« Une très bonne soirée pour le basket en général »

    

Boris Penninck revient sur cette soirée de mercredi au Spiroudôme et la victoire de son équipe face à Groningen.

   

Boris, de mémoire, as-tu déjà vécu une telle entame de rencontre?

C’est vrai que pour l’instant, nous sommes dans une bonne passe. C’est vraiment positif pour l’équipe et ce sont pour des moments pareils que je suis venu à Charleroi.

As-tu l’impression que vous montez en régime?

Nous avons, en tout cas, réalisé un très gros match au niveau de l’intensité physique et de la pression. C’était les consignes que nous avons reçues et nous les avons bien exécutées. 

Face a Groningen, tu réalises une bonne montée au jeu mais, à plusieurs reprises, tu refuses un tir ouvert. Volonté de ta part de privilégier le collectif ou consignes de l’entraineur?

Non, c’est de ma faute. C’est moi qui aurait dû shooter. Je m’en veux un peu car c’était de bonnes opportunités.

Que penses-tu du concept de ces deux matchs qui se suivent?

Pour le basket en général, c’est une très bonne chose. Cela permet aux spectateurs de voir deux matchs différents et offre une visibilité en plus pour le basket féminin, qui le mérite bien.

« Ce serait magique de continuer cette belle aventure »

  

Ce jeudi, l’Etoile Jupille se rend à Mazy pour tenter de continuer à rêver dans cette Coupe AWBB. David Lamborelle, précieux depuis le début de saison, préface cette rencontre.

      

David, c’est un déplacement difficile qui vous attend aujourd’hui!

C’est un gros match qui nous attend ce soir! Mazy est une très belle équipe et nous nous rendons dans le Namurois sans pression. Nous avons déjà fait un beau parcours et ce ne sera que du bonus pour la suite.

Comment pouvez-vous ennuyer Mazy et créer la surprise?

Avec notre jeu d’équipe et notre grinta, chaque joueur peut amener de son talent et de son expérience. Ce serait magique de revenir avec la victoire et de continuer cette belle aventure.

« Une victoire collective »

    

Tilff a dominé Prayon ce mercredi et décroche son ticket pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Province.

    

Une victoire nette, 79-57, est venue garnir l’escarcelle de Tilff lors du seizième de finale l’opposant à Prayon. « Nous avons pris ce match au sérieux, dès le début » sourit l’entraineur des Porais, Yannis Bouvier. « Nous avons fait la différence au niveau de l’organisation du jeu et du respect des consignes sur nos phases. Il faut aussi souligner de grosses prestations au niveau de la distribution. Mais c’est avant tout une victoire collective« 

Belle affiche à Alleur

    

Ce samedi, la régionale un d’Alleur accueillera Namur Capitale pour une rencontre qui s’annonce passionnante.

   

Les visiteuses ont longtemps oeuvré en première division, de quoi augurer d’une passionnante rencontre ce samedi à Alleur. Pourtant, malgré l’historique des Namuroises, le bilan plaide en faveur des locales. Les deux formations possèdent le même nombre de victoires -trois- mais il a fallu un match de moins aux filles de Jean-François Hanesse pour y arriver. Hertay et ses coéquipières voudront enchainer après leur succès convaincant sur Sainte Walburge lors du dernier match de championnat.

« Une période de feu pour faire le break »

   

Ce mercredi, Saint Louis a empoché une victoire convaincante, 83 à 71, contre Natoye. Tom Ventat revient sur ce succès et évoque le derby de vendredi face à Pepinster.

    

Tom, que retenir de cette victoire?

Nous nous sommes retrouvés face à une équipe évoluant dans un registre similaire au nôtre. Nous nous sommes un peu trop laissés marcher sur les pieds au début mais sommes restés au contact, même lorsque cela tournait moins bien (53-54 à la fin du troisième).

Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en votre faveur?

Dans les dix dernières minutes, nous avons eu une période de feu qui nous a permis de faire le break (69 à 56). Ensuite, nous avons géré la fin de rencontre malgré plusieurs retours à six points de nos opposants. Il a fallu être patients pour passer en tête et ensuite solides pour décrocher notre quatrième succès et recevoir Pepinster vendredi sans aucune pression.

Face aux Pépins, justement, votre adresse sera-t-elle prépondérante?

Cela peut toujours être un facilitateur de jeu mais, en théorie, pour battre un favori, tout doit être parfait alors qu’en pratique, il suffit d’appliquer nos principes et d’imposer notre basket. Ce sera évidemment compliqué d’encore conserver notre incroyable invincibilité à domicile mais nous aimons ces défis, encore plus contre des équipes du top!

   

Crédit Photo: Pascale Pierrart.

« C’est pour ce genre de match que nous jouons au basket »

    

Ce weekend, le Jésyl l’a emporté, on the buzzer, contre Tec Liège en quatrième provinciale. Retour sur un match complètement fou en compagnie de Ludo Bodson et de Jonathan Putz.

    

« Nous avons gagné mais pas bien joué » reconnait Ludo Bodson qui salue le retour de Sébastien Marechal dans les rangs du Jésyl. « A sept secondes du terme, le TEC égalise à 73 partout. Barry Mitchell prend alors temps-mort et dessine une tactique. A la rentrée, comme demandé, je sers Mickey Cardon qui marque, sur le buzzer et entre deux joueurs!« 

Une fin de partie passionnante entre deux formations qui auront livré une belle bataille « C’est évidemment dommage de perdre au buzzer mais c’est aussi pour ce genre de match que nous pratiquons ce sport » avoue Jonathan Putz. « Je n’aime pas critiquer l’arbitrage mais, pour nous imposer, il aurait fallu un peu plus de justesse des arbitres qui ont, notamment, sifflé trente fautes à quatorze en notre défaveur. De plus, à sept, nous manquions un peu de profondeur de banc.« 

Et jonathan de mettre en exergue la performance de son meneur. « Toufik a planté 29 points en deuxième mi-temps. Il était tout simplement en feu et a failli forcer la prolongation sur un dernier, et splendide, triple » conclut-il.

Des huitièmes de finale alléchants et de jolies histoires

    

Les huitièmes de finale de la Coupe de la Province sont désormais connus et quelques belles affiches se profilent à l’horizon. Liège & Basketball analyse et classe les duels à venir.

    

Ca y est, les huitièmes de finales de la Coupe de la Province sont connus. Sept équipes de première provinciale, cinq de P2, trois de P3 et une de P4 tenteront de décrocher leur billet pour les quarts au cours de ce mois de novembre. Avec des affiches qui vaudront le détour.

    

Le choc: Ensival (P1) versus Saint Louis (P1)

A ce stade, ce seront les deux seules équipes de première provinciale qui s’affronteront. Avantage net à Ensival en vrai regain de forme et qui évoluera à domicile face à une formation privée, pour la Coupe, de ses meilleurs éléments. Ceci dit, la capacité des Collégiens à prendre feu pourrait surprendre.

La belle histoire: Sainte Walburge (P1) versus Harimalia (P4)

Le petit poucet de la compétition se rendra à Sainte Walburge pour tenter, une nouvelle fois, de déjouer les pronostics. Nous pouvons légitimement regretter que cette rencontre ne se déroule pas chez les Abeilles. Ce match sera aussi une sympathique confrontation entre deux entraineurs amis: Pascal Goffin et Chris Camus. « Je pars chaque année en vacances avec mon pote Chris. Quinze jours où on parle basket » nous racontait récemment Pascal.

Le duel entre clubs: Waremme (P1 et P2) versus Alleur (P3 et P1)

Deux clubs s’affrontent doublement dans ces huitièmes de finale. La P3 d’Alleur, invaincue depuis le début de saison, tentera de créer l’exploit à Waremme (P1). Face aux favoris de la compétition, Alleur jouera crânement sa chance. Pour contrer la puissance intérieure des Wawas, les All Blacks devront user de leur force de frappe au périmètre. Pour la P2 de Waremme, c’est la venue de la P1 d’Alleur qui se profile. Passés tout juste au tour précédent (victoire après prolongation contre la P3 de La Spéciale Aywaille), les gars de Maurice Notelaers voudront éviter de se faire peur. Mais les Wawas, toujours bien préparés, ont un véritable coup à jouer.

Le match déséquilibré: Bellaire (P2) versus Pepinster (P2)

Entre des Blue Rabbits intraitables et des Pépins privés de Nicolas Rossinfosse, la partie semble a priori déséquilibrée. Mais la magie de la Coupe nous réserverait-elle une surprise?

La confirmation: Hannut (P1) versus Pepinster (P3)

Les Hesbigons briguent ouvertement la finale de la Coupe. Pour cela, les gars de David Beck devront éviter le faux-pas à domicile contre les Pépins, vainqueurs surprises de la Vaillante au tour précédent.

L’upset en perspective: Theux (P2) versus Alleur (P3)

Les Theutois, pas au mieux en championnat, recevront des Alleurois qui ne touchent plus terre. Champions en P4 l’an dernier, invaincus cette année, Serge Di Prospero et ses partenaires peuvent légitimement l’emporter à Theux et retrouver ainsi la P1….d’Alleur en quart de finale.

Logique respectée: Tilff (P2) versus Etoile Jupille (P1)

Si un déplacement à Tilff n’est jamais une sinécure, la différence de niveau entre des locaux en berne en ce début de saison et des Jupillois à la force de frappe impressionnante semble trop importante. Mais, là encore, la magie de la Coupe opérera-t-elle?

Jasikevicius déplore la situation actuelle du basket européen

    

Pour Sarunas Jasikevicius, l’organisation et la situation du basket européen sont « un désastre absolu ». Le coach du Zalgiris Kaunas plaide pour une amélioration des rapports entre les différentes instances dirigeantes.

    

Invité à livrer son opinion sur la situation actuelle du basket européen et mondial, Sarunas Jasikevicius n’a pas fait dans la langue de bois. « Je pense que c’est un objectif d’être tous sous les ordres d’un même corps gouvernant et d’avoir les mêmes règles. Aujourd’hui, l’organisation et la situation du basket européen sont un désastre absolu. C’est ainsi, je pense que nous devons faire affaire la meilleure situation possible. Nous comprenons tous que cette situation entre la FIBA, la NBA et l’Euroleague est complètement ridicule et ils vont devoir changer parce qu’il n’y a pas d’autre moyen » a déclaré l’entraineur du Zalgiris. Difficile de lui donner tort!

A la découverte de Guillaume Henrard

   

Malgré un début de championnat délicat, Guillaume Henrard se sent comme un poisson dans l’eau dans son nouveau club d’Esneux. Liège & Basketball vous emmène à la découverte du nouveau Dragon de l’AlfArena.

   

Guillaume, quel est fut ton parcours basket avant d’arriver à Esneux?

J’ai débuté le basket à Liège vers l’âge de sept ans et j’y suis resté treize années avant de rejoindre Esneux cette saison. 

Qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre les Dragons?

Cela fait quelques années que Didier Longueville et les autres de gars de l’équipe me téléphonent pour que je vienne… L’excellente ambiance dans l’équipe a achevé de me convaincre de sauter le pas.

Comment se passe ton intégration au sein de ta nouvelle équipe?

L’intégration se passe très bien. Comme je connaissais déjà certains des gars de l’équipe, cela m’a facilité la tâche.

Que penses-tu de votre début de saison?

Notre début de saison n’est vraiment pas bon. Autant de défaites en championnat, sans aucune victoire, cela ne fait jamais du bien.

Quels sont tes objectifs pour cette année?

A titre personnel, j’ai vraiment envie d’apporter un maximum à l’équipe. Collectivement, je souhaite vraiment que nous nous maintenions dans cette division.

      

« La montée en D3 reste un excellente souvenir »

   

Que retiens-tu de tes années à Liège Basket? 

Ce que je retiens de Liège, c’est que ce fut un club assez familial et accueillant. Je remercie d’ailleurs le club pour tout ce qu’il a fait pour moi.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport?

Sans doute la montée en D3 avec Liège et les deux titres de champion AWBB U21, avec Liège également.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans le « jeu de basketball », comme l’appelle Michael Jordan?

J’aime tout dans ce sport: l’ambiance, le jeu collectif, l’esprit de groupe sur et en-dehors du terrain…

As-tu d’autres hobbies?

J’aime les sorties entre potes et je suis également aux scouts depuis mes cinq ans.

Si tu pouvais avoir un pouvoir magique, quel serait-il?

Me téléreporter ou avoir une force surhumaine. Je ne sais pas pourquoi, mais j’en ai toujours rêvé (rires).

Si tu pouvais inviter trois personnes, vivantes ou non, célèbres ou pas, à diner, qui choisirais-tu?

Sans doute LeBron James mais pour les deux autres, cela dépendrait de mes écoutes musicale du moment ou de l’actualité mondiale.