« Nous devions bien cela à Tony! »

      

Incandescents en début de match, les Jupillois ont rapidement plié le derby contre Cointe et s’offrent une magnifique victoire, 110 à 77.

      

De nombreux observateurs s’attendaient à une partie âprement disputée pour ce derby entre LAAJ et Cointe. Mais les Brasseurs ne le voyaient pas de cet oeil et faisaient feu de tout bois dès l’entame de match pour mener 37-24 après dix minutes et 65-45 à la pause. « Nous avons mal démarré la rencontre, nous n’étions pas prêts et avons vite pris l’eau » déplore Maxime Grégoire, meilleur marqueur des Grenouilles avec 14 points. « Avec vingt points de retard à la mi-temps, nous avons essayé de courir après le score mais en vain. Nous n’avons jamais réussi à rattraper notre mauvais début de match. »

La seconde période était, en effet, également à l’avantage de Giebens (15 points), Horrion (17 pions), Bastin (15 unités) et leurs partenaires qui creusaient leur avance à 91-63 à la demi-heure avant de s’imposer logiquement 110 à 77 au terme d’une magnifique prestation. « C’est sans aucun doute notre match référence » avançait d’ailleurs Maxime Prince, meilleur marqueur des locaux avec 21 points. « Nous avons connu une réussite incroyable en première mi-temps. Tout rentrait, tout le monde courrait. Il y avait une bonne ambiance et nous étions super motivés. Ensuite, nous avons « contrôlé » notre avance en seconde période. »

Un joli succès qui acte la progression certaine des jeunes Jupillois. « Cela fait deux semaines que chacun prend part au jeu et amène quelque chose dans le scoring, l’énergie, la défense ou autres et cela se ressent dans les résultats » reconnait Maxime. « En plus de cette progression, après tout ce que Tony (ndlr: Fernez) fait pour nous, nous lui devions bien une victoire contre Cointe!« 

« Terminer le premier tour sans défaite »

    

Nouvelle victoire pour Waremme, contre Saint Louis cette fois, 100 à 86. Les Wawas ont pu compter sur l’apport offensif -44 points!- appréciable de Sacha Massot pour venir à bout des Collégiens. Michael De Keyser revient sur cette rencontre  avant le dernier déplacement de l’année civile à Hannut.

    

Michael, es-tu satisfait de votre prestation contre Saint Louis?

Oui, très satisfait. Nous avons fait un match sérieux contre une équipe jeune et dont certains joueurs possèdent pas mal de talent. Comme assez souvent, nous avons été tenus au score jusqu’à la mi-temps. Ensuite, notre force physique et notre expérience ont fait la différence. Mais les jeunes de Saint Louis n’ont jamais abandonné le match et c’est respectable.

Plus qu’un match avant la trêve…

Nous jouerons le dernier match de l’année vendredi à Hannut. Et nous irons gonflés à bloc afin de terminer le premier tour invaincus. Une chose à laquelle nous voulons arriver en fin de saison, l’équipe s’est mise ce challenge.

« Une bonne défense dans le dernier quart »

     

A domicile, Haut-Pré s’est fait peur mais n’a pas failli à sa tâche et s’est imposé 94-79 contre l’Etoile Jupille.

     

A domicile, Haut-Pré prenait un départ en boulet de canon pour mener 32 à 22 après dix minutes. Dans le second quart-temps, Marc Jacot (19 points), David Lamborelle (17 unités) et leurs partenaires grappillaient leur retard pour recoller à 50-49 à la pause. La reprise étaient en faveur des visiteurs qui passaient même devant, 57-61 dans le troisième quart, mais Haut-Pré serrait les rangs, reprenait l’avantage et parachevait le travail dans le dernier quart pour s’imposer 94 à 79.

« Une belle victoire » sourit David Bernard auteur de 23 points dans cette rencontre. « Au départ, c’était assez individuel de notre côté avant de progressivement retrouver notre collectif. Et, surtout, nous avons très bien joué défense dans le dernier quart. »

Le pékèt, cet « antigel » francorchamptois

    

Les Carnets du basketteur, saison 2! Chronique de circonstance vu la vague de froid qui s’abat sur le pays.

    

Après une chronique assez sérieuse la semaine passée, retour à quelques anecdotes qui ont eu l’excellente idée d’émailler ma (petite) carrière de joueur et ma (longue) traversée journalistique… 

A Spa, j’ai eu le bonheur d’entraîner plusieurs équipes de jeunes. Tant féminines que masculines. Cet été-là, je reprends les entrainements avec les scolaires garçons du cru. Je leur fixe rendez-vous sur le parvis de la Fraineuse. Qui dit reprise, dit condition physique. Je les invite dès lors à effectuer trois tours du lac de Warfaaz tout proche puis de venir me rejoindre. Par expérience, je sais que j’ai affaire à quelques « cocos » dans la bande. Je décide donc de me rendre en surplace afin de voir comment se passe l’exercice. C’est alors que je découvre un groupe hilare se promenant plus que courant et, surtout, précédé par un de leurs équipiers en… mobylette jouant les motards de service au milieu de braves touristes éberlués. 

On reste à la Fraineuse, mais quelques années plus tard. A cette période, j’entame ma collaboration avec « La Gazette de Liège ». Je couvre la rencontre de 4e Nationale mettant aux prises les Bobelins et les Condruziens de Ciney. On est en plein hiver et il neige à gros flocons. A mon arrivée, je suis directement salué par un des arbitres : l’inénarrable Bruxellois Deprins. Et celui-ci, avec son accent inimitable, de me confier : « Je te préviens fieu : le match sera vite réglé car, avec le temps qu’il fait, je ne m’éterniserai pas longtemps ici. C’est sûr qu’il n’y aura pas de prolongations. » Où il est à nouveau prouvé que les « refs » proposent, mais que les joueurs et les circonstances disposent. C’est ainsi que la rencontre est émaillée par deux sérieuses blessures stoppant les échanges un bon bout de temps. Ceci dit, mon ami Deprins n’est pas au bout de ses (mauvaises) surprises. Et pour cause puisque la confrontation se termine sur le score de 74 à 74 et durera plus de… deux heures. 

Autre joyeuseté de saison : elle a pour cadre le terrain (extérieur) de Francorchamps qui était le plus haut de Belgique. En ces temps immémoriaux, les arbitres avaient pour instructions de remettre le match si les flaques d’eau jonchant l’aire de jeu gelaient. Certains « p’tits gris » ont longtemps cru à un microclimat aux abords du circuit. Malgré un temps plus que glacial, aucune « plaque de verglas » n’étaient à recenser. Ce qu’ils ignoraient, c’est que juste avant leur arrivée, un des dirigeants fagnards s’empressait de verser d’importantes rasades de pékèt dans ces flaques. Un « antigel » imparable qui a sans cesse fait ses preuves sur les hauteurs ardennaises… le dimanche à la fine pointe de l’aube. 

Pour terminer, cette énième histoire de blonde. Soit, l’épouse d’un collègue. A l’échangeur de Battice, les panneaux indicateurs ont été changés, il n’y a pas si longtemps. La direction « Spa » a ainsi été remplacée par « Sarrebrück ». Bien gentil, mon copain se croit obligé d’expliquer à sa chère moitié : « Comme il s’agit d’une autoroute traversant plusieurs pays européens, il est obligatoire de donner des indications étrangères. » Et notre (vraie) blonde de lui répliquer : « Ah bon, je ne savais pas que Spa, en allemand, se disait Sarrebrück. » Kolossal !

    

Michel CHRISTIANE

« Notre expérience et notre intelligence seront nos atouts »

    

Ce dimanche, SFX se rendra à Jambes pour y affronter le Centre de formation. Faux-pas interdit pour les Collégiens!

       

Le talent ne manque pas, au contraire de l’expérience, au sein du Centre de formation. « Il faudra faire attention à cette équipe très jeune » prévient Hugo Maréchal. « Nous ne savons pas à quoi nous attendre si ce n’est que cette formation est meilleure que celle de l’année dernière. »

Le faux-pas est interdit pour les troupes de Christophe Grégoire. « Nous allons essayer de garder l’avance de deux victoire et l’average que nous avons avons sur nos concurrents, tout en espérant un faux-pas de Nivelles » continue Hugo. « Pour cela, notre expérience et notre intelligence seront nos deux plus précieux atouts. »

« La roue va finir par tourner »

    

Ce dimanche, en toute fin de journée, les Haricots ont rendez-vous avec les Ours. Belleflamme se rend à Louvain pour tenter de décrocher une victoire qui ferait beaucoup de bien. 

     

Louvain, avec un bilan équilibré, est capable d’excellentes performances. Face à cette talentueuse formation, les Haricots auront fort à faire. « Il nous faut retrouver de la confiance en attaque et conserver une stabilité défensive tout en ne sombrant pas physiquement, comme ce fut le cas le weekend dernier » prévient Damien Aussems. « Nous espérons que la roue va finir par tourner. »

« Nous n’aurons rien à perdre »

    

Ce dimanche, Liège Basket accueillera Nivelles, leader de première régionale. Une rencontre que les jeunes Liégeois aborderont sans pression. Des conditions optimales pour forger un retentissant exploit?

    

Seul Pepinster est parvenu à vaincre Nivelles cette saison. C’est dire à quel point les Brabançons sont solides. Ce dimanche, ce sera au tour de Liège de défier l’autoritaire leader de première régionale. « Nous n’aurons rien à perdre » prévient Jérôme Jacquemin. « Ce sera l’occasion de mettre en application ce que nous avons demandé cette semaine, à savoir plus de fluidité offensive et de consistance derrière. » Si les deux éléments sont au rendez-vous, Liège créera-t-il la surprise?

« Finir sur une bonne note »

    

Ce dimanche, Esneux se rendra à Vilvorde. Face à une formation qui ne compte qu’une victoire de plus qu’eux, les Dragons ont un coup à jouer. Quentin Vanoost préface ce déplacement. 

    

Quentin, déplacement important pour vous dimanche à Vilvorde?

Oui, c’est le dernier avant la trêve et l’occasion de finir le premier tour sur une bonne note.

Face à un adversaire qui ne compte qu’une victoire de plus que vous, gagner est impératif pour passer l’hiver au chaud?

Oui, afin de pouvoir se dire que nous avons mieux fini ce premier tour que nous ne l’avons commencé. Nous étions dans une bonne dynamique avec trois victoires d’affilée avant de jouer les ténors. Nous avons beaucoup de petits détails à régler qui se paient cash face à de pareilles équipes. Autant finir sur une bonne note.

Que devrez-vous faire pour l’emporter?

Nous devons revenir à notre basket et jouer vite sur nos contre-attaques, sans toutefois précipiter nos shoots. Nous devons proposer le même basket qu’à Ninane ou contre Tongres. 

« Rester dans le Top 3! »

    

Ce dimanche, Pepinster reçoit Gembloux. Défaite interdite pour Kevin Snakers et ses coéquipiers qui doivent relever la tête après deux revers dommageables.

     

Après avoir brillé face à Nivelles, Pepinster s’est incliné à deux reprises en quelques jours. « Deux défaites difficile à digérer. Ce fut un off-day complet mardi au Royal IV. Nous nous sommes fait marcher dessus tout le match par  des adversaires fougueux et n’avons pas su redresser la barre » déplore Kevin Snakers. « Il nous reste deux matchs à domicile avant la trêve et nous nous devons de les gagner pour conserver notre invincibilité à la maison et, surtout, rester dans notre plan de marche pour garder notre place dans le Top 3.« 

Reste que les deux prochains adversaires de Pepinster sont loin d’être des peintres. « Nous savons que ce seront des matchs difficiles. Gembloux est dans le top 5 et ensuite ce sera un derby contre nos amis de Cointe. Mais, quoi qu’il arrive, il nous faut deux victoires » détaille l’ailier pépin. « Pour vaincre Gembloux ce dimanche, nous devons retrouver notre basket et notre jeu d’équipe, retrouver un basket simple et jouer libérés en attaque tout en restant soudés derrière. »

Motivés et concernés, les Pépins doivent à tout prix s’imposer. Nul doute qu’ils ont les qualités pour le faire.

« Nous sommes notre seul vrai adversaire »

        

Après une splendide victoire en prolongation samedi dernier, Comblain doit négocier un difficile déplacement à Hasselt. Mais rien n’est impossible pour Thomas Waonry et ses partenaires.

    

Thomas, le match de samedi dernier vous a-t-il donné confiance?

Cette victoire a prouvé, encore une fois, que nous sommes notre seul vrai adversaire. Si nous sommes tous concernés et agressifs en défense, nous sommes capables du meilleur.

Que devrez-vous faire pour l’emporter à Hasselt?

En déplacement, nous savons que nous éprouvons de grosses difficultés à imposer notre rythme. Nous devons, à l’extérieur, avoir le même état d’esprit qu’à la maison. Nous savons que cette équipe d’Hasselt est très compétitive et n’est pas à sa place au classement (ndlr: cinq victoires pour sept défaites). Mais une victoire là-bas serait une très belle opération avant d’entamer la trêve.

    

A noter que Comblain évoluera désormais sans Brieuc Lemaire qui a rejoint Liège Basket, en première division.