« Nous voulons le titre! »

A domicile, La Villersoise ne s’est pas fait surprendre par Hamoir. Samuel Bisschop revient sur cette rencontre et sur la fin de saison explosive que vit Villers.


Au début des hostilités, la différence au classement entre Villers, candidat à la montée, et Hamoir, à la lutte pour le maintien, ne se faisait pas sentir et les deux équipes étaient au coude-à-coude: 13-12. Mais les gars de Michel Bisschop enclenchaient alors la seconde pour prendre le large. A la mi-temps, la messe était dite: 41-18. Les locaux géraient bien la seconde période pour l’emporter logiquement 81 à 46 face à des visiteurs qui avaient le bon goût de ne jamais abdiquer.


Samuel, que retenir de ce match?

Nous avons livré une bonne première mi-temps. Cela nous a permis de prendre le large après un premier quart compliqué et nous sommes parvenus à rester devant tout le match.

Avec la récente défaite de l’Union Liège à Awans et celle d’Alleur à Ninane ce mercredi, vous êtes désormais, avec Braives, les principaux rivaux d’Awans pour le titre. Comment vois-tu cette fin de saison?

Nous voulons clairement monter! Bien que la défaite d’Alleur puisse sembler être une bonne chose, cela ne change guère le parcours que nous devons accomplir. Nous devons gagner tous nos matchs si nous voulons le titre, et nous le voulons. Nous n’avons peur de personne et je pense que, maintenant, c’est l’inverse, nos adversaires commencent à nous craindre. Nous avons battu Braives de onze points chez nous et nous avons l’average sur Awans. A nous de rester aussi intensifs pour conserver cette avance.

« Planter le buzzer de la victoire, c’est magique! »


En match d’alignement ce mercredi, la jeune P3 de Ninane a vaincu Alleur 82-81 grâce à un triple « on the buzzer » de Jordan Vermierdt. Le héros du jour revient sur cette folle soirée.


Jordan, que retenir de cette victoire 82-81 contre Alleur?

Pour nous, cette victoire nous permet d’engranger de la confiance mais le championnat (ndlr: Ninane est déjà sauvé et est trop loin pour monter) n’est plus très important. Nous essayons de réaliser de bons matchs en hommes pour réaliser notre objectif d’être champions en jeunes (ndlr: en cadets régionaux).

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Nous menions dans cette rencontre avant qu’un de nos joueurs, Valentin, ne se blesse dans le troisième quart-temps. Nous nous sommes un peu relâchés mais avec notre envie et celle du coach, nous avons réussi à décrocher la victoire.

Belle victoire des jeunes Calidifontains.

Une victoire acquise « on the buzzer » grâce à ton trois points! Qu’est ce que cela fait de planter un tir aussi décisif?

Chaque basketteur devrait pouvoir ressentir cette sensation de mettre le buzzer de la victoire! C’est magique! En ce qui me concerne, il restait quelques secondes à l’horloge, j’ai reçu la balle et j’ai shooté. Quand le ballon est rentré, cela a été un vrai soulagement et une joie indescriptible d’avoir fait gagner mon équipe. C’est vraiment une sensation magnifique.

Comment te sens-tu au sein de cette équipe?

Je suis bien au sein d’un bon groupe qui a l’envie de faire mieux chaque semaine. Nous sommes jeunes mais chacun amène sa pierre à l’édifice.

« Tous nos remplacements ont porté leurs fruits »


Waremme continue son deuxième tour de rêve en s’imposant contre Tilff. Ce jeudi, les Wawas peuvent enchainer à Flémalle et se positionner pour la montée. Reportage.


Le premier tour de Waremme était marqué par l’inconstance. Une irrégularité chronique qui avait vu les Wawas enchainer les bonnes performances – demi-finale de la Coupe – et les sorties décevantes. Mais depuis la Saint Sylvestre, la P2 du matricule est inarrêtable et a enregistré contre Tilff une septième victoire en huit rencontres.

La rencontre de ce weekend entre Waremme et Tilff devait valoir le déplacement. « Un beau match en perspective entre deux équipes visant le Top 5 et une revanche souhaitée car notre défaite du match aller me restait en travers de la gorge » contextualisait Nicolas Gerads.

La partie démarrait sur un faux rythme et les visiteurs déroulaient, inscrivant douze points en quatre minutes. « Tout le monde se regardait un peu et les défenses était trop permissives » nous expliquait Nico. « Après un temps-mort pris afin de remobiliser mes troupes défensivement, la machine était lancée et nous n’encaissions plus que cinq points en six minutes. » A l’issue du premier quart, les Wawas menaient 21 à 17. Les locaux continuaient sur leur bonne lancée pour boucler la mi-temps avec une confortable avance, 46-31. « Chaque joueur était concentré et chaque remplacement portait ses fruits » souriait l’entraineur local. « Malgré le passage en zone tant attendu, et travaillé en semaine, rien ne changeait et Corvers allumait pour faire exploser la défense poraise (ndlr: et poreuse).« 

La seconde période confirmait la domination des Wawas. « Une bonne présence défensive de notre part a déjoué les tactiques adverses et, avec la concentration dont nous avons fait preuve, la victoire était inévitable » analysait Nicolas qui pouvait savourer une belle victoire, 87-65. « A noter la très bonne répartition des points, phénomène que j’attendais tant et qui prouve la bonne forme de chacun et que le danger peut venir de partout. »


ABC WAREMME B – RB TILFF C : 87-65

Intermédiaires: 21-17 / 25-14 (46-31) / 22-19 (68-50) /19-15 (87-65)

ABC WAREMME B : Lambion 11, Parent 0, Dierckx 6, Fiacre 0, Bareel 12, Schwall 12, Pivato 8, Gueldre 8, Lamy 9, Bastin 5, Germay 4, Corvers 12.

RB TILFF C : François 8, Compère 0, Jamar 9, Bastens 0, Fraikin 2, Henrard 13, Maquinay Pat 8, Jolibois 9, Maquinay Pas 16.

« La bouffe, c’est la vie »


Nathan Servais se plie à l’exercice du Thé ou Café.


Nathan, plutôt passe ou panier?

Plutôt passe. L’équipe passe avant l’exploit personnel.

Attaque ou défense?

Attaque car c’est plus fun. Mais tout part de la défense à cinq.

Plutôt ciné ou Netflix?

Netflix and chill avec mes chats et la petite.

Pizza ou burger?

Les deux! La bouffe, c’est la vie.

Plutôt city-trips ou vacances à la plage?

Tous les voyages possibles et imaginables.

Anderlecht ou Standard?

Je ne suis pas un grand fan de la ligue belge mais, à Madrid, je ne ratais pas un match du Real.

Plutôt Lebron ou Curry?

LeBron, c’est une machine. Mais Curry est trop fort aussi.

Et enfin, thé ou café?

Café, je bosse chez Starbucks. Même si à l’Etoile, il n’y a pas de café, il n’y a que des bières (rires).

« L’Euroleague est ce qui se rapproche le plus du basketball »


Rick Pitino se confie sur son expérience d’entraineur en Europe.


Ancien coach en NBA (un peu) et en NCAA (beaucoup), Rick Pitino officie désormais en Grèce. L’occasion pour lui de comparer les différents baskets pratiqués à travers le monde. « Le style de jeu en EuroLeague est ce qui se rapproche le plus de ce que l’on appelle le « basketball ». Ce que vous apprenez depuis votre enfance. Mais cela se produit avec tous les joueurs de la compétition, qu’ils aient 25 ou 35 ans (…) Le jeu en EuroLeague est plus physique qu’en NBA » a déclaré l’ancienne légende de Louisville. « Je dois être un entraîneur différent ici. En Europe, le style de vie est très différent de celui que j’avais aux États-Unis. J’ai même appris la rivalité qui existe entre les fans. Quelque chose que je n’ai pas vu aux États-Unis. Pour moi, maintenant, c’est envers l’Olympiacos que je dois avoir une véritable haine, parce que le Panathinaikos doit toujours les battre. »« C’est un joueur fantastique et ce n’est que sa première année. Il est clair qu’il peut faire tout ce qu’il a démontré à Dallas parce qu’il a un grand talent. Je pense que les bons joueurs d’EuroLeague peuvent bien se comporter en NBA. Et ceux qui n’atteignent pas ce niveau peuvent toujours profiter de cette compétition [l’EuroLeague] qui est la NBA en Europe. C’est une ligue phénoménale. »

« On revient toujours à ses premiers amours »


Après une pause salvatrice, Simon Afano a effectué avec Ninane son retour sur les parquets. Interview.


Simon, pourquoi avoir décidé de rejouer avec Ninane cette saison?

J’ai d’abord été contacté par Michel Pluys puis par Nicolas André. Après un entretien avec ce dernier et Luc Dubois concernant la saison à venir, j’ai directement demandé si je pouvais déjà recommencé à jouer cette saison. Je suis en effet toujours affilié au club. Cela s’est donc fait naturellement et assez rapidement. J’avais vraiment envie de retrouver au plus vite les parquets et certains de mes anciens coéquipiers comme Etienne Dubois et Brice Masy.

Le basket te manquait?

Oui, je ne peux pas le cacher! Je dois toutefois avouer que cela m’a fait du bien de faire une petite pause et de découvrir d’autres sport. Mais, au final, on revient toujours à ses premiers amours.

Commences-tu à retrouver tes sensations?

J’en retrouve une partie mais je sens que je peux encore donner bien plus. Pour cela, il me faudra du temps, de la confiance et beaucoup de travail. C’est notamment pour cela, aussi, que j’ai demandé à pouvoir rejouer au plus vite. De plus, à Ninane, je suis entouré de personnes avec qui j’ai déjà joué et de coach qui me connaissent. C’est plus facile pour retrouver mon « basket ».

Tu porteras donc encore le maillot de Ninane la saison prochaine?

Oui, je resterai dans ce club. Je m’y plais bien et le projet d’avenir que l’on m’ a présenté est intéressant.

Mayron Wilkin flambe, SFX gagne


Ce weekend, SFX a pu compter sur un Mayron Wilkin bouillant pour dominer Mons.


Ce weekend, SFX a dominé Mons 68-86. Une victoire forgée dans un deuxième quart à sens unique (7-25), qui permettait aux Collégiens de rejoindre les vestiaires avec une très large avance, 21-41.

Les troupes de Christophe Grégoire profitaient d’un Mayron Wilkin en feu (28 points) pour accroitre encore davantage leur avance dans le troisième quart avant de se relâcher quelque peu dans la dernière ligne droite, permettant ainsi aux Montois d’alléger la note.

Awans conserve son leadership


En dominant Union Liège dans l’affiche de P3C, US Awans s’est encore un peu plus rapproché du titre.


Ce dimanche, Awans recevait Union Liège pour l’affiche du weekend en P3C. A la mi-temps d’un match nerveux, les locaux menaient 31 à 30. La reprise était favorable aux visiteurs qui se détachaient à 46-52. Le dernier quart voyait les troupes d’Eric Herben renverser totalement la tendance pour l’emporter 65-54.

Une victoire qui permet à Awans de conserver le leadership de la série en compagnie de Villers, Alleur et Braives. A noter toutefois que La Villersoise possède l’average sur Awans.

« Un peu de changement ne fera pas de mal »


Au terme de cette saison, Luca Fraipont quittera Haneffe pour Waremme. Pour Liège & Basketball, ce scoreur d’exception explique les raisons de son choix et revient sur son aventure avec les Templiers.


Luca, tu as décidé de rejoindre la R2 de Waremme l’an prochain. Pourquoi ce choix?

En effet, j’ai décidé de rejoindre Waremme. Je ne critique absolument pas le groupe d’Haneffe, mais cela fait trois ans que nous ratons les Playoffs. Si je redémarrais avec les Templiers, nous repartions avec exactement la même équipe. Je ne vois dès lors pas pourquoi la saison prochaine nous serions davantage capables d’accrocher les Playoffs. J’estime que même pour l’équipe, cela lui fera du bien de redémarrer avec un autre meneur. Un peu de changement ne fera pas de mal. De plus, je suis content de rejoindre Hervé Piedboeuf – mon coach de basket à l’IPES de Waremme pendant 4 ans – et Arnaud Bondue que je connais aussi de l’école. Je ne connais pas encore personnellement le reste de l’équipe mais je sais déjà que ce sont de bons joueurs qui la composent.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison?

Clairement, l’objectif sera de monter en R1. J’aimerais aussi gagner la Coupe, comme Waremme l’a fait cette saison car je n’ai encore jamais remporté ce trophée, ni en jeunes, ni en seniors.

Quels souvenirs garderas-tu de tes années chez les Templiers?

J’ai vraiment passé d’excellentes saisons à Haneffe. J’y ai rencontré de très bons gars et, même si je ne jouerai plus avec eux, nous resterons en contacts. Les gars m’ont très bien intégré dans le groupe quand je suis arrivé en R2 à seize ans. Le coach David Beck m’a directement donné quelques minutes de temps de jeu car il m’avait eu en jeunes et je me suis rapidement bien senti dans le groupe. J’espère rencontré Haneffe la saison prochaine en championnat.

Carton plein pour Dison


Ce samedi, les trois équipes de Dison l’ont emporté, deux d’entre-elles en profitant pour conserver intactes leurs chances de maintien. A noter que Gauthier Liégeois ne poursuivra pas à la tête de la P3C du club verviétois.


Carton plein pour Dison ce samedi! Pour clore une soirée idéale, la P3B du matricule 1215 a dominé Henri-Chapelle 87-62. Une victoire qui permet aux troupes de Benjamin Liégeois de revenir à hauteur d’Ensival et Waremme pour une fin de saison qui s’annonce explosive. Une de ces trois équipes accompagnera Henri-Chapelle, dont le sort semble presque fixé, en quatrième provinciale l’an prochain.

Ce samedi avait idéalement débuté pour les Verviétois. La P3C recevait une équipe d’Aywaille particulièrement déforcée -8 joueurs absents. Les locaux démarraient pied au plancher pour rapidement mener 13 à 2 après 4 minutes. Les Aqualiens stoppaient l’hémorragie mais ne parvenaient jamais à totalement recoller au score. Les frères Albert se montraient, comme à leur habitude, très incisifs et recevaient l’aide précieuse d’Antoine Porcu, particulièrement prolifique en attaque. Du côté visiteur, Alexandre Koch (17 points et une palanquée de rebonds) et Pierre Philipkin (13 points, 8 rebonds, 3 interceptions) tentaient tant bien que mal de tenir à flot le navire aqualien. Au final, Dison l’emportait logiquement 98 à 80.

A noter que Gauthier Liégeois ne poursuivra pas la saison prochaine à la tête de l’équipe et sera vraisemblablement remplacé par Jeff Fassin. « Je suis donc disponible pour la saison 2019-2020 et je recherche un challenge intéressant, en seniors ou en jeunes » nous informait Gauthier.

A dix-neuf heures, l’équipe fanion du matricule 1215 reproduisait le même scénario que Villanucci (auteur de quelques splendides « fade-away ») et compagnie. Rapidement, les gars de Gino Fortuna se détachaient à 12-2. Après un premier quart conclu sur le score de 20 à 11, les locaux se laissaient remonter par Angleur. A la pause, le marquoir affichait 35-34. Le troisième quart était équilibré et c’était dans la dernière ligne droite que Delrez (19 points) et ses partenaires faisaient la différence. Un triple clutch de Sayeh (11 points) entérinait la précieuse victoire andrimontoise.