« Il va falloir « fighter » dessous »

Samedi dernier, à Pepinster, SFX a laissé filer le derby verviétois. Une réelle déception pour Mayron Wilkin et ses coéquipiers qui veulent profiter de la venue du Royal IV Brussels pour se racheter. Opération rachat aussi pour la P1 locale qui recevra Angleur.

Samedi dernier, dans une salle en folie, SFX s’est incliné à Pepinster. « Nous en sommes très déçus » reconnait Mayron Wilkin. « Nous avions les cartes en main pour remporter ce derby mais Pepinster a réussi à nous faire déjouer. Ce n’est toutefois pas si grave, nous avons tourné la page et sommes concentrés sur la réception du Royal IV Brussels.« 

Dans leur salle, les Collégiens ne veulent pas laisser filer une nouvelle victoire. « Nous avons vraiment envie de nous racheter ce samedi et ne pas encaisser un second revers de rang » nous confirme l’artilleur des Noir et Jaune. « Pour cela, il va falloir casser le rythme de la rencontre. Notre adversaire est une jeune équipe qui risque de courir et de jouer vite. A nous de gérer nos courses et le tempo de la partie. Il faudra aussi faire parler notre expérience car les Bruxellois sont athlétiques, et se battent au rebond. Ce qui nous a d’ailleurs fait mal contre Pepinster. Il va falloir fighter dessous. »

Juste avant la R1 locale, la P1 du matricule 169 recevra Angleur avec la même envie: se racheter. En effet, le weekend dernier, les troupes de Julien Denoz se sont inclinées d’un petit point à Visé. La venue du Mosa doit permettre aux jeunes Collégiens de reprendre leur marche en avant et de sécuriser un maintien qui est déjà presque validé.

« On ne se met pas la pression »

Ce samedi, le 4A Aywaille reçevra Waremme pour la « belle ». Une rencontre que les Aqualiens aborderont avec envie mais sans pression.

Ce samedi, ce sera déjà la troisième fois qu’Aywaille et Waremme croiseront le fer. En effet, les Wawas avaient éliminé les Aqualiens de la Coupe -et sont d’ailleurs toujours en lice. « Même s’il est vrai qu’il s’agit un peu de la « belle », ce sera un match que nous aborderons comme tous les autres, sans pression » nous explique Yorick Godin. « Cette équipe nous avait d’ailleurs sévèrement battus en Coupe.« 

Une rencontre toutefois particulière puisque Nicolas Gerads, le coach de Waremme, a autrefois porté le maillot de 4A. « Nico connait notre équipe et nous allons tenter de livrer un bon match de basket en étant appliqués et collectifs afin de pouvoir boire un bon verre après sans culpabiliser » continue le pivot au toucher soyeux. « Nous n’avons pas vraiment d’objectif pour ce deuxième si ce n’est de faire progresser les jeunes et d’aborder chaque match pour le gagner. »

« Faire un deuxième tour aussi exceptionnel »

Ce samedi, Saint Louis se rendra à Mazy pour tenter d’enchainer une seconde victoire en 2019.

Au moment d’écrire ces lignes, Saint Louis pointe à une superbe quatrième place -à égalité avec Pepinster- en première régionale. De quoi être virtuellement qualifiés pour les Playoffs. « Ce n’était pas notre objectif en début de saison, nous visions simplement le maintien » rappelle Tom Ventat. « Nous jouons tous les matchs pour les gagner et nous voulons tous participer aux Playoffs mais d’autres paramètres rentreront en compte. De toute manière, il va falloir faire un deuxième tour aussi exceptionnel que le premier pour espérer les intégrer. »

Cela a plutôt bien démarré pour les Collégiens avec une victoire contre LAAJ. Ce samedi, c’est à Mazy que se rendront les troupes de Joseph De Sutter. « Il s’agit d’une équipe qui faisait partie des favoris annoncé de la série au vu des noms qui composent le noyau mais, visiblement, la sauce ne semble pas trop prendre » constate l’épatant meneur liégeois. « Ceci dit, notre futur adversaire vient de bien recommencer l’année (ndlr: victoire à Liège Basket), il faudra donc se méfier. Mais nous devrons surtout jouer libérés comme contre toutes ces équipes qui sont supposées nous être supérieures. » Une recette qui semble porter ses fruits pour Saint Louis.

« Nous pouvons être fiers »

Devant une belle assemblée, Bellaire a longtemps fait douter Waremme en quart de finale de la Coupe de la Province mais s’est finalement incliné, avec les honneurs, 78 à 89.

La petite salle de Bellaire était comble au moment d’accueillir Waremme, leader autoritaire de première provinciale. En jeu? Une place dans le dernier carré de la Coupe Provinciale. Les Blue Rabbits démarraient pied au plancher. « Notre première mi-temps fut parfaite et nous menions de onze unités à la pause » nous explique Gael Colson, l’entraineur des locaux.

Au retour des vestiaires, les Wawas allumaient de partout pour grailler leur retard. « Le troisième quart fut ardu car nous nous sommes fait arroser de loin mais nous sommes parvenus à rester devant au marquoir » continue Gael. « Dans le dernier quart, nous étions morts et cela nous fera d’ailleurs du bien de récupérer nos deux blessés. » Epuisés par la débauche d’efforts consentis, les locaux voyaient Waremme virer en tête dans la dernière ligne droite et s’imposer 78 à 89, s’offrant du même coup une demi-finale contre l’équipe B du matricule 709.

« J’aurais voulu que nous gardions un peu plus longtemps l’avance que nous possédions à la mi-temps. Nous devons apprendre à être plus posés quand l’adversaire revient dans le match et ne pas vouloir faire la différence directement » regrette le coach de Bellaire. « Si ce revers laisse tout de même un petit goût amer, nous pouvons sortir fiers de cette rencontre. Nous avons démontré que nous n’avons pas à rougir face à une grosse équipe de P1 et cela devant pas mal de monde.« 

Eliminés de la compétition, les Blue Rabbits vont tâcher de relever un autre défi: le titre en P2A. « Désormais, nous allons nous concentrer là-dessus » conclut Gael. Avec un bilan immaculé de treize victoires en autant de rencontres, cela semble bien parti!

« Rarement vu un coach qui se donne autant pour ses joueurs! »

Courtier en assurances dans le civil, Jérémy Horrion évolue depuis le début de saison à LAAJ. A quelques jours d’un derby explosif contre Sainte Walburge, Liège & Basketball vous emmène à la découverte du percutant Aqualien.

Jérémy, où as-tu commencé à pratiquer le basketball?

J’ai commencé à jouer au basket au sein du RBC 4A Aywaille où j’ai effectué toutes mes classes de jeunes. J’y ai également fait mes débuts en seniors, dans l’équipe première, dès mes seize ans. Ensuite, je suis passé par Pepinster, durant trois ans, et Cointe, pendant une saison, avant d’atterrir à LAAJ cette année.

Pourquoi avoir décidé de rejoindre Atlas?

J’ai rejoint LAAJ pour faire plaisir à mon coach et ami, Tony Fernez, et parce que j’ai ressenti que je pourrai m’y épanouir sportivement et humainement.

Justement, quel genre d’entraineur est Tony Fernez?

Comme on dit: il a le sang chaud et monte vite dans les tours (rires). Mais c’est quelqu’un qui ne triche pas et est juste avec tout le monde. J’ai rarement vu un coach qui se donne autant pour ses joueurs!

Qu »est-ce qui te plait dans ton nouveau club?

J’apprécie l’esprit de convivialité qui y règne.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans le basketball?

J’aime que ce soit un sport d’équipe qui intègre une dimension tactique et physique, et le spectacle qui peut en découler.

Un joueur polyvalent

Comment te décrirais-tu en tant que joueur?

Je pense être un joueur assez polyvalent, capable de se fondre dans un collectif en fonction des besoins de l’équipe, que cela soit offensivement ou défensivement.

Comment juges-tu votre premier tour?

Je crois que nous devons être satisfaits de notre première tour qui s’avère plutôt bon.

Quels sont vos objectifs pour cette deuxième partie de saison?

Notre objectif sera d’engranger un maximum de victoires pour nous maintenir en première régionale.

Samedi, vous recevrez Sainte Walburge pour un derby qui s’annonce explosif. Que devrez-vous faire pour l’emporter?

Il faudra rester soudés tout au long de la rencontre, comme nous avons su le faire juste avant la trêve!

« La tâche s’annonce difficile mais pas impossible »

Après avoir démarré l’année 2019 par une défaite contre LAAJ, Grivegnée devra négocier un périlleux déplacement à Theux ce samedi. Et c’est à nouveau avec un effectif réduit que devront composer les Sang et Or.

Malgré les blessures, les absences et les défections, Grivegnée a réalisé un premier tour plus que satisfaisant (7 victoires et 6 défaites). Pour démarrer le second tour, les Sang et Or se sont inclinés 71-78 contre LAAJ. « Nous sommes déçus car nous avons senti qu’il était possible de remporter cette rencontre » regrette Nathan Stevens.

Ce samedi, Grivegnée se rendra à Theux, une équipe capable du meilleur comme du pire. « Cela s’annonce difficile mais nous l’avions emporté au match aller, il est donc possible de réitérer notre bon résultat » rappelle l’ailier visiteur. « Il faudra que nous soyons concentrés toute la partie et que chacun d’entre-nous amène sa pierre à l’édifice. Nous serons à nouveau six, la tâche s’annonce difficile mais pas impossible. »

« Contrôler Hertay autant que possible »

Après une superbe victoire à Gent pour démarrer l’année, c’est un nouveau gros morceau, Tongres, qu’affronteront les Bobelins ce samedi à Spa. Face à Olivier MacFly, son ancien coach, Romain Nicaise veut sa revanche.

Romain, satisfait d’avoir démarré l’année par une grosse victoire à Gent?

Oui, je suis très satisfait de notre victoire. Quand notre équipe joue de cette manière, elle peut battre tout le monde.

Samedi, c’est un nouveau gros morceau que vous affronterez: Tongres. Les Limbourgeois sont drivés par Olivier MacFly, ton ancien coach à Ninane. L’envie de gagner doit être encore plus importante pour toi?

Evidemment, cela me ferait plaisir de gagner contre Mac mais aussi de prendre notre revanche car nous avions perdu là-bas.

Justement, que devrez-vous faire pour l’emporter?

Pour moi, cela passera par la défense. Pour avoir déjà affronté cette équipe, nous savons qu’elle possède de très bons shooteurs et un excellent meneur. Il faudra contrôler Hertay autant que possible et empêcher les shoots faciles des ailiers. Si nous voulons gagner, il faudra parvenir à être réguliers pendant quarante minutes et ne pas avoir de « deep », que cela soit offensivement ou défensivement.

« Nous ne lâcherons rien »

Belle victoire de La Villersoise, 88 à 91, à Harimalia pour démarrer l’année. Le groupe de Michel Bisschop reste en embuscade pour le titre en P3C.

Il n’est jamais aisé de s’imposer à Harimalia, les clubs de la Province ne le savent que trop bien. La victoire de Villers, 88-91, chez les Abeilles n’en est dès lors que plus significative encore. « Malgré le bon début de match des locaux, nous avons tout de même terminé la première mi-temps avec un point d’avance » nous explique Samuel Bisschop. « Ensuite, nous avons réussi à imposer notre rythme dans le troisième quart et a sortir quelques bonnes défense pour nous détacher de treize unités. Une belle intensité d’Arthur Stassen et de Florian ainsi qu’un bon Valentin, nous ont permis de conserver notre avance. »

Mais Peters et ses partenaires ne voulaient pas s’avouer vaincus si vite et recollaient au score dans la dernière ligne droite. « Nous avons connu un petit passage à vide à la fin du quatrième et Harimalia en a profité pour revenir à deux points à quarante secondes du terme » continue Samuel. « Mais nous avons su garder notre sang froid pour l’emporter. »

Un résultat positif qui place La Villersoise juste derrière le trio de tête -Alleur, US Awans, Union Liège- en P3C et laisse la porte ouverte à une possibilité de titre. « Cette victoire fait du bien pour débuter ce deuxième tour. Malgré nos quatre défaites, nous ne lâcherons rien. Tout peut être possible dans cette série.« 

« Un Quentin Remy des grands soirs »

Pour démarrer l’année, Tilff a livré une prestation convaincante pour dominer la Vaillante Jupille 85 à 47. Patrick Maquinay revient sur la performance de ses ouailles.

Patrick, satisfait de cette large victoire contre Jupille?

Très satisfait, en effet, de ce match de reprise car, après un break de deux semaines et un seul entrainement, j’ignorais comment allait jouer l’équipe. J’ai toutefois directement constaté une grand application défensive, et cela durant l’intégralité de la rencontre. Cette victoire, combinée à celles de l’autre P2 contre Modave et de la R2 dans le derby contre Haneffe, nous aura permis de vivre une nouvelle belle soirée à Tilff.

Comment expliques-tu l’ampleur du score (85 à 47)?

Nous avons très bien limité les paniers intérieurs de notre adversaire Vaillante n’était pas en réussite à distance, cela a donc facilité les choses. De plus, nous avons pu compter sur un Quentin Remy des grands soirs qui a planté 13 points dès le premier quart (25 en tout) pour nous libérer offensivement. Nous avons bien alterné les paniers en transition, dans la raquette et à l’extérieur et cinq de mes gars ont inscrit plus de 10 points. En résumé, ce fut un idéal match de reprise qui nous permet de voir la suite de la saison de manière positive.

Victoire cruciale pour Ninane

Dans la lutte pour le maintien en P2A Dames, Ninane a remporté une victoire cruciale, au caractère et après prolongation, contre Blegny.

Durant la trêve, Hélène Dubois se confiait sur les déboires qui frappent la P2 Dames du BC Ninane. « Avec nos deux blessées et une joueuse qui a arrêté, ll nous reste actuellement six joueuses. C’est trop juste pour espérer faire des résultats dans cette série que nous découvrons. Néanmoins, malgré ce souci d’effectif, le groupe reste méritant, motivé et essaie de donner son maximum » nous expliquait-elle.

Faisant fi de l’adversité et ayant visiblement bien digérés les fêtes, les Calidifontaines ont démarré l’année tambour battant en allant chercher une superbe victoire, 56-54 après prolongation, contre Blegny, concurrent direct dans la lutte au maintien. Un excellent résultat qui permet à Thonon et ses coéquipières de lorgner sur la place de Fexhe, une formation qui compte certes une victoire supplémentaire que les Ninanaises mais en ayant disputé une rencontre de plus.