Ter repetita pour Waremme

    

Ce weekend, Amay est allé chercher une victoire importante et par le plus petit des écarts à Waremme, 64-65. Il s’agit là de la troisième défaite d’un point des Wawas qui défieront ce mardi soir la P1 d’Alleur en Coupe de la Province. Reportage et analyse.

    

C’est avec seulement sept joueurs qu’Amay s’est rendu à Waremme. « Sept gars qui n’avaient rien à perdre et qui l’ont prouvé sur le terrain » remarque Nicolas Gerads, l’entraineur local.

Dès l’entame de match, les visiteurs jouaient totalement libérés et profitaient de la suffisance  et de la naïveté défensive des Wawas pour prendre les commandes de la partie. Après dix minutes, c’était 13 à 25. Waremme offrait un sursaut d’orgueil dans le deuxième quart. La défense locale se faisait plus efficace et « appliquait ce qui avait été travaillé durant la semaine à l’entrainement » explique Nico Gerads. A la pause, le marquoir affichait 30 à 35. 

L’embellie défensive était cependant de courte durée mais l’attaque locale compensait dans le troisième quart-temps. « Nous trouvions plus facilement les failles dans la défense de zone d’Amay mais, comme à Awans, nous laissions nos adversaires nous répondre dans notre partie de terrain » continue l’entraineur des Rouge et Blanc. A la demie heure, c’était 52-53.

Dans les dix dernières minutes, Waremme parvenait pour la première fois à passer devant d’un point mais ne parvenait pas à enfoncer le clou. « De nouveau, lorsque le match est serré, nous ressentons la peur de gagner qui se traduit par un jeu beaucoup trop statique et avec de trop nombreux dribbles » soupire Nicolas. « Un changement de mentalité doit se faire sentir car les seules fois où l’on entend les joueurs, c’est lorsqu’ils se plaignent de l’arbitrage. » Amay se montrait plus solide et plus concret et remportait une victoire importante pour le maintien, 64-65. « Ce ne fut pas un match que Waremme a perdu dans tel ou tel domaine, comme j’ai pu l’entendre après la rencontre » débriefe l’entraineur des Wawas. « C’est une partie que les gars de Philippe Maurissen sont venus chercher avec le coeur et l’envie, ce qui nous fait cruellement défaut actuellement.« 

    

Contenir la vitesse des All Blacks

   

Ce mardi soir, Waremme devra afficher plus d’intensité et de volonté pour tenter de forger l’exploit contre la P1 d’Alleur. Au tour précédent, les gars de Maurice Notelaers ont éprouvé  les pires difficultés pour venir à bout de La Spéciale Aywaille (P3), ne s’imposant que de deux petits points après une prolongation. Damien Callut et ses coéquipiers sortent toutefois d’une prestation très convaincante contre Visé et voudront profiter de la Coupe pour embellir une début de saison laborieux. Pour l’emporter, Waremme devra maitriser le tempo, Alleur cherchant à emballer les rencontres pour compenser son déficit de taille. « Nous n’avons pas le choix vu nos petites tailles. N’ayant quasiment plus de pivots pour le moment, ce n’est pas sur jeu placé que nous pourrons faire la différence » nous confiait récemment Geoffrey Horrion. Une méthode qui a fait ses preuves contre les résidents de la Cité de l’Oie. « J’ai trouvé que l’équipe avait été très solide défensivement et avait joué vite, ce qui a permis de prendre dix points d’avance dès le début des hostilités et d’ensuite gérer et augmenter cette avance au fur et à mesure que le temps s’égrenait » analysait Adrien Lozina, blessé, après la victoire obtenue contre Visé.

     

ABC Waremme – US Amay: 64-65

Score par quart-temps: 13-25/17-10/22-18/12-12

« Un chouette match et une 3e mi-temps d’enfer »

     

Ce mardi, en huitièmes de finale de la Coupe de la Province, la P4 d’Harimalia, petit poucet de la compétition, tentera de créer un nouvel exploit à Sainte Walburge. Chris Camus et Pascal Goffin, les deux entraineurs et amis, préfacent cette rencontre.

     

A domicile, Sainte Walburge partira logiquement favori de ce huitième de finale. « Un match reste un match et il n’est gagné ou perdu qu’après quarante minutes » prévient Christian Camus. « Nous prenons tous les matchs au sérieux et nous nous méfions d’Harimalia et de ses tours de deux mètres.« 

Du côté des Abeilles, l’envie de forger un nouvel exploit est bien présente. « Nous faisons du sport pour des moments comme celui-ci. Il faut y croire, sinon on reste devant sa TV » lance Pascal Goffin. « Toutefois, j’ai deux blessés importants et, malheureusement pour Sainte Walburge, je pense que Karim Belah s’est également blessé samedi à Haut-Pré. Ce sera le bal des éclopés. »

Cette rencontre sera aussi l’occasion pour les deux entraineurs de croiser le fer en toute amitié. « Je suis évidemment enthousiaste car c’est toujours agréable de jouer contre un ami, avec un plus le challenge de la Coupe » nous avoue Pascal. « Ce sera un chouette match avec une troisième mi-temps d’enfer » prévient Chris.

Les Sang et Marine profiteront-ils de la clémence du tirage pour rejoindre les quarts ou Harimalia créera-t-il à nouveau la surprise pour écrire l’Histoire? Les paris sont ouverts.

« Il faudra impérativement engranger des points »

    

A domicile, Dison-Andrimont n’est pas parvenu à vaincre Spa et s’incline 58-73. Pas de quoi -encore- mettre le feu à la maison andrimontoise cependant.

    

C’est à nouveau par le mauvais bout que les Andrimontois ont pris ce match. Comme contre Sainte Walburge, Closset (8 points), Lejeune (7 unités) et leurs comparses ont loupé leur entame de match. 10-19 après dix minutes, 26-44 à la pause, les choses étaient mal embarquées. « Malheureusement, nous avons connu un cruel manque de réussite. Nous avons raté un paquet de paniers que nous convertissons habituellement » soupire Jordan Delrez. « De plus, comme face aux Sang et Marine, nous attendons le troisième quart-temps pour revenir au score avant de craquer à nouveau.« 

Au retour des vestiaires, les locaux serraient les boulons en défense -un secteur apprécié par leur entraineur, Gino Fortuna– pour grappiller leur retard mais c’était insuffisant, les dix dernières minutes étant, à nouveau, à l’avantage des Spadois qui s’imposaient finalement 58-73. « Dans ces circonstances, il n’y a pas grand chose à faire si ce n’est bosser tous ensemble à l’entrainement et se serrer les coudes » continue le meneur de Dison. « Quelques matchs importants arrivent et il faudra impérativement engranger des points. Tout reste encore possible. »

   

Le match complet en images grâce à Vedia, c’est ici.

« Ce serait bien que le scoring viennent de partout chez nous »

    

A domicile ce vendredi, Alleur s’est incliné contre Liège Panthers, 62-71. Une soirée noire pour les locales qui ont également perdu Lola Paulus -auteure de dix-neuf points dans ce derby- sur blessure. Liège & Basketball fait le point avec elle.

   

Lola, que vous a-t-il manqué pour vous imposer contre les Panthers?

Il nous manque vraiment de l’agressivité. Nous commençons la rencontre trop gentiment et nous nous faisons bousculer dans tous les sens. A la pause, c’est 28-40, mais nous revenons à quatre points dans le dernier quart avant de commettre des « flingues » défensives.

Quels enseignements pouvez-tirer de ce revers?

Celui de commencer toutes les rencontres de la même manière et avec beaucoup d’envie. Dans ce match, nous avons laissé les Panthers rentrer dans la partie et elles ont pris confiance et affiché de très beaux pourcentages. De plus, le scoring vient de partout dans cette équipe. Ce serait super que cela soit comme cela chez nous.

Une vraie tuile pour toi, c’est que tu t’es blessée. Comment as-tu fait ça?

Je me suis blessée au genou à trois minutes de la fin. Je me suis occasionnée cela toute seule. J’ai intercepté le ballon sur la rentrée ligne de fond après avoir marqué. Je voulais aller au lay-up mais mon pied est resté coincé et tout mon corps est parti en avant.

Tu es allée voir le médecin samedi matin, quel est le diagnostic?

Il s’agit d’une grosse entorse. Normalement, les ligaments ne sont pas touchés mais je passerai quand même une IRM pour en être certaine. J’en ai probablement pour trois à quatre semaines d’arrêt.

« Notre secteur intérieur fut ultra-dominant »

      

Super sunday réussi pour la R2 d’Aubel qui a vaincu son homologue de Ninane, 78 à 68, au terme d’une partie serré jusqu’à un dernier quart maitrisé par les Herbagers.

    

A domicile, Aubel l’a emporté contre Ninane, 78 à 68.  Les deux équipes se sont livrées une belle bataille, étant au coude à coude la majeure partie de la rencontre. A la pause, c’était l’égalité parfaite, 35 partout. Au moment d’entamer la dernière ligne droite, Samuel Bodson (21 points), Martin Lesuisse (17 unités) et leurs comparses menaient 52-55. Mais les gars de Michel Pluys bloquaient dans le dernier quart-temps et laissaient le sympathique Max Fontaine (11 pions) et ses partenaires empocher les trois points de la victoire.

« Selon moi, la différence s’est faite dans la gestion de fin de match » nous informe Jonathan Hertay, auteur de 12 points face aux Calidifontains. « Nous avons su jouer un basket intelligent dans les moments chauds du match en allant chercher la bonne option et les gars en forme et bien placés. En fait, nous avons su gagner le bon quart-temps pour nous octroyer notre premier derby liégeois en régionale. »

Pour contenir les talents adverses et alimenter le marquoir, tous les Herbagers ont répondu présents. « Sacha Gorlé fut inarrêtable en un contre un (21 points au total) et la marque fut bien répartie avec cinq joueurs à plus de 8 points » analyse Jona. « Notre secteur intérieur fut ultra-dominant et Ninane n’a jamais trouvé le moyen de contenir notre duo de pivots.« 

Un dimanche réussi pour Aubel puisque les gradins étaient bien garnis pour cette rencontre et la P3 locale s’est offerte le duel des promus contre Verlaine (ndlr: nous y reviendrons avec force détails mercredi).

Les dieux du basket étaient avec Ans

    

Ans a bien failli se faire piéger par BBC Brainois. Heureusement, les dieux du basket étaient du côté des locaux. Reportage.

    

Drôle de rencontre que ce Ans – BBC Brainois et une issue qui aurait pu se révéler tragique pour Archambeau et compagnie. Mais reprenons depuis le début, si vous le voulez bien.

En début de rencontre, les locaux font feu de tout bois! Ca score de partout -en oubliant parfois de défendre- et ça mène rapidement au score. Après dix minutes, c’est 29 à 22. Le deuxième quart est plus délicat pour les locaux, bien embêté par la zone brainoise. Ans connait un petit passage à vide -une habitude cette saison-  qui permet à son adversaire du jour du grignoter son retard. A la pause, le marquoir affiche 41 à 38.

Visiblement, la mi-temps n’a pas aidé Barbir (3 points) et compagnie à retrouver leurs sensations. Le troisième quart-temps n’est pas une partie de plaisir -spectateurs inclus- et Ans ne mène plus que d’un point, 51-50, avant d’entamer la dernière ligne droite. Dans celle-ci, les visiteurs restent au coude à coude. A défaut d’être spectaculaire offensivement, cette rencontre est pleine de suspens -n’est-ce pas finalement ce qui importe le plus?- et indécise. A quelques secondes du terme, une interception suivie d’un panier de Mossay (12 points au total) offre trois points d’avance aux locaux. Les Brainois n’ont d’autre choix que d’allumer de loin mais Koçur (16 unités) commet une faute préjudiciable sur le tir de son opposant qui hérite de trois lancers. Heureusement, celui-ci rate ses deux premiers essais avant de convertir, inutilement, le dernier. Ans s’impose dans la douleur 66-64. Les dieux du basket était indéniablement avec la bande à Beaujean.

   

Evolution du score: 29-22, 12-16, 10-12, 15-14

Scoring: Barbir 3, Beaujean 8, Mossay 12, Koçur 16, Declercq 7, Archambeau 9, Petit 9, Moran 2

« J’ai construit cette équipe pour ce genre de prestation »

   

Ce weekend, Tilff a sorti son match référence pour dominer Maffle, 77-54. Quentin Pincemail, coach satisfait des Porais, revient sur cette rencontre, l’identité de son équipe, son début de saison et le championnat dans son ensemble. Entretien.

   

Quentin, que retenir de cette victoire, 77-54, contre Maffle?

C’est un match référence. Nos dix gars ont défendu comme des chiens pendant quarante minutes. Quand j’ai construit l’équipe, c’est exactement pour réaliser ce genre de prestation.

Sens-tu ton groupe en progrès?

Oui, je note une progression, tant dans le jeu que dans la mentalité affichée.

Quelle est l’ADN de ton équipe?

Notre identité est avant tout défensive. Quand nous l’oublions, nous ne sommes pas bons.

Comment évalues-tu votre championnat?

La série est encore dingue! La clé, c’est de gagner à domicile et de réaliser quelques exploits à l’extérieur car les trajets sont, très souvent, assez longs.

Les Playoffs sont-ils votre objectif?

Je ne regarde jamais le classement durant le premier tour. Et puis, ce n’est pas parce que nous gagnons trois matchs que nous sommes les rois du monde (rires). Nous irons samedi prochain à Quaregnon, ce sera un vrai test.

« Nous avons su réagir positivement dans la difficulté »

    

Au terme d’une partie disputée, Haneffe a vaincu Beez, 78-72 et retrouve ainsi quelques couleurs.

   

Un bon premier quart-temps, un retour des vestiaires compliqués et une belle réaction dans le money time, voilà en quelques mots le résumé d’Haneffe-Beez.

C’était en effet les Templiers qui prenaient le meilleur départ, menant 27-20 après dix minutes. A la pause, les locaux étaient toujours devant, 44-38, mais voyaient leur avance fondre comme neige au soleil au retour des vestiaires. A la demi-heure, les visiteurs étaient repassés devant, 60-61. Fraipont, Mika Berger (18 points chacun) et leurs coéquipiers ne baissaient pas les bras et remportait le dernier acte et la rencontre, 78-72.

« Ce résultat positif s’explique par une franche volonté et une vraie envie de gagner » nous explique Benoit Tassin, lui aussi auteur de 18 points. « Contrairement aux autres semaines, nous avons su réagir positivement dans la difficulté. Nous n’avons certes pas encore présenté notre meilleur basket, mais l’envie et les bonnes réactions sont encourageantes. Et c’est la première fois cette saison. »

« Presque le hold-up parfait »

    

Au Royal IV Brussels, Saint Louis a échoué à un cheveu du hold-up parfait.

     

Pour clore un dimanche pluvieux, les jeunes de Saint Louis se rendait dans la Capitale pour y défier le Royal IV Brussels. Ayant défié la météo chagrine et les autoroutes wallonnes en piteux état, Clément Matisse -22 points hier- et ses coéquipiers loupaient le coche en début de rencontre et se voyaient menés 46-32 à la pause.

N’ayant pas bravé les tristounettes conditions météorologiques pour rien, les Collégiens revenaient des vestiaires ragaillardis et entamaient une franche remontée pour venir « mourir » à une maigre longueur de leurs hôtes, 85 à 84. « Il nous a manqué un brin de chance à la fin car nous avons presque réalisé le hold-up parfait » nous résume Clément.

« Le première place reste toujours l’objectif »

    

SFX n’a pas su infliger sa première défaite à Nivelles et s’incline 78-65 dans le BW. Mayron Wilkin et Hugo Maréchal reviennent sur ce revers.

   

Mayron, qu’est-ce qui explique cette défaite à Nivelles?

L’explication est simple: nous avons complètement oublié de jouer notre jeu. Nous avons bien débuter la rencontre, mais cela s’est arrêté là. Notre adversaire n’était pas plus fort que nous -c’est du moins mon impression- mais il est impossible de gagner contre Nivelles si nous ne jouons pas et que nous refusons le contact. 

Nivelles est-elle la meilleure équipe que vous avez affrontée?

Mayron: C’est une équipe bien équilibrée à tous les postes mais pas fondamentalement plus forte. Elle perdra des plumes dans d’autres matchs, comme nous engrangerons d’autres victoires. La saison est longue et je pense que la première place reste toujours un objectif.

Hugo: Nivelles est vraiment très fort et très complet. C’est, selon moi, la plus belle équipe de la série, loin devant les autres. Toutefois, les Nivellois ne sont pas imbattables. Avec un peu plus de réussite aux shoots, nous aurions pu avoir une fin de match bien plus serrée. Le retour sera une autre paire de manches!