C’est peut-être presque une finale avant la lettre qui aura lieu ce mercredi soir en quart de finale de la Coupe provinciale. Waremme, leader autoritaire de P1 se rend à Bellaire, équipe invaincue en P2A. Antoine Froidmont décrypte ce rendez-vous de gala.
Antoine, comment allez-vous aborder ce quart de finale?
Nous avons, malheureusement, pas mal de blessés mais nous allons aborder ce match à 100% et prouver que nous avons le niveau de la première provinciale.
De nombreux observateurs assurent même qu’il s’agit d’une finale avant l’heure…
Non, je ne pense pas que cela soit le cas car Waremme est favori sur le papier et il reste également de bonnes équipes en lice.
Vos cinq points d’avance risquent-ils d’influer sur le résultat final?
Cinq points d’avance, ce n’est rien tout en basket. Deux paniers des Wawas et nous serons déjà à égalité. Autant dire que nous commençons le match à 0-0.
Les deux équipes se connaissent. Vous êtes-vous un peu chambrés avant cette rencontre?
Oui, nous nous sommes un peu chambrés avec Mike, le coach de Waremme, lors d’une sortie Cela fait partie du jeu et amène d’ailleurs un petit goût supplémentaire à ce match.
Que devrez-vous réaliser pour vous imposer?
Notre plus grand adversaire sera, je pense, nous-même malgré les talents présents dans cette équipe de Waremme. Il va falloir que nous jouions à du deux cents à l’heure toute la rencontre et, surtout, maitriser notre confiance en nous. Si nous commençons la partie la peur au ventre, nous courrons à la catastrophe face à une formation qui ne demande qu’à marquer le plus possible.
Avez-vous établi un plan spécifique pour contenir Sacha Massot?
Non, il n’y a pas de tactique mise en place pour tenter de le stopper. Nous devrons juste nous appuyer sur nos forces du moment pendant le match. C’est ce qui nous rend plus fort cette année: tout le monde apporte quelque chose. Ce soir, avec les autres pivots, nous aurons plus de boulot en défense mais nos équipiers prendront le relais en attaque.