« Franchement, nous jouons pas mal du tout cette saison »

      

Dans l’affiche de P3A entre les deux équipes encore invaincues, Alleur et Verlaine, ce sont les All Blacks, sans prendre feu à trois points, qui sont sortis vainqueurs, 61 à 54.

   

« Sincèrement, nous ne nous attendions pas à grand chose cette saison. Nous ne regardons ni le classement, ni le calendrier. Nous jouons et nous entrainons vraiment pour le plaisir et l’ambiance dans le groupe est excellente. Et, franchement, nous jouons pas mal du tout cette saison » nous précise Gérald Henkin

Une attitude débonnaire qui ne nuit en rien aux résultats des All Blacks et un joie contagieuse qui se reflète sur le terrain, Alleur étant la seule équipe encore invaincue de sa série de P3A suite à sa victoire, 61 à 54, contre Verlaine ce dimanche. « D’habitude, nous marquons une bonne dizaine de trois points, au minimum. Mais cette fois, nous l’avons emporté sans faire preuve d’adresse à distance. C’est plutôt en défense que fûmes bons » continue Gérald. « Verlaine s’est fort énervé en seconde période alors que nous avons su garder notre calme. Et comme l’a dit le poète Kesi à la pause: c’est mieux d’avoir treize points d’avance à la mi-temps que d’être treize points derrière. » Une évidence qu’il était sans doute bon de rappeler.

« Nous ne sommes pas du tout les favoris »

   

Dans l’affiche de P2A entre les deux seules équipes encore invaincues, Bellaire a triomphé d’Ensival, 83 à 59. De quoi faire des Blue Rabbits les grands favoris pour le titre?

   

Gael, satisfait de cette large victoire contre Ensival?

Oui, satisfait de ce match qui fut pourtant le moins bon de notre part depuis le début de saison. Je pense que nous faisons un sur vingt à distance, rien ne rentrait, c’était affolant. Mais défensivement, la team a répondu présent et c’est ça le plus important.

Vous survolez le championnat, vous êtes toujours invaincus et vous avez dominé Ensival, votre concurrent. De quoi faire de vous les favoris incontestés de la série?

Non, nous ne sommes pas du tout favoris. Nous ne regardons pas le classement mais prenons simplement les matchs les uns après les autres

« Il faut toujours se méfier d’une bête blessée »

    

Malgré les nombreuses blessures qui déciment son effectif, US Awans a remporté une victoire convaincante, 71 à 64, contre Braives dans le choc du weekend en P3C. Eric Herben et Mathieu Hamaite reviennent sur cette rencontre. 

    

Awans, qui avait connu une véritable déroute le weekend dernier contre La Villersoise, recevait, ce dimanche, Braives, qui ne s’était incliné qu’à une seule reprise. Dans l’adversité, les locaux ont superbement réagi en triomphant des Giants. « Ce ne fut pas une mince affaire » s’exclamait Eric Herben après cette savoureuse victoire. « Nous étions huit mais nous avons encore perdu un joueur à la mi-temps en la personne de Yorick Davin, blessé au genou. Il devrait être de retour dans trois semaines si tout va bien.« 

Les locaux ont eu chaud en fin de partie mais ont assuré un résultat plus que positif. « Nous avons été appliqués et mes joueurs ont repris confiance en eux. Malgré le retour de notre adversaire à soixante partout, nous sommes restés concentrés et terminons par un onze à quatre. Je suis fier de la réaction de mes gars » savourait Eric.

Une mentalité saluée par la partie adverse. « Malgré leur lourde défaite à Villers et déforcés par les blessures, les gars d’Awans ont eu une très belle réaction et méritent pleinement leur victoire » reconnait Mathieu Hamaite. « Nous avons connu un manque cruel de réussite dans nos tentatives, à peine 30% à deux points, et notre adversaire a très bien joué le coup. » Et de conclure: « Il faut toujours se méfier d’une bête blessée.« 

« Le coach doit être plus dur et sévère avec les joueurs »

   

Après un départ en boulet de canon, Dison-Andrimont connait un sérieux coup d’arrêt avec une seconde défaite de rang, à Neuville cette samedi. Thom Rondoz revient sur ce revers et sur la situation des Disonnais. Interview.

   

Thom, comment expliques-tu votre revers, 70 à 63, à Neuville?

Aller gagner à Neuville n’est jamais facile. Je pense notamment à la salle et à son revêtement qui est très dur. Nous n’avons pas bien débuté la partie, avant de revenir dans le match et de prendre l’avance. Mais notre viatique ne fut jamais supérieur à dix unités. A la pause, nous étions devant de six points. 

Avant de subir la loi du Rebond en deuxième période?

Oui, dans le troisième quart-temps, nous étions dominés par Neuville. Le meneur adverse faisait ce qu’il voulait et le Rebond est passé devant jusqu’à la fin du match.

Qu’est ce qui n’a pas fonctionné pour vous lors de ce match?

Face à la grosse pression des Neuvillois, nous n’avons jamais réussi à développer et poser notre jeu, malgré une grosse prestation de Simon Albert. Nous avons également été beaucoup trop lents offensivement.

Après un départ en boulet de canon, vous subissez un sérieux coup d’arrêt avec deux défaites de rang. Comment expliques-tu cela?

Nous devons tous nous remettre en question et bosser à dix à l’entraînement. Cela fait trois ou quatre entrainements que nous ne sommes que six ou sept, ce n’est pas possible de bosser les systèmes dans ces conditions. Je pense également que le coach doit être plus dur avec les joueurs, il est temps qu’il reprenne les choses en main. Il doit être plus dur dans ses décisions et plus sévère sur le terrain. Enfin, l’absence de Thomas Lahaye en-dessous est un énorme manque pour l’équipe. Nous nous réjouissons tous de son retour.

Un vrai derby pour les puristes

   

Le derby de P2B est revenu à Waremme qui a dominé Wanze, 68 à 61, grâce à un excellente premier quart-temps et au terme d’une partie âprement disputée. Reportage.

   

« Pas un grand match pour les spectateurs neutres qui n’ont pu observer les deux équipes à leur meilleur niveau, mais un vrai derby pour les puristes » soulignait Nicolas Gerads à la fin d’une partie remportée par sa formation, 68 à 61. « Mais pour nous, la victoire est au bout -sans la manière, certes- et c’est bien là le plus important.« 

Un succès qui s’est dessiné dans les dix premières minutes de la rencontre. Lors de ce premier quart-temps, les Wawas insistaient à l’intérieur pour profiter de l’absence de Yon. Dierckx absent, Germay, Lamy et Bareel répondaient aux attentes dans la peinture et les locaux prenaient rapidement dix points d’avance. 

C’est alors à une partie de yo-yo qu’assistaient les observateurs avisés de ce derby. « Au lieu d’enfoncer le clou, nous avons joué à nous faire peur en retombant dans nos travers: shoots trop rapides, plus de ballons à l’intérieur, mauvaises décisions et surtout de grossières erreurs défensives » pestait l’entraineur local. Les Sucriers en profitaient pour recoller au score mais ne parvenaient jamais à donner le coup de rein nécessaire pour passer devant leur adversaire, les Wawas parvenant à reprendre, à plusieurs reprises, huit point d’avance. 

Malgré une belle combativité des visiteurs, ceux-ci péchaient, à nouveau, sur la ligne de réparation dans les moments cruciaux, au contraire des Wawas. « Un match qui s’est joué sur des détails et en défense pour Waremme. La consigne de museler les shooteurs adverses -un seul trois points inscrit- a été respectée » concluait Nicolas Gerads.

     

ABC Waremme B- RBC wanze A 68-61  (22-12/18-21/12-11/16-17)

Bonjean M 14 Corvers J 8 Bastin A 0 Parent T 2 Germay A 7 Fiacre T 0 Lamy D 19 Lambion D 13 Bareel P-Y 5 Braun N 0 Pivato G 0 Collard

« Difficile d’y voir du positif »

    

Esneux, malgré un réveil en fin de rencontre, est passé à côté de son derby dominical contre Sprimont. Les Dragons ont laissé la victoire aux Carriers et restent seuls en queue de classement. Martin Gillotay revient sur ce nouveau revers.

   

Martin, que retiens-tu de ce match?

Ce fut un match difficile pour nous… J’essaie toujours de voir le côté positif dans ces cas-là. Mais concernant ce derby, c’est vraiment dur, surtout lors de notre première mi-temps catastrophique, notamment en ce qui concerne nos rotations défensives et notre circulation circulation du ballon. Si nous jouions tous nos matchs comme les cinq dernières minutes contre Sprimont, non seulement nous aurions remporté notre première victoire dimanche, mais nous aurions déjà gagné des matchs avant!

Qu’est ce qui a fait pencher la balance en faveur de Sprimont?

Les Carriers ont démarré à fond. Nous les avons laissé prendre confiance et marquer leurs shoots dès le départ et, défensivement, nous n’avons eu aucune réaction. Tout l’inverse de notre seconde mi-temps.

Comment le groupe a-t-il réagi à ce nouveau revers?

Nous n’avons pas encore eu le temps de parler tous ensemble de cette rencontre. Tout ce que je peux dire, de manière personnelle, c’est que je suis très déçu du résultat final étant donné le come-back que nous avons réalisé dans les cinq dernières minutes. Sur l’ensemble de la partie, Sprimont mérite cette victoire. Nous avons désormais deux semaines pour préparer notre prochain match. Je pense que tous les gars seront motivés aux entrainements et donneront le meilleur d’eux-mêmes pour enfin aller chercher cette victoire qui lancera notre saison.

« L’important est de prendre des points »

   

Si la manière ne fut pas au rendez-vous, Tilff a enfin remporté sa première victoire en P2B. De quoi redonner un souffle positif à un groupe qui connait quelques soubresauts.

   

Avec un zéro sur trois initial et un mois de septembre presque dépourvu de matchs, la début de saison de Tilff C en P2B n’était pas idéal. La venue d’Amay, décevant également depuis septembre malgré une première victoire acquise à Wanze voici dix jours, devait aider les Porais à déflorer leur compteur de victoires. Chose faite avec un résultat positif, 65 à 56. « Ce ne fut pas un grand match » reconnait Benjamin Meunier. « Mais nous sommes parvenus à ne pas connaitre de passage à vide et avons bénéficié d’une grosse prestation de Thomas Jamar.« 

Si la manière ne fut pas au rendez-vous, l’essentiel était pris. « Nous n’avons rien lâché et avons, pour une fois, connu une réussite satisfaisante » continue Pascal Maquinay. « Nous péchons encore un peu en terme de fond de jeu et d’automatismes mais l’important pour le moment est de prendre des points des points.« 

Un bilan -une victoire en quatre matchs- loin des standards initialement prévus mais un premier succès qui devrait apaiser un groupe qui souffre actuellement de quelques dissensions en interne. « Cette victoire nous fait du bien et ne peut effectivement que nous amener du positif » confirme Pascal. « Pourvu que ça dure » conclut Benjamin.

« Heureusement, pas mal d’équipes perdent des plumes »

   

Dans la belle affiche de P3B entre Haneffe et Grâce-Hollogne, ce sont les Templiers, à six, qui l’ont emporté, 75 à 65.

   

C’était l’affiche du weekend en P3B: Haneffe vs Grâce-Hollogne. Une partie maitrisée par les locaux. « Nous avons réalisé un très mauvais début de match, sans rythme. Nos shoots ne rentraient pas face à la zone adverse et cela nous a obligé à courir après le score » regrette Bruno Masciulli. « Malgré cela, nous avons tout de même eu quelques bons passages et sommes parvenus à revenir à la pause grâce à notre jeu de transition. Mais la deuxième période a ressemblé à la première: nous n’arrivions pas à imposer notre jeu et quelques erreurs nous ont coûté cher. Nous sommes bien revenus à un point mais sans parvenir à passer devant. »

Les Buffalos peuvent nourrir quelques regrets. « C’est dommage car Haneffe n’était que six pour cette rencontre. Certes, Fraipont et Renotte étaient là mais Bronne était absent » reconnait Bruno. « Heureusement, pas mal d’équipes ont aussi perdu des plumes.« 

« Jouer notre rôle de trouble-fête »

   

A domicile, la Vaillante s’est offert le scalp de La Villersoise, 57 à 51, infligeant ainsi la deuxième défaite de la saison à la jeune garde de Michel Bisschop.

   

« Une très bonne victoire contre Villers mais une demi-surprise. Ce n’est en effet jamais facile de s’imposer chez nous. Entre notre terrain atypique et nos fervents supporters, la tâche s’avère souvent compliquée pour nos adversaires » souligne Romain Thirionnet.

Face aux jeunes de Villers, la partie fut disputée. « Nous avons démarré sur les chapeaux de roues avec nos intérieurs qui ont réalisé un énorme boulot sous l’anneau » nous explique le Jupillois. « Ensuite, nous avons perdu les pédales assez bêtement avant d’émerger en fin de rencontre grâce à notre expérience. »

Après un début de championnat en demi-teinte, la Vaillante semble avoir trouvé la bonne carburation et affiche désormais un bilan de quatre victoires en six rencontres. « Nous n’avons pas spécialement passé un cap mais nous sommes bien en place et, même si nous sommes loin d’être favoris, nous comptons bien jouer notre rôle de trouble-fête » analyse Romain avant de conclure, hilare: « #pardonBast« .

« Une grosse prestation défensive »

    

A Alleur, SFX a sorti une solide prestation pour décrocher une victoire importante pour le maintien.

   

Malgré le désormais superbe bilan des Collégiens -quatre victoires en six rencontres- depuis le début de saison, l’objectif prioritaire n’a pas changé: le maintien. La victoire, 62 à 80, obtenue à Alleur se révèle être importante dans ce cadre. « C’est en effet une belle victoire contre un concurrent direct au maintien » reconnait Julien Denoz. Un résultat forgé grâce à une partie rondement menée par les Verviétois. « Nous avons sorti une grosse prestation défensive et, par moments, ce fut aussi très bon offensivement. Nous avions immédiatement pris le dessus. Seul bémol: de gros passages à vide de quatre à cinq minutes. Et quand nous sommes mauvais, nous pouvons être très mauvais » résume, avec le sourire, le technicien des Noir et Jaune.