Alleur au rebond, Harimalia on the buzzer

   

Alleur versus Harimalia: un partout. Le weekend dernier, les deux P3 d’Alleur et d’Harimalia s’affrontaient. Au terme de deux rencontres palpitantes, les All Blacks et les Abeilles se quittent sur un partage équitable des six points mis en jeu.

    

Samedi, c’était Alleur C, leader autoritaire de P3C, qui recevait Harimalia B. Une rencontre qui allait s’avérer ne pas être une simple formalité pour la bande de Serge Di Prospero. En effet, c’était les visiteurs qui prenaient le meilleur départ et menaient rapidement 2 à 8 puis 4 à 14. Les Abeilles déroulaient leur jeu face à des Alleurois incapables de les arrêter, c’était 12 à 26 après dix minutes.Les All Blacks décidaient de se reprendre et recollaient rapidement au score, 30 partout à la seizième. Un autre match venait de commencer et les deux talentueuses formations se rendaient coup pour coup. A la pause, les locaux étaient devant d’une courte tête, 38 à 37. 

Au retour des vestiaires, les deux équipes ne parvenaient pas à se départager. Alleur depuis la ligne de réparation, Harimalia à distance, le score resté serré, c’était 56-54 à la demi-heure.Le dernier acte promettait d’être passionnant et allait tenir toutes ses promesses. Les deux équipes étaient encore au coude à coude, 68 partout, avant que les locaux ne plantent une bombe décisive au sein d’une dernière minute tendue. Alleur empochait la victoire, 73 à 71. « Même menés pendant un bonne partie du match, nous n’avons pas arrêté de jouer. Nous avons perdu la lutte du rebond en offrant trop de deuxièmes chances à nos adversaire. C’est dommage, nous perdons encore de quelques points contre une équipe du top » analysait Marc Braconnier.

    

Harimalia « on the buzzer »

    

Le lendemain, c’était au tour d’Alleur B de recevoir Harimalia A pour l’affiche de P3A. Et c’est à nouveau à une rencontre à suspens qu’auront eu droit les spectateurs mais, cette fois, c’est Harimalia qui sortait vainqueur, 50 à 51, grâce à un panier « on the buzzer ». « Nous avons su tenir notre bonne défense jusqu’au bout malgré le manque total de réussite et beaucoup de paniers faciles ratés » résume Nicolas Beauduin, le coach victorieux. « Nous étions menés d’un point à cinq secondes de la fin. J’ai demandé temps-mort pour expliquer une tactique. Il y a eu un shoot raté d’un de mes joueurs mais mon pivot s’est emparé le rebond, a reshooté en vitesse et marqué sur le buzzer. » 

    

Merci à Hugo Collard pour ses informations.


« Jouer notre basket de vieux briscards »

   

Ce dimanche, Tilff et Grivegnée, deux formations au bilan identique, en découdront sur les bords de l’Ourthe. Une rencontre dominicale qui devrait valoir le détour.

    

Six victoires et quatre défaites, c’est le bilan actuel de Tilff et Grivegnée. Deux formations qui en découdront ce dimanche après-midi. « Je ne connais pas cette équipe mais ses résultats sont identiques aux nôtres » corrobore Ignazio Casamento. « Nous irons là-bas à six, sans pressions, pour jouer notre basket de vieux briscards que de nombreux observateurs critiquent. »

Champions en P3 la saison dernière, les Sang et réussissent un bon début d’exercice à l’échelon supérieur malgré quelques péripéties. « Nous avons récupéré un joueur mais perdu un autre, nouvellement affilié, dans la nature » rigole -jaune- l’expérimenté shooteur de la RJS. « Avec trois ou quatre victoires supplémentaires, nous aurons accompli notre mission: le maintien.« 

« Ce championnat nous réserve encore de belles surprises »

   

Ce dimanche, un beau derby aura lieu en première régionale Dames entre le Mosa Angleur et Liège Panthers. Maureen Legrand évoque cette rencontre et le championnat dans sa globalité.

   

Maureen, un derby contre les Panthers aura lieu ce dimanche. A quel genre de match t’attends-tu?

Ce sera tout sauf un match facile. Les filles de Liège peuvent venir, ou pas avec leurs éléments de D1. Ce sera à voir le jour même. En tout cas, ce sont de jeunes joueuses agressives et motivées. La partie risque d’être intense. De plus, notre équipe a de nombreux points à rectifier depuis le match de samedi dernier contre Namur. Nous devrons donc démarrer à fond cette rencontre. 

Le début de rencontre sera prépondérant, mais que devrez-vous faire en plus pour vous imposer?

Une victoire passera, en effet, par une bonne entame de match, avec de l’envie, de la motivation et de l’agressivité. Il faudra aussi mettre la balle plus souvent dans l’anneau, ce qui nous a fait défaut contre Namur.

Comment juges-tu ce championnat de première régionale?

Il est super ouvert, tout le monde est capable de battre tout le monde. Ce championnat est encore long et nous réserve de belles surprises. C’est dommage d’avoir quelques semaines de creux -Woluwé et Prayon ayant « scratché » en début de saison- mais il faut rester concentrées malgré les semaines de « congés. »

« Brieuc Lemaire est un peu le leader qu’il nous manquait »

    

Ce samedi, Comblain se rendra à De Pinte. L’occasion pour Remy Collard et ses partenaires de faire chuter un des leaders de la série pour la deuxième fois d’affilée? 

       

Samedi dernier, Comblain s’est offert le scalp de Gand, co-leader de la série. Ce samedi, c’est à De Pinte, autre leader de TDM2 avec un bilan de huit victoires en dix matchs, que se rendront les Comblinois. Pour un nouvel exploit? « C’est clair que ca ferait plaisir mais le plus dur est de confirmer » nous répond Rémy Collard. « Il faudra que nous soyons forts dans tous les compartiments et sortir un match plein, comme contre Tongres et Gand.« 

C’est en tout cas avec le moral au beau fixe et beaucoup de confiance que se déplaceront les troupes de Mike Bodson. « Les victoires nous font vraiment du bien et l’arrivée de Brieuc Lemaire apporte un vrai plus au niveau humain, mais également au niveau basket. C’est un peu le « leader » qu’il nous manquait » conclut l’ailier comblinois.

« La pancarte? Un point de notre charte »

    

Ce dimanche, Pepinster tentera de devenir la première équipe à faire trébucher Nivelles. Un exploit que Jordan Maucourant et ses partenaires semblent en mesure de réaliser.

   

Onze victoires et zéro défaite, c’est le bilan parfait de Nivelles depuis le début de saison. Ce dimanche, les autoritaires leaders du championnat se rendront à Pepinster, tapis en embuscade mais aux ambitions bien établies. « Ce sera un match avant tout physique et intensif car, de ce que j’ai pu entendre, c’est surtout le secteur intérieur qui est costaud chez notre adversaire » analyse Jordan Maucourant. « Il faudra élever notre intensité en défense et au rebond.« 

Pour le talentueux meneur pépin, il faudra aussi éviter de rouspéter envers le corps arbitral, sous peine de se retrouver à nouveau affublé d’une très seyante pancarte. « C’est un point de notre charte. Une technique récoltée et nous devons arborer cette pancarte durant la soirée » rigole Jordan.

    

Crédit photo: Charnikon Prod.


« Il existe une vraie rivalité avec La Villersoise »

    

Ce dimanche, Verlaine accueillera la Villersoise pour un intense derby en P3A. Rodolphe Bussers évoque cette rencontre et la rivalité qui anime les deux clubs.

   

Rodolphe, derby ce dimanche contre La Villersoise. A quel genre de match t’attends-tu?

Nous nous attendons à un match tendu.

Il existe donc une vraie rivalité avec Villers?

La rivalité avec La Villersoise est réelle, en effet. Mais surtout avec la P3 jeunes (ndlr: celle qui est dans la série C). Cependant, avec cette équipe-ci aussi, la rivalité est présente. Cette team nous a battu deux fois en championnat il y a deux ans. 

Cette saison, vos résultats plaident en votre faveur.

Oui, au vu du classement et comme ce match se déroule chez nous, nous serons les favoris de cette rencontre. Mais nous avons vu à Aubel que nous pouvions clairement passer à côté de notre match.

Que devrez-vous faire pour empocher les trois points?

Nous allons devoir verrouiller notre raquette et ne surtout plus rater nos paniers faciles. Nous ne sommes pas à l’abri d’une quatrième défaite ce weekend. 

« Nous avons lancé une mode »

     

Son talent de commentateur, le goût de SFX pour les hold-ups, les hashtags, les déguisements et l’atypique salle du Collège, autant de sujets que nous avons abordés en toute décontraction avec Alexandre Bousmanne.

   

Alexandre, récemment, tu t’es prêté, avec un certain talent, aux commentaires pour Vedia lors du match entre la P1 du Collège et Haut-Pré…

J’ai essayé de ne pas être trop ridicule aux commentaires mais bon, quand le Président te demande quelque chose, c’était un minimum d’accepter vu tout ce qu’il fait pour nous.

Un Président qui doit parfois avoir le coeur bien accroché vu le scénario de certains de vos matchs…

Nous aimons jouer avec les nerfs de notre coach et de notre comité (rires). Les hold-ups sont devenus des scenarii classiques chez nous depuis trois ans. C’est, en quelque sorte, devenu une marque de fabrique. Et puis, ça rend les fêtes plus belles (rires).

Une autre marque de fabrique, c’est votre ribambelle de hashtags sur les réseaux sociaux après vos matchs…

Ca, c’est notre signature et, manifestement, cela amuse la Province. Nous avons lancé une mode (rires). Le secret, c’est de les faire en équipe. Et après avoir bu un verre, c’est souvent plus marrant. 

    

« Avoir un groupe solidaire, c’est vital »

   

Après chaque match, un d’entre vous hérite du déguisement de moine. Comment est-il attribué?

Le Capitaine -moi-même- récolte les votes un par un. Chaque membre de l’équipe et le coach peuvent voter. N’importe quoi peut être décisif: une action folklorique ou un match complètement raté… La seule règle est qu’une coalition est interdite. Si c’est le cas, le joueur qui l’a organisé hérite du déguisement.

C’est le genre d’initiative qui permet de souder un groupe et d’évacuer la pression?

Nous avons toujours pensé que le groupe et l’ambiance qui y règne avait le dessus sur les individualités. Avoir un groupe solidaire, c’est vital dans des matchs où rien ne tourne. Nos règles sont donc établies pour souder l’équipe, en effet.

Enfin, votre salle est très particulière, vraiment petite. Vous aide-t-elle lorsque vous évoluez à domicile? Et complique-t-elle vos repères lorsque vous jouez en déplacement?

Notre salle permet de contenir une équipe qui voudrait jouer sur un rythme trop élevé. Elle nous permet de sortir des changements de défense efficaces. A l’inverse, en déplacement, nous sommes obligés d’accélérer notre tempo.

Cholet perd le match de la peur!

    

Cholet et Olivier Troisfontaines ont loupé le match de la peur contre Antibes et sont désormais derniers ex-aequo de la Jeep Elite.

    

C’est une défaite lourde de conséquences qu’a enregistré Cholet à la Meilleraie contre Antibes. Les Choletais se sont inclinés 74 à 91 face aux Sharks et sont désormais derniers ex-aequo du championnat. Dans cette partie, Olivier Troisfontaines a, tout comme ses partenaires, déjoué et compilé cinq maigres points à deux sur huit aux tirs et deux rebonds.

Un revers qui passe difficilement dans le chef de l’entraineur des locaux qui sait qu’il y a déjà urgence pour éviter la relégation.« Ce soir, j’ai honte de ce qu’on a fait et de ce que j’ai pu faire. On n’a pas joué. Je nous ai senti fébriles. On a été sur la retenue sans arriver à se libérer. On va avoir besoin de nous appuyer sur quelques garçons. On n’a pas reconnu l’équipe. Il faut qu’on prenne nos responsabilités » a lâché le coach Régis Boissié en conférence de presse. « On est capables de mieux. Nous avons régulièrement des coups d’arrêt énormes qui nous font mal. On a montré une grosse capacité de réaction après la défaite à Rouen (en Coupe de France, 63-73, le 6 novembre), il faut espérer la même chose après le match de ce soir. Il faut féliciter Antibes. Il y a une grosse partie mentale pour expliquer un tel match. On démarre la partie en étant stressés. La première prestation de London (Perrantes) était intéressante. On doit réagir pour sauver le club. Il faut faire profil bas, montrer de l’orgueil et ne pas accepter cette image-là. Je ne peux pas accepter ce que j’ai vu. »

« Riga est LE capitaine d’équipe par excellence »

    

Ce dimanche, Ans recevra Aubel pour un chaud derby en deuxième régionale. L’occasion pour Stéphane Mossay de retrouver Johan Riga, son ancien coéquipier.

    

Stéphane, gros derby ce dimanche contre Aubel!

Oui, très gros derby et nous devons nous racheter de notre non-match de samedi dernier.

A quel genre de match t’attends-tu?

Je m’attends à un match très engagé et je pense que la clé, de notre côté, sera que chaque joueur soit à fond et solidaire, avec une attaque fluide et une défense de fer.

Heureux de retrouver Johan Riga, ton ancien coéquipier?

Oui, plus que content de le retrouver. Johan est un gars qui est tout simplement super et avec une mentalité extraordinaire. C’est, pour moi, LE capitaine d’équipe par excellence. Je ne connais personne qui incarne mieux ce rôle que lui. Et puis, humainement, je l’adore. Sur le terrain, il faudra se méfier de toutes ses petites feintes et de ses tourniquets (rires). Et comme je sais qu’il lira cet article: je te fais un gros bisou mon « Capi » mais gare à toi sur le terrain.


« Ceux qui auront les nerfs solides seront en Playoffs »

    

Derrière Waremme, qui écrase tout sur son passage, de nombreuses équipes se regroupent en tête et en queue de classement de la première provinciale. De quoi offrir un championnat palpitant et indécis.

      

Comme annoncé, Waremme semble intouchable cette saison. Avec dix victoires en autant de rencontres, l’armada des Wawas règne sans partage sur la première provinciale. Si le titre semble -sauf improbable retournement de situation- promis aux troupes de Mike De Keyser, six équipes sont regroupées, en embuscade.

Avec trois défaites de plus que les Wawas et déjà sept victoires, SFX, le Haut-Pré, l’Etoile Jupille, Spa et Hannut occupent ex-aequo la deuxième place au classement. Saint Louis suit juste derrière, avec six victoires mais un match de moins. C’est plus que probablement parmi ces six formations que se trouvent les futurs participants à la post-season. « Cela va être palpitant jusqu’au bout du championnat. Ceux qui auront les nerfs solides seront en Playoffs » prédit Stéphane Grandry. 

Haut-Pré et Hannut confirment leur statut d’équipes phares de la division. Spa, malgré un changement d’entraineur, profite à plein de l’émulation qui règne chez les Bobelins. Saint Louis, après des débuts pétaradants, est un peu rentré dans le rang mais reste toujours difficile à manoeuvrer, surtout à domicile. Enfin, SFX et l’Etoile Jupille, deux promus, impressionnent. Avec son noyau pléthorique, Jupille a les armes en main pour contre-carrer n’importe quel adversaire tandis que les Collégiens apprennent à vitesse grand V sous la férule de Julien Denoz.

     

Attention à Ensival

    

Le ventre mou n’est composé que de Sainte Walburge et Ensival. Les Sang et Marine découvrent la division et veulent se rassurer au plus vite. Les Ensivalois, après une multitudes de tuiles, semblent ragaillardis et notre petit doigt nous dit qu’il ne faudra pas oublier les troupes de Christophe Hauglustaine dans la lutte aux Playoffs. 

Dans le fond de classement aussi, c’est le rassemblement général. Cinq équipes -Alleur, Visé, Belleflamme, Dison et Angleur- ne comptent que deux victoires. Toutefois, les situations de ces formations sont différentes. Angleur compte un ou deux matchs de retard sur ses concurrents directs et peut donc potentiellement rejoindre le ventre mou. Belleflamme et Visé peuvent, selon le règlement en vigueur, faire redescendre des joueurs de l’équipe fanion pour renforcer leur noyau de première provinciale. Alleur doit composer avec l’absence de Lozina, prépondérant dans le jeu des All Blacks et qui devrait revenir après la trêve. Dison, enfin, compte un points de moins que tout le monde suite à sa défaite sur tapis vert à Ensival. « Ce petit point perdu risque d’être fort important au final car nous sommes plusieurs équipes dans un mouchoir de poche et nous savons bien que nous ne nous ferons pas de cadeau » reconnait Gino Fortuna.

Avec ce panorama complet, preuve est fournie que ce championnat de première provinciale sera palpitant et disputé jusque fin avril. Pour le plus grand bonheur des principaux protagonistes et des -nombreux- observateurs.

   

Crédit photo: Charnikon Prod.