« Cette fin de saison sera passionnante jusqu’au bout »

Bien malin qui peut prédire le futur champion en P3B. Alors que la lutte fait rage entre quatre voire six équipes, l’affiche du weekend aura lieu entre Grâce-Hollogne et Haneffe, deux membres du Top 4 d’une série passionnante.

Ce weekend, les Buffalos s’apprêtent à vivre leur troisième choc consécutif. Après une défaite contre Prayon et une victoire à Belleflamme, le groupe d’Hervé Odeurs veut enchainer contre Haneffe, autre prétendant aux lauriers en fin de saison. « A la maison, nous devrons gagner contre les Templiers » annonce Bruno qui ne pourra être de la partie pour cause de voyage aux abords du Colisée. « Cette fin de saison va être passionnante jusqu’au bout entre trois équipe: Henri-Chapelle, Prayon et nous.« 

« Nous sommes un peu sous tension »

A la lutte pour le maintien, LAAJ s’apprête à disputer une rencontre capitale contre Natoye. De quoi rajouter un surplus de pression à André Cybers et ses coéquipiers.

Cette saison n’est pas de tout repos pour les jeunes Brasseurs. Aux exploits se sont succédés des désillusions, l’inconstance caractérisant l’équipe de Jupille, capable du meilleur comme du pire. Un des aléas de la jeunesse, sans doute, mais un passage obligé dans le processus de formation.

Engagés dans une terrible lutte pour le maintien, les ouailles de Tony Fernez ont toutes les qualités requises pour poursuivre en première régionale l’an prochain. Pour éviter la relégation, il conviendra de bien négocier les prochains matchs capitaux dont celui de ce weekend contre Natoye. « C’est un gros match et nous devrons afficher une mentalité exemplaire. C’est évident que vu la situation actuelle (ndlr: deux défaites évitables), nous sommes un peu sous tension mais nous reprenons chaque semaine avec une grosse envie » nous informe André Cybers. « Nous avons travaillé à l’entrainement avec Tony pour préparer ce match au mieux. »

Après avoir loupé le coche par deux fois, LAAJ doit absolument prendre des points face au dernier de la série. A domicile et vu le basket que sont capables de produire parfois Princen et compagnie, gageons que la victoire est largement dans les cordes des locaux.

L’AS Mazy-Spy arrête en R1

L’AS Mazy-Spy ne reprendra pas en 1ère Régionale la saison prochaine.

Le site de l’AWBB délivre cette information. C’est sans conteste la (mauvaise) nouvelle de cette semaine : les dirigeants de l’AS Mazy/Spy ont annoncé qu’ils n’aligneraient plus de formation en 1ère Régionale la saison prochaine. Et, comme la seconde phalange locale ne s’illustre guère en 1ère Provinciale, il semblerait que l’on redémarrerait sur de meilleures bases en P2. On le sait, les résultats de l’équipe-phare sont loin de répondre aux attentes, mais on ne s’attendait quand même pas à une décision aussi brutale. Le comité du cru – qui pourrait connaître certaines modifications – devrait s’expliquer sur les raisons de ce choix dans les jours à venir.

Michel CHRISTIANE

« Le retour de l’artilleur Julien Cloots a un impact positif »

Sans faire de bruit, le 4A Aywaille est virtuellement deuxième en P2B. Après une début de saison chaotique, les Aqualiens semblent plus sereins que jamais. Et si cette drôle de saison se terminait en apothéose?

En début de saison, Aywaille était moribond. Plusieurs lourdes défaites pour entamer le championnat, Alain Demarteau, l’entraineur, qui quitte le navire, le 4A était dans la tourmente. « Je pense que nous ne pouvions pas plus mal commencer la saison » soupirait alors Yorick Godin.

Depuis lors, après avoir récupéré une victoire (contre Comblain) sur tapis vert, les Aqualiens se sont remobilisés et, sans faire de bruit, enchainent les résultats positifs. Au point d’être virtuellement deuxièmes (car plusieurs matchs de moins que leurs opposants) en P2B. Une réussite due à un groupe qui se connait bien, à la méthode de travail proposée par le nouvel entraineur du 4A, Pascal Chardon, et par l’apport aux entrainements de Julien Cloots. « Il faut savoir que le retour à l’entrainement de l’artilleur Julien Cloots a un impact positif pour nous. Il revient pour se remettre en forme et sa présence aux entrainements donne de l’assurance et de l’envie au groupe » nous explique Yorick Godin. « Et qui sait si nous ne parviendrons pas à le convaincre de nous rejoindre pour de bon l’an prochain. »

« Ne pas être paralysés offensivement par la pression »

Samedi, les Haricots, auréolés d’une superbe victoire dans le derby contre Ninane, se rendent à Aarschot. Chez le dernier de la série, Belleflamme doit enchainer pour s’éloigner quelque peu de la zone rouge. Tom Piron fait le point pour Liège & Basketball.

Tom, samedi vous irez à Aarschot, lanterne rouge en TDM2A. Une victoire est-elle indispensable?

Oui, sans nul doute, la victoire est indispensable.

Pour cela, que devrez-vous obligatoirement faire?

Pour gagner, nous devrons maintenir notre niveau d’intensité ainsi que le niveau défensif affiché ces dernières semaines sans être paralysé offensivement par la pression de ce match.

Qu’as-tu pensé de votre prestation contre Ninane?

Contre les Calidifontains, nous fûmes aussi bons défensivement que lors de nos précédentes sorties mais nous avons bien mieux déroulé offensivement en alternant jeu intérieur et extérieur tout en imposant un gros rythme.

Cette victoire vous a-t-elle donné un coup de fouet?

Cette victoire fait du bien, c’est indéniable. Mais il faut surtout la confirmer dès samedi pour que cela soit un vrai bonus.

Crédit photo: Charnikon Prod.

« On est chez nous »

Toute grosse affiche ce jeudi soir à Neuville. Les gars de Kevin Reyserhove accueillent Nivelles, déroutante équipe qui partage avec eux la troisième place de la série.

Pour un jeudi, les amateurs de basketball seront gâtés avec une vraie affiche à Neuville entre le Rebond et Ixelles, ex-aequo en R2B. « Un gros match contre les troisièmes » confirme Kevin Reyserhove. « Nous avions perdu de deux points là-bas alors que nous n’avions pas été bons et que nous avions perdu de trop nombreux ballons.« 

Ce soir, Lizin et compagnie peuvent prendre leur revanche et ainsi devenir seuls troisièmes de la série. « Ixelles possède une équipe athlétique donc nous devrons contrôles les « un contre un » et ne pas laisser trop d’espaces aux shooteurs » prévient le mage du Rebond. « Nous serons chez nous. A nous de sortir une grosse défense et, dans ce cas, cela pourrait passer.« 

« Le rendez-vous à ne pas manquer »

Deux gros matchs aux enjeux différents attendent les équipes de Theux ce weekend. Pour la P2 locale, il s’agira de présenter son meilleur visage pour tenter de créer l’exploit contre Welkenrenradt, co-leader de la série. Pour la P3 des Vert et Blanc, la réception du 4A Aywaille s’apparente à une rencontre décisive face à un concurrent direct pour le maintien.

Samedi, le superbe hall omnisports de Theux devrait se parer de ses plus beaux atours pour deux rencontres d’exception. La P2 locale recevra Welkenraedt, co-leader de la série. « Ce sera un gros match et un beau derby, le genre de rencontre qui donne toujours un peu plus envie de l’emporter » nous précise Laurent Caubergh. « Cette joute aura une saveur toute particulière car, en plus d’être un derby, nous retrouverons un ancien coéquipier, Gilles Fyon. De plus, au match aller, nous avions fait douter cette solide équipe avant que Guillaume ne lâche deux missiles venus de nulle part.« 

Inconstants cette saison, ce qui se traduit par une position dans le ventre mou du classement, les Theutois devront afficher leur meilleur visage face à un adversaire sans doute surmotivé après les deux récentes défaite de Bellaire qui relancent la course en titre en P2A. « Pour pouvoir créer l’exploit, nous devrons jouer sans pression. Nous n’avons de toute façon plus rien à gagner » rappelle le versatile poste quatre.  » A contrario, Welkenraedt peut encore accrocher la montée. C’est avant-tout du plaisir que nous devrons prendre sur le terrain. »

Le maintien passe par une victoire

La P3 locale devra, quant à elle, livrer une bataille avec un enjeu bien plus conséquent: le maintien. Aywaille est un concurrent direct de Theux et ce match pourrait bien décider de l’avenir de ces deux formations. « C’est effectivement LE rendez-vous à ne pas manquer » nous confirme Eric Kleyntssens. « Le vainqueur de ce match pourra se dire qu’il est dans le bon peloton pour se sauver.« 

Motivés et conscients de l’importance de cette confrontation, les Theutois sont prêts à faire le nécessaire pour empocher les trois points. « Avec le moral que nous affichons actuellement malgré plusieurs blessés, nous sommes prêts à recevoir le 4A et à aller chercher la victoire au bout des 40 minutes » continue l’entraineur des locaux. « Pour cela, nous devrons être bien appliqués derrière et bien communiquer. En attaque, il sera primordial de bien faire circuler le ballon pour trouver des paniers faciles.« 

« Une vraie leçon de vie »

Scoreur efficace et régulier pour Cointe en première régionale, Romain Pirson mettra ses talents au service de Pepinster la saison prochaine. Pour Liège & Basketball, le sympathique ailier a accepté de nous retracer son parcours, de revenir sur ses années chez les Grenouilles et les meilleurs moments de sa carrière, d’expliquer les raisons de son départ en bord de Vesdre et de partager sa passion du basket et des voyages. Entretien.

Romain, quand as-tu débuté le basket?

J’ai débuté à l’âge de cinq ans dans le club de Liège Basket. J’y suis resté jusqu’à mes douze ans avant de partir vers Ninane pour quatre saisons en pupilles et minimes. Ensuite, ce fut un retour à Liège Basket en cadets avec la possibilité de m’entrainer avec la R1 et de faire mes armes en P4. A vingt ans, l’équipe montant en D3 puis D2, j’ai décidé de me diriger vers Visé, alors en première provinciale, pour avoir du temps de jeu et combiner études et basket. Après que nous soyons montés en R2 et avoir passé une saison à ce niveau, j’avais l’ambition de jouer plus haut. Mais, après un transfert « avorté » hors de notre Province, j’ai décidé, sur un coup de tête, de partir dix mois à l’étranger avec mon ami Loris Stipulante.

Durant ce périple, tu reçois un coup de fil et une proposition alléchante…

Oui, lorsque j’étais toujours en voyage, j’ai reçu un appel de Christian Camus qui me donnait la chance d’évoluer en R1 à Sainte Walburge. Au terme de la saison, nous avons accédé à la D3 et nous nous y sommes maintenus. Ayant comme projet la rénovation d’une maison, j’ai décidé de rejouer en régionale avec Ludo Humblet à Cointe.

Cette saison avec les Grenouilles semble plus compliquée que les précédentes en terme de résultats. T’attendais-tu à devoir batailler pour le maintien?

Non, c’est certain que nous ne nous attendions pas à être classés de la sorte. Nous avons eu pas mal de blessés, des moments d’inattention en match ainsi que de nombreuses défaites de moins de cinq points. Nous restons soudés, toujours dans une bonne ambiance et nous allons faire de notre mieux pour remonter au classement.

C’est ta dernière saison avec Cointe avant de prendre la direction de Pepinster. Quels souvenirs garderas-tu du matricule 1298?

Nous avons vécu des hauts et des bas mais c’est une réel plaisir de constater à quel point nous restons soudés sur et en-dehors du terrain. L’ambiance est au top et le coach y a contribué – et y contribue – énormément. L’effectif va beaucoup changer, nous continuerons de nos battre pour finir sur une bonne note.

« J’étais une priorité pour Pascal Mossay »

La saison prochaine, tu porteras les couleurs de Pepinster. Pourquoi avoir décidé de rejoindre les Pépins?

J’avais besoin d’un nouvel objectif. Je connais la plupart des gars de Pepinster et j’ai toujours apprécié l’ambiance dans la salle Jean Simon durant les matchs. Je connais Pascal Mossay depuis de nombreuses années, j’étais une priorité pour lui et j’ai accroché aux ambitions des Pépins.

Quels seront tes objectifs l’an prochain avec ton nouveau club?

Tout d’abord, je devrai m’habituer au type de jeu proposé par Pepinster. Je souhaite apporter un plus à l’équipe afin qu’elle puisse fournir de bons résultats.

Ton rôle à Cointe est, notamment, d’apporter des points, ce que tu fais avec régularité. Comment te décrirais-tu en tant que joueur?

Je suis un joueur capable de shooter et de pénétrer. J’aime prendre des options et aussi en créer pour mes coéquipiers. On dit de moi que je suis un joueur d’un tempérament plutôt calme.

Qu’affectionnes-tu tout particulièrement dans le basketball?

J’apprécie avant tout qu’il s’agisse d’un sport collectif. On gagne ensemble, on perd ensemble. J’aime aussi parvenir à trouver, en équipe, les failles adverses, trouver des solutions, passer par des moments décisifs. Et, après l’effort, passer du temps en troisième mi-temps avec la grande famille du basket.

« Un réel plaisir d’apprendre à chaque entrainement »

Tout au long de ton parcours, quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport?

Je n’oublierai jamais les saisons avec Liège Basket avec la R1-D3. J’étais, avec Romain Fassotte, le petit rookie. Nous avions Yvan Fassotte – que j’ai eu la plupart de mes années en jeunes – comme entraineur et un groupe composé de grands joueurs comme les frères Hertay, Oli Troisfontaines, Max Gaudoux, Pierre-Antoine Gillet, Iaro… La liste est longue (rires). J’avais peu de temps de jeu vu la concurrence mais nous nous battions à tous les entrainement. C’était un réel plaisir d’apprendre chaque jour. Un autre excellent souvenir reste la montée avec la R1 de Sainte Walburge. C’était un super groupe avec lequel nous avions enregistré de bons résultats malgré que nous étions une toute nouvelle équipe. Enfin, un dernier bon souvenir est lié à Visé, un club familial où règne une excellente ambiance et qui peut se targuer d’avoir un Président, Michel Lejeune, et un comité très investis.

Un peu plus tôt, tu évoquais ton départ pour l’étranger sur un coup de tête. Comment es-tu devenu à ce point passionné par les voyages et quels souvenirs gardes-tu de ces différents périples?

J’ai réellement pris le goût du voyage grâce à Loris Stipulante. Sur un coup de tête, nous avions simplement réservé un vol aller pour l’Australie. Nous sommes arrivés à Sidney pour y travailler les trois premiers mois. L’entretien d’embauche reste inoubliable! C’était pour travailler dans le domaine de l’hospitality. Je n’avais jamais tenu un plateau en main et mon niveau d’anglais était loin d’être incroyable. Notre employeur devait vraiment être en manque d’effectifs car je n’ai pas vraiment brillé: des plateaux au sol, des commandes modifiées et j’en passe (rires). Nous avions passé six mois en Australie et cinq moins à travers l’Amérique du Sud. Une vraie leçon de vie. Ensuite, j’ai renouvelé l’expérience avec un beau voyage avec mon ami Emmanuel N’Sama à travers le Canada et les States, toujours dans le même état d’esprit: s’ouvrir au monde, rencontrer des personnes et se débrouiller. Le tout sans prise de tête.

« Nivelles n’est pas invincible »

Ce samedi, dans la salle du Collège Saint Michel, aura lieu l’affiche de première régionale. Nivelles, leader incontestable, se rend chez SFX, son dauphin. Pour préfacer ce choc d’exception, Fred Delsaute passe à l’interview.

Fred, grosse affiche ce samedi puisque vous recevez Nivelles, leader de la série. Dans quel état d’esprit allez-vous aborder ce match?

Un gros match, effectivement. Nous allons aborder cette rencontre avec le même état d’esprit que d’habitude: pour gagner.

Comment pouvez-vous vaincre cette équipe de Nivelles qui semble, au vu des résultats, pratiquement invincible?

Je ne pense pas que Nivelles soit invincible. Si nous travaillons collectivement et que tout le monde joue à son niveau, je pense que nous sommes tout à fait capables de l’emporter.

« Urbain a sorti un tout gros match »

Samedi, la P2 du 4A Aywaille a remporté le gros derby contre Sprimont, 82-74, vengeant ainsi la défaite de la P3 des Aqualiens face à celle des Carriers. Reportage.

Dans la première manche du double derby entre Aywaille et Sprimont, ce sont les visiteurs qui ont imposé leurs vues aux troupes d’Yves Jadoul. Au terme d’un match offensif, les Carriers l’emportaient 85 à 93.

Dans la rencontre qui suivait entre les P2 de ces deux clubs voisins et rivaux, c’était par contre les locaux qui émergeaient, 82 à 74. « Un tout bon gros derby et un match plein d’intensité et de suspens! C’était vraiment sympa » s’extasie Yorick Godin. « Sprimont a d’ailleurs livré aussi un excellent match. »

Portés par un de leurs éléments particulièrement en réussite, les Carriers menaient à la pause. Au retour des vestiaires, Letesson et ses partenaires parvenaient à revenir au score et à passer devant. C’était alors un chassé-croisé entre les deux équipes qui commençait. « Notre meneur Urbain, qui a fait un tout gros match, a alors rentré deux triples de suite qui nous ont permis de respirer » souligne le pivot aqualien. « Nous avons respecté les consignes du coach en jouant « dur » et en étant collectifs. » Aywaille l’emportait finalement 82 à 74, confortant sa virtuelle deuxième place au classement.

« Il faut savoir que le retour à l’entrainement de l’artilleur Julien Cloots a un impact positif pour nous. A nous de continuer dans cette direction là! » concluait Yorick.