« Une prestation cohérente »

A domicile, Liège a pris sa revanche sur Pepinster en l’emportant, 85 à 75. Reportage

Au premier tour, les Pépins avaient explosé les Liégeois qui abordaient cette rencontre dans des conditions particulières (examens du supérieur). Pourtant, c’est une véritable déferlante locale qui s’abattait sur les hommes de Pascal Mossay. Après dix minutes, Roland (29 points) et ses coéquipiers menaient 30 à 18.

Nyssen (17 pions) et ses coéquipiers entamaient le deuxième quart sur de meilleurs bases défensives mais les Liégeois résistaient bien et c’est sur le score de 43-34 que les deux équipes regagnaient les vestiaires. Le troisième quart étaient également en faveur de Potier (16 unités) et ses partenaires qui tenaient bon dans la dernière ligne droit pour s’imposer, logiquement au vu du déroulé de la rencontre, 85 à 75.

« Ce ne fut pas notre meilleur match de la saison, nous avions, par exemple, été meilleurs à Atlas » nous précise Jérôme Jacquemin après la partie. « Mais nous avons livré une prestation cohérente au niveau collectif. Chacun a apporté sa pierre à l’édifice et cette victoire nous fait vraiment beaucoup de bien, surtout au vu les circonstances – classement et examens- actuelles.« 

« L’envie d’avoir envie »

A domicile, l’Etoile Jupille, grâce notamment à un excellent troisième quart-temps, a dominé Hannut pour l’emporter 95 à 70. Michel Nihon revient sur cette victoire probante.

Michel, satisfait de cette victoire?

On se demandait quand l’Etoile allait se relever… C’est chose faite, et de quelle manière! Pendant la semaine, j’avais motivé mes gars pour jouer contre cette équipe qui nous avait pris de haut au match aller.

Que retiens-tu de ce match?

Après deux quart-temps équilibrés, nous avons fait la différence en étant hyper agressifs et en proposant un basket rapide pour ne plus laisser aucune chance à notre adversaire, malgré les nombreuses compétences du coach adverse qui n’a jamais su trouver la parade contre ma zone.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

L’envie d’avoir envie! Je remercie mes joueurs de s’être battus comme des lions pour moi. Je dédie ma victoire à notre comité qui m’a énormément touché samedi soir.

« Hertay, Battochio et moi-même restons à Tongres

Tongres, malgré une adresse famélique à distance, est allé s’imposer à Spa. Olivier MacFly, prolongé par son club, analyse la victoire des Limbourgeois.

Oli, que retiens-tu de cette rencontre?

Nous avons livré une bonne première mi-temps. Nous étions bien en place défensivement et sommes rentrés au vestiaire avec seulement vingt-neuf points encaissés. Malheureusement, la reprise fut moins bonne. Au lieu de tuer le match collectivement, chacun a voulu prendre la partie a son compte. Finalement, nous avons bien géré le money time et repartons de Spa avec une victoire. Ce qui est finalement l’essentiel contre une équipe qui va encore gagner des matchs dans cette série. Pour l’anecdote, on gagne en shootant à quatre sur vingt-six à trois points, ce n’est pas banal.

Cette victoire s’est couplée à une autre bonne nouvelle…

En effet. Yoann Hertay, Olivier Battochio – mon assistant – et moi-même restons à Tongres pour la prochaine saison.

« Ce que fait Cordonnier est prodigieux »

Ce samedi soir, à SFX, la R1 et la P1 locale n’ont pas livré des prestations qui resteront dans les annales mais ont assuré l’essentiel: la victoire. Reportage.

Après un court revers de la P3 du Collège face à La Spéciale Aywaille, c’était au tour de la P1 locale de monter sur le terrain pour y défier Angleur. Le match était disputé, les deux formations restant souvent proches au tableau d’affichage. Benoit Bergh faisait parler son adresse pour permettre au Mosa, privé de Nicolas Vanbockestal, de rester dans la course. Mais, dans le dernier quart, quelques mauvais choix offensifs et des oublis coupables en défense des visiteurs allaient permettre aux ouailles de Julien Denoz de faire le break et de n’être plus inquiétés. SFX, sans avoir atteint de sommets en terme de qualité de jeu malgré quelques belles séquences, se montrait solide et rattrapait son revers de la semaine dernière à Visé.

C’était ensuite la R1 verviétoise qui recevait une équipe du Royal IV Brussels visiblement incomplète – seulement sept joueurs. Face au style de jeu atypique et au talent du jeune meneur titulaire des Bruxellois, Marechal et ses partenaires éprouvaient quelques difficultés. Après plus de sept minutes, Fred Delsaute faisait mouche sur sa première tentative pour porter le score à 18-14. Après dix minutes, pourtant, les visiteurs étaient devant: 20 à 23. « Après avoir joué un derby devant plus de cinq cents personnes, le risque était d’être moins concernés contre Bruxelles et c’est ce qui s’est passé. Nous avons eu du mal à rentrer dans la partie, du mal à emballer la rencontre et du mal à trouver un cinq performant » résume Alexandre Bousmanne.

L’essentiel est sauf

Forts de leur expérience et de leurs qualités, les Collégiens allaient tout de même parvenir à prendre le contrôle des opérations pour s’imposer 76 à 66. « Ce ne fut pas un grand match et nous devons clairement une revanche à notre comité et à notre public » poursuit le capitaine verviétois. « Il va falloir remettre son bleu de travail durant la semaine et se rappeler qu’il ne suffit pas de paraître pour gagner nos matchs. Dans cette série, tout le monde peut prendre une défaite surprise et c’est ce qui nous pend au nez si nous ne « jouons » que les derbies.« 

Au rayon satisfaction, nous pouvons tout de même noter l’intégration réussie d’Arnaud Cordonnier. Efficace, tranchant même par moments, sous les yeux de son sémillant paternel, l’expérimenté meneur semble être une vraie bonne pioche – mais qui en doutait? – pour SFX. « Son intégration a été facile. Après une semaine, il avait déjà retrouvé la condition et son niveau. Ce qu’il arrive à faire est prodigieux, le temps ne semble pas avoir de prise sur lui » applaudi Alexandre Bousmane, visiblement sous le charme. « A trente-huit ans, il est comme un gamin de vingt ans, affamé par son envie de jouer et excité par nos objectifs.« 

A consommer sans modération

Les Carnets du basketteur, saison 2! Pour cette première chronique de l’année 2019, voici quelques anecdotes qui démontrent que dans le milieu du basket, on ne boit pas que de l’eau.

Certes, les excès des réveillons sont de l’histoire ancienne. Certes, certains tentent de se donner bonne conscience en observant un « mois sans alcool ». Il n’en demeure pas moins que janvier est truffé de réceptions de vœux qui ne sont pas arrosées qu’à l’eau minérale. Dans ce contexte (encore) festif, je ne résiste pas à l’envie de vous livrer quelques petits secrets des coulisses de conférences de presse se tenant toujours un verre – au moins – à la main… 

Lorsqu’il coachait Mons ou encore récemment Willebroek, Yves Defraigne (qui ne boit pas que de l’eau malgré la photo) ne dérogeait jamais à la règle. A savoir, lui servir un vin blanc bien frais. « Auparavant, j’étais un adepte fervent de la bière comme tout bon Belge qui se respecte », confie le Gantois, « Puis, je suis parti entraîner, pendant plusieurs années, à Trèves qui est bordé par la Moselle. Et c’est là-bas que j’ai découvert les Riesling, Rivaner et autre Sylvaner. Depuis, c’est devenu sans conteste ma boisson favorite. Particulièrement pour décompresser après un match. » 

Moins sympa, il y a un de ses collègues qui a donné des cheveux blancs à Georges Félix, l’exceptionnel attaché de presse de Liège Basket qui a malheureusement rendu son tablier. Outre ses fonctions au Country Hall, cet entraîneur était aussi l’auteur d’une marmaille d’une demi-douzaine de bambins particulièrement remuants et éduqués selon la règle qu’il est interdit d’interdire. Pas de chance pour le responsable de la salle de presse principautaire, ils accompagnaient systématiquement leur paternel quand, au coup de sifflet final, celui-ci venait exprimer ses réactions auprès des journalistes. C’est alors qu’une tornade – pas tout à fait – blanche s’abattait sur le frigo de service. Sans la moindre autorisation (évidemment), ces gosses faisaient main basse sur tout ce qui s’y trouvait. Tant au niveau des boissons que des victuailles. On a cru à plusieurs reprises que le flegmatique Georges allait perdre son légendaire sens de la diplomatie… 

Quelques années auparavant, un coach liégeois réputé pour être un bon vivant et ne crachant pas sur le jus de houblon prend en charge la D1 de Pepinster. Mais, à la surprise générale, il décrète que les conférences de presse seront exonérées de la moindre bière et autres boissons alcoolisées. Au jour d’aujourd’hui, on n’a toujours pas compris le sens de sa démarche. D’autant qu’après nous avoir quitté, il s’empressait de rejoindre la cafétéria du Paire pour y écluser une ( ?) bonne ‘Jup avec ses comparses de 3e mi-temps. 

Ces anecdotes n’ont cependant rien d’aussi énormes que ce qui est arrivé, une nuit, à Heiko Schaffartzik quand il évoluait au CSP Limoges. Battu à Antibes, l’ailier d’outre-Rhin a sans doute profité du voyage retour pour noyer sa déception, via la dive bouteille. Bien entamé, il rejoint son immeuble et plonge dans son divan. Quelques temps plus tard, il est réveillé par les vrais occupants des lieux lui demandant les raisons de sa présence chez eux ? En réalité, l’Allemand (sans club actuellement) était tellement saoul qu’il s’était tout simplement trompé d’étage. Et comme la porte d’entrée n’était pas fermée à clé…

Michel CHRISTIANE

Robin Horrion sauve La Spéciale

En P3C, SFX a sérieusement fait douter La Spéciale Aywaille et n’est pas passé loin de décrocher sa première victoire de la saison. Malheureusement pour les Collégiens, Robin Horrion a pris les choses en main dans la dernière ligne droite pour éviter le faux-pas des Aqualiens.

Le début de match de La Spéciale Aywaille était tout simplement époustouflant. Sur leurs quatre premières attaques, les visiteurs enquillaient quatre triples – trois de Moreau (11 points au total) et un de Lété (7 points au total). Après deux minutes, c’était 3-12 (un triple de Delhasse pour les Collégiens) et l’entraineur local demandait un temps-mort pour changer de défense. Au sortir de celui-ci, Mahiat plantait quatre points consécutifs (26 au total) pour stopper l’hémorragie. Mais SFX peinait alors à contenir Laval (14 points en tout) qui faisait un chantier dans la raquette verviétoise. Sur deux lancers, Koch scellait le score à 15-24 après dix minutes.

Dans le deuxième quart, la défense aqualienne se faisait plus agressive et Pierre Vandersanden (9 points) se montrait tranchant. SFX tentait de tenir le choc mais les visiteurs augmentaient leur avantage et regagnaient les vestiaires avec une confortable avance: 26-45.

La reprise était en faveur des Collégiens qui profitaient d’un sérieux passage à vide d’Aywaille pour grappiller leur retard. Gretry (7 points en tout) obtenait un kyrielle de lancers-francs, Lecloux (5 points) plantait une grosse bombe et Mahiat se montrait toujours aussi efficace. A la demi-heure, SFX était revenu à 46-55.

Le dernier quart voyait l’intensité monter d’un cran et les deux équipes bataillaient dur. Les paniers se faisaient rares et SFX se rapprochait à cinq unités de son adversaire du jour. Mais Aywaille pouvait compter sur l’efficacité redoutable de Robin Horrion qui marquait neuf des onze points de son équipe (15 point au total pour l’ailier aqualien) pour permettre à La Spéciale de l’emporter 59 à 66. SFX, en net progrès par rapport au match aller, n’avait pas à rougir de sa défaite et n’est pas passé loin de remporter sa première victoire de la saison. Nul doute qu’en jouant de la sorte, les Collégiens peuvent assurer leur maintien dans la division.

« A ce niveau, tous les détails comptent »

Après avoir démarré l’année par un revers évitable, Esneux veut profiter de la venue de Louvain, un adversaire coriace, pour engranger un premier succès en 2019. Liège & Basketball fait le point avec Gauthier Liégeois.

Gauthier, quel est ton ressenti d’avoir démarré l’année par une défaite?

Je suis vraiment frustré car nous étions supérieurs à notre adversaire dans tous les domaines en début de match. C’était d’ailleurs 13 à 20 après dix minutes. Mais nous avons manqué de régularité sur l’ensemble de la partie. Nous avons eu du mal à mettre la balle dedans car nous avons perdu notre collectif défensif, ce qui s’est répercuté sur notre attaque.

Ce dimanche, vous recevez Louvain. Comment allez-vous aborder cette rencontre?

Aujourd’hui, nous avons toutes nos chances, comme contre toutes les équipes de la série.

Que devrez-vous faire pour empocher les trois points?

Nous savons qu’à ce niveau, tous les détails comptent et les petites choses comme les paniers en-dessous de l’anneau ainsi que les lancers-francs doivent être concrétisés pour espérer un bon résultat.

« Une victoire qui peut relancer la machine »

Après un revers subi à Tilff la semaine dernière, Haneffe, qui a pu compter sur un prolifique Mika Berger, s’est fait peur mais a idéalement réagi en l’emportant contre Kain, 89 à 85. Un succès qui en appelle d’autres?

Belle réaction des Templiers après leur revers de samedi dernier sur les bords de l’Ourthe. Les gars de David Beck ont profité de la venue de Kain pour empocher les trois points. « On ne retiendra que la victoire, la première de 2019, qui peut relancer la machine » s’exclame Mika Berger, auteur de 32 points.

Les Hesbignons ont joué à se faire peur. « Nous avons un peu perdu le fil du match en laissant nos adversaire revenir dans la partie malgré un débours de seize unités » concède Mika. « Mais nous avons sur rendre le contrôle des opérations lorsque notre adversaire est passé devant au score et avons terminé la rencontre par de grosses défenses.« 

« Compliqué de s’entrainer en cette période d’examens »

Ce dimanche, Liège reçoit Pepinster. Jérôme Jacquemin préface cette rencontre que les Liégeois aborderont sans pression.

Jérôme, pas trop déçu d’avoir démarré l’année par une défaite?

C’est vrai que je m’attendais à mieux, surtout dans la manière…

Ce dimanche, vous recevez Pepinster. Comment allez-vous aborder cette rencontre?

Nous avions perdu de trente-cinq points à l’aller, ce sera donc un match sans pression. De plus, il est clairement compliqué de s’entrainer en cette période d’examens du supérieur. J’espère simplement que les joueurs seront mentalement capables de venir faire un match solide car cela passera par là si nous voulons espérer quelque chose contre une équipe aussi forte.

« Pas le choix: il faut tout donner »

Ce dimanche, la R2 d’Ans veut profiter du déplacement à Mont-sur-Marchienne pour se racheter de sa défaite contre Ciney. La P2 ansoise, en auto-gestion depuis la démission de son entraineur, se rendra à Sprimont pour tenter de décrocher une victoire importante pour le maintien.

L’année a mal démarré du côté d’Ans. D’abord en P2, avec la démission de son entraineur, Matthias Scholze. Le groupe, actuellement, en auto-gestion, se rendra à Sprimont pour tenter de décrocher une victoire qui pourrait s’avérer cruciale pour le maintien. Les Carriers connaissent une lourde baisse de régime depuis la blessure de leur meilleur marqueur, Quentin Thielen.

En R2 ensuite, le deuxième n’a pas débuté de manière idéale, Ans s’étant incliné contre Ciney, voyant également Stéphane Mossay quitter le terrain pour un problème au mollet. « Nous étions déçus de ce revers car même si notre adversaire a réalisé un bon match, c’est nous-mêmes qui avons perdu cette rencontre » soupire Stéphane qui espère pouvoir tenir sa place ce dimanche. Avec le blocus, les Ansois risquent d’être déforcés pour ce duel contre les derniers du championnat. « Mais, quoi qu’il arrive, nous irons là-bas avec le couteau entre les dents et nous n’aurons pas le choix: nous devrons tout donner pendant quarante minutes » prévient l’artilleur des Vert et Blanc.