrière?

Bien entendu, il y aura beaucoup d’émotion. C’est vingt-huit ans de basket que je vais laisser derrière moi et c’est indubitablement une page qui se tourne. C’est aussi le point final à quatorze années passées à Sprimont. Une telle longévité dans le même club, cela ne laisse pas indifférent. Le mot est peut-être fort mais c’est une famille que je quitte, un club formidable où j’ai passé des moments fantastiques.

Tu sens que c’est le bon moment pour raccrocher? Le basket va-t-il te manquer?

Oui, le basket va certainement me manquer mais il devenait nécessaire de m’arrêter. Mon planning ne me permet plus de m’investir à 100% dans ce sport. De plus, j’ai mal au dos et aux genoux et j’aspire également à consacrer davantage de temps à mon épouse.

Que représente Sprimont pour toi après toutes ces années?

Des émotions variées et diverses vécues chaque saison. Dès mes débuts, j’ai eu la chance d’être directement intégré par les anciens – Darding, Abinet, Cosentino, Frédéric, notamment. Cela m’a aussi permis de rencontrer Pascal Horrion, qui fut longtemps mon entraineur. D’ailleurs, pendant des années, la paire Flagothier/Horrion était indissociable du Point Chaud et Pascal fut vraiment un super coach et est un ami. Ensuite, j’ai connu l’arrivée de talents exceptionnels – Vrancken, Hertay, Delhaye – qui sont devenus des amis proches. Romain Delhaye fut d’ailleurs très important dans ma venue à Sprimont. C’est lui qui a insisté pour que je vienne et il était présent lors de mon premier entretien. Je remercie aussi Sprimont pour m’avoir toujours mis au centre de son projet sportif. Même si je n’étais pas le meilleur joueur, le club m’a toujours très bien considéré et cela m’a toujours donné envie de me battre pour les Carriers et de m’investir pour ce club.

Si tu ne devais garder qu’un souvenir de tes années au Point Chaud, quel serait-il?

C’est très difficile de répondre à cela, il y a énormément de grands souvenirs liés à Sprimont, de moments forts vécus avec ce club, notamment plusieurs montées. Mais je garde une affection toute particulière pour les longs trajets – et il y en a eu un paquet – en bagnole avec mes potes pour aller aux matchs et en revenir.

Quel regard jettes-tu sur ta carrière? En es-tu satisfait?

Oui, j’ai l’impression d’avoir accompli ce que je voulais et d’avoir su combiner les choses comme je le souhaitais. J’ai souvent entendu que si je m’étais investi davantage, j’aurais pu mieux faire mais j’ai toujours considéré le basket comme un hobby et, quand je regarde en arrière, je trouve que ce que j’ai réalisé, c’est déjà pas mal. Surtout, j’ai pris du plaisir, j’ai fait de superbes rencontres et gagné des amis pour la vie. De plus, j’ai pu combiner le basket avec mes études et désormais avoir un poste à responsabilités tout en vivant de grands moments sur les terrains.

A quel genre de soirée t’attends-tu contre Aarschot?

J’espère qu’il y aura du monde même si ce n’est pas ce match qui va déchainer les foules. Mais mes proches seront présents, ce qui compte le plus pour moi. Aarschot va tout de même devoir batailler contre nous car cette équipe peut encore se sauver. Quant à moi, je vais aborder ce match comme un autre, avec l’envie de gagner. Je suis toujours monté sur un terrain pour gagner et ce sera encore le cas pour ma dernière partie de basketball.

« Ninane et moi, c’est énorme »

Ce vendredi soir, Ninane recevra Gent pour le dernier match de la saison. Une soirée particulière puisqu’il s’agira de la dernière de Marc Hawley avec le club calidifontain après quatorze ans – d’abord comme joueur puis comme coach – de passion partagée.

Ce soir, ce sera le dernier match de la saison pour Ninane en TDM2. « J’ai hâte que cela se termine, cela devient un peu long » reconnait Marc Hawley. « Depuis que la décision de partir a été prise, ainsi que des décisions concernant les joueurs, l’intensité n’est plus tout à fait la même.« 

Pour cette ultime sortie, ce sera Gent, solide dauphin de De Pinte qui se présentera à la salle Freddy Winkin. « Il faudra avant tout parvenir à mettre la balle dans l’anneau » prévient l’entraineur local. « Là-bas, nous avions souffert face à la zone très compacte et agressive de notre adversaire. Plus globalement, nous éprouvons des difficultés à attaquer correctement les défenses de zone qui nous sont proposées. Nous ne sommes pas toujours au bon endroit et ne faisons pas suffisamment les bons choix. » Et d’ajouter: « Il faudra courir, mettre des paniers faciles sur jeu rapide avant que la défense adverse ne soit en place et faire preuve de rigueur derrière.« 

Plus que le match, sans réel enjeu, cette rencontre sera la dernière de Marc Hawley avec Ninane. « Je suis bien évidemment triste de tourner la page après quatorze ans au club, comme joueur et entraineur, mais aussi excité à l’idée de relever un nouveau challenge la saison prochaine » nous explique l’homme au savoureux accent britannique.

Car Ninane et Marc, c’est une belle histoire. « C’est énorme ce qui me lie à ce club » s’enthousiasme-t-il. « Je ne peux que remercier le matricule 1200 de m’avoir fait confiance comme joueur et comme entraineur. Si j’ai passé autant de belles années dans ce club, c’est avant tout grâce aux personnes exceptionnelles que j’ai pu rencontrer et avec qui j’ai tissé des liens et des relations qui se prolongent bien au-delà des terrains de basket.« 

Et s’il ne devait isoler que deux souvenirs, Marc est assez catégorique. « Sportivement, plus que les montées, mon meilleur souvenir reste ma première saison au coaching. Dans un contexte particulier, nous avions réalisé une incroyable saison » se souvient-il. « Mais, ce qui me marquera pour toujours, c’est mon mariage. Tout le club fut impliqué de A à Z dans celui-ci et nous a permis de vivre un fantastique mariage. »

Pour l’occasion, Ninane saura fêter comme il se doit son entraineur légendaire. « J’ai appris qu’un petit concert de mon guitariste et chanteur préféré aurait lieu après la rencontre et cela me fait très plaisir » sourit celui qui ne refuse pas de pousser de temps à autre la chansonnette comme ce sera, sans doute, le cas ce vendredi.

« Je quitte Capelle avec le sentiment du devoir accompli »

Fred Carton ne sera plus le coach d’Henri-Chapelle la saison prochaine. Après trois années plus que fructueuses, le sympathique entraineur va passer la main.

Ce weekend, Henri-Chapelle corrigeait Grâce-Hollogne pour valider sa deuxième place en P3B. Ce jeudi, Fred Carton nous apprend qu’il ne prolongera pas son bail. « C’est avec le sentiment du devoir accompli – deux montées en trois ans – que j’ai décidé de quitter Capelle » nous informe-t-il. « Je quitte des amis, des vrai, avec qui il était facile et agréable de travailler. »

La suite, c’est à Pepinster que cela se passera pour ce passionné. « Je vais me consacrer à Pepin. La R1 demande de l’investissement et je vais garder les U16 où joue ma fille et vais m’intégrer dans l’ambitieux projet féminin du club verviétois.« 

Un départ avec classe, à l’image de Fred. « Je tiens de tout coeur à remercier spécialement le Président d’Henri-Chapelle, Jean Thonus, ainsi que le comité de m’avoir fait confiance » conclut-il.

« C’était une chouette aventure avec Spa »

Ce vendredi, Spa mettra un terme à sa saison en recevant De Pinte, champion de la série. Une rencontre qui sera aussi la dernière de Germain Claeys avec les Bobelins. L’ailier spadois évoque cette dernière danse, ses années en « bleu », sa décision de rejoindre Cointe et ses envies pour le futur. Entretien.

Germain, dernier match pour vous ce vendredi avec la réception de De Pinte. Que devrez-vous faire pour créer l’exploit et terminer en beauté?

Nous devrons jouer avec beaucoup d’agressivité, tant en attaque qu’en défense, pour répondre aux assauts de De Pinte qui est, je pense, l’équipe la plus solide collectivement du championnat.

Vous avez vécu une saison en dents de scie mais positive, avec de belles séries de victoires mais aussi quelques défaites coupables. Comment évalues-tu votre saison?

Avec un nouveau coach, de nouveaux joueurs, une nouvelle philosophie et un maintien arraché à l’envie, notre saison est réussie!

La réception de De Pinte sera aussi ton dernier match sous le maillot spadois. Un petit pincement au coeur?

Evidemment!

Pourquoi avoir pris la décision de quitter Spa et de rejoindre Cointe?

Après une saison mitigée, je ne me voyais plus m’éterniser à Spa et la proposition de Cointe est tombée à point nommé. De plus, j’habite à cinq minutes de la salle des Grenouilles.

Quels souvenirs garderas-tu de ta période spadoise?

Après quatre saisons ici, j’ai pas mal de souvenirs entre mon premier team-building, la montée de R1 en D3, des potes géniaux et mes trois superbes années – avec des gamins incroyables sur et en dehors du terrain – en tant que coach. Ce fut une chouette aventure avec Spa.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison?

Comme chaque année, j’ai envie de me donner à fond et de prendre un maximum de plaisir.

« Une victoire qui a rendu le sourire à tout le monde »

Ce mercredi, Belleflamme a terminé son bail en TDM2 de la plus belle des manières: par une victoire 78-70 contre Louvain. Reportage.

Ce mercredi, Belleflamme a disputé son dernier match en TDM2 avant de retrouver la première régionale l’an prochain. Et les Haricots ont conclu l’aventure de manière idéale en s’imposant 78-70 contre Louvain. « Je suis heureux de finir par une victoire à domicile, cela a permis de rendre le sourire à tout le monde » se félicite Maxime Clavier, auteur de 2 points, 2 rebonds et 2 passes, avant de s’envoler pour Barcelone afin d’y disputer un tournoi international avec son équipe de jeunes.

Le début de rencontre était disputé et, après dix minutes, c’était l’égalité parfaite: 21 partout. Dans le deuxième quart, Makengo (14 points, 10 rebonds, 5 assists, 5 interceptions et 2 contres), Walewyns (10 points 9 rebonds, 3 assists et 3 steals) et leurs coéquipiers faisaient le break pour rentrer au vestiaire avec une avance confortable, 43-32.

A la reprise, les Bears poussaient mais Romain Peremans, en réussite (14 points) pour son dernier match avec Belleflamme avant de prendre la direction d’Esneux, et ses partenaires tenaient bon. A la demi-heure, le marquoir affichait 61 à 51. Dans le dernier quart, Aussems (9 points) et ses potes géraient parfaitement leur avance et s’imposaient 78-70. Une belle victoire collective – les dix joueurs alignés ont marqué – pour la dernière sortie des Haricots en TDM2 et l’ultime match, plutôt discret, de Matumuini (8 points, 2 rebonds, 1 contre) sous la vareuse verte.

« Nous nous sommes fait plaisir pour notre dernier match en D3. Sans pression, c’est plus facile… La différence par rapport aux autres semaines est que nous avons vraiment joué dur et mis nos adversaire en difficulté » conclut Maxime.

« Je vais en profiter un maximum »

Ce samedi, LAAJ recevra SFX pour un derby prometteur. Cette rencontre sera la dernière à Atlas de Maxime Princen. Interview.

Max, tu seras présent pour le dernier match de LAAJ à domicile, ce samedi contre SFX?

Oui, je serai présent pour la dernière à la maison.

Pour toi, ce sera aussi ton dernier match dans cette salle avant de prendre la direction de Cointe et Comblain

Je ne réalise pas encore mais c’est vrai que cela sera mon dernier match à Atlas. Je vais en profiter un maximum.

L’idéal serait de terminer par une victoire. Que devrez-vous faire pour vaincre l’armada des Collégiens?

Comme toujours, du « run and gun » et beaucoup d’intensité défensive de notre part.