« Une adrénaline différente »

    

Depuis quelques semaines, Maxime Bruskin est le nouvel entraineur de La Villersoise A. Une prise de fonction réussie, le club de Villers ayant quitté la zone rouge en P3A. Liège & Basketball vous emmène à la rencontre du nouveau coach des Rouge et Blanc.

    

Maxime, depuis combien de temps es-tu à Villers?

Depuis la fin septembre.

Comment s’est réalisé ta prise de fonction comme coach de La Villersoise A?

J’étais blessé et j’ai remplacé le coach pour un match. Après celui-ci, l’équipe a décidé de changer d’entraîneur et de me confier les rênes.

Comment juges-tu votre première moitié de saison? 

Nous avons accumulé beaucoup trop de défaites et sommes à une position au classement qui ne reflète pas la qualité du groupe.

    

« Bonne attaque mais mauvaise défense »

   

Quels sont vos axes de progression?

La défense, sans aucun doute! Nous sommes la pire défense du championnat, et de loin…

Que penses-tu de votre équipe?

Nous ne sommes pas à notre place au classement. Nous possédons une vraie force de frappe offensive mais devons fournir davantage d’efforts en défense.

Quels sont vos objectifs désormais?

Nous souhaitons assurer notre maintien le plus rapidement possible. 

    

« Une adrénaline différente »

   

Que penses-tu de votre série?

Elle est homogène, tout le monde peut battre tout le monde. Nous ne passons jamais très loin de l’emporter mais il va falloir aligner les victoires au second tour.

As-tu déjà coaché par le passé?

Oui, à l’US Ampsin en P3 Dames il y a des années. Ces deux dernières saisons, je m’occupais des U10 et U19 à Amay.

Qu’apprécies-tu dans le coaching?

Cela amène une autre adrénaline qu’en tant que joueur car nous portons plus de responsabilités.

Un peu de NBA à… Eupen et Stavelot

    

La NBA ainsi que le basket de très haut niveau se nichent parfois dans des endroits insoupçonnés. Comme, par exemple, le stade du Kehrweg d’Eupen ou le hall omnisports de Stavelot. Le tout en provenance de la capitale. L’AWBB l’explique

     

La tradition de la bague offerte, chaque année, aux champions NBA est désormais bien ancrée. Depuis 2015, c’est le bijoutier Jason Arasheben qui est chargé de réaliser ces véritables joyaux à chaque fois différents. Et ce, à la demande expresse des Warriors eux-mêmes. Question de vous faire rêver en cette (proche) période de fêtes, sachez que celle de cet été est sertie de 74 diamants et d’autant de saphirs. De quoi donner des idées aux récents champions du monde de football, en général, et à Antoine Griezmann, en particulier, qui s’empressait de lui passer commande. « Ma réputation dans le milieu américain du basket est bien établie », confie l’artisan de luxe de Bever Hills, « Du coup, je connaissais très bien Mickaël Pietrus qui m’a parlé d’un intérêt de la part des footballeurs français. Et les premiers contacts ont été noués grâce à ce grand ami de Mickaël qu’est Claude Makelele. » Pour rappel, Makelele est l’actuel entraîneur de l’AS Eupen dont le papa a joué en D2 en périphérie bruxelloise.

Retour sur les parquets de NBA et plus précisément celui des Chicago Bulls. C’est, en effet, là-bas qu’Antoine Jehanne a donné une démonstration qui a enthousiasmé le public de l’enceinte mythique de l’Illinois. Bien au-delà du freestyle, le Bruxellois ajoute une dose d’humour et d’émotion à ces prestations. « Raison pour laquelle, je préfère que l’on parle de basket artistique », insiste « l’homme qui parle aux oreilles des ballons ». Pour mieux situer la qualité de ces interventions, il a fait l’unanimité, entre autres, à un All Star Game de l’Euroligue et aux finales de la Coupe de France, à Bercy. Et, vendredi soir, le public francophone pourra voir cet authentique phénomène en action au hall omnisports de Stavelot. « Comme chaque saison, nous organisons notre tournoi de fin de d’année de poull-ball mettant aux prises une douzaine de formations. Pour ne rien gâcher, nous avons eu l’opportunité d’y inviter Antoine Jehanne qui se produira chez nous entre 20 et 21 heures », indique François Poull.

Outre ce show hors du commun, vous aurez aussi l’occasion de découvrir une discipline sortant des sentiers battus et axée en priorité sur le fair-play. Rendez-vous donc, le 21 décembre, aux « Bressaix » où l’entrée sera gratuite.

    

Michel CHRISTIANE

Liebens et Degée prennent feu

     

En ouverture du derby de deuxième régionale entre Tilff et Neuville, l’équipe B des Porais recevait Saint Vith, seule équipe sans victoire en P2A. Emmenés par une paire Liebens-Degée absolument bouillante, les gars de Patrick Maquinay ont maitrisé leur sujet. Reportage.

   

La réception de Saint Vith, dernier au classement et seule équipe de P2A n’ayant pu goûter aux joies de la victoire, constituait une belle occasion pour Tilff B de lancer idéalement ce qui devait être -et se révèlera être- une belle soirée

Pourtant, c’était les visiteurs qui prenaient le meilleur départ et menaient 5 à 10 sur un tir lointain. Les Porais répondaient de la même distance pour faire 8-10 après sept minutes. Un bon rebond offensif de Jonas Degée permettait à Liebens de pénétrer mais ce dernier ratait sa cible. Deux paniers plus tard, le premier quart-temps se terminait sur le score de 10 à 12.

Degée, très remuant en ce début de rencontre, volait un ballon sur une outlet-pass de Saint Vith et enchainait par un tear-drop que n’aurait pas renié Tony Parker. Sur la ligne de réparation, le meneur visiteur manquait son second lancer mais prenait son propre rebond et marquait à nouveau. C’était 14-17. Liebens allumait la mèche de loin pour ramener sa formation à égalité. Moment choisi par Gilles Philipkin pour sortir de sa boîte. L’intérieur local se fendait de cinq point -aux lancers, en lay-up et sur un tir du high-post- pour faire 22-17. Saint Vith stoppait la séquence des Porais par une bombe, c’était 22-20 à la quinzième. Un rebond offensif de Liebens suivi d’une passe décisive pour Quentin Remy et un nouveau triple de Liebens portait l’écart à 27-20. Les gars de Patrick Maquinay s’arrachaient en défense, les visiteurs restant muets. Sur contre-attaque, Degée faisait 35-20 avant que l’excellent intérieur visiteur ne stoppe l’hémorragie. Quentin Remy et Jonas Degée fixaient le score à 38-23 à la pause.

     

Tilff porte l’estocade dès la reprise

   

Alors que nous pensions que les visiteurs allaient remonter sur le terrain le couteau entre les dents, ceux-ci étaient assommés d’entrée de jeu par Simon Liebens. L’ailier local, en feu, plantait trois triples sur les trois premières attaques avant de voler un ballon et d’envoyer Degée au lay-up. C’était 49-25 et le coach du Power Tower était obligé de prendre temps-mort. Au sortir de celui-ci, Degée, via un 2+1, accroissait encore l’avantage local et Liebens s’illustrait au contre. Saint Vith parvenait à inscrire quatre points d’affilée, c’était 52-29 à la vingt-quatrième. Idéalement servi par Antoine Mottard dans le backdoor, Romain Chiappe ne se loupait pas. Les deux compères combinaient à nouveau, sur contre-attaque cette fois, pour faire 56-33 et même 58-33 via Mottard. Saint Vith trouvait la parade de loin pendant que Tilff vendangeait sur la ligne de réparation et les visiteurs « revenaient » à 58-38.  Visiblement pas rassasié, Jonas Degée en remettait une couche. Le feu-follet local plantait une première banderille de loin, un lancer et un shoot du parking pour clore le troisième quart sur le score 65-38.

Dans le dernier quart, Saint Vith tentait un timide retour mais Romain Chiappe, dans le shot corner et au-delà des 6,75 mètres, veillait au grain. Liebens inscrivait trois paniers consécutifs, dont un dunk stratosphérique, pour faire 79-45. Martin Laloux marquait en pénétration avant que Quentin Remy ne récupère une passe via la planche pour porter le score à 83-45 à la trente-septième. Les dernières minutes étaient marquées par beaucoup de déchet des deux côtés et Saint Vith mettait, aux lancers, un point final à cette rencontre avec un marquoir qui affichait 83 à 50.

Les Allemandes d’Antoine Braibant bien placées pour revendiquer les playoffs

    

Antoine Braibant et son équipe de Neuss figurent en septième position en Bundesliga 2.

   

L’équipe féminine de Neuss (près de Düsseldorf) réalise un parcours intéressant en D2 allemande. En fin de semaine dernière, les troupes d’Antoine Braibant (ex-D1 dames de Pepinster) sont revenues avec le sourire (63-75) de leur difficile déplacement à Osnabrück. Grâce à ce succès, elles affichent un bilan provisoire de 5 victoires en 11 sorties. Pour l’heure, elles pointent ainsi en 7e position et sont en droit d’espérer figurer dans les futurs playoffs réservés au top 8 de la série. Elles reprendront la compétition, le 12 janvier prochain, par un (autre) périple à Mayence, cette fois.

    

Michel CHRISTIANE

« Le deuxième tour s’annonce passionnant »

    

Pour son dernier match du premier tour, Grâce-Hollogne s’est imposé à Oupeye. Une onzième victoire qui permet aux Buffalos de s’isoler en tête de la P3B. Julien Wéry revient sur cette rencontre, l’excellent arbitrage de Jérôme Prieto et dresse le bilan à mi-saison de sa formation.

    

Julien, qu’est-ce qui vous a permis de vous imposer à Oupeye?

Deux points ont fait la différence. Tout d’abord, notre jeu en transition nous a permis d’inscrire plusieurs paniers faciles. Ensuite, la profondeur de notre banc fut un véritable atout par rapport à notre adversaire. Nos remplaçants ont apporté une trentaine de points. De plus, l’excellente mentalité affichée par l’entièreté des joueurs est exemplaire, d’autant que certains d’entre-eux ont moins joué. 

Comment s’est déroulée cette partie? 

Elle fut serrée et indécise jusqu’au bout. La première mi-temps fut très offensive avec beaucoup de réussite des deux côtés pour se solder sur le score de 46 à 45. En seconde période, les deux équipes furent plus maladroites. Nous avons pris huit points d’avance dans le quatrième quart mais Oupeye est rapidement revenu et n’a rien lâché. Nos adversaires ratent d’ailleurs le panier de l’égalisation sur le buzzer. Ce match, physique, s’est déroulé très sportivement et le seul arbitre, Jérôme Prieto, fut vraiment excellent. Il est à féliciter! Par ailleurs, la salle était bien remplie et les supporters des deux camps furent fantastiques!

Avec onze victoires en treize rencontres, vous voilà seuls en tête de la P3B. Etes-vous satisfaits de votre bilan?

Nous ne pouvons être que satisfaits de nos résultats, mais également de la manière. Je pense que nous grandissons collectivement et que chaque joueur sait ce qu’il peut apporter au groupe. Toutefois, le plus dur est à venir. Nous avons simplement prouvé, sur un tour, que nous pouvions jouer le titre. Le deuxième tour s’annonce indécis et très passionnant.


« Pas rassasiés! »

     

Le weekend dernier, Aubel s’est incliné à Brainois, 87-72. Une défaite évitable mais qui ne doit pas occulter le bon bilan des Herbagers. A 72 heures de recevoir La Rulles pour clore l’année civile, Liège & Basketball a fait le point avec Jonathan Hertay.

    

En déplacement à Brainois, Aubel avait bien démarré avant de craquer dans le troisième quart-temps. « Nous avons été irréguliers en attaque et en défense en alternant séquences moyennes et passages à vide » déplore Jonathan Hertay. « Martin Lambot et Romain Klassen (ndlr: respectivement 22 et 20 points) ont bien réalisé quelques coups d’éclat pour alimenter la marque, c’était toutefois insuffisant pour revendiquer plus. Nous n’avons pas su mettre nos gars dans les conditions qu’ils affectionnent pour marquer et n’avons pas sû arrêter Caucheteur, un trois/quatre polyvalent, qui a fini avec trente points et s’est même payé le luxe de dunker sur une rotation trop lente!« 

Cependant, tout n’est pas à jeter du côté d’Aubel, loin de là même. « Sacha Gorlé et Max Fontaine ont manqué dans le combat physique en-dessous et les capacités de créateur de Benja Deflandre nous auraient certainement fait du bien lors de nos pannes offensives » rappelle l’ailier aubelois. « Si l’équipe était déçue de ce revers, il est certain que nous pouvons être satisfaits de notre bilan. Cinquième, pour un promu, c’est positif. Mais nous ne sommes pas rassasiés! Nous jouerons Ciney et Profondeville en janvier, cela nous donnera une belle indication sur notre niveau en R2. »

Mais avant janvier, un dernier « devoir » attend le groupe d’Arnaud Lardinois et l’occasion de clore idéalement l’année civile. « Nous voulons bien finir dimanche prochain à la maison en recevant La Rulles (ndlr: seule équipe de la série sans victoire) avec un repas d’équipe prévu après la rencontre histoire de partir sereinement en « vacances » le temps de soigner tous les bobos et de revenir plus motivés que jamais » conclut Jona.

« Des bourdes incroyables »

      

Fin de parcours pour l’Etoile Jupille en Coupe de la Province. Le détenteur du trophée s’est incliné, 78 à 72, à Sainte Walburge et ne rejoindra dès lors pas le dernier carré de la compétition. Michel Nihon revient sur cette élimination et la déception qu’elle constitue.

   

Michel, que retenir de ce revers, 78-72?

Je ne retiens pas grand chose si ce n’est que l’Etoile est actuellement dans une mauvaise. Nous avons été ridicules pendant les deux premiers quart-temps en proposant un basket médiocre voire gênant pour nous supporters. A la pause, nous avons essayé de remettre un peu d’ordre dans la baraque et, heureusement, nous avons eu une réaction pour revenir à égalité sans toutefois parvenir à passer au-dessus de notre adversaire car, à chaque fois, nous commettions des bourdes incroyables.

Qu’est ce qui a fait pencher la balance en faveur des Sang et Marine?

Vingt-cinq pertes de balles et un nombre incalculable de lancers-francs et de lay-ups ratés: impossible de revendiquer la victoire dans des conditions pareilles! La mentalité actuelle n’est pas bonne, la trêve arrive au bon moment. Nous allons essayer de repartir correctement en 2019.

Pas trop déçu de ne pas rejoindre le dernier carré de la compétition?

Si, très déçu car nous avions la possibilité de passer en demi-finale. Maintenant, comme beaucoup de personnes le disent: « Il y a autre chose que le basket dans la vie. » Mais je reste un gagnant donc, moi, je ne vais pas lâcher car j’ai de l’amour-propre!

La stat qui tue pour Spa

    

Depuis trois matchs, la P1 de Spa éprouve toutes les peines du monde à enquiller les trois points. Et ce n’est pas faute d’en shooter.

    

Attention, ça pique! Le site de l’AWBB partage une stat qui interpelle. Les gars d’Antoine Massart sont en froid -sibérien- avec leur précision « from downtown ». Sur leurs trois dernières sorties, les Bobelins restent sur un ahurissant 6 sur… 70 au-delà des 6,75 mètres. Trois rencontres qui se sont, d’ailleurs, soldées par trois défaites.

Sainte Walburge versus Etoile: la revanche!

    

Ce mercredi, Sainte Walburge reçoit l’Etoile Jupille en quart de finale de la Coupe de la Province. Qui sera qualifiera pour le dernier carré de la compétition?

    

Voici une dizaine de jours, l’Etoile Jupille, à domicile, s’était inclinée face à Sainte Walburge, 73-75. « Les joueurs étaient impliqués et ont tous amené du positif dans cette rencontre.  Ceci dit, les gars de Michel Nihon auraient aussi pu gagner car ce fut un chassé-croisé durant quarante minutes » nous avait alors résumé Christian Camus

Après cette première confrontation en championnat, les deux équipes vont, à nouveau, croiser le fer ce mercredi avec, en jeu, une place en demi-finale de la Coupe Provinciale. Une compétition qu’a ciblée le club Jupillois. « Nous avons la Coupe comme premier objectif histoire de réaliser le doublé. Ce serait génial! » nous avait confié Marc Jacot en novembre dernier.

A quelques heures de se retrouver, le versatile poste 4 jupillois nous confirme les ambitions de son équipe. « La Coupe est un objectif pour le club et nous avons besoin de renouer avec la victoire » nous explique-t-il. « Suite à notre précédent duel face aux Sang et Marine, nous connaissons les points à améliorer pour l’emporter. Par contre, nous devrons évoluer sans Bonhomme, Van Roy et moi-même. » Du côté des locaux, les éléments qui évoluent aussi en première régionale ne pourront pas participer à la rencontre.

Après s’être déjà affrontées par deux fois l’an dernier en P2, ces deux formations commencent à bien se connaitre. L’an passé, en championnat, les Sang et Marine l’avaient emporté sur leur terrain. Sera-ce à nouveau le cas ce mercredi?

« Kevin Jacques a délivré une dizaine d’assists »

    

En dominant Hannut, 79 à 59, en Coupe de la Province, Ensival rejoint le dernier carré de la compétition et clôt idéalement l’année 2018. Christophe Hauglustaine revient sur cette rencontre.

    

Christophe, que retenir de cette belle victoire?

Notre bonne réaction après une première mi-temps en demi-teinte. Je pense que nous avons été assez efficaces des deux côtés du terrain, avec encore une bonne répartition des points. De plus, des joueurs se sont vraiment mis au service du groupe, à l’image de Kevin Jacques, auteur de six points mais qui a délivré une dizaine d’assists sur le match. 

C’était une manière idéale de clore l’année civile…

Oui, place à l’apéro de Noel qui aura lieu demain avant une bonne semaine de congé. Elle devrait faire du bien, en espérant que cela ne coupe pas notre bel élan.