« Avec autant de justesse et d’envie nous pouvons faire très, très mal »

    

Comblain enchaine! Après être allés s’imposer à Sprimont il y a dix jours, les gars de Mike Bodson ont livré une prestation aboutie pour prendre la mesure de la très belle équipe de Tongres. Retour sur cette rencontre en compagnie de Thomas Waonry, Rémy Collard et Olivier MacFly.

    

En recevant Tongres, Comblain avait la ferme intention de continuer sur sa lancée. Face à une très belle équipe, Lemaire (16 points et une palanquée de rebonds), Goémé (22 unités) et ses coéquipiers prenaient directement les choses en main. Les locaux ne relâchaient pas leur étreinte et se montraient efficaces en zone avant pour l’emporter logiquement 83 à 63 au terme d’une prestation aboutie. « Nous avons sorti un match plein avec de l’agressivité défensive, la maitrise du rebond, une bonne circulation du ballon et une belle réussite à distance et en pénétration » énumère Thomas Waonry, auteur de onze points contre les Limbourgeois. « Notre défense fut le point le plus positif de la soirée » enchaine Rémy Collard, onze point également. « Nous n’encaissons que soixante-cinq points contre une des meilleures attaques de la série, ce n’est pas anodin. Notre bon pourcentage aux tirs, contrairement à notre adversaire, nous a permis de prendre vingt-points d’avance et de les conserver jusqu’au bout. »

« Un non-match total » pestait Olivier MAcFly, l’entraineur de Tongres. « Pas d’envie, pas de collectif offensivement et défensivement, des pertes de balle en pagaille… Bref, nous ne fûmes pas bons du tout. Les Comblinois méritent leur victoire, ils avaient une envie et un collectif ainsi qu’une vraie hargne derrière.« 

    

Brieuc Lemaire, la pièce manquante?

   

Un second succès d’affilée qui fait du bien au Mailleux et qui coïncide avec l’arrivée de Brieuc Lemaire. « Nous notons tout de même l’apport très positif de Brieuc qui amène, en plus de ses qualités basket, une vraie décontraction qui fait du bien à toute l’équipe » reconnait Thomas Waonry. « J’espère que ces deux victoires d’affilée vont nous faire grandir et nous motiver encore plus pour gravir un échelon supplémentaire » embraie Rémy. « Nous avons livré une prestation cinq étoiles, comme contre Vilvorde. Lorsque nous jouons si juste et avec autant d’envie, nous pouvons faire très, très mal » conclut le pivot local.


« Une belle prestation offensive de Damien Callut »

   

A Alleur, Visé (seulement trois passes décisives sur le match!) a explosé d’entrée de jeu et est passé à côté de ce « match à six points ». A contrario, les All Blacks ont montré une belle présence défensive et un jeu up-tempo efficace.

    

« Match à six points pour nous » reconnait Dustin Hayot. L’enjeu aurait-il pétrifié les Visétois? Impossible à dire maiss les visiteurs n’ont pas entamé cette partie par le bon bout, buvant la tasse au cours des dix premières minutes: 33-18. S’il y avait du mieux au cours des dix minutes suivantes pour Bruwier (11 points) et ses coéquipiers, le troisième quart (23-13) allait sceller le sort des Visétois qui finissaient par s’incliner 86 à 57. 

« Nous passons encore à côté suite à un manque d’agressivité défensive et une absence de collectif en attaque où nous ne réalisons que trois passes décisives au total » déplore l’entraîneur de Visé. « Il est temps de retrouver une cohésion de groupe des deux côtés du terrain. Si nous voulons gagner des matchs, ce sera en équipe.« 

Avant la rencontre, Geoffrey Horrion nous expliquait qu’Alleur « n’est pas à sa place en fin de classement » et qu’en l’absence de pivot, la vitesse de jeu sera prépondérante. Avec quarante points du duo Materne-Callut, les extérieurs locaux ont fait le job. « J’ai trouvé que l’équipe avait été très solide défensivement et avait joué vite, ce qui a permis de prendre dix points d’avance dès le début des hostilités et d’ensuite gérer et augmenter cette avance au fur et à mesure que le temps s’égrenait » nous explique Adrien Lozina, toujours blessé mais qui peut désormais marcher sans atelle. « Il faut aussi souligner la belle prestation offensive de Damien Callut et l’envie de tous les joueurs présents qui se sont arrachés sur tous les ballons. »

« Nous avons retrouvé l’ADN d’Esneux »

   

Esneux, qui alignait Tom Ventat, a profité de la venue d’Aarschot pour enfin décrocher son premier succès de la saison, 76-74, et pousser un énorme « ouf » de soulagement. Gauthier Liégeois, auteur du panier de la victoire, et Quentin Vanoost reviennent sur cette première.

    

Quentin, cela doit être un grand soulagement d’enfin décrocher cette première victoire?

Quentin: Oh que oui, un grand soulagement, en effet! Enfin nous tenons notre première victoire, qui fait vraiment du bien au moral à toute l’équipe et aux club dans son ensemble.

Pour une fois, vous réalisez un excellent début de rencontre…

Quentin: Oui, nous avons été concentrés dès l’entame de match. Nous n’avons pas laissé l’adversaire rentrer dans la partie et avons rapidement pris cinq points d’avance dans les cinq premières minutes. Nous avons joué collectivement toute la rencontre. Certes, tout ne fut pas parfait, nous avons encore connu des passages plus difficiles mais nous sommes parvenus à revenir à notre jeu pour l’emporter.

Gauthier: Nous avons débuté la partie comme des morts de faim, pour une fois. Même si nous nous sommes fait peur dans le troisième quart, lorsque Aarschot a pris sept points d’avance, nous n’avons rien lâché et Tom Ventat nous a remis sur les bons rails avec sa vitesse de jeu. 

Gauthier, en plus tu inscris le panier de la gagne!

Gauthier: Oui, j’ai eu la chance de marquer le panier de la victoire! Le groupe s’est serré les coudes tout le match, aussi bien sur le banc que sur le terrain. Je pense que nous avons retrouvé l’ADN d’Esneux. Ce fut une soirée très positive!

Victoire pour l’imposant secteur intérieur des Wawas

   

Ensival a vendu chèrement sa peau à Waremme et menait même à la mi-temps avant de finir par baisser pavillon, 82-68. Reportage.

    

Waremme conserve son bilan immaculé. Pourtant, les Wawas ont souffert face à des visiteurs motivés, efficaces et volontaires. C’était d’ailleurs Ensival qui démarrait le mieux la rencontre pour mener de quatre unités après dix minutes. Un viatique que conservaient Louis (15 points) et ses coéquipiers au moment de rentrer aux vestiaires. A la pause, c’était 35-39.

Le troisième quart était l’apanage de Sacha Massot (29 points) et de ss partenaires qui collaient un 28-12 aux Ensivalois. Malgré un dernier quart équilibré, les Ensivalois s’inclinaient, 82-68 permettant à Waremme d’ajouter une huitième victoire à sa panoplie.

« Nous avons fait jeu égal pendant toute la première mi-temps » souligne Christophe Hauglustaine. « Je pense que le coach De Keyser a mis l’accent sur l’importance de mettre la balle inside en seconde période. Avec les deux Massot, Louwette et Germay, c’est clairement dans ce secteur de jeu que nous avons été dominé. Mais il faut aussi reconnaitre que nous n’avons plus rentré un shoot dans le troisième quart-temps. »

    

Evolution du score : 15-19/ 20-20 (35-39)/ 28-12/ 19-17 (82-68)

Waremme:  Aouini 7, Krala 0, Germay 14, Louwette 9, Corvers 0, Geurten 9, Deville 5, Massot S. 29, Menu 0, Massot D. 9.

Ensival: Wirtzfield 5, Walraff 8, Genet 18, Louis 15, Desonnay 6, Beckers 13, Jacques 2

Quand Renaud Geller retrouve Robinson (ex-Louvain) et Beverly (ex-Liège)

   

Cette semaine, Renaud Geller, récemment élu meilleur arbitre de D1, sifflait en Coupe d’Europe des têtes bien connues de notre plat pays.

   

Petite info distillée par le site de l’AWBB. Cette semaine, la rencontre d’EuroCoupe entre Monaco et Brescia était surtout une histoire principautaire. Elle se disputait donc en Principauté monégasque et mettait également en scène un tandem principautaire. En effet, la partie était notamment dirigée par le Rocourtois, Renaud Geller qui sifflait, entre autres, Gérald Beverly qui, avant de mettre le cap sur la Lombardie, avait terminé la saison passée au Country Hall. A la satisfaction générale. A noter que, dans les rangs locaux, on retrouvait Gérald (aussi) Robinson qui a entamé sa carrière sur le Vieux Continent à Louvain. Pour info, Beverly a pris le meilleur (80-86) sur Robinson.

   

Michel CHRISTIANE

« Harimalia mériterait d’être dans le top 5 »

   

A domicile, la très jeune P3 de Ninane a subi la loi de l’expérimentée équipe d’Harimalia.

    

Après une victoire jeudi à Hamoir, la jeune P3 de Ninane n’a pas su enchainer vendredi contre Harimalia, s’inclinant 83 à 101. « Notre prestation  ne fut pas mauvaise mais nous sommes battus par le physique de nos adversaires. Nous n’avons pas su contenir le poids et la taille des visiteurs. Il ne faut pas oublier que j’ai dix joueurs né en 2001 (ndlr: cela ne nous rajeunit pas!) et deux à pleine plus âgés » rappelle Nicolas André. « La transition jeunes-seniors ne va pas se faire en un match.« 

C’est bel et bien inside que les Abeilles ont fait la différence. « Nous avons été très bons et avons joué très juste en allant chercher nos pivots, surtout Olivier Vandenhoven qui met vingt points en ne loupant qu’un seul tir » corobore Marc Braconnier. « Ce fut notre meilleur match offensivement depuis le début de saison. »

Une victoire qui permet aux visiteurs de présenter un bilan équilibré. « Je trouve que cette équipe d’Harimalia n’est pas à sa place au classement général. Le danger peut venir de partout dans cette team que je vois bien dans le Top 5 » conclut Nico André.

« Ce revers va nous remettre la tête à l’endroit »

      

Ce vendredi Haneffe a infligé sa première défaite à Henri-Chapelle, 69-49, dans le choc de P3B. Fred Carton debriefe le revers de ses ouailles.

   

Fred, comment expliques-tu l’ampleur de votre revers à Haneffe?

Notre début de match fut tout simplement catastrophique, entre mauvaises prises de décisions en attaque et une rare naïveté défensive. Après sept minutes, c’était 22 à 4. Nous sommes revenus plusieurs fois à quelques points dans le deuxième quart mais avons galvaudé plusieurs actions faciles qui auraient pu nous remettre dans la partie. La deuxième mi-temps est restée équilibrée jusqu’à l’exclusion de quatre joueurs, deux de chaque côté. Là où les Templiers sont restés déterminés, nous nous sommes complètement désolidarisés.

Le plus important maintenant est de voir comment ton groupe va réagir à cette première défaite?

Je préfère prendre une claque chez un concurrent du top que perdre des plumes chez un adversaire mal classé. Cela va nous remettre la tête à l’endroit pour repartir de l’avant et, pour cela, je n’ai aucun doute concernant mon équipe.

Votre bilan reste tout de même des plus fameux…

Avec un sept sur huit et le leadership de la série, beaucoup d’équipes voudraient être à notre place. A nous de conserver cette pôle position jusqu’au terme de la saison.

« Ce sera compliqué »

   

Ce dimanche, les jeunes de Saint Louis prennent la direction de la Capitale pour y affronter le Royal IV Brussels. Des Bruxellois qui pourraient être renforcés par leurs joueurs de TDM1.

    

« Ce sera compliqué » nous annonce Tom Ventat. « Se déplacer à Bruxelles, un dimanche, à 16h30… C’est vraiment le genre de match qui ne sent pas bon. »

Défaits vendredi à Cointe, les Brusselers auront sans doute à coeur de se racheter face à une autre formation liégeoise. Intransigeants à domicile, les Collégiens éprouvent plus de difficulté à s’exporter loin de leurs bases. 

Une inconnue plane également sur cette rencontre: quelle sera la composition de l’équipe bruxelloise. « Cette équipe pourrait être à notre portée si nous arrivons à rentrer directement dans le match. Mais d’après des bruits qui circulent, notre adversaire ferait redescendre plusieurs joueurs de TDM1 (ndlr: comme en Coupe AWBB » nous précise le meneur de Saint Louis.

Un bleuet aux baskets

     

Le Carnets du basketteur, saison deux! Dimanche, 11 novembre 2018, jour de la commémoration du centenaire de l’Armistice. Pour l’occasion, Michel Christiane a pensé revenir sur des joueurs de pays impliqués dans cette Grande Guerre et ayant évolué sous nos latitudes avant de quelque peu disparaitre des radars. Ce fut un vrai parcours du combattant.

   

A l’entame des hostilités, je ne m’attendais pas à endurer un pareil parcours du combattant. Des grandes manœuvres, donc, que j’ai pu mener à bien grâce à quelques « anciens combattants des parquets » toujours prêts à monter au front et que je remercie. La revue des troupes, par ordre alphabétique, peut dès lors commencer…

Allemagne : on est à la fin des années 60, SFX Verviers joue les terreurs, en D2, dans sa (minuscule) salle du Collège. Quand débarque l’impressionnant Peter Bader, recommandé par Léo Goyens. Bader, c’est d’abord un caractère : il est parvenu à sauter le mur de Berlin après avoir été, à 9 reprises, international de l’équipe de l’Allemagne de l’Est. Par la suite, il sera repris 18 fois dans celle de l’Ouest. Il a aussi été l’équipier, à Aix-la-Chapelle, de John Loridon.

Angleterre : il incarnait à lui seul tout le flegme britannique du haut de ses 211 centimètres. On parle bien évidemment de Chris Haslam, né à Southport, et aujourd’hui âgé de 44 ans. Chez nous, il a d’abord défendu les couleurs de Pepinster, de 1999 à 2001, puis de Liège Basket, en 2003/2004. Le hall du Paire ou le Country Hall aurait été la proie des flammes, il n’aurait jamais paniqué.

Autriche : Tout le monde le prenait pour un citoyen US pur jus. Que nenni car Rob Renfroe (49 ans, 2,09 m) a vu le jour dans la petite bourgade de Loeben, en Autriche avant de bénéficier de la double nationalité. Les spectateurs des hauteurs wegnolaises l’ont ainsi vu à l’œuvre pendant l’exercice 1996/1997. Ce géant n’ayant rien d’un poète avait surtout l’art d’énerver Pierre Raskin qui me confiait : « C’est un rustre et ses blagues à répétition commencent à bien faire. » Quelques temps plus tard, il était remplacé par Keith Hugues…

Canada : natif de Toronto, Jerome Robinson (40 ans) était un ailier particulièrement percutant en pénétration. Du haut de son 1,91 m, il effectua un court séjour en bord de Hoëgne au début des années 2000. Confirmation qu’il possédait de réelles qualités, il a fait partie du « roster » 2008/2009 du CSP Limoges. Sans oublier cet autre Canadien qu’est Tom Johnson, coach de Liège de 2007 à 2009.

France : On reste le long de la route du Condroz que fréquenta, de 2005 à 2007, un Karim Souchu dont bon nombre de supportrices mosanes n’ont pas oublié… Ce tout prochain quadragénaire a quand même été sélectionné chez les « Bleus » une douzaine de fois. Aujourd’hui, il s’occupe du « 3 x 3 » pour le compte de la fédération française. Un vrai gentleman des terrains.

Grèce : une denrée rare en Principauté. Il ne faudrait cependant pas occulter la présence, l’an dernier, de Phivos Livaditis comme assistant-coach des dames de Pepinster (D1). Désormais, il est directeur technique de l’Ecole Européenne (Brabant Wallon) et mentor de la P1 du Brussels.

Italie : une vraie trouvaille dont personne – ou pas grand-monde – ne se souvient. A savoir, Franco Pellizzola. Petit en taille et toujours tiré à quatre épingles, il fut un des premiers coaches en D1 d’un BC Verviers drainant les foules à la bulle de Gérarchamps. A l’époque, Franco (68 ans) travaillait aux Communautés Européennes et effectuait le trajet plusieurs fois par semaine. Récemment, il était manager général de Bracco Geas (D1 dames italienne) et fait dorénavant partie du staff de Hyères-Toulon, en D3 française.

Luxembourg : Mike Feyder (43 ans) est le seul « pro » luxembourgeois ayant évolué en Belgique. A Pepinster, plus précisément, en 1999/2000. Un tireur à distance qui, en 2003, jouait à Contern, sous les ordres de… Julien Marnegrave. Caractéristique : en match amical, il a été un jour confronté à un certain Dennis Rodman. Il existe toutefois un autre « Luxo » qui a fréquenté les parquets de notre D1. Marc Schiltz, a autrefois porté le maillot des Atomics et de Liège parallèlement à ses études de médecine. Une fois son diplôme obtenu, il délaissa sa « carrière » basketballistique pour embrasser la profession de médecin.

Russie : j’aurais pu évoquer ces monstres sacrés que furent les deux Sergei Grischaev et Tarakanov qui ont fréquenté la plaine des sports de Cointe du temps de l’épopée de St-Louis au plus haut niveau. En revanche, on a moins souvenance de Maksim Zakharov (29 ans, 1,98 m) qui fut « pepin » en 2012/2013. Pour l’heure, on le recense dans les rangs du MBA Moscou (D1 russe).

Serbie : les plus jeunes l’ignorent, mais Radivoj Korac a été une référence mondiale. D’où l’existence d’une coupe européenne qui a longtemps porté son nom. Un jour, le gaillard a enfilé… 99 points lors d’un match international avant de débarquer au Standard, en 1967/1968. Amusant, il tirait ses coups francs en expédiant le ballon des deux mains à hauteur des genoux. Il avait à peine 30 ans quand il est décédé.

USA : vu l’évènement, je voulais boucler la boucle avec un Américain possédant une formation militaire puis étant venu jouer au basket dans nos environs. Pas évident, puis bingo ! Pendant trois, quatre exercices, le BC Vielsalm était sociétaire de la 4e Nationale. Pour s’y maintenir, les Luxembourgeois s’appuyaient sur les centimètres d’un géant US qui s’occupait aussi de la météo à la base OTAN située à la Baraque de Fraiture. Mais, impossible de retrouver son identité. Ce sera donc notre « soldat inconnu ».

   

Michel CHRISTIANE

Bastin et Moray font triompher l’étoile

     

Pendant trois quart-temps, le Mosa Angleur a joué les yeux dans les yeux avec l’Etoile Jupille aux Argilières mais s’incline finalement, 88 à 66.

   

Devant une belle assistance et dans une atmosphère chaude et bruyante, l’Etoile Jupille et Angleur se sont livrés une belle bagarre. Emmenés par un Julien Van Roy bien en jambes, les locaux démarraient bien la partie mais les gars de Vincent Esposito ne lâchaient pas le morceau et la première mi-temps était équilibrée.

Dans le troisième quart-temps, Benoit Bergh faisait admirer ses multiples talents offensifs. L’ailier d’Angleur ne ratait presque rien et les visiteurs menaient à plusieurs reprises de quelques points. Mais, patatras! Tout s’écroulait pour Vanbockestal et ses coéquipiers dans les dix dernières minutes. Face à la zone des gars de Michel Nihon, Angleur multipliait les mauvais choix offensifs et éprouver de fâcheuses difficultés à alimenter le marquoir. En zone avant, Sébastien Moray et Adrien Bastin prenaient les choses en main. Le premier démontrait son adresse à mi-distance et sa présence au rebond tandis que le second, véritable feu follet, semait la zizanie dans la défense du Mosa et se fendait, notamment, d’un gros triple et de deux superbes « no look pass » décisives. Les carottes étaient cuites, la messe était dite et l’Etoile empochait une nouvelle victoire, 88 à 66.