« Nous avons manqué de rigueur en défense »


A Tongres, malgré un excellent départ, Esneux s’est effondré en seconde période, laissant filer la victoire.


A Tongres, Esneux démarrait idéalement la rencontre. Après dix minutes, Vanoost (15 points), Gillotay (12 unités), Matisse (16 pions) et leurs coéquipiers menaient 19 à 21 et continuaient sur leur lancée dans le deuxième quart pour rejoindre les vestiaires sur le score de 38 à 43.

A la reprise, les Limbourgeois inversaient la vapeur et passaient devant, au grand dam des Dragons. A la demi-heure, le marquoir affichait 63-55 mais les locaux se montraient plus fermes derrière et efficaces devant pour accroitre leur avance et gérer parfaitement la fin du match. Au final, Esneux s’inclinait 89-69.

« Nous avons manqué de rigueur en défense et nous avons mal shooté » regrette Guillaume Henrard. « Nous n’étions qu’à huit points dans le quatrième avant de prendre un 8 à 0. Avec seize points de retard, c’est difficile de revenir face à une équipe de Tongres qui sait gérer les fins de matchs.« 

« Le trashtalking de Walravens nous a réveillé »


A Spa, Sprimont a remporté une belle victoire, 60 à 66. Robin Malpas analyse ce derby victorieux.


Dans la cité thermale, les Carriers prenaient un départ idéal pour mener 9 à 20 après dix minutes. Walravens (25 points) et ses coéquipiers réduisaient l’écart à la pause: 25-32.

Au retour des vestiaires, Franck (14 points) et ses coéquipiers continuaient sur leur lancée et dépassaient Sprimont au marquoir. C’était 49-45 à la demi-heure. Mais Wuidar (21 points), Perrier (15 unités) et leurs coéquipiers réagissaient magnifiquement dans le dernier quart pour empocher la victoire, 60 à 66.


Robin, tu ne participais pas à ce derby?

Non, j’étais blessé, tout comme Simon Doneux.

Que retiens-tu de ce match?

Notre excellente mentalité. Nous ne disposions que de huit joueurs valides et, malgré la fatigue, les gars ont tenu et se sont battus jusqu’au bout! Nous fûmes relégués à huit longueurs à un moment et, au lieu de craquer, nous avons sur renverser la vapeur.

Avec un élément déclencheur?

Oui (rires). Petite mention à Julien Walravens qui a voulu faire du trashtalking lorsque les Spadois sont passés à +8. Cela a a réveillé Sprimont qui a pu retrouver un second souffle grâce à lui.


Crédit photo: Charnikon Prod.

Pirson cartonne Liège


Face à son ancien club, Romain Pirson a flambé pour offrir la victoire à Cointe au bout d’une remontée fantastique et d’une prolongation.


« J’ai débuté à l’âge de cinq ans dans le club de Liège Basket. J’y suis resté jusqu’à mes douze ans avant de partir vers Ninane pour quatre saisons en pupilles et minimes. Ensuite, ce fut un retour à Liège Basket en cadets avec la possibilité de m’entrainer avec la R1 et de faire mes armes en P4 » nous confiait récemment Romain Pirson.

Le déplacement de Cointe à la bulle de Fléron ce weekend était donc coché dans le calendrier du meilleur marqueur des Grenouilles. Et, à l’instar d’un Philippe Gilbert toujours performant lors des grands rendez-vous, le futur Pépin a livré une prestation de haute volée pour offrir la victoire à ses couleurs au bout d’un interminable suspens.

 La première période était nettement dominée par Roland (24 points) et ses coéquipiers qui regagnaient les vestiaires avec une confortable avance: 55-32. Alors que de nombreux observateurs pensaient le match plié, Cointe profitait d’un Romain Pirson incandescent (42 points!) pour réaliser une remontée fantastique. A la demi-heure, c’était 66-65. Le dernier quart ne permettait pas aux deux formations de se départager et c’était finalement au bout de cinq minutes additionnelles que les visiteurs l’emportaient d’une courte tête: 94-95

« Nous avons pris notre revanche et aidé les Liégeois »


Vaincus à Mons en décembre dernier, les Sang et Marine ont pris leur revanche ce vendredi avec une belle victoire 81 à 61. Un résultat positif de Sainte Walburge qui offre un petit coup de pouce aux équipes liégeoises à la lutte pour le maintien en première régionale. Tariq Bouchaouir revient sur la prestation de sa formation.


Tariq, que retenir de ce match?

Il faut juste retenir cette victoire qui nous permet de prendre notre revanche et d’aider les équipes liégeoises de la série.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur et vous a permis de vous imposer 81-61?

Notre changement de défense pour une défense plus agressive sur le « pick-and-roll » nous a aidé à n’encaisser que 61 points et, ainsi, remporter ce match.

« Un bon match malgré un noyau déforcé »


En effectif réduit, Comblain n’est pas passé bien loin de créer l’exploit à Falco Gent.


Devoir se rendre à Gand un vendredi n’est jamais agréable. Affronter un adversaire solidement accroché à la deuxième place de la série est forcément difficile. Mais devoir négocier ce périlleux déplacement en effectif réduit relève presque de l’impossible. Et pourtant… Comblain n’est vraiment pas passé loin de créer l’exploit, s’inclinant finalement 84-73.

« Nous nous sommes rendus à Gand à sept, Joachim Thiry souffrait toujours de son entorse, Waonry est blessé au genou, Pipo Willems était retenu par son travail et Thomas Goémé était sur le banc mais en civil car lui aussi blessé » énumère Remy Collard. « Nous étions réellement déforcés mais nous avons réalisé un vrai bon match. Toutefois, chez les deuxièmes, sans réelles rotations, c’est très compliqué. »

Jouant crânement leurs chances, les Comblinois n’ont pas démérité. « Nous avons connu de petits passages à vide de deux ou trois minutes lors desquels les locaux prenaient dix ou quinze points d’avance mais nous sommes parvenus plusieurs fois à revenir grâce à de bonnes défenses » continue le shooteur du Mailleux. « Avant qu’un nouveau léger passage à vide ne solde nos espoirs.« 

« Encore trois beaux matchs avant de sortir les raquettes »


Ce samedi, Ninane a remporté une victoire convaincante à Aarschot, 82 à 100. Jean-Pierre Darmont, spectateur avisé cette fois, évoque ce déplacement réussi et la fin de saison des Calidifontains.


A Aarschot, Ninane a pris un excellent départ, se constituant rapidement une confortable avance. Dedave (21 points), Allemand (17 unités), Fassotte (19 pions) et leurs partenaires contrôlaient ensuite aisément les échanges pour l’emporter logiquement 82 à 100.


Jean-Pierre, satisfait de ce résultat à Aarschot?

Oui, très satisfait! Pour ma part, j’étais toujours malade, je n’ai pas joué. Je reprend cette semaine.

Votre attaque s’est montrée prolifique!

Oui, nous avons eu un très gros taux de réussite aux shoots en première mi-temps. Allemand a lancé le match et tout le monde a pris le relais.

Qu’est-ce qui vous a permis de vous imposer?

Le collectif. Tout le monde a apporté son écot pour remporter cette belle victoire. Il y a de belles individualités à Aarschot mais, collectivement, c’est assez faible.

Il vous reste trois gros matchs pour finir la saison: Tongres, Spa et Gand…

Oui, il reste trois beaux matchs que nous voulons aller chercher et puis on pourra sortir les raquettes de tennis (rires).

Alleur reçu cinq sur cinq assure son maintien


Malgré un grand match de Benoit Bouché, Sainte Walburge a craqué en fin de rencontre contre Alleur. Les All Blacks enregistrent leur cinquième victoire de rang et assurent leur maintien en première provinciale. André Trinon revient sur la prestation du matricule 1466.


Cinquième victoire de rang pour Alleur, conquise de haute lutte à Sainte Walburge, 58-62. « Dans le premier quart-temps, face à la défense individuelle d’Alleur, les Sang et Marine se promenaient et menaient 28 à 17 après dix minutes » nous explique André Trinon. « Ensuite, Alleur est passé en zone pour contrer les pivots adverses. Seul Bouché (26 points dont trois sur trois au-delà des 6,75 mètres) tirait son épingle du jeu. » A la pause, les All Blacks étaient revenus à 37-32.

Peu de paniers venaient émailler le troisième quart et les visiteurs en profitaient pour réduire un tout petit peu l’écart. C’était 49-45 à la demi-heure. « Dallenogare (19 points) s’illustrait mais, surtout, le collectif se battait pour passer en tête à la trente-septième minute afin de remporter une victoire qui sauve définitivement Alleur » savoure le Président du matricule 1466. « La victoire a souri à l’équipe qui en voulait le plus!« 

« Avec Michel Nihon, nous avons cherché la meilleure solution »


Bonne nouvelle pour l’Etoile Jupille, Marc Jacot a décidé de prolonger son bail aux Argilières.


Personnalité attachante et joueur de talent, Marc Jacot est précieux pour l’Etoile Jupille. Bonne nouvelle, le versatile poste 4 portera toujours du noir et jaune la saison prochaine. « Il y a eu pas mal d’hésitations. Les jours d’entrainements ayant changés, cela devenait vraiment compliqué pour moi. Mon intention n’était toutefois nullement d’aller jouer ailleurs, malgré une proposition intéressante que j’avais reçue. »

Mais comme le dit si bien l’adage: s’il y a problème, il y a solution. « J’ai cherché avec mon coach, Michel Nihon, la meilleure solution, quitte à aller parfois m’entrainer avec l’équipe P4. Mon frère Xavier y joue, ce n’est donc pas une corvée pour moi » continue Marc. « J’ai donc bien réfléchi et Michel Nihon a toujours les mots justes. De plus, je n’avais pas envie de quitter mes amis.« 

A l’heure du grand carrousel des transferts, voir un gaillard de la trempe de Marc Jacot rester fidèle à son club ne peut que donner le sourire aux nombreux supporters de l’Etoile et aux amateurs de basketball.

Quand Valéry Borgers et Arlon jouaient en… D2 luxembourgeoise


Les Carnets du basketteur, saison 2! En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Cette fois, notre sémillant chroniqueur se penche sur les liens qui unissent le basket liégeois et luxembourgeois.


L’évènement vous a sans doute échappé, mais c’est ce week-end que se disputaient les finales de la Coupe de Luxembourg. Le basket principautaire n’y était pas totalement étranger puisque les deux rencontres (féminine et masculine) étaient animées par les anciennes et non moins excellentes pom-pom girls de Pepinster. Qui, si je ne m’abuse, sont originaires de la région d’Oupeye. Voilà qui me permet de faire la liaison avec certains souvenirs ayant trait à un Grand-Duché… dont je couvre dorénavant les championnats de basket et de football pour un magazine sportif de là-bas. 

Au milieu des années ’80, je coache les « Mauve et Blanc » du prestigieux ( ?) Sporting de Francorchamps. Je suis, aussi, en excellentes relations avec l’arbitre et architecte esneutois Henri Poncin qui est devenu, depuis peu, président du club d’Arlon (4e Nationale) où il s’est établi pour raisons professionnelles. Il m’invite à son tournoi de fin de saison. Ne respectant rien, nous éliminons d’emblée la formation locale avant de prendre le meilleur, en finale, sur une 2e Nationale luxembourgeoise. Il est vrai sans son habituel Américain de service. Nous, la « bête » petite P2 liégeoise en provenance du plateau fagnard… Du coup, l’homme fort du cru me propose d’entrainer, dès l’été suivant, son équipe. A des conditions plus qu’intéressantes, croyez-moi. Mais, n’étant pas un bouffeur de kilomètres au volant, je décline l’offre. Quelques années plus tard, le Grivegnéen, Patrick Lallemand, y remplira la même fonction. Ca me rappelle que le Luxair Arlon programmait, comme par hasard, ses duels à domicile le dimanche dès 10 heures du matin. Pas vraiment l’idéal quand vous deviez quitter la Principauté, le Namurois ou le Hainaut à la fine pointe de l’aube. Qui plus est… en plein hiver. 

Dans ce contexte, on se souviendra encore que Julien Marnegrave driva, de 2003 à 2005, la phalange de Contern (D1). Soit, un aller-retour à partir de Jupille de 380 bornes. Quant à Jean-Pierre Fransquet (que j’ai bien connu à Esneux), il fit monter le Nitia Bettembourg au sein de l’élite grand-ducale en 2009. Soit, un aller-retour à partir de son domicile condruzien de 320 bornes. Il n’en demeure pas moins que la plus belle histoire de ces traits d’union entre nos deux pays concerne sans conteste Valéry Borgers. Cadre dans une banque de la capitale, il a évolué plusieurs saisons au Pall Arlon. Club qui avait obtenu l’autorisation de disputer le championnat grand-ducal. Dès la première année, l’actuel ailier de Spa et les siens s’ouvraient les portes de la D2. Le meilleur restait à venir car, en 1/8e de finale de la Coupe, ils sortaient sans ménagement Mersch, sociétaire de l’élite. Au tour suivant, ils héritaient de… Bettembourg signant un parcours remarquable au plus haut niveau. Le règlement de la FLBB ne permettant qu’un seul renfort étranger, le « Bobelin » était retenu par son mentor pour endosser ce rôle. Bonjour la pression ! On était exactement le 18 décembre 2007. Dans une salle arlonnaise en folie, « Val » et sa bande menaient 64-41, au repos, et partageaient toujours l’enjeu à l’entame de l’ultime ligne droite. C’est alors que Phil Frank, l’US d’en face, prenait les derniers échanges à son compte (38 points au total) et évitait à sa formation d’adoption une cinglante humiliation : 86-90, « on the buzzer ». Le patron sur le terrain de la Fraineuse venait de louper d’un fifrelin, ce soir-là, une incroyable demi-finale de la Coupe de Luxembourg…


Michel CHRISTIANE


Crédit photo: Charnikon Prod.

« Nous étions trop nerveux »


Dans le match au sommet entre Bellaire et Welkenraedt, ce sont les visiteurs qui l’ont emporté, prenant une option sans doute décisive sur le titre en P2A.


L’enjeu du match au somment entre Bellaire et Welkenraedt était limpide: une option sans doute déterminante sur le titre en P2A. Dans leurs installations, les Blue Rabbits ont déjoué. « Nous n’avons pas su mettre la balle dans l’anneau » soupire Gael Colson. « Nous nous sommes ch*** dessus. Tout le monde était nerveux, moi le premier. »

Menés à la pause, les locaux laissaient la victoire, 74-84, à une équipe de Welkenraedt bien plus réaliste. « Quand tu shootes à moins de 15% à trois points et que tu galvaudes 21 lancers-francs, cela devient compliqué » regrette Gael. « A l’inverse, nos adversaires n’ont rien raté sur la ligne de réparation alors que nous n’avons pas su jouer assez vite. C’est vraiment dommage de s’incliner ainsi devant une salle comble.«