Sur les traces de Kevin Tumba


The Locker Room a réalisé un excellent documentaire sur Kevin Tumba. Le parcours exceptionnel, de Mons à l’Espagne, d’un de nos plus valeureux Belgian Lions.


L’excellent média The Locker Room propose du contenu vidéo de qualité. Armand kabeya, ancien basketteur pro passé par Liège et Pepinster notamment, n’a pas son pareil pour pénétrer dans l’intimité de nos basketteurs les plus accomplis.

Dans son dernier documentaire, c’est Kevin Tumba, pivot émérite de notre équipe nationale, qui est mis à l’honneur. « C’est un peu la route empruntée par Kevin Tumba, de Mons à Murcie » nous explique Armand. « On y découvre ses débuts et comment il vit l’aventure en ACB avec le soutien de son épouse qui l’a suivi en Espagne.« 

Un film qui vaut le coup d’oeil et offre un bel éclairage à l’ancien pivot de Louvain. Vous pouvez regarder ce documentaire ici.

« Un derby passionnant »


Derby attendu ce samedi entre une équipe d’Haneffe talentueuse mais déforcée et des Hutois qui doivent engranger des points pour se maintenir en deuxième régionale.


« L’atmosphère lors d’un derby est toujours spéciale » souligne Mika Berger. « Ce le sera encore davantage ce samedi vu les conditions dans lesquelles nous allons devoir nous aligner, en effectif réduit, et par une situation au classement un peu tendue pour Huy qui se bat pour son maintien. »

Un maintien qui n’est pas encore totalement acquis non plus pour les Templiers. « Si nous gagnons contre Huy, nous ferons un pas de géant vers une fin de saison calme. En cas de revers, cela risque de nous plonger dans le doute et l’incertitude de la descente » analyse Mika. « Ce sera un derby passionnant!« 

« Il ya des choses plus importantes que le basket dans la vie »


C’est une équipe de Tongres en deuil qui a dominé des Sprimontois maladroits ce vendredi. Olivier Macfly revient sur cette rencontre.


Cette rencontre démarrait sur les chapeaux de roues pour les visiteurs qui se détachaient à 6-18 via Yoann Hertay. Les Carriers réagissaient pour se rapprocher de leurs visiteurs du soir et, à la pause, le marquoir affichait 28 à 31. Au retour des vestiaires, Perrier (17 points) et ses coéquipiers tenaient tête aux Limbourgeois mais s’effondraient dans la dernière ligne droite pour s’incliner 57-76.


Oli, que retenir de ce cette victoire 57-76?

Finalement, nous ne gérons pas si mal les rencontres face aux Liégeois (rires). Plus sérieusement, Sprimont a très mal shooté. Je pense qu’il s’agit là d’un de leurs plus mauvais matchs offensifs de la saison.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Nous sommes passés en zone dans le quatrième quart, c’est à ce moment là que nous avons fait le trou.

Cette victoire est importante pour vous vu les circonstances?

Nous dédions cette victoire au papa d’un de mes joueurs qui est parti beaucoup trop tôt. Il y a des choses plus importantes que le basket dans la vie. Mes gars ont été très solidaires, je les félicite.

« C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens »


A Saint Louis, Spa n’aura mené qu’une toute petite seconde, sur un panier clutch de Mertens. Suffisant pour réaliser un véritable hold-up malgré un Martin Francoeur impressionnant (38 points) pour les Collégiens.


« C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens » sourit Mike Laboureur. « Nous n’avons mené qu’une seconde face à Saint Louis.« 

Dans la salle du Collège, les Spadois loupent leur début de rencontre. « Nous étions dans les cordes en première mi-temps » reconnait Antoine Massart. « Nos adversaires allumaient de partout avec un excellent pourcentage et Martin Francoeur (ndlr: le scoreur local terminera d’ailleurs la rencontre avec 38 points au compteurs) était inarrêtable, tant en pénétration qu’aux shoots. » A la pause, Spa est mené de treize points.

Au retour des vestiaires, les Spadois serrent la vis en défense. « Nous encaissons seulement 28 points en seconde période alors que nous en avions pris 33 rien que dans le premier quart, et Mertens et Leonard se sont réveillés offensivement » se félicite le coach visiteur.


Mertens flambe, Saint Louis tremble


Au bout du suspens, Spa passe devant à une seconde de la fin du temps règlementaire sur une pénétration de Mertens. C’est 79-81. « Malheureusement, nous commettons ensuite une faute lorsque le shoot adverse est parti. Les Collégiens obtiennent deux lancers, marquent le premier mais ratent le deuxième » poursuit l’entraineur victorieux. Et les Bobelins s’imposent 80-81.

« Nous avons eu le mérite d’y croire et de nous battre jusqu’au bout » savoure Antoine Massart. « Je pense également que Francoeur – félicitations à lui pour son match d’ailleurs, il a été impressionnant – était un peu trop seul sur la fin et la défense de Clayes sur le scoreur du Collège lors des cinq dernières possessions de Saint Louis fut très bonne. »

Le manque d’expérience des locaux a sans doute pesé dans la balance, tout comme le jusqu’au-boutisme des Spadois au terme d’une rencontre qui aura une nouvelle fois démontré qu’en basket, rien n’est jamais fini avant le coup de sifflet final.

« Il m’était impossible de refuser ce projet »


En P3C, Ninane l’a emporté contre SFX malgré un retard de 15 points à la mi-temps. Nicolas André revient sur cette rencontre et évoque la future saison qui le verra prendre la tête de la R2 du matricule 1200 tout en étant l’assistant d’Yvan Fassotte en TDM2.


Nico, que retenir de cette rencontre?

Nous retiendrons la victoire. Nous avons été menés les trois-quarts du match et pointions à moins quinze à la pause. Nous sommes ensuite revenus grâce à cinq joueurs qui se sont rebellés. La deuxième mi-temps fut plus équilibrée mais avec encore trop de fausses notes de notre part. La chose positive est d’avoir su nous relever de ce déficit de quinze points.

SFX peut se mordre les doigts. Les Collégiens auraient pu se sauver avec une victoire chez vous. De vôtre côté, le maintien est acquis.

SFX a joué avec son coeur. Notre maintien est acquis, certes, mais je n’ai pas envie que les gars se contentent de ça. Il nous reste encore des rencontres intéressantes à disputer contre Alleur, Hamoir, Braives, Awans et Jupille.

La saison prochaine, tu laisseras ta place en P3 à Matthias Scholze et tu reprendras les rênes de la R2 calidifontaine. Es-tu content de retrouver la régionale?

Ce n’était pas un but en soi . Quoi qu’il arrive, je voulais continuer dans la formation. Quand on m’a proposé le projet de R2 avec l’assistanat en D3 avec Yvan Fassotte, j’ai dû régler quelques points logistiques mais il m’était impossible de refuser.

Quel est le projet mis en place justement?

L’accent va être mis sur la formation avec un travail en parallèle avec la D3 et la R2 . Pour ce qui est de l’effectif, j’aurai trois gars qui sont déjà du club seulement pour R2 . Une autre partie de l’effectif sera D3 et R2 . Et de la place pour les jeunes P3 et R2 .

« Avec cette envie et cette hargne, nous irons chercher notre maintien »


A domicile, Belleflamme s’est admirablement battu mais a dû reconnaitre la supériorité de son adversaire. Une rencontre qui a permis aux Haricots de retirer beaucoup de positif.


Belleflamme n’a pas créé l’exploit en recevant le deuxième du championnat. « Gand et De Pinte sont un calibre au-dessus. Ces équipes sont tout le temps actives en défense et, physiquement, c’est très très fort » reconnait Maxime Clavier. « Nous avons toutefois livré une bonne prestation. Il nous a manqué un peu de « chance, des shoots qui auraient pu rentrer à des moments où cela nous aurait fait du bien, des deuxièmes ballons qui retombent dans les mains adverses… et évidemment, un peu plus de réussite.« 

Malgré la défaite 63-75, les Haricots n’ont pas à rougir de leur prestation et retirent beaucoup de positif de cette rencontre. « Nous avons livré une bonne prestation. Avec cette envie et cette hargne, nous aurions gagné à Aarschot et Spa » analyse Max. « Et avec cette envie et cette hargne, nous irons chercher notre maintien. » C’est tout ce que nous pouvons souhaiter aux vaillants Liégeois.

« La Mer du Nord demeure ma madeleine de Proust »


Alors qu’Aubel s’apprête à recevoir Morlanwelz, co-leader en R2A, Johan Riga se plie à un savoureux « Thé ou Café ».


Johan, tu es plutôt passe ou panier?

Mes gènes d’entraineur me disent « passe » mais tant que je joue, rien ne vaut la sensation d’un beau panier ou d’un panier important.

Plutôt attaque ou défense?

Défense! C’est la base du basketball. Il n’y a pas besoin de posséder un quelconque talent pour jouer en défense, juste un peu de sens du jeu et, surtout, de l’envie. Je suis de ceux qui pensent, pour paraphraser Michael Jordan, qu’un match se gagne en attaque et qu’une saison se gagne en défense.

Netflix ou cinoche?

Cinéma, clairement! Avec ma compagne, nous avons fait le choix de ne pas avoir de télé. Du coup, nous apprécions nous faire une sortie ciné de temps à autres.

Plutôt pizza ou burger?

J’opte pour la pizza. C’est souvent plus convivial. La pizza se découpe en huit et on peut la partager avec tous les potes devant un match de foot, en vacances ou en plein débat politique (rires). Ou bien juste pour passer un bon moment.


« Pas fan de faire la carpette en vacances »


City-trip ou vacances à la page?

City-trip. Nous n’aimons pas trop faire les carpettes et ne pas bouger durant nos vacances. Nous apprécions partir à la rencontre des gens, de leur culture et découvrir la nature de l’endroit que nous visitons. Mais, secrètement, ma madeleine de Proust reste la Mer du Nord. A la Panne, plus précisément, où toutes mes vacances d’enfance se sont déroulées. J’en garde un excellent souvenir de famille. J’aime d’ailleurs y retourner quelques jours à l’occasion.

Plutôt Curry ou LeBron?

Je reste un adepte inconditionnel du Big Fundamentals, Tim Duncan. Quand j’étais gamin, je me suis raccroché et identifié à ce genre de joueurs rusés qui savent faire jouer toute une équipe quelle que soit leur position sur le terrain. La base du basket intelligent! La nouvelle génération est souvent un rien trop arrogante par rapport à la conception que j’ai du sport mais il faut reconnaitre que Curry est impressionnant dans sa facilité à allumer de partout. LBJ est lui une bête physique qui peut tirer une équipe à lui tout seul. Avantage tout de même au petit de Golden State.


« Mes faveurs vont au RFC Liège »


Standard ou Anderlecht?

Je tiens avec tous les club belges lorsqu’ils sont engagés en Coupe d’Europe. Mais, étant natif du bas d’Ans où j’ai joué au basket pendant vingt ans, à proximité directe de Rocourt donc, mes faveurs vont au RFC Liège. Je tiens toutefois à préciser que je ne suis pas un anti-standard primaire. Je suis pour le supporter qui encourage son équipe et ne critique ou n’insulte pas une autre formation juste parce que c’est l’adversaire. Ce genre de comportements m’insupportent, même si on me dit que c’est du folklore.

Et enfin, thé ou café?

Je ne suis pas un grand buveur… de thé ou de café (rires). Mais à choisir, j’opte tout de même pour le café à seize heure ou après un bon repas le weekend. Mais pas le matin et encore moins le soir si je veux dormir convenablement!

« Un deuxième tour compliqué et décevant »


Ce dimanche, les Argilières abriteront un derby jupillois entre la Vaillante et LAAJ. Olivier Henry préface cette rencontre et revient sur les difficultés traversées par sa formation.


Oli, impatient de disputer ce derby contre les voisins d’Atlas?

Un derby est toujours un match un peu différent. J’espère que mes gars joueront enfin libérés!

Comment expliques-tu vos résultats en dents de scie dans ce deuxième tour?

En effet, ce deuxième tour est plus que compliqué et décevant. Depuis fin novembre, l’équipe est minée par de nombreuses blessures et absences, que cela soit aux entrainements ou aux matchs. Il est donc difficile de travailler sereinement dans ces conditions. Pour preuve, nous serons encore une fois en effectif réduit ce dimanche. Nous nous ne serons que six, dont un junior, pour recevoir Atlas. C’est une véritable hécatombe. J’espère que mes joueurs profiteront de ce derby à domicile pour faire bloc et, quel que soit le résultat de cette rencontre, prendront du plaisir malgré ces conditions difficiles.

Que devrez-vous faire pour prendre la mesure de LAAJ?

Les clés pour mon équipe seront de former un bloc défensif et de jouer collectivement en attaque. Mais, avant tout, il faudra retrouver du plaisir sur le terrain.

« Il faudra faire attention à Gachertz et Mélon »


Match crucial pour Ans ce dimanche contre Flémalle. Si les Verts veulent se maintenir en deuxième provinciale, le faux-pas est interdit face au dernier du classement.


Match à six points ce dimanche pour Ans contre Flémalle. « Un très gros match, en effet » reconnait Benjamin Mignon. « Si nous voulons nous maintenir en P2, la défaite nous est interdite! Nous aborderons cette rencontre hyper motivés, nous n’avons plus le droit à l’erreur. Il nous reste six matchs à jouer, ce sera six finales!« 

La première de celles-ci aura lieu contre Flémalle, bon dernier du classement en P2B. « Nous devrons tous aller au charbon et être concentrés dès le début afin d’éviter de prendre vingt-cinq points dans le caleçon comme à l’aller » prévient le futur Collégien. « Nous devrons aussi faire attention à Gachertz et Mélon qui nous avaient causé énormément de problèmes là-bas. Si nous respectons ces directives et que nous rentrons nos shoots ouverts, nous irons chercher une victoire qui nous lancerait parfaitement pour le sprint final.« 

Le box-out, un aspect fondamental du basket


Gagner la guerre du rebond est bien souvent synonyme de victoire au coup de sifflet final. Pour maitriser cet aspect du jeu érigé en art par Dennis Rodman, la capacité à réaliser un bon box-out est fondamentale.


Tous dles coachs insistent avant chaque rencontre sur l’importance du rebond. Sécuriser son rebond défensif permet d’éviter d’offrir des deuxièmes chances à l’adversaire et aide à se projeter plus facilement et rapidement en attaque pour obtenir des paniers faciles.

« Le fait d’avoir gagné la guerre du rebond nous a grandement aidé à remporter notre derby contre Neuville » nous confiait récemment Jérôme Niedziolka. « Les Unionistes en prennent un paquet de rebonds » avançait Olivier Vandenhoven pour justifier la défaite d’Harimalia à l’Union Liège.

D’apparence simple, la maitrise du rebond défensif se caractérise par une volonté farouche de batailler sous le cercle, une bonne lecture des trajectoires (plus de 50% des shoots ratés rebondissent à l’opposé du tireur) et un bon positionnement mais, surtout, par la nécessité de réaliser de bons « box-out », tant individuellement que collectivement. Lorsque les cinq défenseurs placent correctement leur vis-à-vis dans leur dos, le rebond est presque assuré. A contrario, si un seul joueur pêche par manque de concentration, d’envie ou de fondamentaux, c’est toute l’équipe qui risque bien de voir le ballon lui filer sous le nez, offrant ainsi une nouvelle chance aux attaquants de marquer. « Nous nous battons à cinq au rebond pour combler notre manque de taille » nous expliquait, en novembre, Maxime Grégoire de Cointe.

Le « box-out » est donc un élément essentiel de la panoplie du basketteur. Ce geste de l’ombre, peu mis en exergue mais apprécié des spécialistes et des entraineurs, est désormais pris en compte dans l’abondante base de données de la NBA. Voici les cinq joueurs les plus efficaces dans ce domaine.

1- LaMarcus Aldridge (San Antonio Spurs) – 10.2

2- Tristan Thompson (Cleveland Cavaliers) – 9.9

3- Steven Adams (Oklahoma City Thunder) – 9.5

4- Nikola Vucevic (Orlando Magic) – 9.1

5- Ed Davis (Brooklyn Nets) – 8.6

Un secteur qui reste l’apanage des intérieurs et la position de Davis, qui joue 18 minutes par match, est remarquable compte-tenu de son faible temps de jeu. En Belgique, la capacité de François Lhoest a déjoué les box-out adverses le rend particulièrement dangereux au rebond offensif.

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