« La family Di Pro va nous aider à remporter les duels inside »

Ce samedi, Alleur recevra Dison pour un match à six points. Avant cette rencontre cruciale, Liège & Basketball a fait le point avec Matthieu Dallenogare sur la situation des All Blacks et le renfort de Serge Di Prospero.

Matthieu, c’est un match à six points qui vous attend ce samedi contre Dison. Dans quel état d’esprit êtes-vous?

Personnellement, je suis très positif pour cette rencontre, et je crois que l’équipe aussi. Nous faisons de bons entrainements, en étant plus nombreux et agressifs.

Le renfort de Serge Di Prospero peut-il vous permettre de combler vos lacunes à l’intérieur?

Serge apporte beaucoup, notamment à l’intérieur, par son physique mais aussi par son expérience. Je crois qu’il apporte aussi un autre dynamisme dans l’équipe, ce qui est positif. Je ne vais pas dire plus de bonnes choses sur lui car j’ai plus l’habitude de le charrier (rires). Mais oui, je crois qu’avec la « family Di Pro » en-dessous de l’anneau, nous sommes mieux préparés pour remporter nos duels dans la raquette.

Que devrez-vous faire pour battre Dison?

Nous devrons simplement faire comme contre Saint Louis: ne jamais se relâcher et jouer ensemble comme nous savons le faire.

Jakob Cebasek, l’ancien Liégeois, retourne dans sa Slovénie natale

Cebasek, qui avait fait les beaux jours de Liège la saison passée, quitte Malines et rentre en Slovénie.

L’AWBB revient sur le départ de Jakob Cebasek. Il avait fait l’unanimité, la saison passée, à Liège Basket. Tant sur qu’en dehors du terrain. Au point que les Kangoeroes de Malines le recrutaient cet été. Assez peu utilisé au « Winketkaai », Jacok Cebasek a dès lors décidé de retourner dans Slovénie natale. Voilà pourquoi, il portera dorénavant les couleurs du club de Primorska. Une des grosses cylindrées de ce pays puisque l’équipe locale est en tête de son championnat. Pour rappel, les Slovènes sont quand même champions d’Europe…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo: Philippe Collin.

« Nous ne sous-estimerons pas Sprimont »

Samedi excitant en perspective à Aywaille avec un double derby – P2 et P3 – contre Sprimont. Nathan Lathouwers et Florian Godin préfacent ce choc contre les voisins sprimontois.

A 19 heures, la P3 d’Aywaille ouvrira le bal face à Sprimont. « Un gros match alors que nous sommes enfin en confiance après une victoire à l’arraché à Eupen, l’un de nos concurrents directs » s’exclame Nathan Lathouwers. Avec quatre victoires, le 4A possède une infime marge de manoeuvre sur ses trois poursuivants mais a vu Theux décrocher un succès de prestige contre Haneffe. « Sprimont, qui n’a plus grand chose à espérer, tant pour monter que pour descendre, n’en sera pas moins motivé pour remporter ce derby » prévient l’Aqualien. « Le groupe est enfin au complet et cela se ressent aux entrainements. Notre jeu d’équipe s’améliore de semaine en semaine et nous sommes indéniablement prêts à tout pour rester en P3. »

Une rencontre avec une saveur toute particulière pour Anthony Termini. « Il affrontera son club formateur. Il est ultra-motivé pour défendre ses nouvelles couleurs » rigole Nathan.

Revanche à prendre pour Aywaille

Match à enjeu, ensuite, à 21 heures, entre la P2 aqualienne et son homologue sprimontoise. Les Carriers, en nette perte de vitesse depuis la blessure de Quentin Thielen, reste accrochés à la troisième place au sein d’une série particulièrement illisible suite à la grande différence de matchs joués par les quatorze formations qui la composent. C’est ainsi qu’en nombre de revers, Aywaille se situe juste derrière l’intraitable Esneux. Avec quatre revers (mais seulement treize matchs disputés), les Aqualiens sont potentiellement deuxièmes. « Nous ne sommes pas encore en haut du classement, seulement en nombre de défaites » nuance Florian Godin. « Nous allons donc prendre match après match.« 

Reste que ce duel entre voisins sent bon la poudre. « Un bon derby en perspective » annonce l’ailier du 4A. « Nous avons une revanche à prendre car, au match aller, les Sprimontois avaient affiché beaucoup plus d’envie que nous. Nous ne ferons pas l’erreur de sous-estimer Sprimont parce que son meneur est blessé et nous devrons, comme notre coach nous le répète, jouer en équipe et avoir une bonne mentalité. »

US Awans prend sa revanche

Dans un match tendu, US Awans est allé s’imposer à Dison, faisant d’une pierre deux coups: revanche et grand pas vers le titre en P3C. Reportage.

C’est particulièrement motivés que les gars de l’US Awans se rendaient à Dison ce samedi, seule équipe à avoir vaincu les leaders de P3C sur leur terrain. Après dix minutes agréables à observer et durant lesquelles Simon Albert se montrait efficace, les visiteurs menaient 16 à 20.

Dans le deuxième quart, haché par les fautes, Lahaye, seul pivot spécifique de Dison, se blessait, déforçant ainsi un noyau déjà réduit à la portion congrue. Les troupes de Gauthier Liégeois laissaient toutefois passer l’orage et Rondoz faisait 31 partout grâce à un tir longue distance. Le meneur disonnais ratait ensuite trois lancers et une faute volontaire des locaux – qui faisait réagir les supporters – permettait à Awans de repasser devant. Un panier inside des visiteurs faisait 31-35 mais Rondoz sur la ligne de réparation, Simon Albert derrière l’arc et Valentin Mentior en pénétration fixaient le score à 38-35.

Au retour des vestiaires, Awans refaisait rapidement son retard. A la vingt-cinquième, Mentior et Albert combinaient bien pour faire 46-45. C’était la dernière fois que Dison était devant au marquoir. Gens plantait à mi-distance et Bourgeois se montrait précieux au rebond offensif tout en enchainant les lancers. Malgré un nouveau triple d’Albert, Awans se détachait inexorablement pour mener 49-58 à la demi-heure.

Laloux et Bourgeois, le duo gagnant

Le dernier quart voyait les esprits s’échauffer – encore un peu plus – et Jonathan Laloux faire étalage de ses « skills ». Un rebond offensif converti de Rondoz faisait 51-60 à la trente-deuxième mais Awans en contre-attaque puis Laloux en pénétration et sur lancer (suite à une technique) portaient le score à 51-65 et même 51-68 suite à un triple visiteur. Une grossière faute anti-sportive sur Laloux faisait encore monter la température d’un cran. Le combo-guard d’Awans convertissait l’un de ses deux lancers et ajoutait un jump shoot pour porter l’écart à vingt unités: 51-71.

Mentior réduisait l’écart mais les Disonnais, cribblés de fautes, devaient terminer le match à quatre alors qu’il restait encore deux minutes et vint-trois secondes à jouer. Après un embrouillamini à la table de marque, Villanucci plantait de loin pour faire 56-73. Après un temps mort visiteur à un peu plus d’une minute de la fin, les deux formations terminaient au petit trot et la partie s’achevait sur le score de 58-75.

« Nous avons pris notre revanche! Cette fois, c’est notre adversaire qui s’est énervé » concluait Eric Herben, conscient que cette victoire constitue un grand pas vers le titre en P3C.

« Camus est l’homme de la situation »

La saison prochaine, Sainte Walburge présentera un visage différent mais toujours aussi ambitieux. Pour driver les Sang et Marine, Jacques Stas laissera sa place à Christian Camus.

Actuellement en train d’opérer une belle remontée au classement de première régionale, Sainte Walburge s’active également en coulisse en vue de préparer la première saison. Avec, déjà, trois arrivées notables: Jean-Pierre Darmont, Pipo Willems et Alija Kabangu. Les trois compères viendront renforcer le noyau des Sang et Marine qui conserveront toutefois plusieurs de leurs cadres. Hayman Baeri, Clément de Liamchine et Tariq Bouchaouir ont déjà donné leur accord. Lucas Lambot et Théo Beaujean semblent tentés de poursuivre l’aventure mais sont toujours en phase de réflexion.

Un autre changement notable aura lieu au coaching puisque Jacques Stas laissera sa lace à Christian Camus. « C’est une séparation d’un commun accord » nous explique Chris. « Jacques est fort occupé entre ses cours, l’équipe nationale et sa nouvelle activité de conseiller communal. De plus, Jacques désirait un projet « jeunes prometteurs » avec la majorité de l’équipe composée de joueurs de 16 ou 17 ans à former pendant deux ou trois ans alors que le projet de Sainte Walburge est de former des jeunes du club encadrés par des anciens, soit deux tiers de jeunes. »

Camus au coaching, c’est forcément une évidence. « Je ne voyais pas d’autre personne que lui pour reprendre » nous confirme le Président Michael Markowicz. « Après avoir vu quelques coachs, j’ai discuté sérieusement avec Chris et lui ai fait comprendre qu’il était l’homme de la situation pour reprendre l’équipe. Je pense qu’il devait sortir de sa « pause » car c’est un entraineur qui vaut la D3. De plus, c’est un gars du club et qui travaille déjà en étroite collaboration avec moi, pour les transferts notamment.« 

Camus, l’homme de la situation

Une « pause » que le principal intéressé nous explique. « J’avais arrêté de coacher en régionale/nationale pour entrainer mon fils de dix ans et lui donner les bons fondamentaux » nous précise Chris. « Ce qui fut fait pendant trois ans. Je poursuivrai à l’année mais je peux me reconsacrer au coaching.« 

Un retour sur le petit banc qui est aussi le signe que les Sang et Marine seront ambitieux. « Mais je préfère ne pas me projeter. Nous prendrons match après match » tempère l’ancien scoreur de l’Avenir Jupille. « Nous avons déjà pu voir dans le passé de belles équipes sur papier qui ne parvenaient pas à monter. Il faudra que la mayonnaise prenne. Mais c’est certain que je ne viens pas, et cela vaut pour nos recrues, pour jouer les dernières places.« 

Réquisitionné à la tête de l’équipe première, Chris prendra un peu de recul avec la P1. « Je continuerai à entrainer notre P1 et, lors des matchs à domicile, je serai présent pour épauler la personne en charge de l’équipe » nous explique-t-il en précisant que cette personne n’est pas encore connue.

Pour cette fin de saison, l’objectif est clair pour la P1 locale. « Nous voulons continuer à progresser en intégrant les jeunes et leur permettre de continuer leur éclosion en vue de la prochaine saison » conclut Chris.

« Nous allons avoir un top noyau »

Au terme de cette saison, Jean-Pierre Darmont portera le maillot des Sang et Marine. Pour Liège & Basketball, l’ailier du BC Ninane explique les raisons de son départ.

Jean-Pierre, tu n’évolueras plus à Ninane la saison prochaine.

En effet, j’ai signé à Sainte Walburge pour la prochaine saison.

Qu’est-ce qui a motivé cette décision?

Les trois entrainements prévus pour la saison prochaine risquent d’être de trop. Je viens d’acheter une maison et j’ai envie d’être un peu plus avec ma femme et mes enfants. De plus, j’avais envie de jouer avec des potes qui viennent avec moi (ndlr: Pipo Willems et Alija Kabangu) ainsi que pour Chris Camus (ndlr: qui reprend le coaching de la R1) et pour le Président Markovicz que j’apprécient beaucoup. J’avais aussi le souhait depuis longtemps de porter le même maillot que Tarik Bouchaouir.

Vous allez avoir une bien belle équipe…

Oui, les joueurs qui restent sont très bons. Nous allons avoir un super noyau (ndlr: voir l’analyse complète ici) et je suis persuadé que nous passerons une top saison.

« Jamais vu un comité aussi pro et investi que celui de Ninane »

La saison prochaine, Martin Lesuisse portera les couleurs de Cointe. Un choix mûrement réfléchi pour le meneur qui ne cesse d’épater avec la R2 et la TDM2 des Calidifontains. Pour Liège & Basketball, Martin motive sa décision et revient sur les souvenirs engrangés avec le BC Ninane.

Martin, pourquoi avoir décidé de quitter Ninane pour rejoindre Cointe?

J’ai décidé de rejoindre Cointe notamment car c’était le club qui acceptait de me compter dans l’effectif malgré que je parte potentiellement quatre mois en Erasmus l’année prochaine. De plus, j’avais une réelle envie de continuer le travail commencé précédemment avec Ludo Humblet et de retrouver mon super beau-frère, Robin Cornet.

Cointe et Comblain s’associent dans un partenariat. Evolueras-tu dans les deux équipes?

Non car je serai probablement absent de septembre à décembre inclus. Une équipe ambitieuse de D3 ne peut, comme je le comprends tout à fait, débuter un championnat avec un seul meneur. Je serai cependant inscrit sur le listing afin d’être disponible pour pallier une absence en cours de route lors du deuxième tour.

Quels sont tes objectifs pour la prochaine saison?

Mes objectifs seront de continuer ma formation de « patron » sur un terrain avec Ludo. Collectivement parlant, ce sera de figurer le plus haut possible au classement avec cette nouvelle équipe reconstruite.

Quels souvenirs garderas-tu de ta période à Ninane?

Je ne garderai que des souvenirs positifs de ces deux saisons. Ce n’est pas tant le sportif qui m’a le plus marqué mais bien le comité et les nombreux bénévoles. Je n’ai jamais vu un Président et le reste de son comité aussi professionnel et investi que de Ninane

Des Buffalos à la croisée des chemins

Le weekend dernier, Grâce-Hollogne s’est incliné d’un petit point contre Prayon, laissant à Henri-Chapelle le leadership de la P3B. Ce dimanche, c’est à nouveau une grosse affiche que disputeront, à Belleflamme, les Buffalos. Une séquence particulière importante à négocier pour le groupe d’Hervé Odeurs.

« Notre défaite contre Prayon est toute simple à expliquer » avance Hervé Odeurs. « Il s’agit d’une équipe contre qui il est agréable de jouer car elle pratique un basket agressif mais correct. Toutefois, c’est une équipe qui ne convient pas à notre jeu, un peu comme nous ne convenions pas à Grivegnée la saison dernière (ndlr: Grâce-Hollogne était la seule formation à avoir battu deux fois les futurs champions). De plus, notre pourcentage plus que faible, un petit 50%, ne nous a pas aidé, tout comme notre manque de lucidité en fin de match. » Une défaite logique, au vu des explications fournies par le coach des Buffalos mais qui permet à Henri-Chapelle de s’isoler seul en tête de la série.

Ce dimanche, c’est une nouvelle affiche que devront disputer Wéry et ses partenaires. Un déplacement ardu à Belleflamme pour y affronter les récents champions de P4, un groupe expérimenté et talentueux. « Nous devrons absolument imposer notre jeu » prévient Hervé. « Nous devrons être agressifs et collectifs en défense sur tous les joueurs adverses car le danger peut venir de partout chez des Haricots au noyau particulièrement étoffé. En attaque, il faudra travailler collectivement et ne pas se laisser dicter le rythme du match. » Une rencontre qui promet d’être très intéressante entre deux belles équipes et dont le résultat pourrait influencer la lutte pour le titre en P3B.

« Je dois beaucoup à Didier Longueville »

Ce vendredi, la bruyante salle Comblinoise abritera un superbe double derby (TDM2 et P2) contre Esneux. Une rencontre évidemment particulière pour Thomas Doneux, le nouvel entraineur de la P2 de Comblain.

Thomas, ce vendredi c’est un derby contre Esneux qui sera au programme. Une rencontre toujours particulière pour toi?

Oui, Esneux reste particulier pour moi. J’y ai passé quatre belles années avec deux montées et une Coupe à la clé. Tout ce que j’ai appris dans le coaching, je le dois en partie à Didier Longueville qui est devenu un ami et un de mes associés au sein de mon entreprise. Je lui dois beaucoup. Je ne garde que d’excellents souvenirs de mes années esneutoises. A Esneux, cela reste familial et même sept ans après mon départ, j’y suis toujours bien accueilli.

Que devrez-vous faire pour devenir la première équipe à vaincre Esneux, autoritaire leader en P2B?

Il va falloir contrôler le rebond et être à 200% de nos capacités. Sur un match, tout est possible mais face à cette armada, il faudra nous transcender. Nous devrons jouer en équipe, être patients. Nous pouvons créer l’exploit et nous sommes tous super motivés. Ce sera mon premier match à Comblain et, pour une fois, le public sera de mon côté (rires).

« Nous avons eu la possession pour égaliser »

Il s’en est fallu d’un rien pour qu’Harimalia crée la surprise ce weekend à Braives mais ce sont finalement les Giants qui se sont imposés, 70 à 67. Olivier Vandenhoven revient sur cette rencontre.

A Braives, Harimalia a bien failli créer la surprise. « Nous étions à égalité à une vingtaine de secondes de la fin alors que nous avions compté 11 ou 13 points de retard à un moment donné. Nous avons même eu la possession pour égaliser » nous explique Olivier Vandenhoven.

Malheureusement pour les Abeilles, c’était Braives qui finissait par émerger. « Il nous a manqué un jeu plus collectif. Nous avons beaucoup marqué sur des actions individuelles. Les intérieurs n’ont pas reçu beaucoup de ballons et notre pourcentage ne fut pas terrible » analyse le pivot d’Harimalia. « Nous n’avons presque pas inscrit de trois points, ce qui nous a empêché d’écarter la défense et laissait nos adversaires nous attendre dans la raquette. Et nous avons manqué de rigueur et de répondant en défense. »

Un nouveau résultat positif qui permet aux troupes de Thibault Wéry de rester dans la course pour le titre en P3C.