« Sympa de retrouver ce thème autour des terrains »


Ce samedi, c’est carnaval à Pepinster. Avant de recevoir Loyers pour prendre leur revanche, Jérôme Thelen, Kevin Snakers et Jordan Maucourant ont taillé le bout de gras avec Liège & Basketball.


C’est une solide équipe de Loyers qu’affronteront les Pépins ce samedi. « Le plan de match est le même que d’habitude: jouer dur en défense et laisser parler le collectif devant. Mais, surtout, contrôler le rebond car à l’aller, nous avions perdu le match suite à une rebond offensif de Loyers » rappelle Jordan Maucourant.

« Cette défaite au buzzer nous reste en travers de la gorge. Nous attendons de pied ferme cette équipe qui est à notre portée si nous parvenons à jouer notre jeu et à rester soudés devant et derrière » confirme Kevin Snakers. « Actuellement, nous tournons bien, avec des marqueurs différents chaque semaine. Nous avons bien progressé lors des derniers matchs » embraie Jérôme Thelen. « Ce match est important dans l’optique des Playoffs. Espérons que cela attire du monde. En tout cas, le club bat le rappel. »

Et pour marquer le coup, Pepinster profite de cette rencontre au parfum de Playoffs pour organiser une « soirée » carnaval. « Ce match sera un peu un avant-goût de la post-season et le club a préparé plein de petits détails liés au carnaval » nous précise Kevin Snakers. « C’est sympa de retrouver ce thème autour des terrains de temps en temps » enchaine Jérôme. « Etant originaire d’Henri-Chapelle, je connais un peu le carnaval germanophone et ses traditions festives. Cela représente surtout, pour moi, des sorties mémorables et quelques belles fêtes.« 

Un samedi qui s’annonce particulièrement attractif sur les bords de Vesdre avec, sans doute, de jolis déguisements à la clé. « Une belle photo de moi tourne déjà pas mal sur Facebook pour faire la publicité de ce match » conclut, hilare, Jordan Maucourant.


« Nous nous dirigeons vers les Playoffs »


Ce samedi, Haut-Pré tentera de repousser d’une semaine le sacre de Waremme et de conserver sa deuxième place au général.


En cas de victoire ce samedi, Waremme sera champion. « Nous allons essayer de battre les Wawas même si cette tâche s’avère compliquée » reconnait Sebo Lussadissu. « Nous devrons jouer notre jeu, imposer notre rythme au maximum et le reste viendra. »

Si l’organisation de Playoffs n’est pas encore une certitude, deux équipes sont déjà inscrites à cette compétition: Haut-Pré et Hannut. Deux formations ex-aequo à la seconde place du classement. « Je crois que nous nous dirigeons tout doucement vers les Playoffs, c’est positif. La suite est à venir et nous sommes prêts » conclut Sebo.

« Difficile de garder les troupes motivées »


Derby verviétois ce samedi entre une équipe de SFX bien terne et celle de Dison qui doit absolument engranger des points pour se sauver.


Samedi dernier, Dison a remporté un match capital pour son maintien en venant à bout d’Angleur. Chaque match est une finale pour les ouailles de Gino Fortuna qui se rendront à SFX ce samedi pour y défier des Collégiens bien ternes depuis quelques semaines. Au terme de cette saison, l’équipe explosera et le coach s’en ira sous d’autres cieux. Des conditions pas toujours évidentes à gérer. « C’est difficile de garder les troupes motivées » reconnait Julien Denoz. « Mais un derby reste un derby. Nous nous sommes bien entrainés mercredi et nous espérons renouer avec la victoire. Cela fait un peu trop longtemps que nous n’avons plus connu ce sentiment. Pour cela, il faudra aller vite et dominer le rebond devant et derrière. »

« Je n’ai plus les jambes d’un jeune homme »


C’est avec un effectif à nouveau au complet que Braives accueillera La Villersoise se samedi pour l’affiche de P3C entre deux candidats au titre. Mathieu Hamaite, qui prendra sa retraite au terme de cette saison, analyse ce choc et jette un coup d’oeil dans le rétro.


Mathieu, match au sommet ce samedi contre La Villersoise. Dans quel état d’esprit allez-vous l’aborder?

Avec un mélange de sérénité et de confiance. Je m’explique: nous sortons d’une série de plusieurs victoires tout en ayant désormais récupéré un effectif au complet. Même Christophe Jacob revient plus vite que prévu. Depuis la reprise, notre niveau collectif s’est considérablement amélioré, ce qui doit nous mettre en confiance, comme le fait d’évoluer à domicile. Par ailleurs, notre expérience doit aussi nous apporter une certaine forme de sérénité dans l’approche de cette fin de saison.

Selon toi, quelles seront les clés de ce match?

Ce match est une opposition de styles car nous affronterons une équipe très jeune. Nous devrons absolument garder le contrôle du rythme de la partie et tenter d’empêcher nos adversaires de développer un jeu trop rapide. Toutefois, au regard de l’évolution de notre équipe cette saison, nous avons démontré une capacité certaine à nous adapter à différents styles de jeu, notamment en jouant plus petit. Nous avons donc différentes armes à proposer à cette équipe de Villers qui a également bien évolué tout au long de cette saison.

Pourquoi avoir décidé de mettre un terme à ta carrière à l’issue de cet exercice?

Parce que je ne suis plus tout jeune, tout simplement (rires). J’aurai bientôt 38 ans et cela a des impacts à différents niveaux. D’abord physiquement car je n’ai plus les jambes d’un jeune homme et ma faculté de récupération n’est plus la même non plus. J’approche aussi d’un âge où j’ai peut-être envie de découvrir d’autres choses, d’avoir plus de temps pour mes proches et pour moi.

Quels souvenirs garderas-tu des tes « années basket »?

D’excellents souvenirs. Je reste évidemment marqué par les différents titres, montées et finales, en jeunes et en seniors, que j’ai vécu ainsi que par le gain de la Coupe provinciale mais aussi par quelques bons matchs dont je me rappelle plus facilement que d’autres. Mais, avant tout, je garderai le souvenir de nombreuses belles rencontres que j’ai pu réaliser en pratiquant ce sport.

« Ma vie ne peut se conjuguer sans sport »


Après de longs mois écartés des terrains, Ivan Brajkovic a pu faire son retour à l’entrainement et est particulièrement motivé pour aider Visé à prendre sa revanche sur Aubel.


Ivan, cela fait du bien de pouvoir retoucher un ballon?

Ça fait un bien fou! Le basket m’avait manqué, j’attendais avec impatience de pouvoir recommencer. Ma vie ne peut se conjuguer sans sport! Étant professeur d’EP, j’en ai même fait mon métier.

Penses-tu pouvoir tenir ta place contre Aubel ce samedi?

J’ai évidemment envie de remonter sur le terrain les weekends. Cette semaine d’entrainement s’est très bien déroulée d’ailleurs, donc pourquoi ne pas avoir un peu de temps face aux Herbagers?

Quelles seront les clés de ce derby?

La clé est de commencer le match à 120% pour éviter que nos adversaires ne rentrent trop facilement dans la partie. Nous avons une revanche à prendre par rapport au match aller, nous sommes donc motivés pour remporter la victoire.

Drafts à Waremme


Waremme organise des drafts pour compléter ses équipes jeunes grands panneaux.


Des séances d’essai sont programmées pour les joueurs nés en 2006-2007 (U14) et 2002-2003-2004 (U16/U18) au Pôle Ballons à Waremme les mercredis suivants, à 18h30:
– 20 mars
– 27 mars
– 3 avril
Contact au 0478.65.21.48 ou abcwaremme.web@gmail.com

« Nous n’affolons pas les marquoirs en ce moment »


Ce samedi Harimalia et Alleur, ex-eaquo à la deuxième place en P3A, s’affronteront pour un match décisif pour la qualification au tour final. J-B Deleersnijder préface ce choc.


Inutile de tergiverser, le vainqueur de la confrontation entre Harimalia et Alleur prendra une très sérieuse option sur la deuxième place en P3A. « Nous serons chez nous, nous devrons mettre une grosse pression dès le début des hostilités pour prendre le match par le bon bout » prévient J-B Deleersnijder. « Alleur est une super équipe avec de grosses individualités. Mais les All Blacks sont encore un peu plus vieillissants que nous, nous devrons les faire courir.« 

Face à l’attaque champagne des Alleurois, les Abeilles doivent proposer une défense de fer. « Nous sommes conscients que nous n’affolons pas les marquoirs pour le moment » reconnait le meneur de 32 ans. « C’est donc en défense que réside la clé de cette rencontre et dans notre capacité à empêcher nos adversaires de prendre feu. A l’aller, nous avions limité Alleur à 50 points, il faudra essayer de faire aussi bien. »

« Nous devons valider cette deuxième place »


Ce samedi, SFX s’en ira à Mazy. Mayron Wilkin, auteur de son record de points en R1 le weekend dernier, préface cette rencontre.


Mayron, tu as claqué 28 points le weekend passé contre Mons. C’est ton record en première régionale?

Oui, c’est bel et bien mon record à ce niveau.

Comment t’es-tu senti durant cette rencontre?

Je dois bien avouer qu’après une heure quarante de route, il était fort difficile de se mettre dans le bain. Mais, une fois que le match a commencé, on oublie le contexte et, quand le ballon rentre dans le cercle, on se sent encore mieux. Il faut dire que l’équipe a aussi pas mal travaillé. Pour la plupart des shoots que j’ai pris, j’étais seul. Je remercie donc mes coéquipiers.

Ce samedi, vous irez à Mazy. Que devrez-vous faire pour l’emporter?

Il va falloir que nous continuions à jouer sans pression. Nous sommes deuxièmes, nous devons valider cette deuxième place mais, je le répète, nous n’avons pas de pression. Nous devons prendre minute après minute, comme si chacune était la dernière du match.

« Nous devons y croire jusqu’à la fin »


Ce weekend, ça passe ou ça casse pour Henri-Chapelle. Jean Thonus et ses partenaires se doivent de battre Ensival pour conserver une petite chance de se maintenir en troisième provinciale.


La semaine dernière, Henri-Chapelle s’est incliné à Dison dans un match capital pour le maintien. C’est une nouvelle rencontre à six points que vivrons les Capellois ce samedi. « C’est un match crucial pour nous » nous confirme Jean Thonus. « Nous devons, au minimum, gagner les deux prochaines rencontres si nous voulons avoir une chance de nous maintenir. »

Seul dernier en P3, Henri-Chapelle est dans une situation compliquée. « C’est assez incompréhensible » soupire l’amateur de Val Dieu. « Nous avons, selon moi, le noyau pour jouer le milieu de classement mais, depuis deux ans, nous ne parvenons pas à afficher constance et régularité durant quarante minutes.« 


« La peur de gagner? »


Car les Capellois ne sont pas des victimes expiatoires, loin de là. « Nous avons déjà dominé plusieurs rencontres en comptant une vingtaine de points d’avance avant de nous faire remonter en fin de match » rappelle Jean. « C’est difficile à expliquer. Cela trouve probablement sa source au niveau mental. Mais c’est fatiguant, et dommage. Si nous étions à chaque fois cinq guerriers sur le terrain pendant quarante minutes, nous serions déjà sauvés, c’est une certitude.« 

Désormais, ça passe ou ça casse pour Capelle. « Nous devons y croire jusqu’à la fin. Nous devons le faire pour nous, mais surtout pour le club » conclut-il.

« Nous pourrons faire quelque chose de bien avec Aywaille »


Pour Liège & Basketball, Alexandre Gouvienne revient sur la belle victoire conquise par Ninane contre Alleur, sa décision de rejoindre La Spéciale Aywaille la saison prochaine et se remémore ses belles années avec les Calidifontains.


Alex, vous avez remporté une belle victoire contre Alleur ce mercredi. Que penses-tu de ce match?

C’était un très gros match. Cela faisait longtemps que je n’avais pas pris autant de plaisir sur le terrain. Malheureusement pour moi, j’ai eu un très mauvais pourcentage aux shoots. C’était un peu frustrant mais je pense avoir su offrir de bonnes options à mes coéquipiers et c’est finalement tout aussi important.

Vous l’avez emporté au buzzer sur un shoot de Jordan Vermierdt. Qu’est-ce que cela fait de gagner ainsi?

Le shoot de Jo au buzzer était phénoménal mais je pense tout simplement que c’est tout le travail de cette année qui commence à payer.

Comment juges-tu votre saison?

Elle est difficile à juger. Nous avons connu des hauts et des bas. Nous sommes un nouveau groupe, très jeune. Je pense qu’en début d’année, nous n’avons pas su jouer notre jeu et, maintenant, nous l’avons enfin trouvé.

La saison prochaine, tu porteras les couleurs de La Spéciale Aywaille. Pourquoi avoir décidé de rejoindre le matricule 1235?

Cela fait trois ans que je dis que je vais quitter Ninane car j’ai besoin d’un nouveau départ. Lors de ma montée en séniors, mon coach cadet reprenait une équipe à Liège et m’a demandé de le suivre. Ninane ne me proposant encore rien à l’époque, j’étais tenté de le suivre mais Sam Mignon est venu me trouver pour que je joue pour lui en P3 et j’ai finalement décidé de rester. La salle de Ninane, très belle au demeurant, se situe à une minute à pieds de chez moi, je connais et m’entends bien avec tous les membres du club, c’est donc difficile de quitter le matricule 1200. Toutefois, cette année, le coach d’Aywaille, qui m’avait déjà contacté la saison dernière, m’a à nouveau proposé de le rejoindre. Comme je suis ambitieux et que le projet de La Spéciale m’a convaincu, je ne pouvais pas refuser cette proposition. De plus, je connais la majorité des membre de l’équipe et je suis persuadé que nous pourrons faire quelque chose de bien la saison prochaine.

Que retiendras-tu de toutes ces années à Ninane?

J’y ai effectué toutes mes classes dans ce club rempli de bonnes personnes. J’ai vécu d’excellentes saisons avec les Calidifontains, remporté des Coupes lors de mes années cadets et fait de belles rencontres.