« Je vais un peu lever le pied »

Ce dimanche, Aubel reçoit Andenne avec la ferme intention de prendre sa revanche. Pour l’occasion, Liège & Basketball a taillé une bavette avec Johan Riga, maitre du post-up et du tir mi-distance.

Pour une première saison en R2, Aubel réalise de belles choses mais manque encore parfois de constance et se troue de temps à autres, comme ce fut le cas à Andenne lors de la première moitié de championnat. « Nous n’avions pas existé au match aller » reconnait Johan Riga. « Ce fut probablement l’une de nos moins bonnes prestations de la saison. C’est certain que, ce dimanche, nous ne pourrons qu’être meilleurs que lors de notre première confrontation. Lors de celle-ci, Andenne nous avait cueilli à froid. Nous avions senti que le coach adverse avait bien préparé son match. A nous de montrer que nous avons désormais un autre niveau même si les blessés et les malades sont légion au sein de notre effectif…. Heureusement que nous avons commencé la saison à douze!« 

Afin de décrocher une belle victoire et de prendre leur revanche, les Herbagers connaissent la recette à appliquer. « Il faudra tout simplement élever notre niveau de jeu. Nous l’avons fait durant trente-cinq minutes à Profondeville, à nous de répéter cela pendant quarante minutes » défend l’intérieur aubelois.

A disposition du club

Alors que nombreux sont les clubs qui s’activent en coulisses pour préparer le prochain exercice, Aubel ne fait pas exception à la règle. Et, pour la première fois depuis looooongtemps, Johan Riga risque de manquer à l’appel. « Pour la saison prochaine, je compte un peu lever le pied » nous informe-t-il. » J’ai des projets privés qui évoluent avec, notamment, l’arrivée d’un petit garçon en juillet. De plus, j’aurai trente-cinq ans l’année prochaine et cela fait trente-et-un ans que je suis actif dans le basket. »

En vrai clubman, un adjectif pratiquement inventé pour lui, Johan ne ferme toutefois pas totalement la porte. « Je compte prendre une année sabbatique mais je reste à la disposition du club d’Aubel pour, peut-être, dépanner en cours de saison si le besoin s’en fait sentir » nous précise-t-il. « Je ne serai pas loin. Et, si ce n’est pas pour jouer, peut-être pour coacher. Mais, a priori, pas l’année prochaine. »

Il ne reste donc plus guère d’occasions d’observer le toucher soyeux et la combativité de l’intérieur aubelois. Dès lors, précipitez-vous au Green Temple.

« Pas à notre place au classement »

Ce dimanche, Cointe se rend à Mons pour une rencontre particulièrement importante pour le maintien. A quelques heures de ce déplacement crucial, Liège & Basketball fait le point avec Haytam Baeri.

Haytam, déplacement important pour vous ce dimanche à Mons. Ressens-tu une certaine forme de pression?

C’est évidemment un match important au vu du combat qui fait rage actuellement dans la deuxième partie du classement de la première régionale. Toutefois, je ne ressens pas nécessairement une grande pression. C’est un match que nous devons gagner, comme tous les autres d’ailleurs. Même s’il est vrai qu’une défaite de notre part ferait sourire certains, j’aimerais surtout une victoire pour redonner le sourire à une équipe qui n’est pas à sa place au classement.

Que devrez-vous faire pour cela?

Retrouver notre propre jeu offensif et arrêter certaines grosses individualités montoises.

« Notre coach a décidé d’arrêter »

Malgré des résultats sportifs relativement positifs, Grivegnée vit une saison cauchemardesque avec un effectif réduit à peau de chagrin. C’est désormais sans leur entraineur, Jean-Jacques Stevens, que devront composer les Sang et Or. Avant de recevoir une équipe de Bellaire elle aussi dans la tourmente, Nathan Stevens fait le point sur la situation du matricule 197.

Nathan, Bellaire sort de deux défaites. Est-ce le bon moment pour affronter les Blue Rabbits?

Pas vraiment. Bellaire va venir chez nous avec un esprit revanchard car plusieurs joueurs vont faire leur retour et cette équipe va redevenir celle qui n’a cessé d’épater les observateurs depuis le début de saison.

De votre côté, malgré de bons résultats sportifs (huit victoires en dix-sept matchs), vous êtes tout de même empêtrés dans une saison galère avec de réels soucis d’effectif et, désormais, ton papa, Jean-Jacques, qui a décidé de jeter l’éponge.

En effet, nous devrons faire sans notre coach qui a décidé d’arrêter. Nous vivons vraiment une saison cauchemardesque avec les blessures et arrêts divers… Nos victoires de début de saison sont importantes vu la tournure des évènements.

Pourquoi votre coach a-t-il décidé d’arrêter les frais?

Je pense que c’est un tout. Je comprends que cela ne soit pas agréable de coacher une équipe où il y a quatre ou cinq joueurs présents aux entrainements. En match, c’est pareil, nous jouons à cinq ou six avec un ou deux jeunes. C’est compliqué.

Ce dimanche, qui sera aux manettes de l’équipe?

Je ne sais pas qui va coacher ce dimanche. Nous verrons bien.

« Nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes »

Face à des Giants en effectif réduit, la jeune P3 de Ninane a loupé le coche et s’incline 69-82. Un revers qui fait mal aux Calidifontains.

« C’est une défaite qui fait mal » soupire Alex Gouvienne après que sa formation se soit inclinée 69 à 82 contre Braives. « Nos adversaires sont pourtant venus en effectif réduit. Nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes.« 

De vrais regrets animent le polyvalent calidifontain. « Nous aurions dû mettre vingt points à nos adversaires mais nous avons joué à leur rythme. Nous aurions du plier le match dès le début mais, à chaque rotation, nous faisons du grand n’importe quoi. Notre équipe fut inexistante et nous n’avons pas inscrit une seule contre-attaque » regrette-t-il. « Braives en a bien profité et a eu raison. Au début du quatrième quart, les Giants ont vu que le match était prenable et ont tout donné alors que nous les avons regardé gagner.« 

Un revers qui ne remet pas en cause le maintien de la jeune troupe de Nicolas André mais qui permet, par contre, à Braives de rester en course pour le titre en P3C.

Belleflamme l’emporte haut la main

Que celui qui avait prédit un tel résultat lève la main. A domicile, Belleflamme a remporté une large et superbe victoire contre Ninane, 92-69. Un excellent résultat pour les Haricots et qui risque de compter double au moment de faire les comptes en fin de saison.

Peu nombreux auraient été les mordus de basket à parier sur un tel résultat entre Belleflamme et Ninane. Et pourtant, privés de victoires en championnat depuis début janvier, les gars de Vincent Clavier ont croqué à pleines dents dans cette partie. C’était pourtant les Calidifontains qui prenaient le meilleur départ mais Piron et ses partenaires se remettaient bien en selle pour virer en tête, 20-18, au quart-temps.

Le deuxième quart était à l’avantage des Haricots qui profitaient de la bonne forme d’Emma Mampuya (20 points au total) pour creuser un peu plus leur avance. A la pause, les locaux menaient 42 à 35.

Au retour des vestiaires, Darmont (12 points et 4 rebonds), Fassotte (16 points et 5 rebonds), Dedave (18 points, 10 rebonds, 3 assists et 4 interceptions) sonnaient la révolte mais Belleflamme ne cédait pas et atteignait même les dix points d’écart à la demi-heure, 67-57.

Le dernier acte appartenaient aux shooteurs locaux qui avaient retrouvé toute leur confiance. La défense des Haricots gênait bien Henrard (10 points et 6 rebonds) et les Calidifontains qui laissaient filer Makengo (17 unités) et ses potes vers une large et méritée victoire, 92 à 69.

« Un match à deux vitesses »

Au terme d’un match inégal, Hannut l’a emporté contre Spa, 82 à 61. Dans l’autre rencontre de ce vendredi, l’Etoile Jupille a pris la mesure d’une équipe de Saint Louis particulièrement déforcée. Jupillois et Hesbignons confortent leurs places dans le bon wagon de première provinciale. Benoit Blanchy et Marc Jacot débriefent ces rencontres.

A domicile, Hannut a évité le faux-pas en s’imposant 82 à 61 contre Spa. « C’était un match à deux vitesses avec de très belles séquences ainsi que de très mauvais moments » analyse Benoit Blanchy. « Nous avons mal débuté avec notre zone qui n’était pas en place. Nous sommes donc rapidement passé en « man to man » et avons vite pris dix points d’avance. »

Les Hesbignons n’étaient pas rattrapés et chopaient ainsi leur douzième victoire de la saison, confortant un peu plus leur troisième place au classement. Le groupe de David Beck conforte sa troisième place au général, talonné par l’Etoile Jupille qui est venue à bout, 101-83, d’une équipe de Saint Louis particulièrement déforcée. « Une très belle victoire collective qui fait du bien contre une équipe assez jeune » sourit Marc Jacot. « Notre grosse agressivité défensive nous a permis de réaliser un grand nombre d’interceptions conclues par de nombreuses contre-attaques. Nous avons également réussi à bien faire tourner le ballon, à pénétrer pour ressortir la balle pour des shoots ouverts. »

« Notre profondeur de banc a fait la différence »

A Comblain, Esneux a doublement imposé ses vues. D’abord grâce à la dix-septième victoire de la P2 des Dragons et ensuite grâce au succès étriqué de la TDM2 du matricule 44. Retour sur la soirée réussie des Esneutois.

Dans le derby entre Comblain et Esneux, Esneux sort grand vainqueur. C’est d’abord la P2 des Vert et Blanc qui a vaincu les locaux, 77-84. « Notre profondeur de banc a fait la différence » nous explique David Iliaens. « Au complet comme ce soir, l’expérience et la précision étaient au rendez-vous. Le danger peut vraiment venir de partout et dans n’importe quelle situation, nous sommes parvenus à trouver l’homme seul ou celui qui était en forme. »

Une dix-septième victoire consécutive qui rapproche un peu plus Esneux du titre en P2B. « Notre désir de gagner tous les matchs est vraiment présent et, après ce dix-septième succès d’affilée, nous nous tournons vers les games suivants avec la même ferveur » souligne l’intérieur shooter des Dragons. Dommage pour les troupes de Thomas Doneux qui se sont vaillamment battues face à l’ogre de la série.

Esneux au bout du suspens

C’était ensuite à l’équipe première du matricule 44 d’imiter ses collègues de deuxième provinciale en s’imposant 77-81. Un succès important au terme d’une partie âprement disputée. Le premier quart était en faveur de Collard (14 points) et de ses partenaires qui se détachaient à 22-17. Les dix minutes suivantes voyaient les deux formations se livrer un vrai chassé-croisé. Lhoest (14 points) et ses coéquipiers parvenaient, par deux fois, à revenir à égalité mais c’était bien les locaux qui menaient, 46-39, au moment de rentrer aux vestiaires.

La reprise était en faveur de Kaluanga (12 pions) et des visiteurs qui passaient pour la première fois devant à 50-51. A la demi-heure, les gars de Mike Bodson étaient toutefois parvenus à reprendre, temporairement, les commandes, 61 à 60. La dernière ligne droite était palpitante. Goémé (15 pions) et Rondoz (17 unités) rivalisaient avec Matisse (17 points) et les Dragons mais ceux-ci, plus précis sur la ligne de réparation, finissaient par l’emporter, 77 à 81.

« Pendant le match, dès que le ballon tournait au-delà des seize secondes de jeu, nous parvenions à trouver un shoot ouvert » se félicite Gauthier Liégeois qui s’est malheureusement blessé en cours de rencontre. « En fin de partie, nous avons mieux géré la pression que notre adversaire. Nos lancers, contrairement à ceux de Comblain, sont rentrés dans les moments décisifs et, malgré deux bombes de Rondoz dans le money time, nous avons su réaliser plusieurs stops défensifs. »

Une victoire précieuse pour les troupes de Didier Longueville (surtout que Belleflamme s’est, dans le même temps, imposé contre Ninane) qui prennent leurs distances avec la zone rouge. Pour Comblain, ce revers n’a rien de dramatique tant le maintien semble tout proche.

« Deblond a très bien distribué le jeu »

A domicile et face à des Collégiens déforcés, Pepinster n’a pas tremblé et a pu renouer avec la victoire, récupérant au passage l’average. Reportage.

C’est sans Tom Ventat et Clément Matisse (qui était du déplacement à Comblain avec Esneux) que Saint Louis se présentait au Hall Jean Simon. Avec seulement sept joueurs et sans leurs deux figures de proue, la tâche des Collégiens s’annonçait ardue face à des Pépins toujours privés de Julémont et conscients de n’avoir plus le droit à l’erreur.

Le début de rencontre était poussif de part et d’autre avant que les locaux ne créent un premier écart conséquent en profitant de la réussite de Kevin Snakers (18 points au total). Après dix minutes, c’était 25 à 12 en faveur des gars de Pascal Mossay. Le début du second quart était à nouveau à l’avantage d’Agapit (20 points) et de ses partenaires et l’écart culminait à dix-sept unités. Mais les Collégiens ont de la ressources et l’ont déjà prouvé à maintes reprises. Muller et ses potes parvenaient à passer sous les dix points à la quinzième mais les Pépins remettaient un coup d’accélérateur pour clore la première période sur le score de 47 à 32.

Au retour des vestiaires, Saint Louis poussait pour revenir et l’écart repassait sous la barre psychologique des dix points à la vingt-septième mais Pepinster terminait bien le quart-temps pour aborder la dernière ligne droite dans les meilleures conditions. A la demi-heure, le marquoir affichait 65-52.

Sans doute émoussés par les efforts consentis, les visiteurs encaissaient un 10-0 d’entrée qui sonnait le glas de leur espoirs. Nyssen (25 points) et ses coéquipiers contrôlaient les débats pour s’imposer logiquement, 89 à 67.

« Nous avons bien démarré mais nous avons eu un moment de relâchement dans le troisième quart lors duquel nous étions moins collectifs » nous explique Jérôme Thelen après la rencontre. « Mais nous avons retrouvé notre esprit d’équipe et avons su rester soudés malgré la remontée de nos adversaires. Cela nous a permis de tuer le match en récupérant l’average au passage. Les absences au sein de leur effectif ont problabement été préjudiciables aux Collégiens. Ils furent beaucoup moins collectifs et ont arrosé à trois points, sans réussite. En partie grâce à notre défense.« 

Un secteur défensif où s’est notamment illustré James Deblond. « Jérémy a très bien distribué le jeu avec dix passes décisives et également très bien défendu sur Muller qui avait inscrit 35 points à l’aller et n’en a mis que 3 cette fois-ci » conclut Jérôme.

Intermédiaires : 25-12, 47-32 (22-20), 65-52 (18-20), 89-67 (24-15).

Pepinster : Maucourant 10, Deblond 4, Agapit 20, Habsch 4, Nyssen 25, Snakers 18, Rossinfosse 5, Chickhaoui 3, Halkin 0, Thelen 0, Malempré 0.

« Nous avons tous de l’orgueil »

En s’inclinant 79 à 68 à Gembloux, SFX a – définitivement? – fait une croix sur le titre. Un réel regret pour les Collégiens mais rien d’alarmant non plus, les Verviétois conservant leur seconde place. Alexandre Bousmanne revient sur ce dernier revers et évoque le futur choc contre Nivelles.


Alex, cette équipe de Gembloux était-elle considérablement différente de celle dominée au match aller?

Non, le plus grand adversaire de SFX, c’est SFX lui-même.

Que vous a-t-il manqué pour l’emporter?

Nous avons perdu ce match en jouant au yoyo plusieurs fois, jusqu’à craquer pour de bon. De temps autre, nous avons oublié notre défense.

Ce revers vous oblige-t-il à faire définitivement une croix sur le titre?

Tant que c’est mathématiquement possible, nous continuerons de penser au titre. Mais nous nous devons d’être réalistes, nous chances sont désormais minimes. Cependant, il faut remettre l’église au milieu du village. Nous sommes deuxièmes, sans doute tête de série pour les Playoffs, ce qui était l’objectif initial mais le groupe s’est pris au jeu concernant le titre.

Le match de samedi prochain contre Nivelles promet un beau spectacle!

Nous ne doutons pas de notre groupe, nous avons les ressources pour montrer aux Nivellois que nous pouvons être aussi solides qu’eux la semaine prochaine. Nous avons tous de l’orgueil, nous voulons nous faire pardonner pour notre comité et notre Président, présent ce soir. Nous sommes invaincus à domicile et nous allons essayer de le rester en rappelant à tout le monde qu’il sera difficile de nous prendre chez nous.

Victoire pour les Sang et Marine

Grâce à un excellent troisième quart-temps, Sainte Walburge a pris la mesure de Liège, 66 à 60.

Derby placé sous le signe de la défense entre Sainte Walburge et Liège. C’est d’ailleurs dans ce secteur que les Sang et Marine ont forgé leur succès au retour des vestiaires. « Nous n’avons encaissé que dix points dans le troisième quart, c’est ce qui a fait la différence » nous explique Tariq Bouchaouir à l’issue de la rencontre.

Une victoire qui permet à Beaujean et ses partenaires de poursuivre leur remontée au classement. Pour Liège, c’est à nouveau une courte et frustrante défaite mais qui ne peut masquer la réelle progression des troupes de Jérôme Jacquemin.