Ce samedi, Comblain recevra Tongres. Un presque derby puisque les Limbourgeois alignent Yoann Hertay et sont drivés par la paire Matray-Battochio. Avant ce duel contre son pote Mike Bodson, Olivier MacFly dresse le décor.
Oli, déplacement à Comblain samedi. La salle de Comblain risque-t-elle d’influencer le résultat?
Comblain, ses supporters et sa salle qui fait penser à un hangar ayant abrité un avion durant la deuxième guerre mondiale (rires). C’est certain qu’il ne s’agit pas d’un déplacement facile. Avec la récente signature de Brieuc Lemaire et le talent du groupe comblinois, cette équipe sera à prendre au sérieux.
J’imagine que c’est toujours un plaisir de coacher contre un ami?
Oui. Mike Bodson m’a coaché à Angleur. Je l’ai eu quatre ans comme assistant quand je jouais en D3 à Ninane et il m’a aussi coaché en P1, lorsque j’allais aider l’équipe B du club calidifontain. C’est un passionné et il fait du super boulot à Comblain. Vivement samedi!
Ce vendredi, deux belles rencontres au programme en première provinciale. Hannut et SFX, les deux « révélations » de ce début de saison s’affronteront tandis que Saint Louis croisera le fer avec son voisin de Belleflamme.
En recevant une équipe de SFX qui étonne depuis le début de saison, les Hesbignons veulent éviter le faux-pas. « Comme toujours, notre jeu collectif défensif et offensif sera la clé de cette rencontre » continue le scoreur d’Hannut. « Nous devrons également faire preuve d’une totale concentration et ne pas nous braquer sur l’arbitrage malgré la piètre qualité de celui-ci en règle générale.«
Autre équipe surprise de ce début de saison: Saint Louis. Les jeunes du Collège ont longtemps fait la course en tête -avec Waremme, of course- et se partagent désormais la troisième place avec les deux équipes citées plus haut. Pour les Haricots, leur bilan comptable est l’exact opposé de leurs hôtes du jour -deux victoires et cinq défaites- mais l’équipe se révèle accrocheuse. Néanmoins, Saint Louis a pris pour -bonne- habitude de faire feu de tout bois à domicile et Belleflamme aura fort à faire pour contenir la furia locale. « Pour nous, l’adresse à distance est primordiale dans tous nos matchs » nous confirme Martin Francoeur. « Nous avons pu constater, la semaine passée à SFX, que si nous ne sommes pas en forme de loin -hormis Dorian Muller qui a planté sept bombes- il nous est compliqué de gagner. » Mais dans ce domaine, Belleflamme possède aussi quelques références. Alors, qui des artilleurs visiteurs, Piron et Deplus en tête, ou des locaux vont allumer de partout?
Pour cela, il faudra vaincre Union Liège, dauphin des Alleurois. « Je ne connais pas cette formation mais force est de constater qu’elle gagne » nous précise le meneur des Noirs. « Nous devons jouer chaque match pour le gagner avec l’optique de prendre du plaisir, sur le terrain comme en-dehors. Je pense que c’est la recette qui nous permet d’être performants.«
Depuis la reprise, Alleur séduit. « Nous avons une équipe combative, confiante et positive. Une sorte de force tranquille » analyse Philippe en reprenant à son compte le slogan imaginé par Jacques Séguéla pour la campagne de François Mitterand en 1981. « Nous jouons pour l’homme en forme et, derrière, l’équipe me surprend à montrer beaucoup de caractère. C’est vraiment un plus par rapport à la saison passée. »
Ce vendredi, le hall Jean Simon devrait bouillonner pour un nouveau derby. La R1 de Pepinster, revancharde après son récent échec à Saint Louis, accueille Sainte Walburge. Thibaut Julémont, véritable métronome et « facilitateur » des Verviétois, évoque cette confrontation et revient sur l’évolution de son équipe et sa place au sein de celle-ci. Entretien.
Le groupe est toujours déçu de cette défaite car c’était un match que nous voulions prendre et nous ne nous sommes pas suffisamment donnés les moyens d’arracher cette victoire. Il reste encore un goût amer mais nous restons soudés et nous pensons déjà à nous rattraper ce vendredi contre Sainte Walburge et, ainsi, retrouver une bonne dynamique.
Justement, pour vaincre les Sang et Marine, quel est votre plan de jeu?
Pour l’emporter, il sera primordial d’imposer notre physique, de retrouver notre jeu et de mettre du rythme dans la partie. En somme, tout ce que nous n’avons pas su faire la semaine dernière alors que c’est censé être notre force.
A titre personnel, tu sembles t’épanouir de plus en plus au sein du système pépin. Comment te sens-tu au fil des matchs?
Au niveau personnel, ça roule. Mon plaisir est d’alimenter mes coéquipiers et les connexions se font de mieux en mieux. Tout va donc bien.
Ce vendredi, c’est finalement à domicile qu’Alleur affrontera Liège Panthers. Un joli derby en perspective pour des Alleuroises qui peuvent réaliser la passe de trois.
Pour sa première saison en R1, Alleur n’en finit pas d’étonner et pointe à une excellente quatrième place au classement général. « Je suis très fière de mon équipe qui évolue de semaine en semaine » nous expliquait Emilie Hertay en début de semaine.
Ce vendredi, c’est finalement à domicile que les filles de Jean-François Hanesse recevront les Panthers de Liège. Une formation qui présente un bilan négatif -deux victoires et trois défaites- mais qui compte dans ses rangs des éléments talentueux. Ce derby devrait donc offrir un joli spectacle aux spectateurs qui feront le déplacement.
Ce vendredi, SFX se rendra à Nivelles pour tenter de faire trébucher, pour la première fois, les Nivellois, et confirmer ainsi sa montée en puissance.
« L’équipe progresse bien dans son ensemble avec de plus en plus de joueurs qui retrouvent leur niveau et un collectif qui trouve ses marques » sourit Hugo Maréchal. « Nos derniers résultats parlent d’eux-mêmes. »
Ce samedi, c’est à Nivelles que se rendront les Collégiens. Une formation locale qui n’a pas encore connu la défaite depuis le début de saison. « Cette équipe est une grosse inconnue mais il faudra être costauds à l’intérieur car là résident leur force » nous explique Hugo. « Nous serons ultra-motivés avec comme une envie de nous installer en haut du classement de première régionale.«
Ce vendredi, la Hesbaye abritera l’affiche de P3A entre Haneffe, prétendu favori de la série, et Henri-Chapelle, leader invaincu.
En début de saison, de nombreux observateurs pointaient Haneffe comme l’ultra-favori de P3. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts mais les Templiers restent solidement accrochés à la troisième place du classement malgré un noyau étriqué. Pour Henri-Chapelle, le début de saison est idyllique: sept victoires en autant de rencontres. « Nous prenons match après match et, depuis le début de saison, plusieurs équipes se glissent dans la peau du favori » nous précise Fred Carton, le mentor des Capellois. « Mes joueurs connaissent mes objectifs, nous ferons les comptes en fin de saison. L’année dernière, Awans était invaincu aussi avant de perdre à Haneffe, face à un Luca Fraipont de gala, et de rater la montée. Nous verrons si nous sommes capables d’apprendre des erreurs des autres.«
Luca Fraipont justement, bien souvent le facteur X des Templiers. « C’est un excellent joueur capable de faire de gros cartons offensifs mais ne minimisons pas les qualités de ses partenaires » prévient l’entraineur visiteur. « Pour l’instant, je n’ai pas de plan spécifique pour contrer un joueur en particulier. Le déroulement de la partie me fera peut-être changer mon fusil d’épaule. En tout cas, pour vaincre le favori de notre série, il faudra que nous soyons constants défensivement et que nous jouions sur notre collectif, qui reste notre force.«
Ce weekend, la R2 de Bellaire s’est lourdement inclinée contre Fleurus. Terence Gabriel, l’entraineur des Liégeoises, revient sur ce revers et sur le début de saison de sa formation. Interview.
Terence, comment expliques-tu l’ampleur de votre défaite à Fleurus vendredi?
Fleurus est une très belle équipe, qui a largement le niveau de la R1. Les filles de cette team mettent une grosse pression défensive et font les bons choix en attaque. Nos consignes étaient claires: un repli défensif rapide et bien se mettre en place défensivement pour empêcher les tirs du top et des ailes. Mais, à cause d’un gros manque de communication, ce plan de jeu ne fut pas respecté, et la punition ne s’est pas faite attendre. De plus, offensivement, nous avons joué avec la peur au ventre. Néanmoins, en deuxième période, nous avons joué sans pression et avec, un peu plus du moins, le couteau entre les dents. Il y a eu dès lors une nette différence, ce qui est le seul point positif du match.
Comment juges-tu votre début de saison?
Nous avons mal démarré -zéro sur trois- avant d’enchainer par trois victoires avant de concéder ce revers à Fleurus. La situation est compliquée car je n’ai que huit joueuses à ma disposition mais l’ambiance est très bonne. Les filles savent bosser et c’est en restant soudés que nous arrivons à faire de bonnes choses. Je crois en ce groupe, je prends du plaisir à travailler avec mais j’estime que nous ne sommes qu’à 60% de notre potentiel vu le petit nombre de guerrières que j’ai à ma disposition. Comme je coache aussi la P2 de Pepinster, certaines Pépines viennent également s’entrainer à Bellaire afin de pouvoir bosser du cinq contre cinq. C’est du « win-win » dans les deux sens car je note une progression chez elles également.
Je me sens extrêmement bien à Malte. J’ai d’excellents rapports avec mon coach, mes dirigeants et mes coéquipiers. Je suis ravi d’avoir eu l’opportunité de signer ici et heureux de continuer de vivre du basket dans un club très sérieux.
Comment est la vie sur l’île?
La vie est très différente ce celle que j’ai pu connaitre en Belgique. Il fait chaud en permanence, et très humide. La chaleur et le soleil sont agréables pour pouvoir profiter de la plage et se baigner en plein mois de novembre. Par contre, il m’a fallu trois semaines pour m’adapter à l’humidité et ne plus en ressentir les effets sur les terrains.
Satisfait de ton début de saison?
Oui. J’ai sorti de gros matchs à plus de vingt points et je suis très satisfait de mes performances individuelles depuis le début de saison.
Comment évolue ton club?
Le club n’évoluait pas dans la Ligue la saison dernière afin de se refaire une santé financière. Le groupe créé pour cette saison est tout nouveau et est le plus jeune de la compétition. Nous comptons trois internationaux maltais dans nos rangs. Nous possédons un potentiel certain mais nous avons encore du travail pour créer des automatismes afin de concurrencer des équipes dont le noyau n’a guère bougé depuis plusieurs saisons.
Comment juges-tu le niveau du basket à Malte?
La nouveauté à Malte, c’est que le pays a ouvert le marché aux étrangers. Auparavant, un seul étranger par équipe était autorisé. Il faut toutefois qu’il y ait au minimum deux autochtones sur le terrain en permanence. Néanmoins, la Ligue s’est considérablement renforcée grâce à la vague d’étrangers signés cet été. Le niveau du championnat est comparable à un niveau intermédiaire entre D2 et D1 belge. Les renforts intérieurs sont choisis minutieusement par rapport à leur grande taille. Nous comptons un pivot de 2,10 mètres dans nos rangs, et ce n’est pas le seul « géant » du championnat. Plusieurs équipes ont enrôlés de très grands joueurs, la palme revenant à un big man de 2,26 mètres.
Ce weekend, en P2A, les Dames de Belleflamme ont infligé leur première défaite de la saison à leurs homologues de Waremme. Retour sur cette rencontre.
« Notre coach nous avait bien averties qu’il fallait rester concentrées pendant quarante minutes car Waremme n’est pas une équipe facile, ni à prendre à la légère » précise Océane Testelmans. En effet, les Wawas étaient invaincues -5 victoires en autant de rencontres- avant de débarquer dans la salle de la rue Nicolas Spiroux.
Les locales avaient à coeur d’appliquer les consignes de leur entraineur et démarraient de la meilleure des manières pour mener rapidement 9 à 4 et forcer le coach des Wawas à craquer un premier temps-mort après seulement trois minutes de jeu. Après dix minutes, le score était de 20 à 14 avec Océane Testelmans et Julie Absil particulièrement en forme. Dans le deuxième quart, la zone locale continuait de perturber les filles de Waremme -peu en réussite- tandis qu’Adeline Testelmans sécurisait le rebond. A la pause, Belleflamme disposait d’un viatique intéressant: 36 à 25.
Au retour des vestiaires, Lori Janssens, sous les yeux de son boyfriend Philippe Agapit, et ses coéquipières dressaient les barbelés et s’envolaient: 51 à 35 à la trentième. Le dernier quart ne changeait rien pour les locales qui l’emportaient logiquement 62 à 45.
« Avant cette rencontre, le message passé aux joueuses était que lorsque nous sommes capables de jouer les unes pour les autres et d’aller gagner en déplacement contre une P1, nous devons pouvoir aborder tous les matchs de notre série avec confiance, sans tomber dans l’excès, bien entendu » rappelle Georges Bay, l’entraineur de Belleflamme.
« Nous avons pris nos shoots à distance au bon moment, ce qui nous a aidé à creuser l’écart » analyse Océane Testelmans. « Waremme est une bonne équipe et a fait preuve d’agressivité. La cohésion des visiteuses leur permettait de facilement servir leurs intérieures, malgré notre défense de zone. Nous avons dû nous adapter assez rapidement pour montrer que nous étions chez nous et que nous pouvons faire partie des favorites pour le titre et la montée en P1. »