« Nous sommes dans le dur »

   

Ce mercredi, Sainte Walburge a dominé LAAJ, 83-65, rejoignant ainsi son adversaire du soir au nombre de victoires remportées en première régionale.

   

A domicile, les Sang et Marine ont imposé leurs vues aux jeunes troupes de Tony Fernez. « Nous avons livré ne bonne première mi-temps, avec une très belle mentalité » commence Gael Colson. « Par contre, en seconde période, nous n’avons pas du tout joué en équipe. Nous nous sommes relâchés défensivement et nos adversaires ont allumé dans tous les sens.« 

Après un début de saison prometteur, LAAJ vient de subir son quatrième revers consécutif. « Nous sommes vraiment dans le dur et nous nous posons un peu tous des questions » reconnait le Jupillois. « Mais le principal est de rester concentrés et motivés car une saison, c’est très long et tout peut arriver. Nous devons nous serrer les coudes et avancer en équipe. »

Ce samedi, LAAJ accueillera Nivelle, leader invaincu du championnat.

La zone de l’Etoile fait encore des dégâts

    

Ce mercredi, l’Etoile Jupille s’est imposée à Tilff et décroche son ticket pour les quarts de finale de la Coupe de la Province. Reportage.

    

Une sympathique assistance -pour un mercredi- garnissait les tribunes de Tilff au moment d’entamer cette rencontre entre la P2 locale et la P1 de l’Etoile Jupille, détentrice en titre du trophée. Les quatre premières minutes étaient disputée. Adrien Bastin se signalait par deux beaux paniers autour de la raquette, Nicolas Baudouin par un triple alors que, dans le camp des Porais, Jamar tenait la baraque avec six points.

C’était 13-11 après quatre minutes et vingt-deux secondes et, au sortir d’un premier temps-mort, Jamar continuait son excellent début de partie avec une passe décisive pour Roland François et un nouveau panier pour faire 17-11. Julien Van Roy attaquait bien la zone locale pour servir Nathan Servais et Vincent Theek usait de toute son expérience pour obtenir trois lancers-francs. Il en convertissait deux. De l’autre côté, après que Pascal Maquinay eu raté trois tirs sur une seule attaque, Roland François avait pris le relais de Jamar. Il profitait d’un mauvais « box-out » des Jupillois pour choper un rebond offensif et obtenir un « 2+1 ». C’était 22-17. Van Roy signait une superbe no-look pass pour Nathan Servais et Roland François, encore lui, inscrivait un semi-hook des écoles pour faire 24-19 après dix minutes.

Les visiteurs démarraient bien ce deuxième quart-temps. Sur une pénétration tout en contrôle, François Lhote faisait 26-25 à la douzième avant que Theek ne plante de loin, pour faire passer Jupille devant, 26-28. Theek en remettait une couche à distance avant d’obtenir à nouveau trois lancers. L’expérimenté shooteur n’en convertissait qu’un seul mais Jacot s’emparait du rebond et servait Bastin pour le « 2+1 ». A la moitié de ce deuxième quart, c’était 31-35, Tilff pliait mais ne rompait pas -encore. Après une passe décisive un peu plus tôt, Jamar rentrait un tir dans le « shoot corner » mais Bastin lui répondait de loin, c’était 33-38. Jamar, véritablement au four et au moulin, récupérait un rebond offensif et servait idéalement Pascal Maquinay mais Theek enquillait un nouveau jump shoot. Meunier aux lancers-francs et Roland François sur un tip-in limitaient la casse, 42-44. Baudouin en pénétration offrait quatre point d’avance aux visiteurs mais Aussems, via un lancer, et Roland François, opportuniste, ramenaient Tilff à une unité. David Lamborelle, à mi-distance et étonnamment vite, scellait le score à 45-48 à la pause.

    

Tilff sans solution face à la zone de l’Etoile

   

Au retour des vestiaires, Roland François, toujours aussi bien placé, inscrivait six points pour maintenir Tilff au contact, 51-54. Michel Nihon changeait son fusil d’épaule et l’Etoile passait en zone. Lamborelle scorait sur contre-attaque mais Pascal Maquinay lui répondait « from downtown ». Lhote et Lamborelle combinaient bien en transition avant que Lamborelle n’en rajoute une couche derrière la ligne des 6,75 mètres. Les locaux ne cessaient de perdre des ballons, directement convertis par Tandler et compagnie. Sur jeu rapide, le jeune Aussems servait superbement Tom Fraikin, 56-68. François Lhote plantait ensuite une banderille pour faire 56-71 à la demi-heure.

Les dix dernières minutes étaient délicates pour des locaux qui ne parvenaient pas à trouver la clé pour déverrouiller la zone de l’Etoile. Un triple de Fraikin n’y changeait rien, Tilff était surclassé par des Jupillois agressifs et efficaces qui s’imposaient logiquement 65 à 91.

« Nous prenons trois coups de massue »

    

En P44, Ans a bien failli créer la surprise, ne s’inclinant que de deux petites unités contre Bellaire, l’un des leaders de la série.

    

« Ce fut une superbe rencontre, avec du très beau jeu de part et d’autre » nous explique Matthias Scholze concernant la confrontation Ans-Bellaire en quatrième provinciale A. « Mes joueurs ont bataillé fort et même dominé un des leaders de la série.« 

Malheureusement pour les locaux, c’était bel et bien Bellaire qui finissait par s’imposer 75 à 77. « Nous avons pris trois coups de massue » regrette l’entraineur local. « Un triple on the buzzer à la mi-temps et deux autres dans le troisième quart, alors que nous resserrions notre défense et que les Blue Rabbits commençaient à suffoquer.« 

« Pierre Collin précis pour plier le match »

    

Ce dimanche, Aubel, malgré un petit souci logistique, a remporté le duel des promus en battant Verlaine 65 à 61. Michael Louis revient sur cette rencontre.


Michael, qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Nous avons su faire bloc, comme d’habitude, mais, au niveau de l’état d’esprit, c’était le jour et la nuit par rapport au weekend précédent à Henri-Chapelle. 

Que retiens-tu de ce match?

Nous avons gagné les trois premiers quarts, c’est une victoire méritée. Plus nous voyions le temps défiler à l’horloge, plus nous y croyons. Nous avons toutefois connu quatre ou cinq minutes de flottement qui ont permis à nos adversaires d’y croire jusqu’au bout, mais c’était sans compter un inattendu deux sur deux aux lancers-francs de Pierre Collin à cinq secondes du terme pour plier le match. A noter la sympathique troisième mi-temps de Verlaine et, bien évidemment, un tout grand merci à Gérald Henkin pour son aide salvatrice.

« Nous prendrons plus de tirs extérieurs que dans la raquette »

    

Ce jeudi, la P1 de Waremme reçoit la P3 d’Alleur en Coupe de la Province. Une surprise est-elle possible pour des All Blacks toujours invaincus, toutes compétitions confondues?

    

La P3 d’Alleur peut-elle créer la surprise face à l’armada de Waremme? « La première surprise sera de savoir qui saura mettre son équipement ce soir » rigole Axel Schoonbroodt qui rappelle que sa formation compte trois blessés et un absent. « La seconde surprise, ce sera à nous de la créer mais nous ne nous faisons pas trop d’illusions. Notre objectif en Coupe était déjà atteint dès le premier tour, le reste c’est du bonus. »

Cette rencontre risque de se transformer en une vraie opposition de style, les artificiers alleurois face aux babars alignés par les locaux. « Il n’y a aucun doute là-dessus: nous prendrons plus de tirs à l’extérieur de la raquette que dedans » continue l’expérimenté meneur. « Nous n’avons de toute façon pas la possibilité de prévoir une autre tactique, notre entraînement de mercredi ayant été annulé pour permettre à l’autre P3 du club de recevoir Theux.« 

A domicile, Waremme part logiquement favori mais ne veut pas tomber dans l’excès de confiance. « Nous nous méfions, bien évidemment, de cette équipe expérimentée mais si nous jouons sérieusement, cela devrait normalement passer » avance Jérôme Louwette, l’une des tours des Wawas. « Nous devons nous concentrer sur notre jeu et pas sur celui de l’adversaire.« 

« Nous continuons de manger notre pain noir »

   

La réception de Saint Louis ce jeudi en Coupe et d’Alleur en championnat samedi, les blessures, l’évolution du jeu d’Ensival, autant de sujets que nous avons abordés avec Christophe Hauglustaine.

   

Christophe, ce jeudi, vous recevez Saint Louis en Coupe. Quelles seront les clés de cette rencontre?

Comme souvent, le match va se jouer en défense. Saint Louis est une équipe qui joue sur un tempo souvent élevé, avec beaucoup de 1 contre 1 et de tirs extérieurs. Il faudra stopper cela. 

Samedi, vous recevrez Alleur, qui s’est totalement fourvoyé à Waremme cette semaine en Coupe. Un match à ne pas perdre?

Pour cette rencontre, ce sera à l’ensemble du groupe de faire le boulot.

Vous êtes toujours frappés par la guigne?

Oui, nous continuons de manger notre pain noir. Après la blessure de Demey, Darding est touché au dos et est out au moins jusqu’à janvier. Wieckowski doit arrêter quatre mois car il a repris des cours du soir. Je n’ai jamais revu Lepièce qui, pris par les travaux dans sa maison, n’a finalement pas recommencé. Et, samedi dernier, c’est Bonny qui s’est occasionné une entorse après trois secondes de jeu. Heureusement, je vais normalement pouvoir compter sur le retour de Banneux. Mais avec son boulot et les fêtes de fin d’année qui approchent, il faudra voir ses disponibilités.

Néanmoins, vous semblez en progrès…

Je remarque que, depuis quelques semaines, le groupe a l’air d’enfin se former. Il faut continuer dans cette voie et prendre les matchs les uns après les autres. Nous ferons les premiers calculs à mi-saison.


« Une prestation minable »

    

Joli coup réalisé par la P2 de Waremme Coupe de la Province. Les Wawas ont battu la P1 d’Alleur, 80-62, et se qualifient pour les quarts de finale de la compétition. Reportage.

   

C’est un joli petit exploit qu’a réalisé la P2 de Waremme ce mardi en dominant la P2 d’Alleur, 80 à 62. Dès l’entame de match, les Wawas était, pour une fois, directement dedans, et creusaient légèrement leur avance initiale de cinq points. Après dix minutes, c’était 24 à 16. « Nous avons pris confiance en voyant qu’il était de nouveau possible de créer une surprise » nous explique Nicolas Gerads. « Nous avons su mettre leurs artificiers en difficulté et les faire douter tout au long de la rencontre. De plus, nous sommes parvenus à imposer notre propre tempo sans offrir de contre-attaques faciles à l’adversaire.« 

Le deuxième quart était à l’avantage des visiteurs mais Waremme menait toujours à la pause, 42 à 39. Au retour des vestiaires, les Wawas se montraient intransigeants derrière et relativement efficaces en attaque. A la demi-heure, c’était 60-47. « Nous n’avons jamais baissé les bras et sommes restés soudés toute la partie en nous appuyant sur les difficultés défensives de l’adversaire et non en essayant de faire chacun son tour son petit numéro » continue l’entraineur local. Les Rouge et Blanc ne craquaient pas, que du contraire, dans la dernière ligne droit pour décrocher un beau succès.

    

« Nous avons pris une claque! »

    

« Nous avons montré pas mal d’intelligence et fait preuve d’une bonne gestion dans cette rencontre » poursuit Nicolas. « Yoann Gueldre a réalisé une excellente entrée en matière et les deux blessés -Greg Pivato et Greg Dierckx, excellent dans son rôle d’assistant-coach- n’ont cessé d’être positifs et d’encourager leurs coéquipiers. Sans contestation possible, je suis extrêmement content de cette victoire mais je ne peux m’empêcher de ressentir une certaine frustration. Pourquoi ne pas afficher ce visage en championnat, weekend après weekend?« 

Chez les vaincus, les sentiments étaient bien différents. « Nous ne méritions pas de gagner hier, Waremme mérite amplement sa victoire, les Wawas se sont battus sur tous les ballons » nous affirme Geoffrey Horrion. « Nous avons livré une prestation minable. Nous étions battus en défense sur tous les 1 contre 1, en retard sur tous les ballons, avons loupé une tonne de lancers-francs et n’avions pas de jeu d’équipe en attaque. Nous avons pris une claque et j’espère que ce n’était qu’un offday pour nous. Si nous jouons ainsi samedi contre Ensival, nous allons prendre quarante points dans la musette. »

    

Waremme (+5) – Alleur : 80-62

Score par quart-temps: 24-16/18-23/16-8/22-15

Waremme: Lambion 16 Parent 2 Dierckx 0 Collard 0 Bareel 11 Braun 1 Gueldre 7 Fiacre 5 Lamy 15 Bastin 2 Germay 10 Bonjean 6

Alleur: Materne 10 Horrion 4 Dallenogare 20 Meyers 7 Debefve 2 Leclercq 6 Callut 6 Osselaere 7 Lahaye 0


« Envie d’aller loin en Coupe cette année aussi »

    

Ce mercredi, la P2C de Tilff recevra l’Etoile Jupille dans le cadre des huitièmes de finale de la Coupe provinciale. Deux équipes qui se connaissent pour pour s’être affrontées les saisons précédentes. 

    

C’est à Tilff que l’Etoile Jupille tentera de décrocher son ticket pour les quarts de finale de la Coupe de la Province. « Nous avions cette équipe (ndlr: du moins une partie de celle-ci) dans notre série les deux dernières années et c’est l’une des rares formations à être venue gagner chez nous » rappelle Julien Van Roy. « La saison d’avant, une coupure d’électricité nous avait sauvé, je pense que Patrick Maquinay s’en rappelle. »

Un déplacement sur les bords de l’Ourthe n’est jamais aisé, même pour l’Etoile Jupille qui semble trouver son rythme de croisière. « Tilff a toujours présenté des équipes super soudées, avec un bon jeu collectif et une grinta comme apprécie notre entraineur » nous précise le meneur jupillois. « Nous devrons nous donner à fond en défense et jouer notre jeu en profitant des mismatchs. Ce sera un bon entrainement pour le match de vendredi (ndlr: à Belleflamme, en championnat) et, depuis notre victoire en Coupe lors de la précédente édition, nous avons encore envie d’aller loin dans cette compétition cette année. »

« Nous avons joué les uns pour les autres »

   

Ce weekend, la P2 du 4A Aywaille a dominé son homologue de Wanze confirmant que ces deux formations surfent sur des dynamiques opposées.

    

Après un début de saison calamiteux, le 4A Aywaille reprend du poil de la bête. A l’inverse, après un mois de septembre splendide, Wanze marque sérieusement le pas. La rencontre de ce weekend entre ces deux belles formations n’a fait que confirmer ce constat. « Nous avons pris un peu de temps pour rentrer défensivement dans notre match. Ensuite, notre homme à homme a fait la différence et nous sommes rentrés aux vestiaires avec deux points d’avance » nous raconte Yorick Godin. « A la demi-heure, notre avance avait considérablement augmenté et nous menions de quinze points. Nos tirs à distance trouvaient enfin leur cible et nous avons même eu droit à deux super shoots sur le buzzer d’Alex et du rookie Corbesier. »

Aywaille gérait bien les affaires courantes pour l’emporter 76 à 57, profitant de cette victoire pour présenter un bilan positif de quatre sur sept. « Nous avons joué les uns pour les autres et le résultat fut au rendez-vous » conclut le sympathique intérieur aqualien.

Le Tour aux premières loges, mais plus de chrono à Visé

    

Les Carnets du basketteur, saison 2! En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone.

    

Après l’évocation de l’Armistice, un sujet nettement plus léger cette semaine. Il sera consacré à une série d’anecdotes qui ont jalonné une carrière qui… manifestement n’est pas prête de se terminer. Et j’en suis le premier heureux. Surtout après avoir failli « passer l’arme à gauche » voici quelques temps.

Pendant plusieurs années, j’ai couvert, pour la DH, le Marathon de la Meuse de la mi-mai à Visé. Comme il est particulièrement rapide, j’arrivais souvent juste avant l’arrivée suivi de mon épouse qui se chargeait de garer la voiture. Cette fois-là, ma charmante moitié s’est empressée de me rejoindre et, peu avant la venue des premiers, est parvenue, en franchissant la ligne, à stopper le chrono officiel de l’épreuve. Avec, pour conséquence, des organisateurs la fusillant du regard… 

En 2010, une des étapes belges du Tour de France trouvait son épilogue dans ma bonne ville de Spa. Les ultimes kilomètres étaient malheureusement sabotés par le Suisse Cancellara qui intimait au peloton de ne pas sprinter. En raison de chutes au préalable. Ceci dit, l’arrivée était jugée au terme de l’interminable ligne droite que constitue l’Avenue Reine Astrid et, plus précisément, juste au bas de mon appartement. Pile, poil (photo, victoire de Sylvain Chavanel). Je me suis toujours demandé si je ne devais pas d’être aux premières loges grâce à un des responsables du service des sports de la Province de Liège. Outre le fait d’être un ami ancien basketteur, il se chargeait d’épauler les boss d’ASO en ce qui concerne les itinéraires traversant la Principauté. N’est-ce pas Serge ?

A plusieurs reprises, j’ai été confronté à une situation qui aurait pu avoir de graves conséquences pour les principaux antagonistes. Je m’explique : le dimanche est souvent consacré à la récolte des résultats et, donc, des points marqués par les joueurs. C’est ainsi que, le lundi matin, on retrouvait dans la presse le nombre de « roses » plantées par des basketteurs à l’évidence en parfaite santé… alors qu’officiellement, ils étaient en congé de maladie. J’en connais quelques-uns qui ont eu des soucis avec leurs employeurs à leur retour au boulot…

On a commencé à Visé, on finira dans la Cité de l’Oie. A la mi-janvier se tient la traditionnelle conférence de presse de l’Open de judo. A l’époque, un journaliste-radio – qui n’était pas encore Vivacité – avait la fâcheuse habitude de se pointer systématiquement en retard. Et nous faisait ainsi perdre un temps précieux. A cette occasion-là, encore, il est arrivé trois-quarts d’heure après l’horaire fixé. Excédés par son comportement, nous nous sommes levés comme un seul homme, avons quitté les lieux et l’avons laissé en tête-à-tête avec des organisateurs n’en croyant pas leurs yeux…

   

Michel CHRISTIANE