« On a oublié de me mettre sur la feuille »

Victoire importante, pour ne pas dire cruciale, que celle obtenue, 67-64, par Modave contre Amay ce weekend.

Pour cette rencontre cruciale, Modave a idéalement répondu en allant chercher trois points précieux contre un concurrent direct au maintien. « Une victoire très importante car nous laissons des équipes derrière nous. Il faudra également gagner contre Ans pour nous donner de l’air par rapport » nous explique Thomas Broset. « Face à Amay, nous aurions dû tuer le match plus tôt mais, cette fois, la pièce est tombée du bon côté à la fin. J’ai aussi vu beaucoup plus d’encouragements venant du banc durant ce match, ce qui est quelque chose de positif à retenir pour les prochaines rencontres serrées. Toutefois, le chemin est encore long et je suis convaincue que nous pouvons mieux faire.« 

Et au moment d’isoler le fait marquant de la soirée, Thomas ne peut s’empêcher de rigoler. « Je retiens surtout qu’on a oublié de me mettre sur la feuille et que je ne suis pas content… Non, ça va, c’est passé maintenant » s’esclaffe-t-il.

A noter que François Bens ne sera plus l’entraineur de cette équipe, comme il l’a déclaré dans La Meuse de ce lundi.

« Pierre Mathonet a tenu la baraque »

Belle victoire que celle glanée par l’expérimentée équipe de Belleflamme à Haneffe, co-leader en P3B. Jean-Michel Goémé revient sur cette rencontre.

Jean-Michel, quelle belle victoire à Haneffe…

Elle me fait particulièrement plaisir après ma frustration de vendredi (ndlr: défaite de son fils avec Comblain contre Belleflamme, après prolongation, en TDM2).

Etiez-vous particulièrement motivés à l’idée de vaincre les co-leaders?

Ah bon, Haneffe était leader? Que voilà donc une belle victoire qui relance le combat!

Que retiens-tu de ce match?

Il y a eu trois phases dans ce match, indépendamment de la phase « arbitres ». La première lors de laquelle nous jouons parfaitement collectivement tout en étant intransigeants en défense. Puis, un changement de défense adverse nous a grandement compliqué la tâche et, ensuite, un contrôle approximatif mais efficace de la fin de la partie nous a octroyé cette victoire. Elle fut d’ailleurs fêtée dignement, avec « Emilie », comme on peut le voir dans la vidéo postée sur les basketteurs liégeois.

Qu’est ce qui a fait la différence en votre faveur?

Je ne suis pas trop partisan de mettre une individualité en évidence dans un sport collectif mais, ce coup-ci, notre astrophysicien, Pierre Mathonet, a tenu la baraque en défense et mis des paniers incroyables des deux mains.

« Ce genre de défaite est inévitable sur une saison »

A Mazy, Saint Louis n’a pas été en mesure d’arrêter son adversaire et s’incline 98 à 77. Reportage.

Victoirieux chez eux face à cette équipe, les Collégiens ont mordu la poussière dans l’antre de Mazy. La faute à une défense trop permissive. Après dix minutes, les locaux viraient en tête, 22 à 17. Le second quart-temps se terminait sur le même score, 22 à 17, Mazy rentrait aux vestiaires avec dix points d’avance. A la reprise, les Namurois faisaient le break pour plier le match à la demi-heure, 73-50. Matisse (18 points) et ses partenaires tentaient bien un timide retour dans le dernier quart mais s’inclinaient logiquement 98 à 77. « Le score n’est pas vraiment révélateur » tempère Maxime Gonda (13 points). « Nous avons recollé trois fois au score mais, à chaque fois, quelque chose – quatre joueurs à cinq fautes de notre côté, trop de deuxièmes chances laissées à l’adversaire- nous pénalisait et Mazy reprenait son envol.« 

Une défaite loin d’être dramatique face à un adversaire qui, rappelons-le, disputait la finale des Playoffs la saison passée. « Cette équipe de Mazy a joué à un tout autre niveau que celui qu’elle avait au premier tour. Nous avons senti nos adversaires surmotivés pour prendre leur revanche sur nous. Lorsqu’elle joue de la sort, cette équipe n’a rien à faire dans le ventre mou du classement » analyse l’ailier du Collège. « Et puis, nous sommes une jeune équipe et ce genre de défaite est inévitable sur une saison. Il faut pouvoir s’en servir afin qu’elle nous serve de leçon et que nous puissions rebondir face à Liège Basket le weekend prochain. »

Visé explose d’emblée à Andenne

Ce weekend, Visé a directement explosé à Andenne et est revenu avec une large défaite dans ses valises.

Le score d’Andenne-Visé est sans appel: 87-50. Un véritable camouflet pour les visétois qui n’ont pas existé chez leur hôte du jour. Dès l’entame de match, les visiteurs étaient dépassés et, après dix minutes, la messe était dite: 23-9. Dans le deuxième quart, Gerlache (10 points), Brajkovic (12 unités) et leurs coéquipiers allaient se reprendre et faire jeu égal avec les locaux pour rejoindre les vestiaires sur le score de 45 à 29. Malheureusement, la seconde période allait être un calvaire pour Visé, dépassé de tous les côtés et éprouvant les pires difficultés pour mettre la balle dans le cercle. Une contre-performance à oublier au plus vite pour une formation capable de beaucoup mieux.

« A quatre pendant cinq minutes »

Malgré un effectif décimé et cinq dernières minutes disputées à quatre, Grivegnée l’a emporté à Theux, 79-86. Nathan Stevens revient sur l’exploit des Sang et Or.

Nathan, raconte-nous comment s’est déroulé ce match à Theux.

Nous étions cinq pour cette rencontre car Mathy est out pour deux semaines. Nos adversaires étaient onze et nous partions très peu confiants. Pourtant, après quelques minutes, nous comptions huit points d’avance et nous nous sommes dit que tout était possible. A cinq minutes de la fin, un de nos joueurs a dû sortir et nous avons terminé le match à quatre, ce qui ne nous a pas empêché de l’emporter.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur et permis de l’emporter?

Nous avons retrouvé un esprit d’équipe et une volonté de nous battre les uns pour les autres. Chaque joueur était totalement impliqué et chacun de nous a marqué plus de dix points. C’est un match que Theux ne devait jamais perdre au vu des conditions mais c’est une grand joie pour nous d’engranger ce genre de victoire qui donne du baume au coeur.

Barbir offre la victoire à Ans

C’est sur un dernier panier clutch de Barbir qu’Ans a décroché la victoire, 66-67, à Mont-sur-Marchienne.

Avec un effectif décimé – Dedave et Petit absents, Mossay diminué – mais volontaire, Ans a fini par s’imposer à Mont-sur-Marchienne. Pourtant, les choses avaient mal débuté pour les Verts, menés 18-11 après dix minutes. Le deuxième quart permettait toutefois à Mossay (15 points) et ses partenaires de prendre l’avantage: 32-34 à la pause.

Au retour des vestiaires, le scénario du premier quart, en pire, se reproduisait et Ans était de nouveau lâché par son hôte du jour. Koçur et ses partenaires jetaient leurs dernières forces dans la bataille dans les dix dernières minutes et parvenait, sur un panier clutch de Barbir, à s’imposer, 66-67.

Lussadissu n’a pas loupé son retour à Dison-Andrimont

Ce samedi, Sebo Lussadissu n’a pas manqué son retour dans la salle de Dison-Andrimont et a grandement contribué au succès du Haut-Pré, 73-93.

La saison passée, Sebo Lussadissu était l’un des rares rayons de soleil à Dison-Andrimont, empêtré dans une saison galère. Ce samedi, l’artilleur du Haut-Pré n’a pas manqué son retour dans la salle andrimontoise. Avec 27 points, il a grandement contribué au succès du Haut-Pré face à son ancienne formation. « Mais l’équipe a changé complètement (ndlr: par rapport à la saison dernière » nous précise-t-il, satisfait d’avoir ajouté la manière à la victoire et rappelant qu’à l’aller, Ougrée ne l’avait emporté que de deux unités en toute fin de rencontre. « Cette fois, notre collectif fut puissant et Stéphane Grandry (20 points) avait encore la classe. »

Le deuxième tour débute idéalement pour Haut-Pré qui se positionne clairement comme le grand favori pour la deuxième place et l’avantage du terrain en Playoffs. « Nous ne sommes toujours pas à l’abri de nous faire battre. Tout le monde veut s’imposer contre nous. C’est pour cela que nous devons nous donner à fond et rester positifs malgré les moments « down » que nous avons eu et que nous aurons encore » confesse Sebo.

A Dison, Haut-Pré a livré une première période étincelante pour mener très largement, 33 à 60, à la pause. La seconde période fut plus équilibrée, et même en faveur de Sarr (19 points) et ses partenaires mais les gars d’Yves Dehousse n’étaient toutefois pas inquiétés et s’imposait 73 à 93. Les défaites d’Alleur contre Waremme et d’Angleur à SFX permettent aux troupes de Gino Fortuna de rester au contact avec ces deux équipes.

« Pas toujours facile de gérer douze joueurs »

En P1 et en P2, Spa recevait Ensival ce samedi. Ce sont deux revers -dont un du plus petit écart- qu’ont enregistré les Bobelins. Analyse.

La P1 spadoise, au grand complet, accueillait Ensival ce samedi. A défaut d’un match de très haute qualité, celui-ci fut passionnant. En première période, Muller (12 points) et ses partenaires se détachaient et prenaient une confortable avance. C’était 40-19 à la pause. Au retour des vestiaires, les Bobelins restaient muets pendant cinq minutes et les visiteurs, avec un super Genet (19 points), grappillaient leur retard. « Les deux dernières minutes furent assez chaudes » nous explique Christophe Hauglustaine. « Un triple de Beckers (12 points) suivi d’une bombe de Bonny (10 unités) nous ont permis de rester devant à chaque fois mais c’est bien en défense que la différence s’est faite. Entre la dix-huitième et la vingt-cinquième minutes, soit sept bonnes minutes, Spa n’a pas marqué. »

Ensival s’imposait finalement 66-67 grâce à une seconde période particulièrement solide. « Il y a sans doute eu un manque de confiance de notre part » regrette Quentin Desert (11 points). « Nous n’avons pas joué juste et avons eu peur de mal faire en deuxième période. Du coup, nous nous « tuons » nous-mêmes car je ne pense pas qu’Ensival ait joué son meilleur basket non plus. Je crois également que ce n’est pas toujours facile pour le coach de gérer douze joueurs, surtout douze comme nous. »

Spa est-il déjà condamné?

La Fraineuse sourit visiblement à Ensival puisque la P2 verviétoise avait, juste avant le match de la P1 et pendant que la TDM2 des Bobelins s’inclinait contre Tongres, dicté sa loi, 63-68, à son homologue spadoise. Un samedi noir pour Quentin Desert, l’entraineur de Spa B. « J’ai repris cette équipe il y a deux mois » nous précise-t-il. « Nous avons livré un bon match face à Ensival, nous avons prouvé que nous pouvions rivaliser avec n’importe quelle équipe.« 

Reste que la situation de la P2 spadoise est plus que préoccupante. Avec une seule victoire et quatre de retard sur la première place de non-descendant, les Bobelins doivent-ils déjà faire une croix sur le maintient? « Faire une croix, c’est un grand mot mais, en tout cas, j’ai été clair avec les gars et je leur ai dit que l’objectif est de faire mieux qu’au premier tour et de prouver que nous avons notre place dans cette division » continue Quentin. « Les raisons de ce bilan famélique sont simples: nous ne nous entrainons jamais au complet. Quand j’ai repris l’équipe, c’était pourtant l’une de mes conditions et je suis vraiment déçu des présences aux entrainement. Défensivement, les gars se donnent à fond mais, en attaque, cela ne suffit pas. C’est d’autant plus frustrant pour un coach quand il n’a pas la possibilité de travailler avec son équipe sur les problèmes du weekend. Mais il faut relativiser. L’important, c’est de s’amuser et de prendre du plaisir sur le terrain.« 

« Un tout grand Jimmy Stas »

Dans le derby de première régionale entre LAAJ et Sainte Walburge, ce sont les visiteurs, emmenés par un Jimmy Stas (36 points) de gala qui l’ont emporté, 77 à 90. Théo Beaujean à nouveau précieux face aux Brasseurs, analyse cette rencontre et la situation des Sang et Marine.

Théo, que retiens-tu de ce match?

Evidemment, la victoire, les trois points! Après un mauvais match à Natoye, il était important de réagir, qui plus est dans un derby. Malgré une mauvaise entame de partie défensivement, nous avons su faire les efforts nécessaires pour pouvoir l’emporter.

Qu’est-ce qui vous a permis de vous imposer?

A partir du deuxième quart, nous avons resserré notre défense et nous avons pu terminer la première mi-temps avec un petit avantage, même si nous avions tout de même encaissé 47 points, ce qui est beaucoup trop. Au retour des vestiaires, nous avons gardé cette agressivité et nous sommes restés soudés bien que LAAJ comptait quelques points d’avance. Et nous avons aussi pu bénéficier d’un tout grand Jimmy Stas.

Sens-tu ton équipe en progression?

Je sens que la balle tourne de mieux en mieux. Nous commençons à bien nous connaitre et, quand nous nous battons en défense et prenons du plaisir, les résultats suivent généralement.

« Nous avons fait preuve de caractère »

La réception de Natoye était importante pour Cointe et les Grenouilles l’ont parfaitement négociée en s’imposant 83 à 74.

Quel troisième quart-temps! C’est en effet à la reprise que réside le tournant du match. Au retour des vestiaires, les Grenouilles étaient menées 38 à 41. Cleymans (21 points), Jérôme (18 unités) et leurs partenaires allaient alors claquer un 30 à 11 pour prendre définitivement le large. Natoye tentait bien, timidement, de réduire l’écart dans la dernière ligne droite. C’était toutefois insuffisant et Cointe l’emportait 83 à 74.

« Dans un match important, nous avons fait preuve de caractère et su relever la tête malgré une mauvaise mi-temps » analyse Haytam Baeri (8 points). « Nous sommes restés soudés et avons fait preuve de solidité en défense pour encaisser moins de quinze points dans le troisième quart et pouvoir prendre une avance que nous avons géré avec notre expérience. »